Le 23 mai 2023, la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis a autorisé le système de pancréas bionique iLet® à insuline seulement pour les personnes âgées de 6 ans et plus atteintes de diabète de type 1 (DT1). Ce système de pancréas artificiel est conçu pour établir et administrer des doses d’insuline de manière autonome afin de contrôler la glycémie.
Qu’est-ce qu’un « pancréas artificiel» ? Les systèmes d’administration automatisée d’insuline ou « pancréas artificiels » sont des systèmes automatisés conçus pour imiter un pancréas pleinement fonctionnel en réglant automatiquement l’administration d’insuline en fonction des variations dans les niveaux de glucose dans le sang.
Cette nouvelle technologie d’appareil comprend un algorithme et une pompe à perfusion intégrée qui communiquent directement avec un glucomètre continu intégré compatible et autorisé par la FDA,agissant ainsi à titre de pancréas artificiel ou de système de dosage automatisé d’insuline.
Le système iLet ® est conçu de sorte que l’utilisateur n’entre que son poids pour que le système amorce le traitement. Le système de pancréas artificiel commence à fonctionner immédiatement après pour contrôler automatiquement les niveaux de glucose dans le sang, sans que l’utilisateur ait à calculer les glucides, à régler les taux d’administration d’insuline ou à administrer de l’insuline supplémentaire pour les repas ou les corrections. (L’utilisateur doit indiquer si la quantité de glucides dans un repas est faible, moyenne ou importante, et l’algorithme apprend à répondre aux besoins individuels en insuline avec le temps).
La demande d’approbation s’est appuyée sur un essai clinique pivot multicentrique randomisé sur le pancréas bionique iLet® à insuline seulement , lequel a testé la configuration à insuline seulement auprès de 440 adultes et enfants âgés de 6 ans et plus atteints de DT1. L’essai clinique a satisfait à tous les indicateurs de résultats clés, démontrant une amélioration des résultats par rapport à la norme de soins pour les personnes atteintes de DT1 :
Le taux HbA1c moyen est passé de 7,9 % à 7,3 % après 13 semaines.
Amélioration dans le temps passé dans la cible (70-180 mg/dL) avec 2,6 heures de plus par jour en moyenne, passant de 51 % à 65 % après 13 semaines.
Aucune augmentation du risque d’hypoglycémie
Quelles sont les technologies de pancréas artificiel actuellement offertes au Canada ?
En janvier 2023, la FDA a également autorisé l’application de dosage d’insuline automatisé Tidepool Loop pour la gestion du DT1. Cette boucle est essentiellement un algorithme qui peut, ultimement, être utilisé avec les pompes à insuline et les glucomètres continus offerts sur le marché. Le développement de cet algorithme a été soutenu par des subventions de FRDJ International en partenariat avec le Helmsley Charitable Trust. Tidepool n’a pas encore annoncé ses partenaires de lancement initial de l’appareil et son utilisation n’a pas encore été approuvée au Canada. Nous continuerons de suivre les développements à cet effet et fournirons des mises à jour dès qu’elles seront communiquées.
Impact de FRDJ
FRDJ a lancé le projet de pancréas artificiel aux États-Unis il y a plus de 15 ans dans le cadre de son engagement à améliorer la vie des personnes atteintes de DT1, tandis que les recherches progressent pour trouver des thérapies de guérison. À ce jour, FRDJ a financé plus de 140 millions de dollars de recherche sur le pancréas artificiel.
FRDJ International a soutenu le développement de l’algorithme et la recherche préclinique et clinique précoce en partenariat avec le Helmsley Charitable Trust, par l’entremise de subventions à :
Steven J. Russell, M.D., Ph. D., qui a reçu une subvention de 2013 à 2016 et est chercheur principal pour tous les essais cliniques sur le système iLet ®.
Quelle est la suite?
Bien que ce nouveau système de pancréas artificiel ne soit pas encore approuvé ou offert au Canada, le fait qu’il ait été autorisé aux États-Unis permet d’espérer qu’il pourra être approuvé pour les Canadiennes et les Canadiens atteints de DT1 dans un avenir proche.
FRDJ continuera de suivre l’évolution de la situation et fournira des mises à jour au fur et à mesure qu’elles seront communiquées. Il est à espérer que cela deviendra un nouvel outil pour aider à gérer et à améliorer la gestion quotidienne du DT1, pendant que les travaux de recherche se poursuivent pour trouver des thérapies de guérison.
FRDJ offre un financement de démarrage pour des recherches très novatrices qui ont le potentiel d’accélérer les recherches les plus prometteuses sur le diabète de type 1 (DT1), tant en ce qui concerne les thérapies de guérison que les approches pour améliorer la gestion de la maladie. Les subventions de FRDJ pour l’innovation abordent les principaux défis de la recherche sur le DT1 et ont le potentiel de générer des découvertes révolutionnaires.
FRDJ est ravie d’annoncer que deux chercheurs canadiens de l’université de la Colombie-Britannique (UBC) ont récemment reçu des subventions pour l’innovation d’un an pour leurs études sur le DT1 portant sur les cellules bêta dérivées de cellules souches.
