Célébrons la Journée internationale de la femme

La Journée internationale de la femme (JIF) nous invite à imaginer un monde où règne l’égalité entre les genres. Un monde exempt de préjugés, de stéréotypes et de discrimination. Un monde qui est diversifié, équitable et inclusif. Un monde où la différence est valorisée et célébrée. Ensemble, nous pouvons forger l’égalité des femmes. Le thème de la #JIF2025 est que nous pouvons tous #AccélérerLAction. 

La Journée internationale de la femme (JIF) existe depuis plus de cent ans, et bon nombre des enjeux qu’elle aborde sont malheureusement toujours d’actualité. La JIF nous rappelle qu’il faut célébrer les réalisations des femmes, sensibiliser à la discrimination et prendre des mesures pour instaurer la parité entre les hommes et les femmes. 

Percée DT1 Canada est fière de célébrer les réalisations des chercheuses canadiennes qui ont pavé la voie dans le domaine du diabète de type 1 (DT1) et qui nous ont aidés dans notre mission d’améliorer le quotidien des personnes vivant avec la maladie, tout en travaillant vers des thérapies de guérison pour demain. 

Apprenez-en davantage au sujet de la Dre Priscilla White, une pionnière de la recherche et du traitement du diabète, de la Dre Dorothy C. Hodgkin, qui a découvert la structure tridimensionnelle de l’insuline, de la Dre Helen M. Free, qui a créé avec son mari Clinistix, permettant aux gens de vérifier leur glycémie à domicile, une avancée significative dans la gestion de la maladie. Ces femmes ont joué un rôle crucial et essentiel dans l’avancement des connaissances sur le DT1, permettant ainsi aux générations futures de chercheuses et chercheurs de s’appuyer sur leurs travaux. 

Aujourd’hui, le financement de Percée DT1 Canada aide à soutenir de nombreuses chercheuses spécialisées dans le DT1 qui poursuivent l’héritage de celles qui les ont précédées. Elles tracent maintenant leur propre voie en explorant des thérapies de guérison potentielles, de nouvelles thérapies modificatrices de la maladie, la médecine de précision, des dispositifs pour le diabète plus performants et mieux adaptés, tout en menant des recherches sur le dépistage et la prévention du DT1 et en améliorant le soutien en santé mentale pour améliorer la vie des personnes vivant actuellement avec le DT1. 

Découvrez les chercheuses qui ont bénéficié du financement de Percée DT1 Canada au cours de la dernière année : 

3 nouvelles stagiaires en partenariat avec le Réseau de recherche et formation sur les îlots du Canada 

Dre Summer Helmi Boursière postdoctorale 
Optimisation de la différenciation des îlots pancréatiques néonataux porcins à l’aide du bioréacteur PBS Mini Vertical-Wheel® : Faire avancer la xénotransplantation pour le diabète de type 1 

Ce projet novateur explore une approche prometteuse pour le traitement du diabète de type 1 en utilisant des îlots pancréatiques néonatals porcins (NPI) comme thérapie de remplacement cellulaire. Bien que les NPI offrent des avantages par rapport aux autres méthodes, l’optimisation de leur production pour une utilisation clinique reste un défi. Ces travaux pourraient surmonter des obstacles majeurs dans la production des NPI, nous rapprochant ainsi d’un traitement plus efficace et accessible pour le diabète de type 1. Le projet vise à faire progresser les stratégies de différenciation des îlots porcins et à transformer les soins du diabète à l’échelle mondiale. 

Dre Nayara Rampazzo Morelli, boursière postdoctorale 
Étude d’une cible médicamenteuse potentielle dans les cellules bêta humaines pendant le diabète de type 1 

Le diabète de type 1 (DT1) est bien connu pour ses aspects auto-immuns, entraînant la perte de la majorité des cellules bêta dans l’organisme et une carence en insuline. Le processus de perte des cellules bêta reste incertain, mais des travaux récents indiquent que l’accumulation de cellules bêta stressées peut accélérer l’apparition du DT1. L’objectif de cette étude est d’évaluer une cible médicamenteuse spécifique dans les cellules bêta humaines stressées afin de déterminer si cette approche pourrait être utilisée pour ralentir la progression du DT1 ou améliorer les symptômes chez les personnes vivant avec le DT1. 

Dre Shreyasi Sarkar, boursière postdoctorale 
Évaluation du potentiel de la cible 14-3-3z pour restaurer la masse fonctionnelle des cellules bêta 

Les recherches de la Dre Sarkar se concentrent sur l’identification de nouvelles façons d’augmenter le nombre (la masse) des cellules bêta pour traiter le DT1. J’étudie une protéine appelée 14-3-3z, et des travaux antérieurs du Dr Lim ont montré que cibler cette protéine pendant le développement précoce chez les souris améliorait la sécrétion d’insuline et la masse des cellules bêta, faisant de cette protéine une cible prometteuse pour le traitement du diabète. Les recherches de la Dre Sarkar explore maintenant une nouvelle approche utilisant des oligonucléotides antisens (un brin synthétique de nucléotides capable de moduler l’expression des protéines) pour cibler cette protéine après la naissance et examiner si des améliorations similaires peuvent être obtenues. Cela pourrait représenter une nouvelle approche pour traiter le diabète. 

J. Bourse Andrew McKee pour le diabète de type 1 

Dre Alyssa Weinrauch, Centre d’excellence Percée DT1 Canada à l’UBC 

Les travaux de la Dre Weinrauch visent à comprendre l’impact des lipides sur le développement et la maturation des cellules bêta issues de cellules souches. Les cellules bêta issues de cellules souches offrent des possibilités infinies pour la thérapie curative du DT1. Toutefois, elles n’atteignent pas actuellement le même niveau de maturité que les îlots humains, et nous croyons que les lipides peuvent contribuer à amener les cellules bêta immatures issues de cellules souches à ce stade final de maturation. 

Les subventions d’exploitation pour la mobilisation des connaissances sur la prévention et le traitement du diabète, dirigées par l’Institut de la nutrition, du métabolisme et du diabète des IRSC, en partenariat avec Percée DT1, offrent la possibilité aux chercheurs et aux utilisateurs des connaissances de travailler ensemble pour utiliser les données des recherches en vue d’améliorer les services, les programmes et les politiques de santé. 

Anne-Sophie Brazeau, Université McGill – Intégration d’une plateforme de formation en ligne sur les soins cliniques du diabète de type 1 afin de favoriser l’autogestion (soutien à la mise en œuvre)  

La Dre Brazeau et son équipe évalueront des stratégies de mise en œuvre pour intégrer SUPPORT, une plateforme de formation en ligne, dans le cadre des soins cliniques et mettront en place des activités pour promouvoir cette innovation auprès des professionnels de la santé. L’objectif est d’accroître l’utilisation de la plateforme et de réduire le temps requis pour la mise en pratique des résultats des recherches, améliorant ainsi la vie des personnes atteintes de DT1.  

Valeria E Rac, Réseau universitaire de santé – Relier les programmes de dépistage de la rétinopathie diabétique en Ontario. Mobiliser les connaissances dans l’ensemble du système de santé.  

La Dre Rac et son équipe mettront au point une voie vers la création d’un programme provincial de dépistage de la rétinopathie diabétique qui comprendra un registre provincial. L’équipe évaluera également les besoins en matière de dépistage des différentes populations de patients atteints de diabète dans la province et organisera des ateliers de collecte de connaissances pour améliorer l’accès aux programmes de dépistage de la rétinopathie diabétique, et ce faisant, améliorer la santé oculaire des personnes atteintes de diabète.  

Liris P Smith, Université du Yukon – Expériences de la gestion du diabète de type 1 au Yukon : Perspectives des patients et des prestataires de soins.  

La Dre Smith et son équipe étudieront et décriront les expériences des personnes atteintes de DT1 et de leurs soignants au Yukon, en tenant compte du fait que les besoins de la communauté sont uniques et que l’accès aux soins est souvent limité dans les zones rurales. La subvention permettra à l’équipe de décrire également les expériences des prestataires de soins primaires au Yukon avec les personnes atteintes de DT1, dans le but ultime d’améliorer l’accès aux soins et le soutien à la gestion. 

