La Semaine nationale de l’action bénévole se déroule du 24 au 30 avril 2022, alors que des organisations de partout au pays célèbrent ceux qui donnent généreusement de leur temps et de leurs compétences à leur communauté.
Le thème de la Semaine nationale de l’action bénévole pour 2022, c’est « Le bénévolat, c’est l’empathie en action », affirmant le lien étroit entre le bénévolat et l’empathie. Le thème souligne également que les bénévoles apportent du cœur aux communautés canadiennes et que ce lien profondément humain est au cœur d’individus en meilleure santé et de communautés plus fortes.
Les bénévoles de FRDJ sont incontestablement le cœur et l’âme de ce que nous faisons. Certains de nos bénévoles dévoués expliquent pourquoi ils consacrent leur temps à FRDJ et ce que signifie être bénévole pour eux.
Pourquoi je fais du bénévolat
Ariane Archambault, Montréal QC
Diagnostiqué à 11 ans
J’ai commencé à faire du bénévolat dans différentes organisations il y a de ça 4-5 ans, car je sentais que j’avais besoin de m’impliquer, de côtoyer des gens avec des réalités différentes de la mienne, de comprendre différents points de vue et surtout d’essayer d’être utile quelque part dans la société.
J’ai longtemps voulu m’impliquer auprès des jeunes diabétiques de type 1, mais je ne me sentais pas encore assez forte mentalement pour rassurer, conseiller et outiller des gens qui affrontent les mêmes difficultés que moi au quotidien. J’avais besoin de détachement, de perspective, d’expérience et surtout de travailler d’abord à accepter la maladie avant d’essayer d’inspirer les autres à faire de même.
Après 14 ans à vivre avec le diabète de type 1, à vivre les hauts et les bas, j’ai décidé d’aller chercher de l’aide auprès du programme de soutien entre pairs de la FRDJ, puisque je vivais une petite phase de découragement. Ça m’a tellement fait du bien de parler avec quelqu’un qui vivait les mêmes enjeux que moi, que j’ai tout de suite eu le goût de m’impliquer à mon tour !
Depuis ce temps, j’ai eu la chance d’aider quelques personnes, récemment diagnostiquées, à passer au travers ce tourbillon d’émotions qu’apporte la tombée du diagnostic. Je me rends compte que j’aurais tellement aimé que quelqu’un soit là pour répondre à toutes mes questions et mes inquiétudes lorsque j’ai été diagnostiquée à l’âge de 11 ans. Ce n’est vraiment pas facile de voir son quotidien prendre un 180 degrés et de se sentir seule dans cette nouvelle réalité, alors tant mieux si j’ai pu contribuer, tant soit peu, à briser l’isolement. On devrait tous plus s’écouter les uns les autres et s’intéresser réellement à ce que les autres peuvent vivre, même si c’est à des kilomètres de notre réalité.
Se faire demander comment on va, pour de vrai, et se faire écouter, ça change tout.
Je m’implique aussi un peu dans le Marketing de FRDJ au Québec et je fais aussi partie du conseil consultatif sur la santé mentale, qui a été mis en place par FRDJ et qui a pour but de développer une stratégie en santé mentale afin de mieux appuyer les personnes vivant avec le diabète de type 1.
J’essaie de sensibiliser le plus possible les gens autour de moi, puisqu’au fil des années, j’ai vite compris que le diabète de type 1 était très peu connu, donc très peu compris ce qui contribue notamment à l’isolement des personnes atteintes de la maladie. Bref, chaque fois que je peux aider quelqu’un qui vit la même chose que moi, je me sens toujours un peu plus sur mon X.
Motria Iwan, Victoria C.-B.
Diagnostiqué à 14 ans
Motria est une bénévole de FRDJ à Victoria, en Colombie-Britannique, qui a reçu un diagnostic de diabète de type 1 à l’âge de 14 ans. Elle a participé à plusieurs événements de collecte de fonds de FRDJ depuis son diagnostic et elle fait actuellement du bénévolat en tant que graphiste à FRDJ.
En novembre 2021, avec l’aide de l’équipe de FRDJ, Motria a organisé sa propre initiative de collecte de fonds du Mois national de sensibilisation au diabète qui a permis de recueillir plus de 10 000 $ pour FRDJ. Motria a également initié l’hôtel de ville de Langford en Colombie-Britannique à proclamer novembre comme Mois national de la sensibilisation au diabète et elle a organisé le Royal BC Museum, l’hôtel de ville de Victoria et l’édifice du Parlement de la Colombie-Britannique pour qu’ils s’illuminent en bleu le 14 novembre en l’honneur de la Journée mondiale du diabète et du centenaire de la découverte de l’insuline.
Motria aime apporter ses capacités en tant que conceptrice d’expérience utilisateur et d’interface au profit de la communauté des diabétiques et elle vise à inspirer les personnes atteintes de diabète de type 1.