La greffe d’îlots de Langerhans (les cellules responsables de la production d’insuline) provenant de donneurs récemment décédés constitue une thérapie de guérison potentielle pour le DT1. Cependant, il n’y a pas assez de donneurs pour répondre à la demande de toutes les personnes atteintes de DT1 qui pourraient potentiellement bénéficier de ce traitement. Il existe toutefois une réserve potentiellement illimitée de cellules sécrétrices d’insuline pour la transplantation si les cellules souches pouvaient être transformées ou « dirigées » en cellules bêta qui sécrètent de l’insuline en réponse au glucose. Cette approche se heurte au fait que, jusqu’à présent, les cellules bêta dérivées de cellules souches ne produisent pas autant d’insuline que les cellules bêta naturelles et saines. Des recherches supplémentaires sont donc nécessaires pour comprendre comment nous pouvons obtenir des cellules bêta dérivées de cellules souches qui égalent, voire dépassent, les propriétés des cellules bêta naturelles.
Les deux nouvelles bourses pour l’innovation tenteront de quantifier (Dr Hongshen Ma) et d’optimiser (Dr Dan Luciani) la capacité de production d’insuline des cellules bêta dérivées de cellules souches, afin de nous rapprocher d’un produit capable de guérir le DT1.
Alors que le Dr Ma et son équipe se concentrent sur l’identification des propriétés des cellules bêta dérivées de cellules souches à haut rendement, le Dr Luciani et son équipe étudient le rôle des mitochondries dans la capacité de production d’insuline des cellules bêta dérivées de cellules souches.
Dr Hongshen Ma (université de la Colombie-Britannique)
Dr Ma s’efforce de découvrir pourquoi la capacité de sécrétion d’insuline des cellules bêta dérivées de cellules souches est limitée, en examinant les cellules au niveau individuel.
Des recherches récentes ont indiqué que les cellules bêta d’un îlot ne sont pas toutes égales. Au contraire, les différentes cellules bêta d’un îlot ont des rôles différents et peuvent produire des quantités différentes d’insuline. Une explication possible de la capacité limitée de sécrétion d’insuline des cellules bêta dérivées de cellules souches est qu’il y a des sous-producteurs et des surproducteurs. La théorie veut que lorsqu’elles sont étudiées en tant que groupe, toutes les cellules souches transplantées semblent produire peu d’insuline par rapport aux cellules bêta naturelles et saines, mais si on les examine individuellement, un sous-ensemble de ces cellules produit en fait beaucoup plus d’insuline que le reste. L’étude de ces différences est complexe, mais les approches de pointe qui permettent l’identification de cellules uniques peuvent révéler de nouvelles informations sur le fonctionnement des îlots, et donc sur la manière dont nous pouvons les recréer pour des thérapies de guérison.
Pour relever ce défi, Dr Ma et son équipe développent une nouvelle technologie pour mesurer la capacité de sécrétion d’insuline des cellules bêta dérivées de cellules souches au niveau de la cellule unique. Cette technologie permettra de découvrir quels gènes et quelles protéines sont responsables du sous-type de cellules souches qui atteint un niveau d’insuline plus élevé. En comparant ces cellules aux cellules extraites des îlots de Langerhans de donneurs, les chercheurs seront également en mesure d’évaluer dans quelle mesure les cellules bêta dérivées des cellules souches sont similaires à celles que l’on trouve chez une personne non atteinte de DT1. Ensemble, ces travaux permettront de repousser les limites de la compréhension actuelle du fonctionnement des îlots de Langerhans afin que les scientifiques puissent développer des thérapies plus efficaces à base de cellules souches pour le DT1, qui pourraient un jour être disponibles pour tous ceux qui en ont besoin.
Dr Dan Luciani (université de la Colombie-Britannique)
Le projet de Dr Luciani repose sur la théorie selon laquelle le développement de cellules bêta matures et pleinement fonctionnelles implique une communication à double sens entre le métabolisme dans les mitochondries (en termes simples, la centrale électrique d’une cellule) et la régulation appropriée de gènes spécifiques. On suppose qu’en l’absence d’une communication bidirectionnelle appropriée, toutes les cellules bêta dérivées de cellules souches ne parviennent pas à maturité de manière à produire de l’insuline en réponse au glucose.
L’équipe de Dr Luciani pense que ce processus de maturation n’est pas entièrement activé lorsque les cellules bêta sont créées en laboratoire à partir de cellules souches, mais que leurs mitochondries peuvent être « démarrées » pour déclencher une séquence d’événements qui aboutissent à la formation de cellules bêta capables de sécréter de l’insuline à des niveaux plus élevés, peut-être proches des cellules bêta saines présentes naturellement dans l’organisme.
Pour relever ce défi, Dr Luciani et son équipe utiliseront deux approches innovantes. Tout d’abord, ils extrairont des mitochondries entièrement fonctionnelles et les transplanteront dans les cellules bêta immatures dérivées de cellules souches. Ils contrôleront également de manière expérimentale les processus par lesquels les mitochondries fusionnent normalement entre elles ou se divisent en unités plus petites afin d’influencer les cellules bêta qui en résultent. L’équipe utilisera ensuite des molécules métaboliques spécifiques, de nouveaux médicaments et des manipulations génétiques pour modifier la structure et la fonction des mitochondries existantes dans les cellules bêta immatures dérivées de cellules souches. Ces travaux pourraient offrir une possibilité inexploitée d’améliorer la fonction des cellules bêta dérivées de cellules souches en vue d’une transplantation.