Chercheuses principales dans les projets de recherche financés par Percée DT1 

Dre Shazhan Ahmed 
Traitement précis du diabète pédiatrique : Administrer bon traitement, pour le bon patient, au bon moment, au fil du temps 

Dre Gillian Booth 
Évaluation de solutions novatrices en soins de santé pour améliorer les résultats des personnes vivant avec le diabète de type 1 grâce à un nouveau référentiel électronique de données  

Dre Sonia Butalia 
Une approche plus en douceur : Soutenir les jeunes atteints de diabète de type 1 pendant la transition entre les soins pédiatriques et les soins pour adultes 

Dre Yi-Chen Chun 
Régulation translationnelle et post-translationnelle des prohormones des îlots de Langerhans dans le DT1 

Dre Deborah Da Costa 
Adaptation et évaluation pilote d’une intervention numérique ciblant les besoins psychosociaux des personnes atteintes de diabète prégestationnel : Une étude multiphase utilisant des méthodes mixtes 

Dre Jayne Danska 
Régulation du microbiome dans l’auto-immunité des cellules bêta et le diabète de type 1 

Dre Megan Levings 
Deux études :  
Harmonisation des biomarqueurs dans les essais cliniques de l’ustekinumab 

Régulation immunitaire innée et adaptative dans le diabète de type 1 

Dre Caitlyn Maikawa 
Matériaux polymères pour la libération contrôlée d’analogues de l’amyline en réponse au glucose 

Dre Despoina Manousaki  
Développement d’un score de risque génétique trans-ancestral pour le diabète de type 1 

Dre Shweta Mital 
Économie du dépistage et de la prévention du diabète de type 1 au Canada 

Dre Cristina M. Nostro 
Trois études : 
Stratégies médiées par les macrophages pour favoriser la vascularisation et l’immunotolérance dans les thérapies de remplacement des cellules des îlots de Langerhans 

Cellules semblables aux îlots de Langerhans à évitement immunitaire grâce à une reconnaissance immunitaire réduite et un contrôle immunitaire local 

Utilisation de nouvelles stratégies de transplantation et de cellules souches pluripotentes humaines (hPSC) hypo-immunogènes modifiées au niveau du complexe HLA pour développer un produit semblable aux îlots de Langerhans supérieur pour le traitement du DT1 

Dre Sara Nunes de Vasconcelos 
Développement d’une nouvelle approche de vascularisation basée sur les cellules pour améliorer la survie des cellules bêta 

Dre Amanda Oakie 
Élucider le rôle de la signalisation Notch dans la prolifération des cellules endocrines pancréatiques dérivées de cellules souches humaines 

Dre Mahla Poudineh 
Un timbre en micro-aiguilles avec hydrogel sensible au pH pour la mesure continue des corps cétoniques et du glucose 

Dre Kacey Prentice 
Élucider le rôle du complexe hormonal Fabkin dans les maladies métaboliques

Dre Elizabeth Rideout 
Exploiter le sexe biologique et la génétique pour une médecine de précision axée sur les cellules bêta dans le diabète de type 1 

Dre Marie Eve Robinson 
Enseigner l’auto-compassion aux adolescents atteints de diabète de type 1 pour réduire la détresse liée au diabète : Un essai contrôlé randomisé 

Dre Hyekyoung Sung 
Permettre la médecine de précision dans le diabète de type 1 (DT1) : exploiter les approches multiomiques intégrées pour comprendre les endotypes du DT1 en vue de traitements 

Dre Tricia Tang 
Quatre études : 
Mise en place d’une plateforme de soins virtuels pour améliorer la santé mentale des personnes atteintes de diabète de type 1 dans les régions rurales et éloignées de l’intérieur de la Colombie-Britannique 

Utilisation d’une plateforme de soins virtuels pour offrir un soutien par les pairs en matière de santé mentale aux communautés rurales et éloignées de la Colombie-Britannique : Un essai contrôlé randomisé sur liste d’attente de l’intervention REACHOUT 

Utilisation d’une plateforme de soins virtuels pour offrir un soutien par les pairs en matière de santé mentale aux communautés rurales et éloignées de la Colombie-Britannique : Un essai contrôlé randomisé sur liste d’attente de l’intervention REACHOUT 

Le Programme de formation Santé mentale + Diabète : Préparer une nouvelle génération de fournisseurs
 
Dre Alanna Weisman 
Assurer une adoption et une utilisation équitables des technologies liées au diabète chez les adultes atteints de diabète de type 1 

Dre Diane Wherrett 
Consortium de recherche sur le dépistage de la population canadienne pour le risque de diabète de type 1 (CANScreen) 

Dre Holly Witteman 
Trouvez votre CommuniDT1 : Soutien virtuel personnalisé par les pairs pour les personnes atteintes de diabète de type 1 

Dre Xiao Yu (Shirley) Wu  
Développement de nanoparticules ciblées pour l’administration de traitements aux cellules des îlots de Langerhans pour le traitement du DT1

Pour en savoir plus sur les autres chercheuses financées par Percées DT1 : https://perceedt1.ca/la-recherche/rencontrez-les-chercheurs/ 

Percée DT1 Canada – un département de recherche entièrement féminin. 
La conseillère scientifique en chef, Dre Sarah Linklater, accompagnée de son équipe, la Dre Lara Green, la Dre Anne Marie MacDonald et la Tafadzwa Kadye, met à profit leurs connaissances scientifiques et leur passion pour la recherche afin d’aider Percée DT1 à sélectionner et à accélérer les recherches les plus prometteuses sur le DT1 au Canada. Elles veillent également à communiquer efficacement ces recherches à nos parties prenantes, aux représentants du gouvernement ainsi qu’à nos partenaires de collaboration dans l’industrie, le milieu universitaire et d’autres organismes sans but lucratif. 

Christine Tourigny, avec le soutien de la Dre Linklater supervise la Stratégie pour la santé mentale et le diabète de Percée DT1 Canada en tant que remplaçante durant le congé de maternité d’Amanda Hailman. Elle contribue à maintenir l’élan de ce programme, qui vise à combler une lacune essentielle dans les soins de santé et les programmes communautaires en matière de soutien en santé mentale spécifique au diabète. 

Percée DT1 Canada – Une organisation dirigée par une femme 
À la fin de 2023, Jessica Diniz est devenue présidente et cheffe de la direction de Percée DT1 Canada. En avril 2023, Helena Gottschling a été annoncée comme présidente du conseil d’administration. Elles travaillent toutes deux à garantir que Percée DT1 Canada puisse respecter sa stratégie, sa mission et son engagement en tant qu’organisation envers les donateurs, les sympathisants, le personnel et tous les Canadiens touchés par le DT1. 

Percée DT1 Canada est également fière de continuer à avoir des équipes de direction et de gestion qui font plus que respecter la parité hommes-femmes, avec une forte proportion de femmes. Tout en reconnaissant qu’il reste toujours du travail à accomplir, Percée DT1 Canada s’efforce chaque jour de faire progresser le thème de la JIF #AccélérerLAction. 

Les visages de la Campagne pour accélérer de 100 millions $ : L’histoire de Christine

Christine MacGibbon vit avec le diabète de type 1 (DT1) depuis 27 ans. Elle sensibilise les gens aux réalités de la vie avec cette maladie de manière significative et unique, en tirant parti de son expérience de mannequin, de conteuse et de danseuse de niveau de compétition. Elle est une ambassadrice audacieuse de Percée DT1, partageant courageusement son histoire dans le cadre de notre programme de santé mentale et de la série éducative Parlons DT1 sur le DT1 et les troubles de l’alimentation.

La Campagne pour accélérer de 100 millions $ est le plan de financement audacieux de Percée DT1 visant à rationaliser et à accélérer la recherche la plus prometteuse sur le DT1 au Canada et dans le monde. Menée par des philanthropes passionnés et des bénévoles dévoués, cette campagne de dons majeurs a permis d’amasser plus de 86 millions de dollars et a permis de financer deux fois plus de recherches sur le DT1 qu’il y a six ans. Ensemble, nous dirigeons un mouvement imparable visant à changer des vies aujourd’hui et à accélérer la mise au point de thérapies de guérison demain pour les personnes vivant avec le DT1 comme Christine.

Avertissement de contenu sensible : Cette histoire fait référence à un trouble du comportement alimentaire connu sous le nom de diaboulimie (omission d’insuline pour perdre du poids).

Christine a reçu le diagnostic à l’âge de neuf ans et se souvient d’avoir perdu beaucoup de poids et d’avoir besoin d’uriner plus fréquemment. Elle raconte qu’il en est arrivé au point où ses professeurs lui donnaient des retenues à l’école  parce qu’ils croyaient qu’elle essayait d’échapper à la classe; ils ne connaissaient aucune personne aux prises avec le diabète, ni les signes et les symptômes.

Christine fut admise à l’hôpital après avoir reçu le diagnostic de DT1, ce qui n’a pas semblé si grave au début; une équipe spécialisée dans les soins du diabète était là pour l’aider à gérer son DT1 et l’instruire, ainsi que sa famille, sur la maladie. Elle a également rencontré des enfants de son âge qui ont reçu le diagnostic à la même époque, dont l’une de ses meilleures amies à ce jour. Le fait d’être entourée de personnes qui comprenaient ce qu’elle traversait l’a aidée à passer au travers les deux premières semaines de son diagnostic. Pourtant, une fois de retour à la maison, elle n’a pas reçu les soins complets pour le diabète dont elle avait besoin pour s’épanouir.

Christine a eu du mal à accepter sa nouvelle réalité de la vie avec une maladie chronique. « Je ne comprenais pas vraiment ce qui se passait dans mon corps et pourquoi j’avais besoin d’insuline », explique Christine. « J’avais l’impression que je n’étais qu’une maladie et que c’était la raison pour laquelle je n’arrivais pas à faire tant de choses. »

À l’approche de l’adolescence, Christine a été confrontée à la stigmatisation des autres concernant son poids, ses besoins en insuline et les technologies du diabète. Cela l’a amenée à penser que son diabète était de sa faute et qu’elle ne méritait pas d’être en bonne santé ou d’être heureuse. Elle a donc tenté de se dissocier de la maladie complètement. Elle a cessé d’utiliser sa pompe à insuline, évité de vérifier sa glycémie et limité son apport en insuline. En conséquence, elle a perdu du poids et a été félicitée pour cela malgré ses souffrances.

