Le 23 janvier marque le 100ème anniversaire de la réussite de la première injection d’insuline
L’objectif principal de FRDJ vise à guérir le diabète de type 1 (DT1) par le biais de la recherche, aussi rapidement que possible. Pour soutenir les personnes atteintes de DT1 pendant que la recherche pour trouver une guérison progresse, nous finançons également des recherches révolutionnaires qui cherchent à rendre la vie avec le DT1 plus facile, plus sûre et plus saine. Depuis la découverte de l’insuline il y a 100 ans, FRDJ s’est engagée à financer les recherches les plus prometteuses pour nous permettre d’aller au-delà de ce traitement et de trouver des guérisons.
1921
Avant le traitement par insuline, un diagnostic de diabète de type 1 signifiait une mort inévitable. Le DT1 détruit les cellules bêta du pancréas qui fabriquent l’insuline, sans laquelle il est impossible au corps de maintenir un taux de glycémie normal.
En 1921, Frederick Banting et Charles Best ont découvert que le pancréas produisait l’hormone insuline sous la direction de John Macleod à l’université de Toronto. Avec l’aide de James Collip, ils ont purifié une version synthétique de l’insuline et ont produit le premier vrai traitement du diabète. À ce jour, cette découverte reste l’une des plus importantes percées scientifiques dans le domaine médical, souvent désignée comme « le cadeau du Canada au monde».
11 janvier 1922
À cette date, Leonard Thompson, un adolescent de quatorze ans qui mourait de complications liées au DT1, est devenu la première personne à recevoir une injection d’insuline. Mais au lieu de faire baisser sa glycémie, l’injection a déclenché une réaction allergique. Les médecins de Leonard sont retournés au laboratoire où ils ont travaillé quasiment jour et nuit pour améliorer la préparation.
23 janvier 1922
Presque deux semaines plus tard, ils sont revenus au chevet de Leonard avec une nouvelle seringue d’insuline. Grâce à cette version, les symptômes de Leonard ont commencé à disparaître, et il s’est rétabli. Il vivra encore 13 ans. La découverte de l’insuline ainsi que la volonté de Leonard d’essayer ce nouveau traitement ont signifié que la fatalité de la mort associée au DT1 pouvait être évitée et que des personnes du monde entier allaient pouvoir utiliser l’insuline pour gérer leur diabète.
L’importance des essais cliniques
C’est dans le cadre d’une recherche que l’insuline a été découverte et c’est ainsi que nous trouverons la prochaine génération de thérapies pour le DT1, voire éventuellement une guérison.
Et les essais cliniques représentent une composante essentielle de la recherche et du développement médicaux. Bien que le fait que Leonard ait reçu la première injection d’insuline destinée à l’homme ne soit pas connu comme un « essai clinique », à l’époque, sa participation avait permis à ses médecins de retravailler et de perfectionner la formule qui allait en faire un traitement efficace du diabète pendant plus de 100 ans. Autrement dit, Leonard a été le premier participant à un essai clinique visant à tester le rôle de l’insuline dans le traitement du DT1.
Cela démontre la portée considérable des essais cliniques. Ces études peuvent contribuer à la mise sur le marché de nouveaux et de meilleurs traitements qui auront un impact sur la vie de millions de personnes. Grâce à Leonard Thompson, la version actualisée de l’insuline est devenue une véritable percée dans le traitement du diabète.
Le financement de la recherche sur les thérapies de remplacement cellulaire s’avère l’une des initiatives les plus importantes de FRDJ à l’échelle mondiale. En collaboration avec nos organismes partenaires, nous avons investi plus de 140 millions de dollars américains à ce jour.
FRDJ finance des essais de remplacement de cellules bêta dérivées de cellules souches qui sont actuellement en cours, comme ceux de ViaCyte, Vertex et Sernova et à partir de là, nous pourrons être témoins de la recherche qui mènera à la guérison du DT1.
Participer aux essais cliniques
FRDJ finance plusieurs essais cliniques, et l’un des plus grands défis consiste à trouver des volontaires pour participer aux études. C’est souvent par simple ignorance que ces derniers n’y prenaient pas part. Il est également important d’avoir un groupe diversifié de participants qui représente la communauté canadienne des personnes atteintes de DT1, de façon à ce que les thérapies et les traitements potentiels puissent être testés pour leur efficacité auprès du groupe plus large qui les utilisera. Lorsqu’on participe à un essai clinique, on aide toutes les personnes atteintes de DT1, en permettant à la recherche de produire de meilleurs résultats dans le domaine de la santé et de trouver des guérisons.
Choisir de participer à un essai clinique s’avère une décision très personnelle. L’accès anticipé à un nouveau traitement prometteur peut représenter un avantage énorme. D’autres ont constaté qu’en participant à un essai clinique, ils en ont appris bien plus sur leur santé ou sur la gestion du DT1. Et il peut être motivant de savoir que vous contribuez à accélérer la recherche qui peut améliorer la vie des personnes atteintes non seulement de DT1 mais aussi d’autres maladies chroniques.
Pour en savoir davantage sur les essais cliniques canadiens et pour trouver des études proches de chez vous : https://www.frdj.ca/la-recherche/essais-cliniques/
Une personne peut faire bouger les choses. Regardez le témoignage de Tilla (en anglais seulement) sur sa participation aux essais cliniques après son diagnostic de DT1
Le 11 janvier 1922, Leonard Thompson a fait un acte de foi. Et lorsque cette première injection n’a pas donné de résultats, il ne s’est pas découragé d’essayer à nouveau. Grâce à la bravoure d’un adolescent, l’insuline a contribué à sauver la vie de millions de personnes. Et chaque année, dans le monde entier, des personnes atteintes de DT1 célèbrent leur « anniversaire de l’insuline » en attendant la percée qui nous permettra d’aller au-delà de l’insuline et de trouver une guérison.
Chaque personne qui participe à un essai clinique sur le DT1 nous aide à nous rapprocher de la commercialisation des thérapies. Nous reconnaissons également leur courage et leur sommes très reconnaissants de leur aide pour accélérer la recherche qui permettra un jour de parvenir à un monde sans diabète.