À la fin du mois d’avril 2023, Helena Gottschling a été élue présidente du conseil d’administration de FRDJ Canada.
Helena Gottschling est une dirigeante motivée qui a travaillé pendant 37 ans à RBC avant de prendre sa retraite en 2022. En tant que dirigeante principale des ressources humaines de 2017 à 2022, Helena était membre de la haute direction du groupe qui définissait l’orientation stratégique globale de RBC, la plus grande banque du Canada et l’une des plus importantes au monde sur la base de la capitalisation boursière. Helena a été nommée l’une des femmes les plus influentes du Canada en 2021 par le Réseau des femmes exécutives dans la catégorie des cadres supérieurs.
Au cours de sa brillante carrière, elle a occupé des postes élevés dans les secteurs de la banque de détail, des ressources humaines et de l’administration nationale. Elle possède une expertise en matière de stratégie des talents, d’amélioration du rendement, de développement du leadership, de changement culturel et de transformation des entreprises.
Helena s’est forgée une réputation de conseillère de confiance, de championne du changement et de défenseure dévouée des employés en libérant leur potentiel et en renforçant la position de RBC en tant qu’employeur de choix à l’échelle mondiale. Elle a été responsable de nombreuses initiatives de transformation ayant un impact sur plus de 86 000 employés, y compris la stratégie pour l’avenir du travail, la réponse face à la COVID-19, la stratégie de diversité et d’inclusion, et la réimagination de la fonction des RH.
Elle est également membre du conseil d’administration de Plan International Canada.
Helena est mariée, a un fils et vit à Kelowna, en Colombie-Britannique, au Canada. Son fils vit avec le diabète de type 1 (DT1).
Helena s’est récemment entretenue avec FRDJ Canada pour parler de ce qui l’a amenée à l’organisation et de ce qu’elle espère accomplir en tant que présidente du conseil d’administration.
FRDJ – Parlez-nous un peu de votre histoire personnelle concernant le diagnostic de votre fils.
Nous avons quitté Vancouver pour nous installer à Calgary à la fin du printemps 2002. À l’époque, Matt avait 9 ans et nous étions tous en train de nous adapter à notre nouvelle vie en Alberta. Nous profitions de notre premier hiver pour skier presque toutes les fins de semaine dans les magnifiques montagnes Rocheuses.
Matt a reçu d’excellents soins à l’hôpital pour enfants de Calgary, puis de nouveau à Toronto lorsque nous y avons déménagé en 2004. Notre fils ne laisse jamais le diabète entraver sa vie! Il a fait du ski, joué au soccer, puis au rugby à l’école et à l’université.
Lorsqu’il a pu accéder à une pompe à insuline et à un système de surveillance du glucose en continu (SGC), cela l’a aidé à mieux gérer son diabète et lui a bien sûr donné plus de flexibilité et d’indépendance. C’est pourquoi FRDJ défend et soutient le choix des patients et l’accès universel à ces dispositifs qui sauvent des vies.
FRDJ – Quels progrès avez-vous constatés au cours de votre mandat de membre du conseil d’administration?
Lorsque Matt a reçu son diagnostic il y a 20 ans, j’ai commencé à m’impliquer au sein de FRDJ par l’intermédiaire du « Roulons pour vaincre le diabète ». C’était à Calgary, et je me souviens encore de la première année. Je crois qu’il y avait deux vélos stationnaires en marche! Il est incroyable de voir à quel point l’événement a grandi depuis et à quel point les choses ont changé!
À l’époque, nous gérions son DT1 par des injections d’insuline à action rapide et à action prolongée – en mesurant sa glycémie plusieurs fois par jour, en l’enregistrant manuellement dans son carnet de notes et en calculant la quantité d’insuline dont il aurait besoin en fonction de sa consommation alimentaire et de son activité physique.
Depuis, et rien qu’au cours des vingt dernières années, les progrès réalisés pour aider les personnes atteintes du DT1 à gérer leur diabète de manière plus efficace ont été stupéfiants. D’abord avec la pompe – qui l’a aidé à rester dans la cible tout en offrant une gestion davantage « juste à temps ».
Puis est arrivé le SGC – en tant que parent, le SGC m’a apporté une certaine tranquillité d’esprit. Surtout lorsque notre fils a quitté la maison pour aller à l’université et vivre seul. Le fait de savoir qu’une « alarme » le préviendrait en cas d’hypoglycémie ou d’hyperglycémie (taux de glucose dans le sang) afin qu’il puisse procéder à des ajustements (soit en augmentant l’insuline, soit en mangeant quelque chose qui contient du sucre) m’a aidée à mieux dormir la nuit.