« J’ai lutté contre la diaboulimie pendant de nombreuses années», explique Christine. « À l’époque, il n’y avait pas beaucoup de recherches sur le sujet, si bien que je n’ai pas pu obtenir les traitements et le soutien dont j’avais besoin. »

À l’âge de 17 ans, le taux HbA1c de Christine (la moyenne de ses taux de glycémie sur 2 à 3 mois) était supérieur à 14 %. Ce chiffre est beaucoup plus élevé que les 7,5 % ou moins recommandés pour les adolescents atteints de DT1. Elle s’est également retrouvée sans endocrinologue pendant la période difficile de transition entre les soins pédiatriques et les soins pour adultes. Tout au long de son adolescence et de sa vingtaine, Christine a fait de nombreux allers-retours de l’hôpital et des soins intensifs en raison de complications du diabète découlant de sa lutte contre la diaboulimie.

Ce n’est que lorsque Christine s’est informée sur la physiopathologie (l’étude de la façon dont une maladie touche une personne) à l’université qu’elle a compris ce qui se passait dans son corps et qu’elle a réalisé les dommages qu’elle se causait à elle-même en se privant d’insuline. Le fait de parler avec d’autres personnes atteintes de DT1 et de les entendre parler de difficultés semblables aux siennes a également aidé Christine à se sentir moins seule sur son parcours avec le DT1.

Grâce aux progrès technologiques financés par les donateurs, elle est aujourd’hui suffisamment en bonne santé pour poursuivre des études sur les handicaps à la Toronto Metropolitan University. Christine vise à combattre les préjugés entourant le diabète et à susciter des discussions sur la façon dont la société perçoit et traite le diabète. Elle milite pour un accès équitable au soutien et à la couverture du DT1, afin d’éviter que d’autres n’aient à faire face aux mêmes adversités qu’elle. Elle défend également la positivité du corps et la santé mentale dans tout son travail.

Christine est optimiste quant à l’avenir des recherches sur le DT1, constatant les progrès technologiques, les percées et les nouvelles connaissances sur le diabète qui améliorent des vies aujourd’hui. « Quand je pense à ce qui se profile à l’horizon, aux progrès technologiques et à l’aide qu’ils m’ont apportée jusqu’à présent, je me vois vivre avec tout cela et m’en sortir »,dit Christine.

Joignez-vous à notre communauté grandissante de philanthropes du DT1

Les donateurs de La Campagne pour accélérer de 100 millions $ ont un impact profond et immédiat, aidant des personnes comme Christine, qui affrontent courageusement chaque jour le fardeau de cette maladie implacable.

Pour en savoir plus sur la manière dont vous pouvez faire un investissement significatif dans notre campagne passionnante, contactez :

Kim Lacombe 
Vice-présidente, Philanthropie
klacombe@breakthroughT1D.ca
438-814-1668

Calcul des glucides – friandises de la Saint-Valentin

Préférez-vous la douceur d’un Hershey’s Kisses ou le goût épicé d’un cœur à la cannelle? La plupart d’entre nous peuvent prendre une poignée de bonbons de la Saint-Valentin sans même y penser. Mais les personnes atteintes de diabète de type 1 (DT1) doivent d’abord calculer la teneur en glucides et en sucre de chaque collation, de chaque repas et de chaque morceau de nourriture avant de les manger pour savoir la quantité d’insuline à administrer – juste pour rester en vie.   

Pour les familles qui viennent de recevoir le diagnostic, l’apprentissage du calcul des glucides et des besoins en insuline peut s’avérer difficile au début, mais à force de s’exercer, la tâche devient plus facile avec le temps. Même pour les personnes qui vivent avec le DT1 depuis des décennies, la teneur en sucre ou en glucides de certains aliments peut varier en fonction de la marque ou d’un changement dans le produit.  

Veillez toujours à lire attentivement l’étiquette et envisagez de télécharger une application, comme l’application mySugr de Roche, Diabetes M, Quin, qui peut être reliée à un capteur de glucose flash (Quin est gratuite mais uniquement offerte sur les appareils IOS) ou les applications des fabricants de vos appareils. Consultez le site Web du fabricant de votre appareil pour en savoir plus. 

L’appli Carbs and Cals vous permet de prendre une photo de votre repas, et effectue ensuite une recherche dans sa bibliothèque de plus de 19 000 aliments pour vous donner les informations nutritionnelles dont vous avez besoin.  

L’application MyFitnessPal comprend une base de données de plus de 14 millions d’aliments, vous permettant de trouver des informations nutritionnelles sur ce que vous mangez, y compris la quantité de glucides. Elle est munie d’un lecteur de codes-barres pratique pour les produits prêt à l’emploi et vous pouvez également ajouter vos propres aliments. 

Une version gratuite est offerte ainsi qu’une version payante comprenant davantage de fonctionnalités. L’application est compatible avec iOS et Android.  

Nous voulons que les fêtes soient agréables pour vous ou pour un proche atteint de DT1, sachez qu’il est possible de savourer des gâteries sucrées en toute sécurité. Il suffit d’y mettre un peu plus d’effort pour trouver la teneur en glucides de vos friandises préférées. 

N’oubliez pas aussi de tenir compte de la portion de bonbons ou de chocolat que vous ou votre enfant mangez afin d’obtenir un décompte plus précis des glucides. 

  • Les cœurs à la cannelle Great Value (25 morceaux) contiennent un total de 15 g de glucides, 15 g de glucides nets, 0 g de lipides, 0 g de protéines et 60 calories. 
  • Un morceau de Hershey Kisses contient un total de 3 g de glucides, 2,8 g de glucides nets, 1,5 g de lipides, 0,4 g de protéines et 27 calories. 
  • Un moule au beurre d’arachides Reese’s de Hershey (1 paquet – chacun de 1,5 oz – 2 moules – 2 1/8″ de diamètre par moule) contient un total de 23 g de glucides, 21,7 g de glucides nets, 12,8 g de lipides, 4,3 g de protéines et 216 calories. 
  • 10 morceaux de bonbons haricots (Jellybeans) contiennent un total de 28 g de glucides, 28 g de glucides nets, 0 g de lipides, 0 g de protéines et 113 calories. 
  • Les jujubes Compliments (8 bonbons) contiennent un total de 33 g de glucides, 33 g de glucides nets, 0 g de lipides, 0 g de protéines et 130 calories. 

(Valeurs trouvées sur https://www.carbmanager.com/– en anglais.) 

Nous remercions nos amis de Waltzing the Dragon pour ce guide des glucides des friandises de la Saint-Valentin : (https://waltzingthedragon.ca/diabetes/nutrition-excercise/valentines-day-candy-chocolate-carb-counting-tips/ – en anglais). 

Pourquoi je roule – Matt Varey 

En mai prochain, Matt Varey, bénévole clé de Percée DT1 depuis 2001, entreprendra un ambitieux périple à vélo de deux mois et 7 500 km à travers le Canada. En parcourant le pays D’un océan à l’autre pour la guérison en appui à Percée DT1, Matt espère que sa passion et sa détermination inspireront les Canadiennes et les Canadiens à donner généreusement pour améliorer le quotidien des personnes vivant avec le diabète de type 1 (DT1) tout en œuvrant vers des thérapies de guérison. 

Matt a occupé une série de rôles clés en tant que bénévole au sein de Percée DT1. Matt siège actuellement au conseil d’administration de Breakthrough T1D International en tant que vice-président ainsi qu’au conseil d’administration de Percée DT1 Canada.  

Matt était dernièrement cadre supérieur à la RBC avant de prendre sa retraite en juin 2024. Matt s’est joint à la RBC en 1987 et a occupé un large éventail de postes de direction et de gestion au sein de la RBC, y compris celui de chef de la Planification financière canadienne de RBC Investissements. Auparavant, il était vice-président et directeur général de RBC Suisse, les activités mondiales de banque privée de RBC à Genève, en Suisse.  

Matt est diplômé de l’université McMaster et profite actuellement de sa retraite à Oakville, en Ontario, avec sa femme, la Dre Andrea Jack, ou AJ, et leurs quatre enfants adultes.  

Matt s’est entretenu avec Percée DT1 pour en savoir plus sur les motivations qui l’ont poussé à entreprendre une collecte de fonds aussi ambitieuse et sur les raisons pour lesquelles il est si important pour lui de soutenir la communauté du DT1. 

Percée DT1 : Parlez-nous un peu de vous  

Matt Varey : J’ai 61 ans, je suis né et j’ai grandi à Oakville, en Ontario. J’avais des parents simples et attentionnés, tous deux décédés aujourd’hui, une sœur aînée qui vit à Calgary et mon frère qui vit en France. J’ai étudié la kinésiologie à McMaster. J’aimais beaucoup le sport, et je l’aime toujours. J’étais un pagayeur de compétition, je jouais au football, au rugby et je faisais du vélo. Ma vie tournait autour du sport. Mais j’avais une autre passion, la finance et les investissements. Après avoir obtenu mon diplôme, j’ai dû choisir entre la kinésiologie et mon autre passion. On m’a toujours dit que lorsqu’on arrive à une croisée de chemins, il faut choisir un chemin et le suivre jusqu’au bout. J’ai eu une opportunité de commencer à travailler chez RBC Dominion Valeurs mobilières, et j’ai donc pris le chemin de la finance. J’avais 23 ans et j’ai passé 37 ans à la RBC. J’ai exercé des fonctions de direction pendant la quasi-totalité de ma carrière, ce qui m’a conduit dans de nombreux endroits – à Saskatoon, Kitchener, Waterloo, Toronto, Singapour et en Suisse. 

