Les cellules de la peau peuvent permettre de trouver un meilleur traitement pour les personnes atteintes de diabète de type 1

Researcher

FRDJ renouvelle son appui financier à une étude sur les greffes de cellules souches pour le diabète

FRDJ est le principal bailleur de fonds de la recherche sur le diabète de type 1 au Canada. Elle met l’accent sur la recherche qui contribuera à améliorer des vies aujourd’hui et mènera à la prévention et à des thérapies de guérison de la maladie.

Sefton

Dans le cadre de cet engagement, FRDJ renouvelle son appui à une importante étude dirigée par le département de bio-ingénierie Medicine by Design de l’université de Toronto. Le directeur général, le docteur Michael Sefton, se voit attribuer près de 430 000 $ US pour étudier les effets des cellules de la peau sur la mise en place d’un environnement propice à la réussite des greffes de cellules souches pour les personnes atteintes de diabète de type 1 (DT1).

Sefton et son équipe cherches de nouvelles façons de greffer des cellules productrices d’insuline à des personnes atteintes de DT1. Leurs recherches portent sur les manières d’améliorer les tissus pour que les cellules productrices d’insuline greffées ne soient pas rejetées par la réponse immunitaire. Dans le cadre d’une greffe clinique d’îlots de Langerhans, les cellules productrices d’insuline sont greffées dans le foie des personnes atteintes de DT1. Dans ce scénario, toutefois, le système immunitaire se déclenche souvent et fait du foie un environnement hostile pour les cellules greffées.

Même avec l’utilisation de médicaments immunosuppresseurs, les cellules productrices d’insuline greffées peuvent cesser de fonctionner et les personnes doivent reprendre un traitement par insuline. La réussite de la greffe peut donc être de courte durée.

Le laboratoire de Sefton cherche les façons d’utiliser la peau, plutôt que le foie, comme emplacement de la greffe. En utilisant un emplacement plus accessible, on espère que les cellules greffées pourront recevoir des nutriments des vaisseaux sanguins pour finalement survivre et produire de l’insuline lorsque la glycémie est élevée. De plus, l’équipe enquête sur des façons de prévenir le rejet des cellules greffées qui ne nécessiteront pas l’utilisation de médicaments immunosuppresseurs traditionnels, ceux-ci pouvant avoir de graves effets secondaires.

La subvention de FRDJ accordée au docteur Sefton sera déterminante pour aider son équipe, alors qu’elle continue à chercher des façons de créer un environnement propice à la greffe de cellules productrices d’insuline. Ce financement renouvelé aidera l’équipe qui cherche à répondre aux questions importantes suivantes :

  1. Peut-on créer des vaisseaux sanguins de façon à ce que la peau dispose d’un meilleur approvisionnement en nutriments pour la survie des cellules greffées ? Les cellules productrices d’insuline qui ont accès à des vaisseaux sanguins après une greffe peuvent être plus saines et plus aptes à produire de l’insuline sur de plus longues périodes. Ayant auparavant étudié un tissu qui contient de l’acide méthacrylique (MAA) pouvant stimuler la création de nouveaux vaisseaux sanguins, le laboratoire de Sefton continuera à comprendre comment le MAA peut contribuer à la greffe des cellules productrices d’insuline.
  2. Y a-t-il des façons pour le système immunitaire de la personne atteinte de DT1 de ne pas rejeter les nouvelles cellules greffées ? L’équipe examinera s’il est possible de minimiser la réponse immunitaire en administrant des cellules immunitaires spéciales présentes dans la peau, connues sous le nom de cellules dendritiques, afin que les cellules greffées soient reconnues par le système immunitaire et ne soient pas considérées comme étrangères et rejetées. Se servir de la capacité naturelle du système immunitaire à protéger, plutôt qu’à rejeter, les cellules greffées s’avèrera crucial pour que la thérapie par greffe ait une incidence clinique potentielle.

FRDJ est heureuse de financer une fois de plus ce travail innovant et nous avons hâte de partager les mises à jour de la recherche dès qu’elles deviendront disponibles. Merci à nos donateurs qui appuient ce travail important.

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