Les progrès réalisés en vue de trouver une thérapie de guérison sont tellement encourageants – les projets de recherche sur les cellules souches et les greffes d’îlots de Langerhans dans des pays du monde entier me donnent beaucoup d’espoir en tant que parent d’un fils atteint de DT1 et en tant que personne impliquée au sein de FRDJ, qui nous aide à y parvenir.
FRDJ – Qu’espérez-vous voir/réaliser en tant que présidente du conseil d’administration?
Mon espoir ultime est bien sûr qu’une thérapie de guérison soit découverte pour le DT1 – un monde sans diabète de type 1! D’ici là, je veux m’assurer que FRDJ Canada continue de financer des projets de recherche en vue d’atteindre cet objectif et poursuivre son travail de défense des intérêts pour les personnes atteintes du DT1 par l’entremise de l’initiative Accès pour tous, afin d’assurer un accès équitable à l’insuline, aux dispositifs pour le traitement du diabète, au crédit d’impôt pour personnes handicapées et au financement gouvernemental pour davantage de recherche.
Notre objectif immédiat est d’achever notre campagne de collecte de fonds Campagne pour accélérer de 100 millions $ pour célébrer le centenaire de la découverte de l’insuline. À ce jour, nous avons recueilli plus de 70 millions de dollars sur les 100 millions de dollars que nous nous sommes fixés. Le soutien que nous avons reçu a été une véritable source d’inspiration.
Nous devons continuer à communiquer à nos donateurs et à nos sympathisants l’impact que nous avons eu – les fonds alloués à la recherche et, surtout, les résultats des projets de recherche que nous finançons. Nous continuerons également à améliorer notre mission, en veillant à ce que les fonds que nous amassons aillent aux recherches les plus prometteuses, à la fois sur les thérapies de guérison, qui représentent environ 70 % du financement, et sur l’amélioration de la vie des personnes atteintes de DT1 aujourd’hui, y compris en mettant davantage l’accent sur la santé mentale.
Nous devons également continuer à collaborer avec nos partenaires en cours de route – les affiliés de FRDJ, mais surtout JDRF International aux États-Unis, tous les paliers de gouvernement, le milieu universitaire et d’autres organismes de bienfaisance comme Diabète Canada et la Fondation Brain Canada qui soutiennent une mission et une vision communes.
Nous devons continuer à faire évoluer la culture de FRDJ pour que les employés, les bénévoles et les sympathisants ressentent l’impact que nous avons, parce qu’ils y contribuent tous par leur travail, chaque jour.
En tant que présidente du conseil d’administration, je travaillerai avec l’équipe de direction et les membres du conseil pour m’assurer que nous respectons notre stratégie, notre mission et notre promesse en tant qu’organisation envers nos donateurs, nos sympathisants, notre personnel et tous les Canadiens touchés par le DT1, alors que nous travaillons à la création d’un monde sans diabète de type 1.
Les problèmes de santé mentale et psychosociaux demeurent des aspects peu étudiés et pourtant fréquents de la vie avec le diabète de type 1 (DT1). FRDJ est ravie de soutenir quatre nouvelles subventions canadiennes axées sur l’amélioration de la santé mentale et du bien-être des personnes atteintes de DT1 dans le cadre du Partenariat pour vaincre le diabète FRDJ-IRSC. Ces subventions s’élèvent à 1 million de dollars chacune sur 4 ans.
Le diabète est associé à un risque accru de problèmes de santé mentale, dont l’anxiété, la dépression et des troubles de l’alimentation, et de «détresse diabétique», un état clinique qui fait référence aux émotions négatives qui viennent avec le fardeau de l’autogestion du diabète.
Certaines preuves indiquent que les interventions en santé comportementale peuvent traiter des problèmes de santé mentale comme la dépression clinique et la détresse diabétique, ainsi qu’améliorer la qualité de vie et l’autogestion du diabète chez les personnes atteintes de DT1. Des preuves supplémentaires sont toutefois requises, notamment en ce qui concerne la meilleure façon de mettre en œuvre ces interventions dans la pratique. Les quatre subventions mettent l’accent sur le développement, la validation et la mise en œuvre clinique d’interventions en santé mentale qui idéalement, offriront des solutions durables et évolutives aux Canadiennes et aux Canadiens atteints de DT1.
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Une approche plus en douceur : Soutenir les jeunes atteints de diabète de type 1 pendant la transition entre les soins pédiatriques et les soins pour adultes
Dre Sonia Butalia (Université de Calgary)
La Dre Butalia et son équipe étudient la transition des soins du diabète pédiatriques aux soins pour adultes chez les personnes atteintes de DT1. Cette transition laisse les adolescents aux prises avec le système de santé pour adultes tout en tentant de concilier les pressions accrues et les priorités concurrentes, telles que la fin des études secondaires, les projets d’avenir et le départ éventuel du domicile familial, la responsabilité accrue de la gestion de leur diabète, la gestion des pressions sociales et des problèmes de santé mentale, pour n’en citer que quelques-unes. Il s’agit d’une période cruciale, car il a été constaté qu’une transition inadéquate a un impact sur les enjeux psychosociaux et entraîne une augmentation des valeurs HbA1c et du risque d’hospitalisation.