C’est également à cette époque que j’ai rencontré l’amour de ma vie, ma femme AJ, lors d’un rendez-vous à l’aveugle à Muskoka, et nous nous sommes mariés environ un an et demi plus tard. Nous vivions alors à Toronto, et c’est ainsi qu’a commencé notre périple avec notre famille. Nous avons quatre beaux enfants adultes. Notre aîné travaille à la RBC, notre deuxième plus vieux est ingénieur chimiste et travaille à l’assainissement de l’eau dans le monde, notre troisième travaille à RBC Dominion Valeurs mobilières dans le domaine du courtage, et le plus jeune travaille dans l’immobilier commercial. AJ est associée dans un cabinet dentaire et enseigne à temps partiel. Et nous sommes tous deux extrêmement fiers d’être les grands-parents de deux petits-enfants. 

Comme je l’ai dit, mes parents ne sont plus là, mais ce sont eux qui m’ont appris à toujours donner au suivant. C’étaient des gens très simples et bienveillants, qui redonnaient toujours aux autres. Je vis chaque jour en essayant d’honorer ce qu’ils m’ont appris. 

J’aime la nature, les lacs, les forêts, les prairies, les montagnes, tout ce qui me permet d’être à l’extérieur, j’aime cela et je me sens vivant. J’aime continuer à faire du sport avec mon corps d’adulte, j’aime faire du vélo, j’aime être à la retraite et pouvoir suivre les marchés, j’aime lire. Je travaille à l’obtention de ma licence de pilote. Lorsque je ne suis pas sur mon vélo, j’aime être dans les airs. Mais par-dessus tout, j’aime m’impliquer dans des parcours qui ont du sens et m’entourer de personnes bienveillantes et dévouées à une cause.  

Percée DT1 : Vous êtes impliqué dans Percée DT1 (auparavant FRDJ) en tant que bénévole et membre du conseil d’administration depuis plus de 20 ans. Comment avez-vous découvert l’organisation au départ? 

Matt Varey : Ma relation avec Percée DT1 a commencé en 2001, lorsque ma femme AJ et mes quatre jeunes enfants ont été transférés à la RBC de Genève à Toronto. À cette époque, on nous avait demandé de créer une nouvelle entreprise canadienne au sein de la banque, ce qui impliquait que moi et d’autres leaders parcourions le Canada pour parler aux employés avec passion et crédibilité de ce qu’ils allaient contribuer à bâtir. Nous sommes allés d’un océan à l’autre, à Victoria, à Terre-Neuve, à Yellowknife. Nous avons visité des succursales, organisé des assemblées générales, nous en faisions quatre par jour et nous nous rendions dans la ville suivante pour parler de l’entreprise.  

La banque est une activité humaine basée sur la confiance. J’ai dû sortir de ma coquille introvertie pour parler aux employés, et je leur demandais donc : « Qui êtes-vous en tant que personne? Je veux apprendre à vous connaître en tant qu’être humain, au-delà du travail. À l’époque, je n’avais aucune idée de ce qu’était Percée DT1 (alors FRDJ). Les gens parlaient de leurs enfants, de leurs sports, et une ou deux personnes, à qui j’ai posé des questions sur leur famille, avaient les larmes aux yeux ou répondaient d’une voix tremblante. Alors, naturellement, je creusais un peu plus et posais d’autres questions, et ils me parlaient de leur proche et de leur parcours avec le DT1.  

Alors, en revenant de ce voyage d’affaires à travers le Canada, j’ai découvert le Roulons « pour les banques » de Percée DT1 et je me suis dit : wow, il faut absolument que je participe. Ce printemps-là, je me suis rendu à l’hôtel de ville et je faisais partie de l’équipe du Roulons RBC. J’ai vu tant de membres de RBC donner au suivant avec enthousiasme, c’était très inspirant. J’ai vu tous ces gens amasser des fonds pour la recherche sur le DT1, j’ai fait le lien avec les personnes touchées par le DT1 que j’avais rencontrées au cours de ce voyage d’affaires, et j’ai eu la piqûre. Ma mère disait toujours : « Ce qui est donné est à toi pour toujours », et j’ai su que je venais de trouver un nouveau parcours porteur de sens avec Percée DT1. 

Tout a commencé là. Je suis devenu le président du comité du Roulons RBC, puis le président du comité national. J’ai vu le pouvoir du progrès, j’ai vu le dévouement et la passion des gens. Je me suis donc dit que je ne pouvais pas m’arrêter avec le Roulons. Puis j’ai rencontré un fabuleux mentor, l’une des personnes les plus importantes de ma vie, Peter Oliver.  

Peter était l’un des premiers collecteurs de fonds de ce qui était alors FRDJ, en raison de sa fille Vanessa, qui vit avec le DT1. Il était tellement généreux qu’il m’a appris des choses que je n’oublierai jamais sur la façon de donner au suivant. Il m’a dit : Il faut toujours voir grand et ne jamais accepter un non comme réponse. Fais des choses qui se démarquent; ne sous-estime jamais; deux c’est un, un ce n’est rien; ce qui compte, ce n’est pas ce qui est devant toi, mais qui est à tes côtés.  

Peter incarnait parfaitement le rôle de mentor, tant pour la mission de Percée DT1 que pour les personnes qui y travaillaient. Et il savait qu’il avait ce jeune homme nommé Matt, qui suivrait tout ce qu’il lui demanderait. J’ai été membre du conseil d’administration, vice-président et président de Percée DT1 Canada, et je n’ai jamais ressenti une culture du don, de la solidarité et du dévouement aussi forte que celle des personnes de cette organisation. Cela m’a ensuite amené à devenir membre du conseil d’administration de Breakthrough T1D International (dont le siège est aux États-Unis), et je suis actuellement vice-président de Breakthrough T1D International. 

Et ce parcours, je le dois en grande partie à Peter, qui était, est, et sera toujours mon étoile du nord. 

Percée DT1 : Comment avez-vous eu l’idée de D’un océan à l’autre pour la guérison? 

Matt Varey : En prenant ma retraite à l’été 2024, j’ai repensé à quelque chose que ma mère m’a toujours enseigné : « Ne t’arrête jamais de bouger et ne laisse jamais entrer le vieil homme ». Alors, avec des mentors comme ma mère me disant « Continue de bouger », et Peter Oliver me rappelant « Assure-toi que ce soit grand, que ça se démarque et que ça te pousse à te dépasser », j’ai eu l’idée de cet événement. 

Traverser le Canada en 57 jours et parcourir 7 500 km d’un océan à l’autre pour une cause, c’est faire quelque chose de différent et, honnêtement, c’est quelque chose qui me fait peur, ce qui est une bonne chose. J’aime aussi énormément le Canada, et cela fait partie de mon périple également. Et je savais que RBC me soutiendrait toujours. En tant qu’organisation guidée par une mission et des valeurs, ils m’ont dit, au moment de ma retraite, que si je faisais quoi que ce soit pour Percée DT1, ils s’impliqueraient et me soutiendraient à 100 %. 

Je veux me lancer des défis, rester fidèle à ma mère et à Peter. Et ma femme a dit qu’elle prendrait deux mois de congé, qu’elle amènerait le chien et qu’elle conduirait derrière moi. Ma femme est tout pour moi et je ne pourrais jamais faire cela sans elle.  

Un soir, j’ai proclamé publiquement que j’allais le faire, et il n’y a plus eu de retour en arrière.  

Percée DT1 : Qu’est-ce qui vous enthousiasme le plus dans cette aventure, à la fois sur le plan personnel et pour la sensibilisation à Percée DT1 et au diabète de type 1? 

Matt Varey : Le monde change grâce à vos actions, pas à vos mots. Au fond, les êtres humains veulent voir des gens accomplir quelque chose de difficile, mais qui démontre du dévouement. Je pense que la générosité attire les êtres humains. L’émerveillement pur et simple de « wow, il a fait ça ». Si nous demandons aux gens de nous aider à récolter un demi-million de dollars, ils veulent voir que nous nous impliquons réellement. 

Je me réjouis de voir la générosité des gens. Je suis un optimiste, je crois toujours que demain sera meilleur qu’aujourd’hui. Je me réjouis donc de la générosité des gens. J’ai hâte de passer deux mois au Canada avec ma femme et de revoir mes anciens collègues de RBC qui me manquent beaucoup.  

Percée DT1 : Avez-vous un message pour la communauté de Percée DT1? 

Matt Varey : Nous ne cesserons jamais de progresser dans la recherche de thérapies de guérison. Jamais. Et je ne suis qu’un des milliers de bénévoles incroyablement dévoués qui se lèvent chaque jour et disent la même chose, avec encore plus de crédibilité que moi.  

Comme le dirait Mary Tyler Moore, qui a elle-même vécu avec le DT1 : « On ne peut pas être courageux si on n’a connu que des choses faciles ».  

