Le Défi de golf FRDJ

Le nom Garfinkle est synonyme de FRDJ Canada.

Il y a plus de 50 ans, en 1971 et en 1973 respectivement, les fils de Krayna Golfman et Mitch Garfinkle, David et Jimmy, ont reçu un diagnostic de diabète de type 1 (DT1). Ils ont uni leurs forces à celles d’autres familles touchées par la maladie pour commencer leur mission de toute une vie : trouver des thérapies de guérison au DT1 tout en améliorant la vie des personnes qui en sont atteintes. Ce sont ces familles qui ont fondé ce qui allait devenir FRDJ Canada.

L’engagement de la famille Garfinkle à soutenir les recherches les plus prometteuses sur le DT1 n’a jamais faibli, et leur détermination a été renforcée lorsque leur petit-fils Alex a été diagnostiqué avec le DT1. Les fondements de FRDJ Canada reposent sur l’organisation locale inspirée par la famille Garfinkle. 

Le Défi de golf FRDJ est né

Le Défi de golf FRDJ trouve ses racines dans le Marathon de golf FRDJ, lancé il y a quarante ans par David Garfinkle et son ami Steven Mitchell au début des années 80. Ils ont relancé l’événement en 2022, et c’est ainsi qu’est né le Défi de golf de cette année.

Ce duo dynamique, ainsi qu’une équipe de sympathisants, rallient une fois de plus les Canadiennes et les Canadiens pour qu’ils s’unissent afin de soutenir la recherche sur le DT1 en s’engageant à sortir leurs bâtons cet été et à participer au Défi de golf de FRDJ.

Du 13 au 20 août (et tout au long de l’année), des golfeuses et des golfeurs de partout au pays et dans le monde sont invités à jouer pour le DT1 et à relever le Défi de golf FRDJ de jouer collectivement 11 000 trous de golf pour soutenir les près de 11 000 Canadiennes et Canadiens qui recevront le diagnostic de DT1 cette année.

Le défi ne pourrait être plus simple. Que vous décidiez de jouer une ronde (ou plusieurs) de 18 trous, de jouer en rafale du lever au coucher du soleil, de frapper des balles au terrain d’exercice ou d’amener la famille à un minigolf, les golfeuses et golfeurs de tous les niveaux peuvent jouer en soutien à l’accélération de la recherche sur le DT1.

FRDJ a eu la chance de rencontrer Steven et David pour discuter de l’événement qu’ils ont cofondé et de leurs espoirs pour 2023.

FRDJ : Parlez-nous des origines du Défi de golf FRDJ

Steven : « Au début des années 80, j’ai fait la connaissance de David par le biais du sport et d’amis que nous avions en commun. J’ai demandé à un ami de m’aider à organiser un marathon de golf afin d’amasser des fonds pour FRDJ. À l’époque, l’événement nécessitait beaucoup plus de travail, tous les formulaires de collecte de fonds étaient des copies carbone et nous devions les remplir manuellement, que quelqu’un veuille mettre une affiche sur un trou, commanditer un trou, ou même faire un don fixe.  Nous avons choisi un jour calme en septembre. La famille Garfinkle est venue et, la première année, nous avons amassé environ 3 500 dollars.

L’année suivante, je me suis également engagé auprès de FRDJ en tant que président du « Club des jeunes adultes ». Nous avons été en mesure d’organiser l’événement sur environ cinq ou six terrains de golf. Nous avons découvert des parcours et des joueurs que nous ne connaissions pas – une équipe a même joué 213 trous en une journée en se déplaçant en VTT.  Au total, sur les deux années, nous avons amassé environ 80 000 dollars.

Mais la vie s’est mise en travers de notre chemin et l’événement ne s’est pas répété. »

FRDJ : Qu’est-ce qui vous a incité à refaire l’événement?