La Dre Butalia et son équipe ont précédemment mis au point une intervention de transition qui soutient les adolescents par le biais de textos, de courriels, d’appels téléphoniques et de groupes de médias sociaux par l’intermédiaire de coordinateurs de transition non médicaux. Une étude pilote de cette intervention fut très réussie : la fréquentation des cliniques s’est multipliée par quatre et les taux de glycémie se sont améliorés chez les personnes qui ont participé au programme. La Dre Butalia utilisera la subvention de FRDJ et des IRSC pour étendre ce programme à cinq sites majeurs en Alberta et évaluer l’impact du programme sur la santé mentale des participants, la gestion du diabète et la transition des soins, ainsi que la rentabilité du programme. L’équipe développera également une trousse d’outils gratuite en ligne qui pourra être utilisée par toutes les collectivités au Canada pour mettre en œuvre des programmes de transition de sorte que les adolescents atteints de DT1 d’un bout à l’autre du pays puissent en bénéficier.
Adaptation et évaluation pilote d’une intervention numérique ciblant les besoins psychosociaux des personnes atteintes de diabète prégestationnel
Dre Deborah Da Costa (Université McGill)
La grossesse et la période post-partum sont des étapes critiques de la vie durant lesquelles les personnes atteintes de diabète peuvent être particulièrement vulnérables à la détresse diabétique, à l’anxiété et à la dépression en raison des transformations physiques, émotionnelles, comportementales et sociales supplémentaires qui se produisent, en plus de l’adaptation à un nouveau rôle et à de nouvelles tâches en matière de soins. La détresse liée au diabète et une mauvaise santé mentale pendant la période préconceptionnelle et la grossesse peuvent avoir un impact négatif sur les résultats pour la mère et l’enfant, mais la recherche dans ce domaine n’a pas été prioritaire et les interventions sont limitées. La Dre Da Costa et son équipe sont des spécialistes en santé mentale maternelle et ont précédemment mis au point une intervention numérique réussie auprès de femmes enceintes, celles en période post-partum et qui ont accouché. Ils utiliseront maintenant la subvention de FRDJ et des IRSC pour collaborer avec des spécialistes en diabète – principalement ceux qui vivent avec le diabète de type 1 et de type 2 – afin d’adapter leur plateforme aux femmes et à celles qui ont accouché et sont atteintes de diabète prégestationnel.
La Dre Da Costa utilisera une approche de recherche participative basée sur la communauté pour adapter sa plateforme actuelle (HealthyMoms) à la communauté du diabète. Cette approche de recherche garantit que l’intervention est créée par la communauté, pour la communauté. La nouvelle adaptation – HealthyMoms DM+ – sera évaluée afin d’établir son impact sur la santé mentale des personnes atteintes de diabète prégestationnel (c’est-à-dire de diabète de type 1 ou de type 2 avant la grossesse) qui planifient une grossesse, sont actuellement enceintes ou se trouvent dans la période post-partum d’un an. Cette intervention comblera une lacune importante dans les soins de santé actuels et les ressources en ligne ciblant la prévention des difficultés psychologiques maternelles pour les personnes atteintes de diabète prégestationnel. La promotion de la santé maternelle par des actions préventives adaptées pourrait avoir un impact positif sur les résultats chez les parents, les nourrissons et les familles dans tout le Canada.
Essai sur le diabète de type 1, l’exercice et le mentorat (TEAM) : Le mentorat par les pairs pour augmenter l’activité physique et la qualité de vie des adolescents atteints de diabète de type 1
Dr Jonathan McGavock (Université du Manitoba)
Le Dr McGavock et son équipe mettent l’accent sur l’amélioration de la responsabilisation, de la résilience et de l’autonomie chez les adolescents atteints de DT1 par le biais de l’activité physique. Bien que l’activité physique soit un élément crucial de la prise en charge du DT1, qu’elle soit essentielle pour une qualité de vie optimale et un facteur important de la santé mentale, les niveaux d’activité physique quotidienne demeurent faibles chez les adolescents atteints de DT1. Le Dr McGavock et son équipe exploiteront l’efficacité du soutien et du mentorat entre pairs afin de créer une intervention comportementale pour les adolescents atteints de DT1. Ce programme fournira des stratégies pour s’attaquer aux trois plus importants obstacles à l’activité physique chez les adolescents atteints de DT1 : (1) le risque accru et la peur de l’hypoglycémie, (2) les essais et erreurs pour trouver des niveaux d’activité physique appropriés afin de maintenir un contrôle stable du diabète, et (3) la motivation limitée à faire de l’exercice en raison de la détresse diabétique et des problèmes de santé mentale existants.
Le Dr McGavock et son équipe mèneront un programme de 12 semaines d’exercices en groupe dirigés par des mentors atteints de DT1 qui ont un mode de vie sain et actif. Ce programme vise à transmettre aux participants un sentiment de maîtrise, de rapprochement et de création de liens avec les pairs, ainsi qu’un sentiment d’autonomie pour améliorer leur qualité de vie grâce à un mode de vie sain et actif. La faisabilité de cette étude et l’impact sur la santé mentale et les résultats liés au diabète permettront de guider de futures lignes directrices en matière d’activité physique pour les adolescents atteints de DT1.