Et les personnes qui vivent avec le DT1 sont courageuses tous les jours. Sachez donc que mon engagement envers vous est d’être courageux également. Et nous ne nous arrêterons jamais jusqu’à ce que le monde soit débarrassé du diabète de type 1.  

Pour suivre les progrès de Matt dans son périple ou pour le soutenir, veuillez visiter :https://traverseepourlaguerison.ca 

Une première dans la thérapie cellulaire : des îlots transplantés fonctionnent sans immunosuppresseurs

Le 7 janvier 2025 (Suède), Sana Biotechnology a publié d’importantes données cliniques (en anglais seulement) : la première personne atteinte de diabète de type 1 (DT1) ayant reçu des cellules des îlots pancréatiques provenant d’un donneur décédé, modifiés pour échapper au système immunitaire, produit de l’insuline sans immunosuppression.

Les détails

Il s’agit d’un grand pas en avant pour les thérapies à base de cellules susceptibles de pouvoir guérir le DT1. La première étude de Sana avec des sujets humains porte sur des îlots allogènes, c’est-à-dire provenant d’une source externe, et dans le cas ici, de pancréas de donneurs décédés. Ces îlots ont été modifiés pour ne pas être reconnus par le système immunitaire(hypo-immunité) et ont été implantés par voie intramusculaire chez une personne atteinte de DT1. Après quatre semaines, le peptide C circulant a augmenté, signifiant que les cellules bêta ont survécu, qu’elles sont en santé et qu’elles produisent de l’insuline, et ce, sans immunosuppression et sans problème d’innocuité. Il s’agit de la première preuve que des cellules des îlots pancréatiques modifiés ont réussi à éviter l’attaque destructrice du système immunitaire.

Ce que cela signifie pour la communauté du DT1

Bien qu’il s’agisse d’une avancée incroyablement prometteuse pour la communauté du DT1, les cellules allogènes qui ont survécu sans utiliser d’immunosuppresseurs dans le cadre de cet essai clinique provenaient de cellules de donneurs décédés, et il n’y en aura jamais assez pour en fournir à toutes les personnes atteintes de DT1. L’essai clinique a été réalisé sur un seul participant et les données ne portent que sur quatre semaines – il s’agit d’une étude de validation du concept qui est prometteuse, mais très préliminaire.

Prochaines étapes : beaucoup de choses à venir

Percée DT1 estime que la meilleure chance de guérir le DT1 réside dans les thérapies à base de cellules souches parce que la quantité d’îlots provenant de donneurs décédés est limitée, alors que les îlots issus de cellules souches peuvent être produits à grande échelle. La modification des cellules pour éviter l’attaque du système immunitaire est une nouvelle voie pour protéger les cellules bêta productrices d’insuline et éviter l’utilisation d’immunosuppresseurs. Plus important encore, cette technologie est étudiée pour être appliquée aux thérapies à base de cellules souches, ce qui constitue une solution évolutive pour un plus grand nombre de personnes atteintes de DT1. Cette technologie hypo-immune nous rapproche de la possibilité de disposer de suffisamment de cellules d’évasion immunitaire pour toutes les personnes atteintes de DT1.

Un autre essai clinique est en cours pour tester une approche similaire (CRISPR) au Canada – https://essaiscliniques.perceedt1.ca/clinical-trial/NCT05565248.

Cette approche nécessitera beaucoup de temps, d’efforts et d’argent, mais nous faisons chaque jour un pas de plus vers une guérison pour le DT1 qui pourrait changer les vies. 

Rôle de Percée DT1

L’objectif principal des travaux de Percée DT1 dans le remplacement des cellules bêta est de placer des cellules productrices d’insuline chez les personnes atteintes de DT1 sans utiliser d’immunosuppresseurs. Percée DT1 soutient fortement le développement de thérapies à base de cellules souches qui ne nécessitent pas d’immunosuppression générale et Percée DT1 International, établie aux États-Unis, a récemment lancé une initiative visant à accélérer ce processus plus que jamais (Project ACT – Accelerate Cell Therapies – en anglais seulement). Pour contribuer à l’avancement de ces thérapies qui changent la donne, le Fonds DT1, un fonds de philanthropie de risque de Percée DT1 (en anglais seulement), a investi dans Sana (en anglais seulement), reconnaissant que sa technologie d’ingénierie hypo-immune était très prometteuse pour les thérapies cellulaires pour le DT1. Nous attendons avec impatience de voir la progression de l’essai clinique.

Bilan de l’année 2024

2024 a certainement été une année de transformation. Nous avons célébré 50 ans de collecte de fonds et de défense d’intérêts communautaires au Canada et, en novembre, nous sommes devenus Percée DT1 Canada. Et bien que nous ayons maintenant un nouveau nom et une nouvelle identité visuelle, notre mission reste la même. Nous sommes toujours aussi déterminés à atteindre notre objectif ultime : un monde sans diabète de type 1 (DT1).

Visionnez : Nous Sommes Percée DT1

Et c’est toujours grâce à notre incroyable communauté de donateurs, de bénévoles et de sympathisants que nous n’avons jamais dévié de notre mission, en constatant des progrès et des percées dans tous les domaines de la recherche sur le DT1. Et grâce à des événements réussis et à des initiatives de défense d’intérêts à travers le pays, nous avons continué à renforcer notre relation avec la formidable communauté du DT1.

Grâce à la générosité de ses donateurs, Percée DT1 Canada a connu une autre année transformatrice : en engageant des fonds substantiels pour la recherche, en développant nos partenariats académiques avec de nouvelles bourses et subventions, en continuant à soutenir les familles nouvellement diagnostiquées ainsi que notre communauté adulte du DT1, et en réaffirmant notre engagement à accompagner toute personne vivant avec le DT1 à tout âge et à chaque étape de son parcours.

Et tandis que nous travaillons sans relâche à trouver des thérapies de guérison, nous continuons à améliorer dès aujourd’hui la vie des quelque 300 000 personnes vivant avec le DT1 au Canada, grâce à la recherche, à la défense d’intérêts et à l’engagement communautaire.

Les faits marquants de l’année écoulée incluent : 

Faits marquants de la recherche sur le DT1 

Dans le remplacement des cellules : 

Dans les thérapies modificatrices de la maladie : 

Dans les traitements pour améliorer les vies : 

Dans le dépistage : 

  • Percée DT1 Canada et Sanofi Canada s’associent pour sensibiliser la population au diabète de type 1 auto-immun et au rôle essentiel du dépistage dans sa détection précoce.
  • Poursuite des travaux de CanScreenT1D, un nouveau consortium canadien de recherche sur le dépistage du DT1 dirigé par la Dre Diane Wherrett.
  • Percée DT1 continue d’intervenir en faveur du dépistage des membres de la famille de personnes atteintes de DT1 partout au Canada via TrialNet.

Dans les essais cliniques : 

Pour en savoir plus sur les mises à jour de la recherche et les témoignages de personnes vivant avec le DT1, visitez www.perceeDT1.ca/blogue

À l’aube de 2025, nous prenons le temps de réfléchir à la gratitude que nous éprouvons à l’égard du soutien de nos donateurs, de nos bénévoles et de l’engagement de la communauté du DT1. Merci! Ensemble, tandis que nous cherchons à trouver des thérapies de guérison pour le diabète de type 1, nous contribuons à améliorer le quotidien des personnes vivant avec cette maladie.

Subventions de Percée DT1 pour l’innovation accordées à des chercheurs canadiens en 2024

Percée DT1 offre un financement de démarrage pour des recherches très novatrices qui ont le potentiel d’accélérer les recherches les plus prometteuses sur le diabète de type 1 (DT1), tant en ce qui concerne les thérapies de guérison que les approches pour améliorer la gestion de la maladie. Les subventions de Percée DT1 pour l’innovation abordent les principaux défis de la recherche sur le DT1 et ont le potentiel de générer des découvertes révolutionnaires. Ces subventions soutiennent une grande variété de projets, notamment le développement de nouveaux traitements et de formulations d’insuline, des technologies avancées de surveillance de la glycémie et la préservation des cellules bêta productrices d’insuline, le tout dans le but de trouver des thérapies de guérison et d’améliorer la vie des personnes atteintes de DT1.

Percée DT1 est ravie d’annoncer que deux chercheurs canadiens ont récemment reçu des subventions pour l’innovation d’un an pour leurs études sur le DT1 portant sur la création d’un nouveau traitement contre la rétinopathie diabétique (Dr Chakrabarti) et le développement d’une nouvelle technologie permettant de délivrer de l’amyline dans le corps pour améliorer le contrôle de la glycémie (Dre Maikawa).

Dr Subrata Chakrabarti (University of Western Ontario)

Le Dr Chakrabarti, qui a obtenu son diplôme en médecine en Inde et son doctorat en pathologie à l’Université du Manitoba, est professeur au département de pathologie de la Western University et pathologiste au London Health Sciences Centre. Il se spécialise dans la recherche sur les complications chroniques du diabète, avec la rétinopathie diabétique et la cardiomyopathie comme principaux domaines d’intérêt.

