FRDJ Canada célèbre la Journée internationale de la femme

Le mercredi 8 mars est la Journée internationale de la femme (JIF), reconnue dans le monde entier. La JIF nous demande d’imaginer un monde égalitaire entre les sexes. Un système exempt de préjugés, de stéréotypes et de discrimination. Un monde qui est diversifié, équitable et inclusif. Un monde où la différence est valorisée et célébrée. Le thème de l’année 2023 étant l’équité, il nous invite à célébrer les réalisations des femmes, à sensibiliser aux discriminations et à prendre des mesures pour favoriser la parité des sexes à l’échelle mondiale.

FRDJ est fière de célébrer les réalisations des chercheuses canadiennes qui ont ouvert la voie dans le domaine du diabète de type 1 (DT1) – améliorant, sécurisant et facilitant la vie des millions de personnes touchées par la maladie, mais aussi celles de toutes les femmes scientifiques qui ont suivi.

De la Dre Priscilla White, une pionnière de la recherche et du traitement du diabète, la Dre Dorothy C. Hodgkin qui a découvert la structure tridimensionnelle de l’insuline et la Dre Helen M. Free, qui, avec son mari, a créé Clinistix, entreprise permettant aux gens de vérifier leur glycémie à la maison, en passant par les mères qui ont aidé à fonder FRDJ, les femmes ont joué un rôle critique et essentiel dans l’avancement de notre compréhension du DT1.

Rencontrez ces chercheuses dont le travail contribue à améliorer la vie des personnes touchées par le DT1 aujourd’hui, tout en nous rapprochant des thérapies de guérison de demain :

Dre Diane Wherrett, qui accélérer le dépistage pour la prévention du DT1. Dre Diane Wherrett est actuellement médecin membre du personnel de la division d’endocrinologie du département de pédiatrie et professeure à l’Université de Toronto à SickKids. Elle est directrice de centre pour le chapitre canadien du programme de dépistage TrialNet, un groupe d’essais cliniques multicentriques sur le DT1 financé par l’INS.

TrialNet offre un dépistage des risques pour les parents de personnes atteintes du DT1, ainsi que des études cliniques innovantes visant à trouver des moyens de ralentir et de prévenir la progression de la maladie.

Dre Despoina Manousaki, qui participe à la création de scores de risque génétique pour le DT1.

Les recherches de la Dre Manousaki portent sur la génétique des maladies complexes de l’enfance. Son équipe utilise des méthodes de génomique, de bio-informatique et d’épidémiologie génétique pour mieux comprendre l’architecture génétique des maladies complexes et pour appliquer ces résultats à la recherche translationnelle.

Son programme de recherche est axé sur la génétique du diabète de type 1 et de type 2 chez l’enfant. Elle élargit les scores de risque génétique existants pour le DT1, calculés à partir d’ensembles de données d’ascendance essentiellement européenne, pour inclure les ascendances africaines, indiennes, latines et asiatiques afin d’obtenir une image plus diversifiée de la génétique du DT1.

Dre Megan Levings, qui contribue à une meilleure compréhension de l’immunologie du DT1.

Dre Megan Levings, de l’Université de la Colombie-Britannique et de l’Institut de recherche de l’Hôpital pour enfants de la Colombie-Britannique, est l’une des principales immunologistes du Canada. Elle est titulaire de deux subventions de FRDJ : l’une porte sur l’examen d’échantillons provenant de l’essai clinique de l’ustekinumab  (un médicament modificateur de la maladie) afin de comprendre le fonctionnement du médicament chez les personnes atteintes du DT1. L’espoir est que l’ustekinumab (nom de marque Stelara) puisse bloquer les cellules immunitaires peu après l’apparition du diabète afin de protéger et de régénérer les cellules productrices d’insuline restantes. Dans l’idéal, les cellules bêta restantes produiraient suffisamment d’insuline pour que les personnes atteintes du DT1 aient besoin de moins d’insuline externe pendant une période plus longue, voire pas du tout.

L’autre est une subvention IRSC-FRDJ qui examine le rôle des cellules immunitaires régulatrices afin d’appliquer de nouvelles approches au développement de thérapies cellulaires pour guérir la maladie.