Trouvez votre CommuniDT1 : Soutien virtuel personnalisé par les pairs pour les personnes atteintes de diabète de type 1
Dre Holly Witteman (Université Laval)
Par l’entremise d’une approche unique, la Dre Witteman et son équipe créeront un programme durable de soutien par les pairs, dirigé par des personnes atteintes de DT1, afin d’améliorer la santé mentale et la qualité de vie des personnes atteintes de DT1 partout au Canada. CommuniDT1 sera une communauté virtuelle dirigée par des personnes atteintes de DT1 et soutenue par l’équipe de recherche qui contribue par son expertise en santé mentale, soins du diabète, psychologie et soutien social. Ce programme est destiné à s’adapter en continu aux besoins de la communauté, tandis que la recherche mettra l’accent sur la faisabilité et l’acceptabilité du programme, ainsi que sur son impact sur la détresse diabétique, la qualité de vie, le bien-être, la gestion du diabète et l’utilisation des ressources.
CommuniDT1 sera une communauté virtuelle continue qui comprendra des réunions récurrentes en petits groupes ainsi que des webinaires de grande envergure. Les réunions en petits groupes favoriseront la création de liens tout en fournissant un soutien émotionnel et informatif par les pairs. Les pairs leaders seront formés pour animer ces réunions pour les personnes atteintes de DT1 qui partagent des caractéristiques ou des situations communes (par exemple, la langue de préférence, le groupe ethnoculturel, étape de la vie, loisirs, intérêts, etc.) Les webinaires de grande envergure seront organisés pour permettre à la communauté d’obtenir des informations sur le DT1 et d’écouter des experts sur des sujets tels que la dépression et l’anxiété avec le DT1, l’amélioration du sommeil avec le DT1, les troubles de l’alimentation avec le DT1, des outils de méditation et de pleine conscience, des conseils financiers, prendre soin des proches avec le DT1, etc. Restez à l’affût des informations à venir sur la manière dont vous pouvez participer à CommuniDT1.
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FRDJ dispose d’une stratégie complète en matière de santé mentale et de diabète, et ces subventions s’inscrivent dans le cadre de son objectif global d’améliorer la santé mentale des Canadiennes et des Canadiens atteints de DT1.
Une fois la phase de recrutement entamée, nous publierons des informations sur les façons de prendre part à ces études, et à d’autres, sur notre page « Participer aux recherches ».
Le mois de mai est le Mois de la sensibilisation à la santé mentale, un mouvement national visant à faire prendre conscience de l’importance de la santé mentale et des lacunes structurelles qui existent dans l’accès aux traitements et au soutien.
Il n’y a pas de santé physique sans santé mentale, et cette vérité commence à être intégrée de plus en plus dans une approche globale des soins de santé. FRDJ reconnaît depuis longtemps la nécessité d’accélérer cette intégration, particulièrement en ce qui a trait à sa mission d’améliorer la vie des personnes atteintes du diabète de type 1 (DT1).
Le DT1 affecte le bien-être émotionnel, social et comportemental d’une personne tout au long de sa vie, ce que l’on appelle collectivement la santé psychosociale. La santé psychosociale est directement liée à la santé physique et à des résultats de santé tels que le contrôle de la glycémie dans le cas du DT1. La stratégie de FRDJ en matière de santé mentale vise à mieux soutenir ce besoin essentiel qui a longtemps été sous-estimé et sous-traité chez les personnes atteintes du DT1.
Le DT1 est une maladie qui dure toute la vie et qui implique une surveillance constante de la glycémie, le calcul des glucides, la peur des complications et la prise quotidienne d’insuline pour rester en vie. Le stress lié à la gestion du diabète peut se manifester par la dépression, l’anxiété et la « détresse liée au diabète », un terme décrivant l’impuissance, le stress, la culpabilité, l’inquiétude incessante et le déni qui accompagnent la vie avec le diabète et le fardeau des soins auto-administrés.
Mais pendant trop longtemps, les fournisseurs de soins de santé se sont concentrés exclusivement sur les manifestations physiques du DT1, sans se préoccuper de la santé mentale. De plus, le DT1 peut être une maladie isolante, et de nombreuses personnes qui en sont atteintes ne bénéficient pas du soutien social ou communautaire qui pourrait les aider.
Lacunes dans les soins de santé mentale pour les personnes vivant avec le diabète
Les rendez-vous de routine pour le traitement du diabète n’abordent souvent pas la question de la santé mentale.
Il n’y a pas de voie de réorientation standard pour les personnes vivant avec le diabète qui souffrent de problèmes de santé mentale.
Peu de fournisseurs de soins de santé mentale se spécialisent dans le diabète au Canada.
Le financement de la recherche psychosociale sur le diabète est insuffisant.
Les résultats de la recherche psychosociale sur le diabète ne sont pas mis en pratique.