Ses recherches actuelles portent sur l’inhibition d’une molécule appelée HOTAIR (ARN intergénique antisens HOX), qui peut causer des dommages aux yeux des personnes atteintes de diabète. Ces dommages peuvent entraîner une maladie oculaire grave appelée rétinopathie diabétique (RD), qui peut provoquer la cécité. HOTAIR contrôle d’autres molécules nocives dans l’œil. L’objectif est de créer un nouveau traitement utilisant une petite molécule d’ARN silencieuse (siRNA), qui pourrait être administrée sous forme d’injection intraoculaire ou de collyre pour bloquer HOTAIR et aider à prévenir la RD. Ils mèneront des expériences sur des cellules oculaires, des rats et des souris afin d’analyser les effets biochimiques, fonctionnels et structuraux du traitement, à la fois sur des organismes vivants (in vivo) et dans des environnements contrôlés en laboratoire (in vitro), dans le but d’améliorer les traitements contre la RD.

Dre Caitlin Maikawa (Université de Toronto)

La Dre Caitlin Maikawa, professeure adjointe à l’Université de Toronto, a obtenu son doctorat à l’Université Stanford, se concentrant sur la gestion du diabète et l’administration de l’insuline. Elle a ensuite poursuivi ses recherches en tant que chercheuse postdoctorale au Brigham and Women’s Hospital, où elle a développé des capteurs pour suivre l’inflammation chronique dans le corps. Ses recherches actuelles au sein du laboratoire Maikawa portent sur l’administration de médicaments pour le diabète et d’autres maladies auto-immunes.

La Dre Caitlin Maikawa travaille actuellement au développement d’une formulation « intelligente » de l’amyline qui réduit la nécessité de multiples injections associées à son utilisation. L’amyline est une hormone libérée par les cellules bêta du pancréas en même temps que l’insuline, et sa production est malheureusement également réduite chez les patients atteints de DT1. Lorsqu’elle est administrée aux personnes atteintes de DT1, l’amyline ralentit l’absorption du sucre d’un repas dans le sang, ce qui entraîne une augmentation moins importante de la glycémie après les repas.

Malgré la disponibilité du pramlintide, une version médicamenteuse de l’amyline, sa nécessité d’injections à chaque repas limite son utilisation. Cette étude vise donc à développer une nouvelle formulation du médicament qui délivrerait de l’amyline par impulsions aux repas tout au long de la journée après une seule injection le matin. Cela s’inscrit dans le cadre du soutien continu de Percée DT1 aux thérapies à double hormone, avec le Dr Haidar et son équipe de chercheurs étudiant le pramlintide et son intégration dans un pancréas artificiel pour améliorer le contrôle de la glycémie en complément de l’insuline.

Percée DT1 Canda continuera à soutenir les travaux visant à prévenir, traiter et améliorer la vie des personnes atteintes de DT1. Nous fournirons des mises à jour sur ces passionnantes subventions d’innovation dès qu’elles seront disponibles.

Voici Hannah Schmidt, athlète olympique et nouvelle ambassadrice de Percée DT1 Canada.

Hannah est née le 4 août 1994 à Ottawa, Ontario, au Canada. Elle a commencé à skier à l’âge de 2 ans et s’est jointe au Club de ski Mont-Tremblant à 12 ans, et c’est là qu’elle a développé une passion pour le ski de compétition. Le talent d’Hannah l’a rapidement propulsée aux premiers rangs du ski alpin, montant plusieurs fois sur le podium lors d’épreuves sanctionnées par la FIS.

La carrière d’Hannah en Coupe du monde a débuté en 2018 avec une 27e place lors de sa première course à Blue Mountain, Canada. Elle a raté la saison 2019-2020 en raison d’une blessure à une jambe, mais elle est revenue en force. Elle s’est distinguée aux Jeux olympiques d’hiver de Beijing en 2022, se classant 7e en ski cross et confirmant ainsi sa position parmi les meilleures athlètes de ski cross au monde.

Depuis sa performance olympique, Hannah est devenue une habituée des podiums de la Coupe du monde. En janvier 2024, elle remporte deux victoires consécutives à Nakiska, Canada, marquant ainsi le point culminant de sa saison 2023-2024. Elle occupe actuellement la deuxième place dans la liste des points de la FIS, malgré une blessure à la cheville qui a écourté sa saison précédente.

En ses propres mots, Hannah explique à quoi ressemble pour elle la vie d’une athlète de haut niveau atteinte de DT1, et pourquoi il est important pour elle d’être une ambassadrice de Percée DT1 Canada.

Hannah Schmidt :

J’ai grandi en étant très active. Je pratiquais tous les sports possibles! J’ai reçu le diagnostic à l’âge de 12 ans, il est venu de nulle part. Je me souviens d’un voyage en voiture avec mes parents pour traverser le Canada et je devais m’arrêter toutes les 30 à 60 minutes pour aller aux toilettes. Une fois rentrés à la maison, je n’avais plus d’énergie pour faire quoi que ce soit, et mes parents ont trouvé cela très bizarre, car j’adorais faire des activités.

À l’annonce du diagnostic, je me souviens que ma mère a fondu en larmes et que je me suis tournée vers elle pour lui dire : « Ça va aller, ça ne va pas changer ma façon de vivre ».

Je m’en tiens toujours à ce commentaire et je veux le transmettre le plus possible aux personnes qui vivent avec le diabète. Le diagnostic de diabète comporte de nombreux défis, mais j’ai appris à les relever de la meilleure façon possible.

Je ne vais pas cacher le fait que le diabète est difficile. Lorsque j’ai reçu le diagnostic, j’ai dû apprendre à tout adapter pour pouvoir participer aux sports que je pratiquais à l’époque (basketball, soccer, ski alpin, canoë-kayak de vitesse et bien d’autres). Cela a pris du temps, mais une fois qu’on se met dans l’état d’esprit et qu’on trouve un rythme avec le diabète, cela devient un peu plus facile. J’ai toujours eu pour objectif de participer aux Jeux olympiques. Je ne savais pas encore dans quel sport, mais je savais que je voulais atteindre cet objectif. J’ai commencé à me spécialiser dans le ski alpin à l’âge de 16 ans (4 ans après le diagnostic de DT1). J’aimais l’adrénaline du ski alpin et je suppliais toujours mes parents de m’emmener skier tous les week-ends.

J’ai participé à des compétitions de ski alpin jusqu’en 2018 et j’ai obtenu mon diplôme de l’Université Carleton la même année. À ce moment-là, je n’étais pas certaine de vouloir continuer à skier et j’ai décidé d’essayer le ski cross. J’ai adoré ça dès que j’ai commencé. La première année, j’ai participé à la Coupe Nor-Am, où j’ai obtenu plusieurs podiums, puis j’ai accédé à la Coupe du monde la saison suivante.

L’année précédant les Jeux olympiques de 2022, j’ai connu une saison exceptionnelle avec de bons résultats sur une base constante, ce qui m’a permis de me qualifier pour les Jeux olympiques et d’atteindre mon objectif d’y participer. Je me suis classée 7e aux Jeux et j’ai adoré chaque instant. Il y a eu des moments de doute au cours de ces années de compétition et il y en a encore au quotidien. Le fait d’être atteinte de diabète a rendu tout cela tellement plus gratifiant en fin de compte. 

Gérer le diabète tout en étant une athlète de haut niveau n’est pas facile. Je tiens à le dire. La technologie qui est offerte aujourd’hui facilite beaucoup les choses. J’utilise la pompe Medtronic et le glucomètre continu qui est compatible avec Medtronic. Le fait d’avoir le glucomètre continu pendant le ski fut extraordinaire! J’ai pu constater l’impact du stress et de l’anxiété de la course sur mon taux de glycémie, etc. Lorsque je m’entraîne ou que je participe à une compétition, j’essaie généralement d’avoir une glycémie de 7,0 mmol/l afin d’éviter que ma glycémie chute pendant l’entraînement ou la compétition. Cela me permet de ne pas m’inquiéter d’un niveau trop bas.

Cela dit, chaque personne est différente et fait les choses à sa façon. Le diabète ajoute indéniablement un stress supplémentaire au fait de participer à des compétitions de haut niveau, en raison de tous les déplacements et des hauts et des bas au quotidien. Cela dit, je ne changerais pour rien au monde. J’aime ce que je fais! Ma vie quotidienne change tous les jours; nous avons des jours de voyage, des jours de repos, des jours d’entraînement, des jours de course, des jours de maladie, etc., et cela signifie que mon diabète ne se comportera pas de la même manière chaque jour. Je fais de mon mieux pour maintenir une bonne moyenne glycémique en utilisant mon glucomètre continu qui me permet de surveiller mes taux en permanence. 

C’est très important pour moi de sensibiliser les gens au DT1, car le diabète est une maladie que l’on peut gérer et avec laquelle on peut vivre. Mon objectif est d’encourager les personnes qui vivent avec le diabète à atteindre leurs objectifs, même si c’est plus difficile. Une fois ces objectifs atteints, la sensation est encore meilleure parce qu’on a réussi en vivant avec le diabète et on peut continuer à faire ce qui nous plaît! Je pense également que plus nous parlerons du diabète, plus les gens seront au courant et plus nous nous rapprocherons de la découverte d’une guérison pour cette maladie. 

