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Christine MacGibbon vit avec le diabète de type 1 (DT1) depuis 27 ans. Elle sensibilise les gens aux réalités de la vie avec cette maladie de manière significative et unique, en tirant parti de son expérience de mannequin, de conteuse et de danseuse de niveau de compétition. Elle est une ambassadrice audacieuse de Percée DT1, partageant courageusement son histoire dans le cadre de notre programme de santé mentale et de la série éducative Parlons DT1 sur le DT1 et les troubles de l’alimentation.
La Campagne pour accélérer de 100 millions $ est le plan de financement audacieux de Percée DT1 visant à rationaliser et à accélérer la recherche la plus prometteuse sur le DT1 au Canada et dans le monde. Menée par des philanthropes passionnés et des bénévoles dévoués, cette campagne de dons majeurs a permis d’amasser plus de 86 millions de dollars et a permis de financer deux fois plus de recherches sur le DT1 qu’il y a six ans. Ensemble, nous dirigeons un mouvement imparable visant à changer des vies aujourd’hui et à accélérer la mise au point de thérapies de guérison demain pour les personnes vivant avec le DT1 comme Christine.
Avertissement de contenu sensible : Cette histoire fait référence à un trouble du comportement alimentaire connu sous le nom de diaboulimie (omission d’insuline pour perdre du poids).
Christine a reçu le diagnostic à l’âge de neuf ans et se souvient d’avoir perdu beaucoup de poids et d’avoir besoin d’uriner plus fréquemment. Elle raconte qu’il en est arrivé au point où ses professeurs lui donnaient des retenues à l’école parce qu’ils croyaient qu’elle essayait d’échapper à la classe; ils ne connaissaient aucune personne aux prises avec le diabète, ni les signes et les symptômes.
Christine fut admise à l’hôpital après avoir reçu le diagnostic de DT1, ce qui n’a pas semblé si grave au début; une équipe spécialisée dans les soins du diabète était là pour l’aider à gérer son DT1 et l’instruire, ainsi que sa famille, sur la maladie. Elle a également rencontré des enfants de son âge qui ont reçu le diagnostic à la même époque, dont l’une de ses meilleures amies à ce jour. Le fait d’être entourée de personnes qui comprenaient ce qu’elle traversait l’a aidée à passer au travers les deux premières semaines de son diagnostic. Pourtant, une fois de retour à la maison, elle n’a pas reçu les soins complets pour le diabète dont elle avait besoin pour s’épanouir.
Christine a eu du mal à accepter sa nouvelle réalité de la vie avec une maladie chronique. « Je ne comprenais pas vraiment ce qui se passait dans mon corps et pourquoi j’avais besoin d’insuline », explique Christine. « J’avais l’impression que je n’étais qu’une maladie et que c’était la raison pour laquelle je n’arrivais pas à faire tant de choses. »
À l’approche de l’adolescence, Christine a été confrontée à la stigmatisation des autres concernant son poids, ses besoins en insuline et les technologies du diabète. Cela l’a amenée à penser que son diabète était de sa faute et qu’elle ne méritait pas d’être en bonne santé ou d’être heureuse. Elle a donc tenté de se dissocier de la maladie complètement. Elle a cessé d’utiliser sa pompe à insuline, évité de vérifier sa glycémie et limité son apport en insuline. En conséquence, elle a perdu du poids et a été félicitée pour cela malgré ses souffrances.
« J’ai lutté contre la diaboulimie pendant de nombreuses années», explique Christine. « À l’époque, il n’y avait pas beaucoup de recherches sur le sujet, si bien que je n’ai pas pu obtenir les traitements et le soutien dont j’avais besoin. »
À l’âge de 17 ans, le taux HbA1c de Christine (la moyenne de ses taux de glycémie sur 2 à 3 mois) était supérieur à 14 %. Ce chiffre est beaucoup plus élevé que les 7,5 % ou moins recommandés pour les adolescents atteints de DT1. Elle s’est également retrouvée sans endocrinologue pendant la période difficile de transition entre les soins pédiatriques et les soins pour adultes. Tout au long de son adolescence et de sa vingtaine, Christine a fait de nombreux allers-retours de l’hôpital et des soins intensifs en raison de complications du diabète découlant de sa lutte contre la diaboulimie.
Ce n’est que lorsque Christine s’est informée sur la physiopathologie (l’étude de la façon dont une maladie touche une personne) à l’université qu’elle a compris ce qui se passait dans son corps et qu’elle a réalisé les dommages qu’elle se causait à elle-même en se privant d’insuline. Le fait de parler avec d’autres personnes atteintes de DT1 et de les entendre parler de difficultés semblables aux siennes a également aidé Christine à se sentir moins seule sur son parcours avec le DT1.
Grâce aux progrès technologiques financés par les donateurs, elle est aujourd’hui suffisamment en bonne santé pour poursuivre des études sur les handicaps à la Toronto Metropolitan University. Christine vise à combattre les préjugés entourant le diabète et à susciter des discussions sur la façon dont la société perçoit et traite le diabète. Elle milite pour un accès équitable au soutien et à la couverture du DT1, afin d’éviter que d’autres n’aient à faire face aux mêmes adversités qu’elle. Elle défend également la positivité du corps et la santé mentale dans tout son travail.
Christine est optimiste quant à l’avenir des recherches sur le DT1, constatant les progrès technologiques, les percées et les nouvelles connaissances sur le diabète qui améliorent des vies aujourd’hui. « Quand je pense à ce qui se profile à l’horizon, aux progrès technologiques et à l’aide qu’ils m’ont apportée jusqu’à présent, je me vois vivre avec tout cela et m’en sortir »,dit Christine.
Joignez-vous à notre communauté grandissante de philanthropes du DT1
Les donateurs de La Campagne pour accélérer de 100 millions $ ont un impact profond et immédiat, aidant des personnes comme Christine, qui affrontent courageusement chaque jour le fardeau de cette maladie implacable.
Pour en savoir plus sur la manière dont vous pouvez faire un investissement significatif dans notre campagne passionnante, contactez :
Kim Lacombe
Vice-présidente, Philanthropie
klacombe@breakthroughT1D.ca
438-814-1668