Raj Huitin, Thornhill, ON
Diagnostiqué à 2 ans
Je m’appelle Raj et j’ai le diabète de type 1. Je vis avec cette maladie depuis près de 14 ans maintenant, et cela fait désormais partie de ma routine quotidienne. J’ai été diagnostiqué comme un bambin de 2 ans, ce qui était extrêmement accablant pour mes parents. Bien que l’hôpital ait fourni un grand soutien, mes parents se sont tout de suite appuyés sur FRDJ pour le mentorat d’autres parents, pour assister à des séances d’information et pour participer à des événements familiaux tels que le Roulons et la marche pour la guérison.
Voir ce voyage m’a fait décider que j’aimerais aussi contribuer. Le bénévolat m’aide à redonner à la communauté qui m’a aidé et à tant d’autres. La partie la plus gratifiante du bénévolat est que je sais que j’aide les autres avec leurs conditions à apprendre comme je l’ai fait. Le diabète n’est pas une faiblesse ; je dirais même qu’il a aussi certains avantages. Cela m’a aidé à renforcer ma résilience à l’école et au sport. Sans faute, la FRDJ a aidé de nombreuses fois des enfants comme moi et ma famille et j’adore faire du bénévolat pour eux.
Ruby Pilatzke, Petawawa, ON
Diagnostiqué à 9 ans
L’école était terminée pour l’été en juin 2013. J’avais 9 ans et j’avais hâte de passer du temps avec des amis, de profiter de tout le plaisir et de l’émerveillement que la pause avait généralement à offrir. Cet été était tout sauf typique. Cela a commencé avec moi mouillant le lit à nouveau. J’avais dépassé cela depuis longtemps. À cette époque aussi, j’avais tellement soif. Un week-end, j’ai bu bouteille d’eau après bouteille d’eau, mais ma soif n’a jamais été étanchée.
La chose qui ne pouvait pas être ignorée était ma perte de poids soudaine. C’est arrivé sans avertissement, vraiment du jour au lendemain. C’était pour le moins drastique. Tellement dit, mon apparence a changé, me rendant à peine reconnaissable par ceux qui me connaissaient bien. Ma mère m’avait aidé à prendre un bain juste avant et elle ne pouvait pas croire à quel point j’étais mince. Maman est infirmière et savait ce qu’était le diabète, je le sais. Elle m’a même dit un soir « maman ne sait pas, Ruby. Peut-être que tu as le diabète. »
Presque une semaine plus tard, la perte de poids ne pouvait être ignorée. Ce fut le point de basculement qui a déclenché le voyage aux urgences. En plus de mes signes vitaux, ma glycémie a été évaluée. La lecture était élevée, confirmant les soupçons de ma mère. Le 29 juillet 2013 a apporté le diagnostic de diabète de type 1 et un monde auquel aucun d’entre nous n’était préparé.
J’ai entendu parler de FRDJ dès le début de mon diagnostic, lorsqu’on m’a suggéré de m’inscrire à leur Sac de l’espoir. Une trousse de bienvenue pour ainsi dire pour les personnes atteintes de diabète de type 1. Il contient des ressources utiles pour la personne atteinte de diabète et ses aidants. Je l’ai eu et, entre autres, il y avait des ressources pour aider à expliquer cette maladie complexe, des informations sur une marche annuelle et un animal en peluche avec des patchs pour aider aux injections, ironiquement, son nom était Ruby.
Ma mère a eu accès aux ressources de l’organisation pour aider à préparer les élèves de mon école pour mon retour en septembre. J’étais intéressé par la Marche et j’ai invité des amis et de la famille à me joindre. Nous y sommes allés et je n’étais pas préparé pour le nombre de personnes là-bas. J’ai été submergé par le soutien que j’ai vu et ressenti. Tant de gens tous là avec un intérêt commun. Soudain, je ne me suis plus sentie si seule.
Depuis, je participe à la marche annuelle de la FRDJ et je m’implique davantage. J’ai assisté deux fois au gala Dia-beat-it et j’ai apprécié d’avoir une avenue pour raconter mon histoire. Voir des donateurs contribuer à la lutte contre le diabète de type 1 était stimulant.
À partir de là, on m’a demandé d’être un jeune ambassadeur. Valorisant la mission de FRDJ, « Améliorer les vies d’aujourd’hui et de demain en accélérant les percées qui changent la vie pour guérir, prévenir et traiter le diabète de type 1 et ses complications », cette désignation était un tel honneur.
J’ai aimé composer des vidéos et des articles sur les réseaux sociaux pour sensibiliser à cette maladie. Même avec la pandémie lorsque les plans de la Marche ont dû changer, j’ai changé avec eux. J’ai fait une collecte de fonds virtuelle pour convaincre mes frères de se raser la tête, ce qui a permis de récolter 7 000 $.