La découverte d’une guérison pour le diabète changerait ma vie. Honnêtement, je ne me souviens pas d’un jour où je n’ai pas eu à me demander quelle quantité d’insuline je devais prendre pour un certain repas, ou si j’avais apporté du sucre au cas où ma glycémie descend, ou encore si j’avais assez de fournitures pour le diabète pour tenir pendant les deux semaines de mon camp d’entraînement. Il se passe toujours beaucoup de choses dans ma tête lorsqu’il s’agit d’organiser et de planifier ma vie avec le diabète. Avec une guérison, mon quotidien sera beaucoup plus facile et plus simple! Je sais que les recherches sont sur le point de mener à une guérison et je sais que cela facilitera beaucoup la vie de tous ceux et celles qui vivent avec le diabète. 

Je veux aider Percée DT1 à montrer que vivre avec le diabète ne signifie pas qu’il faut renoncer à pratiquer des sports, ou que l’on ne peut pas obtenir un certain emploi ou accomplir une certaine tâche, cela signifie simplement qu’il faut plus de temps pour accomplir certaines choses ou qu’elles seront un peu différentes, mais on peut quand même les faire. Je veux vraiment faire comprendre que le parcours de chacun est différent et que le mien s’articule autour du diabète. Le vôtre peut l’être aussi. 

Enfin, je voudrais juste dire aux personnes qui vivent avec le diabète de poursuivre leurs rêves. Luttez pour ce que vous voulez accomplir dans la vie et foncez. Ce sera plus difficile, vous aurez de bons et de mauvais jours, mais lorsque vous atteindrez vos objectifs, vous en tirerez encore plus de fierté.

La première chose que j’ai dite après l’annonce de mon diagnostic : « Le diabète ne va pas changer ce que je veux accomplir dans ma vie, ce sera peut-être un peu différent et ce n’est pas grave ». Cette devise est ma référence lorsqu’une journée est difficile ou lorsque j’ai besoin d’un petit rappel à l’ordre. 

Guide de cadeaux des fêtes pour vos proches et amis atteints de diabète de type 1 

La période des fêtes approche à grands pas, et avec elle, le stress de trouver le cadeau idéal pour les personnes importantes dans votre vie. Percée DT1 peut vous donner quelques idées pour vous aider à vraiment gâter une personne chère qui est atteinte de diabète de type 1 (DT1). 

Nous avons préparé un guide de cadeaux avec des suggestions amusantes pour les fêtes et des idées qui peuvent aussi convenir à toutes les personnes sur votre liste. Que le cadeau soit simple, compliqué ou fait maison, qu’il provienne d’un magasin ou qu’il s’agisse d’une carte-cadeau, sachez que le meilleur cadeau est toujours celui qui est choisi avec soin et réflexion.  

Pour la personne qui aime se détendre 

Se sentir bien dans sa peau 

Avec le froid de l’hiver vient la peau sèche, ce qui peut être un défi particulier pour les personnes atteintes de DT1. La surveillance du glucose est également plus efficace lorsque la peau est bien hydratée. Il existe une grande variété de marques et de parfums, ce qui vous permet de glisser un cadeau à la fois pratique et luxueux dans le bas de Noël. 

Vous trouverez quelques idées ici : https://www.vitalitymedical.com/blog/10-best-lotions-creams-for-diabetic-dry-skin.html (en anglais seulement) 

Chaussettes et pantoufles amusantes et douillettes 

Les pieds fatigués et douloureux sont inconfortables pour tout le monde, mais surtout pour les personnes atteintes de DT1. Les bas de compression peuvent aider à lutter contre la fatigue et les douleurs névralgiques aux pieds. Des chaussettes antidérapantes sans couture qui évacuent l’humidité, ou une paire de pantoufles amusantes (assurez-vous qu’elles sont munies d’une bonne semelle, avec bout et talon fermés pour éviter de glisser) peuvent protéger contre la froideur redoutée des planchers pendant l’hiver. De plus, il n’y a rien de mieux que de se sentir bien au chaud et à l’aise. 

Et pour des chaussettes et des pantoufles plus jolies

Des plantes pour donner de la vie à une maison 

Il est difficile de se tromper avec des cadeaux qui embellissent un espace de vie. Les plantes faciles à entretenir, comme les cactus ou les plantes serpentines, peuvent apporter confort et décoration tout en ne nécessitant que peu d’entretien. 

Il existe également une variété de plantes qui contribuent à purifier l’air d’une pièce. 

Vous trouverez des idées et de l’inspiration ici: https://foli.ca/ ou https://plantsome.ca/

Il n’y a rien de tel que d’être bien au chaud

Chandails, couvertures, tuques, mitaines – nous en avons tous besoin en hiver au Canada, et ils offrent chaleur et fonctionnalité. 

Trouvez de l’inspiration ici : https://www.etsy.com/ca/market/mittens ou https://www.amazon.ca/stores/Carhartt/

Cadeaux pour stimuler l’esprit 

Les casse-têtes, les jeux de société et les jeux vidéo aident à passer le temps pendant les froides journées d’hiver. Votre enfant aime peut-être fabriquer des objets avec des perles ou confectionner des bijoux. Livres, journaux, mots croisés, sudoku ou jeux-questionnaires : autant d’idées pour occuper vos proches et faire appel à leur côté créatif pendant qu’ils hibernent durant les longs mois d’hiver. 

Pour les passionnés de mode dans votre vie

Des sacs de fournitures excentriques et élégants pour le diabète 

Une personne atteinte de DT1 doit transporter ses fournitures avec elle, alors pourquoi ne pas le faire de manière amusante et originale?  

Ces accessoires à la mode sont souvent conçus par des personnes atteintes de diabète qui comprennent que l’aspect pratique ne doit pas empêcher d’exprimer un côté original. 

Faites briller les étuis de votre pompe et de votre glucomètre  

Pensez à ces magnifiques étuis pour pompes et glucomètres de HyperPumpART. Élégants, légers et durables, ces étuis sont réutilisables et fabriqués à la main par leurs créateurs, Shonna (qui vit elle-même avec le DT1) et Ricky. Vous pouvez en choisir un vous-même ou offrir une carte-cadeau pour que la personne atteinte de DT1 dans votre vie puisse choisir le sien. 

Découvrez-les ici : https://hyperpumpart.com/ ou sur leur compte Instagram https://www.instagram.com/hyperpumpart

Vêtements spécialement conçus pour les personnes atteintes de diabète 

Warrior Hill, qui soutient Percée DT1, conçoit des vêtements qui peuvent être portés lors de la pratique d’un sport et qui sont adaptés aux pompes et aux glucomètres, et une partie des recettes soutient les recherches sur le DT1. 

Pour en savoir plus : https://www.warriorhill.ca/

(*Veuillez noter qu’à l’exception de Warrior Hill, Percée DT1 ne reçoit aucun financement à partir des liens suggérés, ils ne sont indiqués que pour vous aider à démarrer.) 

Offrir un cadeau philanthropique 

Nous savons que tout le monde ne fait pas d’échanges de cadeaux pendant les fêtes. Ou peut-être que vous n’arrivez pas à trouver le « bon » cadeau pour un ou une collègue.  

Faire un don à un organisme de bienfaisance, notamment à Percée DT1, vous fera sentir bien, parce que vous ferez du bien. Un cadeau philanthropique aide à la fois aujourd’hui et demain. Grâce à votre soutien, Percée DT1 peut continuer à aider près de 300 000 personnes atteintes de DT1 au Canada – et leurs proches – à vivre mieux et en meilleure santé aujourd’hui, pendant que nous investissons dans les recherches les plus prometteuses sur les thérapies de guérison pour demain – tout en nous rapprochant de notre objectif ultime d’un monde sans DT1.  

Et si vous faites un don aujourd’hui, il sera égalé jusqu’au 31 décembre 2024 dans le cadre d’une généreuse offre de jumelage des dons. 

Quel que soit le cadeau que vous choisissez, s’il est choisi avec considération et réflexion, ce sera toujours le bon choix. Toute l’équipe de Percée DT1 vous souhaite, ainsi qu’à vos proches, une période des fêtes remplie de joies et de paix, ainsi qu’une très heureuse année 2025. 

Merci de soutenir Percée DT1 et la communauté du DT1.  

Le calcul des glucides pour le diabète de type 1 pendant les fêtes 

L’hiver approche, et avec lui, la période des fêtes, les célébrations et les repas festifs. La plupart d’entre nous se laissent tenter un peu plus par les collations et friandises des fêtes, souvent riches en sucre et en glucides. L’un des principaux stress liés à la gestion du diabète de type 1 (DT1), en particulier pour les personnes dont le diagnostic est récent, peut être la planification des repas et leur incidence sur la glycémie et la quantité d’insuline dont vous ou votre enfant avez besoin. 

Mais avec un peu de planification et de préparation, vous pouvez et devriez avoir du bon temps avec votre famille et vos amis – y compris lors des repas des fêtes – en toute confiance. 

Nous remercions Beyond Type 1 (en anglais seulement) de nous avoir fourni ces calculs de glucides pour les repas traditionnels des fêtes afin de vous aider à prendre de bonnes décisions durant les festivités. 

Beyond Type 1 offre une page complète de ressources pour vous faciliter la tâche pendant les fêtes : https://beyondtype1.org/celebrations-holidays/ (en anglais seulement). 

