Faites la connaissance de notre nouvelle présidente du conseil d’administration – Helena Gottschling

À la fin du mois d’avril 2023, Helena Gottschling a été élue présidente du conseil d’administration de FRDJ Canada.

Helena Gottschling est une dirigeante motivée qui a travaillé pendant 37 ans à RBC avant de prendre sa retraite en 2022. En tant que dirigeante principale des ressources humaines de 2017 à 2022, Helena était membre de la haute direction du groupe qui définissait l’orientation stratégique globale de RBC, la plus grande banque du Canada et l’une des plus importantes au monde sur la base de la capitalisation boursière. Helena a été nommée l’une des femmes les plus influentes du Canada en 2021 par le Réseau des femmes exécutives dans la catégorie des cadres supérieurs.

Au cours de sa brillante carrière, elle a occupé des postes élevés dans les secteurs de la banque de détail, des ressources humaines et de l’administration nationale. Elle possède une expertise en matière de stratégie des talents, d’amélioration du rendement, de développement du leadership, de changement culturel et de transformation des entreprises.

Helena s’est forgée une réputation de conseillère de confiance, de championne du changement et de défenseure dévouée des employés en libérant leur potentiel et en renforçant la position de RBC en tant qu’employeur de choix à l’échelle mondiale. Elle a été responsable de nombreuses initiatives de transformation ayant un impact sur plus de 86 000 employés, y compris la stratégie pour l’avenir du travail, la réponse face à la COVID-19, la stratégie de diversité et d’inclusion, et la réimagination de la fonction des RH.

Elle est également membre du conseil d’administration de Plan International Canada. 

Helena est mariée, a un fils et vit à Kelowna, en Colombie-Britannique, au Canada. Son fils vit avec le diabète de type 1 (DT1). 

Helena s’est récemment entretenue avec FRDJ Canada pour parler de ce qui l’a amenée à l’organisation et de ce qu’elle espère accomplir en tant que présidente du conseil d’administration.

FRDJ – Parlez-nous un peu de votre histoire personnelle concernant le diagnostic de votre fils.

Nous avons quitté Vancouver pour nous installer à Calgary à la fin du printemps 2002.  À l’époque, Matt avait 9 ans et nous étions tous en train de nous adapter à notre nouvelle vie en Alberta. Nous profitions de notre premier hiver pour skier presque toutes les fins de semaine dans les magnifiques montagnes Rocheuses.

En février de cette année-là, nous avons remarqué que Matt présentait des symptômes inhabituels et se comportait d’une manière qui ne lui ressemblait pas. C’est alors qu’il a reçu son diagnostic de diabète de type 1. Personne dans notre famille élargie n’était atteint du DT1, nous avons donc dû apprendre beaucoup de choses en cours de route.

Matt a reçu d’excellents soins à l’hôpital pour enfants de Calgary, puis de nouveau à Toronto lorsque nous y avons déménagé en 2004. Notre fils ne laisse jamais le diabète entraver sa vie! Il a fait du ski, joué au soccer, puis au rugby à l’école et à l’université.

Lorsqu’il a pu accéder à une pompe à insuline et à un système de surveillance du glucose en continu (SGC), cela l’a aidé à mieux gérer son diabète et lui a bien sûr donné plus de flexibilité et d’indépendance. C’est pourquoi FRDJ défend et soutient le choix des patients et l’accès universel à ces dispositifs qui sauvent des vies.

FRDJ – Quels progrès avez-vous constatés au cours de votre mandat de membre du conseil d’administration?

Lorsque Matt a reçu son diagnostic il y a 20 ans, j’ai commencé à m’impliquer au sein de FRDJ par l’intermédiaire du « Roulons pour vaincre le diabète ». C’était à Calgary, et je me souviens encore de la première année. Je crois qu’il y avait deux vélos stationnaires en marche! Il est incroyable de voir à quel point l’événement a grandi depuis et à quel point les choses ont changé!