C’est pour cette raison que FRDJ Canada a élaboré une approche à trois volets pour sa stratégie en matière de santé mentale :
Financement de la recherche
Formation pour les fournisseurs de soins de santé mentale
Engagement, éducation et soutien de la communauté du DT1 et des fournisseurs de soins de santé
Financement de la recherche
Les partenariats stratégiques permettent à FRDJ de tirer parti de vos dons généreux et d’étendre sa portée. Lorsque nous avons lancé notre Stratégie pour la santé mentale, nous nous sommes engagés à financer de nouvelles recherches dans ce domaine et à travailler avec des partenaires pour avoir un impact maximal. FRDJ Canada et la Fondation Brain Canada se sont associés en 2021 pour cofinancer trois études cliniques conçues pour développer et tester l’efficacité des interventions psychosociales afin d’améliorer la santé mentale et les résultats pour le diabète. Ensemble, nous avons accordé trois subventions à des chercheurs qui réalisent des études pilotes conçues en consultation avec et pour les jeunes et les jeunes adultes vivant avec le DT1.
Dre Marie-Eve Robinson, Centre hospitalier pour enfants de l’est de l’Ontario (CHEO)
Enseigner l’auto-compassion aux adolescents atteints de diabète de type 1 pour réduire la détresse liée au diabète : Un essai contrôlé randomisé
La Dre Robinson et son équipe testent l’efficacité d’un programme d’auto-compassion consciente sur l’amélioration de la détresse liée au diabète chez les jeunes âgés de 12 à 17 ans atteints de DT1. Le programme se concentre sur l’enseignement de la bienveillance, de la pleine conscience et de l’idée que les expériences négatives ne sont pas des échecs personnels, mais qu’elles font partie de l’expérience humaine commune. Apprendre à tirer parti d’un état d’esprit d’auto-compassion peut non seulement conduire à de meilleurs résultats en matière de santé mentale, mais aussi à un meilleur contrôle de la glycémie.
Réalisations : La Dre Mme Robinson et son équipe ont organisé deux cours d’auto-compassion de huit semaines à l’automne 2022 et deux autres au printemps 2023.
Projets futurs : Les résultats de cette recherche serviront de base à de futures études visant à adapter et à optimiser le programme et à explorer l’intégration d’une telle intervention dans un camp pour personnes atteintes du diabète. Ce programme pourrait également être adapté à des enfants plus jeunes atteints du DT1.
Dre Tricia Tang, Université de la Colombie-Britannique
Un essai contrôlé randomisé sur liste d’attente de l’intervention REACHOUT
La Dre Tang et son équipe de l’Université de la Colombie-Britannique utilisent une plateforme de soins virtuels pour apporter un soutien en matière de santé mentale aux adultes atteints du DT1 dans les communautés rurales et isolées de la Colombie-Britannique, par le biais d’une application mobile appelée REACHOUT.
Réalisations : L’équipe a recruté des pairs et a commencé à les former en 2023. Ils ont également organisé des groupes de discussion avec des pairs et des participants à l’étude pilote initiale, financée par de généreux donateurs en 2022. Cette rétroaction a permis à l’équipe d’apporter des mises à jour et des améliorations pour adapter la plateforme REACHOUT.
Projets futurs : La Dre Tang et son équipe continueront à recruter des participants et des pairs, et à mettre à jour le programme d’intervention sur la base des commentaires des groupes de discussion.
Dr Peter Selby, Centre de toxicomanie et de santé mentale (CAMH)
Prise en charge globale, à l’aide de la technologie, des jeunes adultes atteints de diabète de type 1 et vivant une détresse liée au diabète
Le Dr Selby et son équipe réunissent des experts en santé mentale et en traitement du DT1 ainsi que des personnes ayant une expérience vécue du DT1 afin de mettre au point une solution pour lutter contre la détresse liée au diabète chez les adultes âgés de 18 à 29 ans, un groupe disproportionnellement vulnérable à la détresse liée au diabète. Le projet se concentrera sur une plateforme numérique qui pourra être étendue et mise en œuvre à plus grande échelle pour atteindre un plus grand nombre de personnes vivant avec le DT1.
Réalisations : L’équipe de chercheurs a démarré ses recherches en définissant les éléments clés du projet et en développant un prototype de plateforme pour l’intervention sur la détresse liée au diabète. Ils ont mis en place un comité consultatif de partenaires composé de six personnes ayant une expérience vécue du DT1, afin de les consulter sur toutes les activités.
Projets futurs : L’équipe adaptera le programme en fonction des besoins et prévoit un essai contrôlé randomisé pour confirmer l’efficacité du modèle avant de l’étendre à l’échelle nationale ou de l’adapter à des groupes spécifiques.
Un investissement supplémentaire de 4 millions de dollars dans la recherche
En partenariat avec les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC), FRDJ annoncera sous peu quatre nouvelles subventions dans le domaine de la santé mentale et du DT1, pour un investissement total de 4 millions de dollars (1 million de dollars par subvention).
Formation pour fournisseurs de soins de santé mentale
FRDJ Canada et Diabète Canada ont collaboré pour lancer le programme de formation Santé mentale + Diabète en anglais et en français en mars 2023. Le cours comporte deux volets : l’un destiné aux fournisseurs de soins de santé mentale au Canada – notamment les psychologues agréés, les conseillers cliniques, les psychothérapeutes, les travailleurs sociaux, les psychiatres et les infirmières en santé mentale – et l’autre destiné à la communauté du diabète et aux fournisseurs de soins de santé, aux soignants, aux membres de la famille, aux amis et à toute personne souhaitant suivre le volet général du cours.