Steven : « 40 ans plus tard, en 2022, je me suis dit qu’avec tous les outils de médias sociaux et d’Internet disponibles, nous pourrions organiser un autre marathon de golf. Nous nous en sommes bien sortis, mais cela a été un défi, car les terrains de golf se sont montrés très réticents à notre égard. Ils ne voulaient pas soutenir un événement unique où les membres soutiennent un seul organisme de bienfaisance, ou un organisme qui n’est pas déjà soutenu par le terrain de golf.

Cette année, nous avons donc modifié le format : il faut jouer 18 trous, s’inscrire et amasser des fonds. Mais nous voulions un défi – c’est ainsi qu’est né le concept du défi des 11 000 trous, afin d’essayer de faire jouer le plus grand nombre de trous possible en une semaine (et tout au long de l’année) dans l’ensemble du pays. 11 000, c’est le nombre de personnes qui seront diagnostiquées avec le DT1 cette année.

L’approche adoptée cette année est bonne. En procédant province par province et en élargissant le défi, ce sera plus facile pour les terrains qui n’auront pas à prêter leur parcours. Chacun peut jouer comme il lui convient dans le cadre de l’événement. »

FRDJ : Quels sont vos objectifs pour le Défi de golf FRDJ 2023?

Steven : « Dans l’ensemble, nos objectifs sont financiers, mais nous voulons que l’événement prenne de l’ampleur, qu’il se déroule dans toutes les provinces et que, grâce aux médias sociaux, de plus en plus de personnes s’inscrivent. L’objectif est de 500 000 dollars, mais nous voulons que l’événement prenne de l’ampleur et que les gens en parlent.

Et bien sûr, notre objectif ultime est de trouver une thérapie de guérison pour notre famille et nos amis, ainsi que pour tous les Canadiennes et Canadiens touchés par le DT1. »

David : « Nous essayons de collecter un demi-million de dollars pour financer la recherche d’une thérapie de guérison. 

Le DT1 n’est pas nécessairement une maladie bien connue et nous le savons, elle est au bas de l’échelle des priorités de la plupart des gens, et nous devons essayer de changer cela. Nous savons que nous sommes en concurrence dans un monde où tout le monde demande quelque chose. Mais beaucoup de gens aiment jouer au golf, et nous devrions transformer cet amour en quelque chose de concret pour trouver une thérapie de guérison pour le DT1. »

Bien que la prise en charge du DT1 ait beaucoup progressé au cours des 40 années qui se sont écoulées depuis que Steven et David ont organisé leur premier événement de golf et de collecte de fonds, David souhaite que davantage de personnes comprennent les réalités de la maladie.

David : « Elle n’est pas facile à traiter, il faut avoir un mode de vie discipliné. Les étiquettes des produits alimentaires ne sont pas toujours aussi précises que nous le voudrions. Les variations de la glycémie peuvent être très importantes. Même la différence entre le pain blanc et le pain brun peut provoquer une hausse ou une baisse. Et cela peut entraîner de graves complications. Il s’agit d’une maladie très difficile à gérer et qui ne prend pas de vacances. Il n’est pas facile de vivre avec elle. »

C’est pour cette raison que David et Steven espèrent que lorsque vous jouerez au golf cet été, vous choisirez de soutenir FRDJ Canada.

David : « Vous avez le choix de faire quelque chose ou de ne rien faire, et Steven et moi avons tous deux choisi de faire quelque chose. Trouver une thérapie de guérison. Steven n’a pas de lien direct avec le DT1, et pourtant il s’est engagé de manière significative pour la cause. Nous vous demandons seulement de sortir et de jouer au golf, mais cette fois-ci, vous le faites pour un événement de charité. Il s’agit d’un concept assez simple qui, nous l’espérons, prendra de l’ampleur. Nous voulons que les gens se disent : « Si mon voisin, mon collègue ou mon ami peut le faire, je peux le faire aussi ». Ça ne prend pas grand-chose. Vous jouez au golf de toute façon. Pourquoi ne pas le faire au profit d’un organisme de bienfaisance? »

Pour vous inscrire au Défi de golf FRDJ ou pour en savoir plus sur la collecte de fonds, veuillez visiter : www.defigolfFRDJ.ca.

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