À l’époque, nous gérions son DT1 par des injections d’insuline à action rapide et à action prolongée – en mesurant sa glycémie plusieurs fois par jour, en l’enregistrant manuellement dans son carnet de notes et en calculant la quantité d’insuline dont il aurait besoin en fonction de sa consommation alimentaire et de son activité physique.

Depuis, et rien qu’au cours des vingt dernières années, les progrès réalisés pour aider les personnes atteintes du DT1 à gérer leur diabète de manière plus efficace ont été stupéfiants. D’abord avec la pompe – qui l’a aidé à rester dans la cible tout en offrant une gestion davantage « juste à temps ».  

Puis est arrivé le SGC – en tant que parent, le SGC m’a apporté une certaine tranquillité d’esprit.  Surtout lorsque notre fils a quitté la maison pour aller à l’université et vivre seul. Le fait de savoir qu’une « alarme » le préviendrait en cas d’hypoglycémie ou d’hyperglycémie (taux de glucose dans le sang) afin qu’il puisse procéder à des ajustements (soit en augmentant l’insuline, soit en mangeant quelque chose qui contient du sucre) m’a aidée à mieux dormir la nuit.

Les progrès réalisés en vue de trouver une thérapie de guérison sont tellement encourageants – les projets de recherche sur les cellules souches et les greffes d’îlots de Langerhans dans des pays du monde entier me donnent beaucoup d’espoir en tant que parent d’un fils atteint de DT1 et en tant que personne impliquée au sein de FRDJ, qui nous aide à y parvenir. 

FRDJ – Qu’espérez-vous voir/réaliser en tant que présidente du conseil d’administration?

Mon espoir ultime est bien sûr qu’une thérapie de guérison soit découverte pour le DT1 – un monde sans diabète de type 1! D’ici là, je veux m’assurer que FRDJ Canada continue de financer des projets de recherche en vue d’atteindre cet objectif et poursuivre son travail de défense des intérêts pour les personnes atteintes du DT1 par l’entremise de l’initiative Accès pour tous, afin d’assurer un accès équitable à l’insuline, aux dispositifs pour le traitement du diabète, au crédit d’impôt pour personnes handicapées et au financement gouvernemental pour davantage de recherche.

Notre objectif immédiat est d’achever notre campagne de collecte de fonds Campagne pour accélérer de 100 millions $ pour célébrer le centenaire de la découverte de l’insuline. À ce jour, nous avons recueilli plus de 70 millions de dollars sur les 100 millions de dollars que nous nous sommes fixés. Le soutien que nous avons reçu a été une véritable source d’inspiration.

Nous devons continuer à communiquer à nos donateurs et à nos sympathisants l’impact que nous avons eu – les fonds alloués à la recherche et, surtout, les résultats des projets de recherche que nous finançons. Nous continuerons également à améliorer notre mission, en veillant à ce que les fonds que nous amassons aillent aux recherches les plus prometteuses, à la fois sur les thérapies de guérison, qui représentent environ 70 % du financement, et sur l’amélioration de la vie des personnes atteintes de DT1 aujourd’hui, y compris en mettant davantage l’accent sur la santé mentale.

Nous devons également continuer à collaborer avec nos partenaires en cours de route – les affiliés de FRDJ, mais surtout JDRF International aux États-Unis, tous les paliers de gouvernement, le milieu universitaire et d’autres organismes de bienfaisance comme Diabète Canada et la Fondation Brain Canada qui soutiennent une mission et une vision communes.

Nous devons continuer à faire évoluer la culture de FRDJ pour que les employés, les bénévoles et les sympathisants ressentent l’impact que nous avons, parce qu’ils y contribuent tous par leur travail, chaque jour.

En tant que présidente du conseil d’administration, je travaillerai avec l’équipe de direction et les membres du conseil pour m’assurer que nous respectons notre stratégie, notre mission et notre promesse en tant qu’organisation envers nos donateurs, nos sympathisants, notre personnel et tous les Canadiens touchés par le DT1, alors que nous travaillons à la création d’un monde sans diabète de type 1. 

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