Malgré le grand nombre de personnes vivant avec cette maladie, seule une poignée de fournisseurs de soins de santé mentale au Canada ont une connaissance approfondie des défis psychosociaux uniques qui accompagnent la vie avec le diabète. L’objectif du programme de formation Santé mentale + Diabète est d’améliorer les connaissances sur le diabète des fournisseurs de soins de santé mentale au Canada afin de les préparer à acquérir les connaissances et les compétences nécessaires pour évaluer et traiter leurs patients vivant avec cette maladie. Ce programme offre des connaissances et des outils pour aider ces fournisseurs à fournir le meilleur soutien à leurs clients atteints de diabète de type 1 ou de type 2 et à renforcer la capacité des systèmes de santé à répondre à ce besoin.
Nous sommes ravis de collaborer avec Diabète Canada, ce qui nous permettra d’étendre notre portée à travers le pays afin d’améliorer la qualité de vie d’un plus grand nombre de Canadiennes et de Canadiens vivant avec le diabète.
En date du début du mois d’avril 2023, 176 fournisseurs de soins de santé mentale et 484 personnes du grand public s’étaient inscrits au programme de formation.
« Le programme de formation Santé mentale + Diabète m’a fourni des informations pertinentes sur les effets du diabète de type 1 et de type 2 sur la santé physique et mentale. Après avoir suivi tous les aspects de la formation, y compris les modules d’apprentissage en ligne et la séance de formation en direct, je me sens en confiance pour intégrer le matériel complet dans ma pratique privée. » – Monica Murray, psychothérapeute agréée, Ontario
Les fournisseurs de soins de santé mentale qui complètent le programme de formation peuvent s’inscrire à un nouveau répertoire Santé mentale + Diabète, accessible au public, qui sera lancé plus tard dans l’année. Le répertoire bilingue permettra aux fournisseurs de soins de santé et aux personnes atteintes de diabète d’être orientés ou de s’orienter eux-mêmes vers des fournisseurs formés qui peuvent offrir un soutien spécialisé directement en lien avec cette maladie chronique.
Le répertoire contribuera également à combler les lacunes du système, à savoir l’absence d’une voie de référence standard permettant aux personnes vivant avec le diabète d’entrer en contact avec un fournisseur de soins de santé mentale spécifiquement formé aux besoins des personnes atteintes de diabète.
Engagement, éducation et soutien
Les activités d’engagement, d’éducation et de soutien de notre stratégie de santé mentale se concentreront sur les fournisseurs de soins de santé ainsi que sur les personnes atteintes du DT1, leurs familles et leurs soignants.
Le nouveau Conseil consultatif sur la santé mentale de FRDJ, un groupe diversifié de plus de 100 bénévoles de partout au Canada ayant une expérience vécue du DT1, collabore avec nous pour façonner les initiatives de la stratégie sur la santé mentale afin d’en maximiser l’impact et de s’assurer qu’elles sont dirigées par la communauté du DT1, pour la communauté du DT1.
FRDJ élabore actuellement de nouveaux documents éducatifs à l’intention des fournisseurs de soins de santé – endocrinologues, infirmières, omnipraticiens et autres professionnels de la santé – qui traitent de certains aspects de la santé mentale liés au DT1. Nous avons créé une section dédiée aux fournisseurs de soins de santé sur notre site Web et lancé un événement virtuel sur le DT1 et la santé mentale à l’automne 2022. Nous encourageons également les fournisseurs de soins de santé et les équipes de soins du diabète à s’inscrire à notre programme de formation Santé mentale + Diabète.
Nous continuerons à collaborer avec Diabète Canada et d’autres partenaires afin d’élargir et d’approfondir l’engagement des fournisseurs de soins de santé en offrant de nouvelles ressources éducatives telles que des dossiers électroniques, en organisant des webinaires et des événements éducatifs, et en faisant la promotion du Répertoire Santé mentale + Diabète auprès des fournisseurs de soins de santé, afin qu’ils disposent d’une source d’orientation pour leurs patients.
Vous pouvez visionner les enregistrements précédents sur notre chaîne YouTube.
Avec l’aide de notre Conseil consultatif sur la santé mentale, nous continuerons à développer le contenu de notre site Web sur la santé mentale, à faire connaître notre répertoire Santé mentale + Diabète afin que les personnes se sentent capables de s’adresser elles-mêmes à un spécialiste, et à développer de nouvelles approches pour éduquer et connecter la communauté.
Nous mesurons le succès en évaluant l’impact de chaque initiative, notamment par le biais d’une étude de recherche visant à suivre les résultats et l’impact du programme de formation et du répertoire.
FRDJ Canada tient à exprimer sa gratitude pour le soutien de son Conseil consultatif, des membres du Cabinet et de ses partenaires philanthropiques, notamment la Fondation Brain Canada et Diabète Canada.
De nouveaux investissements financiers et partenariats sont encore nécessaires pour aller de l’avant. Pour plus d’information, veuillez envoyer un courriel à mentalhealthstrategy@jdrf.ca