Le mois dernier, dans le cadre de la campagne #AccèsPourTous de FRDJ, les Britanno-Colombiens touchés par le diabète de type 1 (DT1) se sont joints à des défenseurs des droits des patients, à des cliniciens et à des représentants élus afin de discuter des avantages des systèmes de surveillance du glucose en continu (SGC) et flash de surveillance du glucose (FSG), et du besoin que ces technologies soient couvertes par le régime d’assurance-médicaments de la Colombie-Britannique.
Près d’une douzaine de députés ont pris part à la série de quatre parties avec d’autres participants, ce qui a donné lieu à une discussion animée et stimulante.
Des douzaines de personnes de tous les âges et milieux ont raconté leurs expériences personnelles avec les appareils SGC et FSG, et du pouvoir qu’ont ces technologies de sauver des vies, et aussi de changer des vies.
Les témoignages étaient touchants et percutants, et ont réitéré une fois de plus le besoin crucial d’une couverture provinciale pour ces appareils :
« Nous avons une technologie qui permet aux voitures de se déplacer toutes seules, mais nous tirons de l’arrière pour des appareils qui peuvent sauver des vies. »
Sophie Orth :
« J’ai reçu le diagnostic à l’âge de trois ans. J’ai eu le privilège d’avoir un SGC et un FGS toute ma vie pour m’aider à gérer mon diabète. Mais en raison de circonstances imprévues, ma famille avait peine à payer pour la technologie des SGC et FSG et j’ai dû retourner à la méthode des piqûres au doigt. Je dois maintenant voir mon médecin chaque semaine, ce qui est extrêmement difficile puisque j’en suis à ma dernière année d’études pour l’obtention de mon diplôme. Nous ne savons pas quoi faire. »
Alyssa Florence :
« Une nuit, ma mère n’arrivait pas à me réveiller. J’étais pâle, j’avais froid, j’avais un immense mal de tête, j’ai perdu la vision et je n’arrivais plus à bouger. Ma mère m’a emmenée à l’hôpital et le docteur lui a dit que tous les organes de mon corps étaient attaqués par l’acide dans mon sang. Si ma mère ne m’avait pas emmenée à l’urgence, je ne crois pas que je serais ici pour vous raconter cette histoire. Dire qu’un SGC aurait évité tout cela. Nous avons une technologie qui permet aux voitures de se déplacer toutes seules, mais nous tirons de l’arrière pour des appareils qui peuvent sauver des vies. »
Lisa Macdonell :
« Le SGC me coûte 300 $ par mois, en plus des 8 000 $ par année pour gérer mon diabète. Je suis à la retraite et j’ai de la difficulté à payer un SGC. Mon corps ne me dit pas quand ma glycémie baisse, alors sans SGC, je ne peux pas participer à des activités ordinaires comme faire une randonnée ou conduire. Je paie le SGC de ma poche parce que cet appareil m’est nécessaire pour rester en vie. Les alertes du SGC me permettent de dormir toute la nuit et de me sentir en sécurité. »
Miguel Alvarez :
« Lorsqu’on vit avec le DT1, tous les jours ne se ressemblent pas. Cette maladie est omniprésente, il faut la surveiller jour et nuit, pour le reste de la vie. Lorsque je pense à mes 51 dernières années avec cette maladie, le SGC fut la plus importante amélioration dans mes traitements. Le SGC est déterminant pour m’aider à gérer ma maladie, mais il aide aussi les médecins à prendre des décisions mieux informées grâce à des données précises. J’ai de la chance de pouvoir compter sur une bonne couverture de mon employeur pour réduire les coûts, mais comment se peut-il que seules les personnes qui en ont les moyens peuvent mener une meilleure vie? Les avantages sont évidents et le moment est venu d’agir pour changer cela. »
Quelle est la suite?
Accès pour tous, notre campagne pour rendre les SGC et les FSG abordables et accessibles pour toutes les personnes atteintes de DT1 s’intensifie en Colombie-Britannique. À l’heure actuelle, ni le SGC ni le FSG ne sont couverts par le régime d’assurance-médicaments de la Colombie-Britannique. Le remboursement de ces appareils est à l’étude par le gouvernement de la Colombie-Britannique et le ministre de la Santé, Adrian Dix, a suggéré dans le passé que la couverture pourrait être offerte cette année. Nous vous tiendrons informés des progrès de cette campagne.
Si vous ne l’avez pas déjà fait, écrivez à votre député(e) pour lui expliquer que les Canadiennes et les Canadiens ont besoin d’avoir accès aux systèmes de surveillance du glucose en continu et flash de surveillance du glucose. Sophie, Alyssa, Lisa, Miguel et des milliers d’autres Canadiennes et Canadiens atteints de diabète de type 1 ont besoin de votre aide pour vivre mieux, en meilleure santé et en plus grande sécurité.