Dre Christine Nostro, qui ouvre de nouvelles voies dans la recherche sur les cellules souches pour le DT1.

La transplantation d’îlots de Langerhans pourrait aider les patients atteints de DT1 à retrouver le contrôle de leur glycémie, ce qui en ferait une alternative aux injections d’insuline, actuellement le seul traitement existant. Cependant, en raison de la rareté des donneurs, de la faible survie des îlots après la transplantation, de la nécessité d’optimiser le site de transplantation et d’un traitement immunosuppresseur à vie pour prévenir le rejet de la greffe, ce traitement n’est accessible qu’à une poignée de personnes atteintes du DT1.

L’équipe de la Dre Nostro tire parti de son expertise en biologie des cellules souches, en biologie vasculaire, en transplantation d’îlots de Langerhans et en biologie des cellules bêta pour relever ces défis et s’efforce de développer un produit sécuritaire et efficace de qualité clinique pour la thérapie.

Les résultats de ces études permettront d’accélérer les thérapies universelles basées sur les cellules souches pour le traitement du DT1.

Dre Tricia Tang, qui rend le soutien en matière de santé mentale plus accessible pour les personnes atteintes du DT1.

Dre Tricia Tang est professeure agrégée au département de médecine, division de l’endocrinologie, à la faculté de médecine de l’Université de la Colombie-Britannique. Elle est également une spécialiste des sciences du comportement et une psychologue clinicienne agréée, spécialisée dans la recherche sur le diabète dans les populations à haut risque et mal desservies sur le plan médical. Au cours des 22 dernières années, elle s’est concentrée sur le développement, la mise en œuvre et l’évaluation de modèles de soutien par les pairs peu coûteux et durables pour améliorer les résultats à long terme en matière de santé liés au diabète.

Dre Tang cherche à utiliser des stratégies de santé numérique et des modèles de soutien par les pairs pour combler les lacunes en matière de soins de santé mentale pour les personnes atteintes du DT1.

L’objectif de la recherche de la Dre Tang est de concevoir et d’évaluer une plateforme de soins virtuels (REACHOUT) permettant à des pairs aidants hautement qualifiés d’offrir un soutien psychosocial aux adultes atteints du DT1 vivant dans les communautés rurales et éloignées à l’intérieur de la Colombie-Britannique.

Elle est également coprésidente du comité directeur de FRDJ sur la santé mentale et le diabète, où elle participe à l’élaboration d’un programme de formation pour les professionnels de la santé mentale afin qu’ils puissent mieux servir leurs patients atteints du DT1.

Dre Shazhan Amed, qui développe de nouveaux projets visant à améliorer équitablement les résultats pour les enfants atteints de diabète.

Dre Shazhan Amed est une médecin pédiatre qui travaille à l’Hôpital pour enfants de la Colombie-Britannique à Vancouver. Ses domaines de prédilection sont les enfants et les jeunes atteints de diabète. Elle s’intéresse particulièrement à l’amélioration de la qualité des soins prodigués aux enfants diabétiques, ainsi qu’à la prévention de l’obésité et du diabète de type 2 chez les enfants.

Son équipe a mis en place le Consortium canadien sur le diabète pédiatrique (CAPACIty), un réseau de 15 centres de diabète infantile à travers le Canada, dans le but d’améliorer les résultats pour tous les enfants atteints du diabète, en particulier ceux issus de communautés marginalisées ou à faible revenu.

Pour en savoir plus sur les autres chercheurs financés par FRDJ : ww.frdj.ca/la-recherche/rencontrez-nos-chercheurs/.

FRDJ Canada – un département de recherche entièrement féminin.

La directrice scientifique Dre Sarah Linklater, ainsi que son équipe, Dre Lara Green, Katie Ryan, et Dre Anne Marie MacDonald (actuellement en congé de maternité), mettent à profit leur formation scientifique et leur passion pour l’accélération de la recherche sur le diabète de type 1 – qui pourraient également profiter à d’autres maladies auto-immunes – pour aider FRDJ à déterminer les recherches les plus prometteuses à financer. FRDJ leur est très reconnaissante de leurs efforts qui nous rapprochent de notre objectif d’un monde sans DT1.

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