Percée DT1 Canada est heureuse d’appuyer quatre nouveaux stagiaires en partenariat avec le Réseau de recherche et formation sur les îlots du Canada

Percée DT1 Canada est ravie de poursuivre son partenariat fructueux avec le Réseau canadien de recherche et formation sur les îlots du Canada (R2FIC) et d’annoncer une troisième cohorte de stagiaires cofinancés à compter de 2025.

Le R2FIC a été créé en 2020 en tant que réseau de formation et de recherche de classe mondiale grâce à des contributions conjointes de l’Université de l’Alberta, de l’Université de la Colombie-Britannique, de l’Université du Manitoba, de l’Université de Montréal, de l’Institut de recherches cliniques de Montréal et de l’Université de Toronto. Il compte maintenant 12 établissements au Canada.  Percée DT1 Canada vient d’établir un partenariat en 2023 avec le R2FIC afin d’obtenir du financement pour ce réseau par le biais du programme CRSNG-FONCER (Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada – Programme de formation orientée vers la nouveauté, la collaboration et l’expérience en recherche). 

Découvrez les stagiaires de la cohorte 2023 ici. Découvrez les stagiaires de la cohorte 2024 ici.

Dre Summer Helmi

Boursière postdoctorale

Superviseur : Dr Andrew Pepper, Université de l’Alberta

Optimisation de la différenciation des îlots pancréatiques néonataux porcins à l’aide du bioréacteur PBS Mini Vertical-Wheel® : Faire avancer la xénotransplantation pour le diabète de type 1

Ce projet novateur explore une approche prometteuse pour le traitement du diabète de type 1 en utilisant des îlots pancréatiques néonatals porcins (NPI) comme thérapie de remplacement cellulaire. Bien que les NPI offrent des avantages par rapport aux autres méthodes, l’optimisation de leur production pour une utilisation clinique reste un défi. La recherche compare la culture des NPI selon des méthodes conventionnelles en suspension statique (c’est-à-dire la croissance des cellules souches dans un milieu en suspension dans une boîte de Pétri ou un bécher) avec des bioréacteurs dynamiques à roue verticale (c’est-à-dire la croissance des mêmes cellules dans un dispositif qui contrôle le mouvement pour imiter les conditions de croissance cellulaire du corps). Les premiers résultats suggèrent que les systèmes de culture dynamiques pourraient améliorer considérablement la production et la qualité des NPI, en optimisant potentiellement leur morphologie, leur viabilité et leur fonctionnalité. Ces travaux pourraient surmonter des obstacles majeurs dans la production des NPI, nous rapprochant ainsi d’un traitement plus efficace et accessible pour le diabète de type 1. Le projet vise à faire progresser les stratégies de différenciation des îlots porcins et à transformer les soins du diabète à l’échelle mondiale.

IMAGE: Culture en suspension. Bioréacteur à roule verticale.

Dre Nayara Rampazzo Morelli

Boursière postdoctorale

Superviseur : Dr Peter Thompson, Université du Manitoba

Étude d’une cible médicamenteuse potentielle dans les cellules bêta humaines pendant le diabète de type 1

Le diabète de type 1 (DT1) est bien connu pour ses aspects auto-immuns, entraînant la perte de la majorité des cellules bêta dans l’organisme et une carence en insuline. Le processus de perte des cellules bêta reste incertain, mais des travaux récents indiquent que l’accumulation de cellules bêta stressées peut accélérer l’apparition du DT1. Le soulagement du stress des cellules bêta ralentit le développement du DT1 dans les modèles animaux, mais les cibles manquent chez l’humain, empêchant ainsi de déterminer si cette approche thérapeutique pourrait être appliquée en clinique pour les patients atteints de DT1. L’objectif de cette étude est d’évaluer une cible médicamenteuse spécifique dans les cellules bêta humaines stressées afin de déterminer si cette approche pourrait être utilisée pour ralentir la progression du DT1 ou améliorer les symptômes chez les personnes vivant avec le DT1.

(Image tirée de Dr Thompson)

IMAGE: Cellule bêta en bonne santé. Cellule bêta sénescente.

Dre Shreyasi Sarkar

Boursière postdoctorale

Superviseur : Dr Gareth Lim, Université de Montréal

Évaluation du potentiel de la cible 14-3-3z pour restaurer la masse fonctionnelle des cellules bêta

Les recherches de la Dre Sarkar se concentrent sur l’identification de nouvelles façons d’augmenter le nombre (la masse) des cellules bêta pour traiter le DT1. J’étudie une protéine appelée 14-3-3z, et des travaux antérieurs du Dr Lim ont montré que cibler cette protéine pendant le développement précoce chez les souris améliorait la sécrétion d’insuline et la masse des cellules bêta, faisant de cette protéine une cible prometteuse pour le traitement du diabète. La Dre Sarkar explore maintenant une nouvelle approche utilisant des oligonucléotides antisens (un brin synthétique de nucléotides capable de moduler l’expression des protéines) pour cibler cette protéine après la naissance et examiner si des améliorations similaires peuvent être obtenues. Cela pourrait représenter une nouvelle approche pour traiter le diabète.

(Image tirée de https://www.ataxia.org/)

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