Une fois de plus, l’année suivante, la marche a été forcée de pivoter de ce qu’elle avait été traditionnellement. Avec la découverte de l’insuline 100 ans auparavant, cela m’a fait réfléchir. L’idée de marcher 100 km est née et s’est concrétisée. J’ai marché pendant 22 heures d’affilée, attirant beaucoup d’attention grâce à la couverture médiatique et aux gens gentils qui conduisaient en klaxonnant dans leurs voitures.
J’ai pu utiliser ma voix pour faire connaître les réalités et les luttes qui composent le diabète de type 1. J’ai également dépassé mon objectif de collecte de fonds de 10 000 $. À la ligne d’arrivée, il a été annoncé que j’avais amassé un total d’un peu plus de 28 000 $. Je sais que les membres de ma communauté en savent plus sur la maladie grâce à moi et c’est un bon sentiment. La connaissance est le pouvoir. Cela ne peut qu’améliorer les choses pour moi et pour les autres qui vivent avec cette maladie et jusqu’à ce qu’il y ait un remède, c’est ce que je peux demander.
Célébrons nos jeunes champions nationaux FRDJ (JCN)
Un groupe très spécial de bénévoles de FRDJ est composé d’adolescents extraordinaires qui défendent le leadership dans leurs communautés. Résidant tout au long du Canada, nos 11 JCN FRDJ ont été sélectionnés pour sensibiliser, défendre les intérêts de tous les Canadiens et responsabiliser les jeunes qui viennent de recevoir un diagnostic de DT1.
Ces bénévoles profondément motivés ont créé une campagne de démystification du DT1, participé à des événements de FRDJ et lancé leur propre projet intitulé The 100 Project qui a permis de recueillir 9 497,00 $ en quelques mois seulement. Ces bénévoles ont été présentés sur les stations de radio locales, dans les écoles et dans de nombreux journaux locaux. Ils sont de fervents défenseurs du changement et d’un remède. Un grand merci aux bénévoles de NYC 2021 qui ont créé des parcours pour les jeunes vivant avec le DT1 à travers le Canada.
« Le bénévolat en tant que JCN m’a permis de rencontrer des personnes partageant les mêmes objectifs. J’ai aimé faire partie du groupe pour collecter des fonds et partager mon histoire commune avec les autres ! » — Miranda DeFazio
« Être une JCN a été une opportunité incroyable. Entendre toutes les idées d’autres types sur la façon dont nous pouvons sensibiliser et amasser des fonds pour FRDJ a été quelque chose que j’ai toujours voulu faire ! J’adore pouvoir utiliser ma voix pour d’autres personnes dans les mêmes situations que moi ! » — Anika Dyck,
« Pour moi, être une jeune championne nationale ça veut dire m’impliquer à plus grande échelle pour la cause. C’est de prendre un plus grand pas, non seulement en apprivoisant ma maladie, mais aussi en me battant pour faire connaître la réalité de la vie avec le DT1 avec des jeunes de partout à travers le Canada. » – Juliette Benoît
« Pouvoir faire du bénévolat avec FRDJ dans ce rôle n’a été que gratifiant et stimulant ! J’ai tellement aimé avoir l’occasion de faire une différence pour les diabétiques de type 1 au Canada grâce au travail de collecte de fonds et de plaidoyer que j’ai eu à faire en tant que membre national de FRDJ. Champion de la jeunesse. FRDJ aide à changer le monde, et je suis extrêmement reconnaissant d’avoir eu la chance d’en faire partie.» — Anne Pettigrew
« Être une JCN signifie que je peux éduquer et apprendre des autres sur le DT1 ! Cela me permet à la fois de collecter des fonds ET de sensibiliser à une cause qui me passionne et me connecte avec d’autres qui ressentent la même chose. » – Aaliyah Cook
Pour en savoir plus sur le Projet 100, visitez : https://jdrf.akaraisin.com/ui/pc/p/The100Project?Lang=en-CA
Merci à nos jeunes champions nationaux
Sophia Orth, 18
Tora Yacey, 17
Anne Pettigrew, 16
Miranda DeFazio, 14
Juliette Benoît, 18
Ruby Pilatzke, 18
Anika Dyck, 18
Kurtis Samagalski, 17
Édouard Chatigny, 17
Vanessa Galluchon, 16
Aaliyah Cook, 16
Abbottsford, C.-B.
Calgary, AB
Etobicoke, ON
Brampton, ON
L’ Assomption, QC
Petawawa, ON
Regina, SK
Sherwood Park, AB
Ville de Québec, QC
Moncton, NB
Halifax, NS
Et merci à tous nos bénévoles dévoués et passionnés. Alors que nous reconnaissons nos bénévoles au cours de cette semaine, nous sommes reconnaissants leur remercions pour tout ce qu’ils font chaque jour. Ils sont véritablement au cœur de FRDJ et ensemble, ils nous rapprocheront d’un monde sans diabète de type 1.