La gestion du DT1 est un défi de tous les instants, mais elle peut être plus facile si vous disposez d’informations pour vous aider à planifier en conséquence. 

Alors, levez votre verre, portez un toast, détendez-vous et profitez de tout ce que les fêtes ont à offrir!  

*Veuillez noter que la taille de vos portions peut varier et que le nombre de glucides devra être ajusté en conséquence.  

Plât principal

Accompagnements

Desserts

Boissons

Le partenariat Percée DT1-IRSC annonce cinq nouvelles subventions pour la mobilisation des connaissances 

Le Canada est le site de chercheurs de classe mondiale qui font des découvertes susceptibles d’améliorer la vie des personnes atteintes de diabète de type 1 (DT1). Cependant, les résultats de ces recherches ne font avancer les choses que si nous les partageons avec les utilisateurs des connaissances, c’est-à-dire les personnes directement concernées, dont les prestataires de soins de santé, les personnes atteintes de DT1, leur communauté, les personnes à risque de DT1 et les décideurs politiques. 

Les subventions d’exploitation pour la mobilisation des connaissances sur la prévention et le traitement du diabète, dirigées par l’Institut de la nutrition, du métabolisme et du diabète des IRSC, en partenariat avec Percée DT1 (auparavant FRDJ), offrent la possibilité aux chercheurs et aux utilisateurs des connaissances de travailler ensemble pour utiliser les données des recherches en vue d’améliorer les services, les programmes et les politiques de santé. 

L’objectif de cette possibilité de financement est d’améliorer la mobilisation des connaissances dans le domaine du diabète, en mettant l’accent sur l’intégration des données probantes dans les services, les programmes et les politiques de santé, ceci pour : 

  • Accroître et améliorer la mobilisation bidirectionnelle des connaissances et l’intégration des données probantes dans les politiques et les pratiques liées à la prévention du diabète, à la rémission, au dépistage, au diagnostic, à la gestion, au traitement et à la prestation de soins pour tous les types de diabète, ainsi qu’au dépistage et à la prévention des complications du diabète. 
  • Soutenir les chercheurs et les utilisateurs des connaissances dans l’élaboration et la mise en œuvre d’un plan de mobilisation des connaissances visant à répondre à une priorité du système de santé et/ou à des besoins ou lacunes identifiés en matière de données probantes. 
  • Faciliter l’utilisation des données probantes afin d’améliorer la vie des personnes à risque de diabète ou de celles qui en sont atteintes au Canada. 

Percée DT1 a soutenu 5 des 12 subventions attribuées dans le cadre de ce concours. Chaque subvention est d’une valeur de 125 000 $ pour une durée d’un an.  

Anne-Sophie Brazeau, Université McGill – Intégration d’une plateforme de formation en ligne sur les soins cliniques du diabète de type 1 afin de favoriser l’autogestion (soutien à la mise en œuvre). 

La Dre Brazeau et son équipe évalueront des stratégies de mise en œuvre pour intégrer SUPPORT, une plateforme de formation en ligne, dans le cadre des soins cliniques et mettront en place des activités pour promouvoir cette innovation auprès des professionnels de la santé. L’objectif est d’accroître l’utilisation de la plateforme et de réduire le temps requis pour la mise en pratique des résultats des recherches, améliorant ainsi la vie des personnes atteintes de DT1. 

Valeria E Rac, Réseau universitaire de santé – Relier les programmes de dépistage de la rétinopathie diabétique en Ontario. Mobiliser les connaissances dans l’ensemble du système de santé. 

La Dre Rac et son équipe mettront au point une voie vers la création d’un programme provincial de dépistage de la rétinopathie diabétique qui comprendra un registre provincial. L’équipe évaluera également les besoins en matière de dépistage des différentes populations de patients atteints de diabète dans la province, et organisera des ateliers de collecte de connaissances pour améliorer l’accès aux programmes de dépistage de la rétinopathie diabétique, et ce faisant, améliorer la santé oculaire des personnes atteintes de diabète. 

Peter A Senior, Université de l’Alberta – Liberté et flexibilité – Communiquer les expériences de remplacement des cellules bêta aux patients et aux prestataires de soins. 

Le Dr Senior et son équipe examineront et exploreront les expériences des personnes atteintes de DT1 qui ont subi une transplantation d’îlots, des membres de leur famille et des professionnels de la santé qui ont participé à la transplantation d’îlots, afin de mieux comprendre les expériences des risques et des avantages de la transplantation d’îlots, ainsi que les limites des traitements conventionnels pour le DT1. L’équipe travaillera ensuite en étroite collaboration avec la communauté du DT1 afin de créer des documents informatifs et éducatifs qui illustreront plus précisément et de manière plus nuancée l’expérience de vie avec le DT1 et les résultats de la transplantation d’îlots. 

Liris P Smith, Université du Yukon – Expériences de la gestion du diabète de type 1 au Yukon :  Perspectives des patients et des prestataires de soins. 

La Dre Smith et son équipe étudieront et décriront les expériences des personnes atteintes de DT1 et de leurs soignants au Yukon, en tenant compte du fait que les besoins de la communauté sont uniques et que l’accès aux soins est souvent limité dans les zones rurales. La subvention permettra à l’équipe de décrire également les expériences des prestataires de soins primaires au Yukon avec les personnes atteintes de DT1, dans le but ultime d’améliorer l’accès aux soins et le soutien à la gestion. 

Ian S Zenlea, Trillium Health Partners – Soutenir les élèves du secondaire atteints de diabète de type 1 : Mobiliser le savoir expérientiel pour lutter contre la stigmatisation liée au diabète. 

Le besoin est urgent d’écouter les adolescents atteints de DT1 pour savoir comment lutter contre la stigmatisation liée au diabète dans les écoles secondaires, réduire les préjudices et favoriser des espaces d’apprentissage sûrs et inclusifs. Le Dr Zenlea et ses collègues concevront conjointement des produits multimédias de sensibilisation dirigés par des pairs qui peuvent s’attaquer à la stigmatisation liée au diabète dans les écoles secondaires. 

Ces subventions font partie du partenariat global Percée DT1-IRSC pour vaincre le diabète. Ce partenariat unique garantit que le DT1 reste une priorité de la recherche en santé au Canada et se base sur une vision commune de l’amélioration des soins, des traitements, des résultats et des thérapies de guérison pour les personnes atteintes de DT1. 

Depuis sa création en 2017, ce partenariat a financé plusieurs essais cliniques novateurs et projets de recherche translationnelle afin d’accélérer le développement de nouvelles approches thérapeutiques pour les personnes atteintes de DT1, en plus de trouver des thérapies de guérison pour la maladie. De nombreux nouveaux projets de pointe seront financés au cours de l’année à venir, promettant d’accélérer encore plus la mission de Percée DT1. En savoir plus sur les projets de recherche financés dans le cadre de ce partenariat. 

Il s’agit là d’un exemple de partenariat indispensable qui peut mobiliser des investissements provenant de sources de financement multiples et accélérer le rythme des recherches novatrices qui correspondent à notre mission de vivre dans un monde sans diabète de type 1. 

Le Centre d’excellence Percée DT1 à l’UBC : progrès, potentiel et plan pour l’avenir

Le 28 octobre 2024, le Centre d’excellence Percée DT1 de l’Université de Colombie-Britannique (UBC) a tenu sa troisième assemblée annuelle sur le campus de l’UBC à Vancouver pour discuter des progrès réalisés à ce jour ainsi que des plans ambitieux de l’équipe pour les années 4 et 5 du programme de recherche.

Au cours de la troisième année, l’équipe a réalisé plusieurs percées, a accompli d’excellents progrès par rapport aux jalons de la recherche et a établi des objectifs et des résultats pour les deux prochaines années de financement. Les mises à jour des trois thèmes de recherche du Centre au cours de l’année 3 incluent :

Thème 1 : Construire de meilleures cellules bêta pour la thérapie de remplacement des îlots de Langerhans, sous la direction du Dr Francis Lynn

Pour étudier le développement et le fonctionnement des îlots dérivés de cellules souches dans des environnements expérimentaux, l’équipe a créé et caractérisé plusieurs lignées de cellules souches pluripotentes humaines qui brillent en vert lorsqu’elles se transforment en cellules bêta productrices d’insuline, et en rouge lorsqu’elles se transforment en cellules alpha productrices de glucagon. Les expériences en cours permettront de mieux comprendre comment ces deux types clés de cellules des îlots interagissent et comment chaque type de cellule influence le fonctionnement de l’autre. Les travaux menés dans ce thème lors de la troisième année se sont également concentrés sur l’identification de facteurs susceptibles de protéger les îlots dérivés de cellules souches transplantés contre le stress et la mort cellulaire. Grâce à des techniques d’imagerie et en comparant les îlots provenant de donneurs d’organes avec ceux dérivés de cellules souches, l’équipe a découvert six facteurs qui réduisent significativement la mort des cellules bêta. Au cours de l’année à venir, les travaux dans le cadre du thème 1 se concentreront sur l’étude des facteurs protecteurs ainsi que sur une nouvelle approche visant à développer des cellules bêta « sur mesure » à l’aide de techniques d’édition génétique. Ces travaux contribuent ensemble à faire progresser le développement de produits de remplacement d’îlots de haute qualité capables de survivre et de fonctionner à long terme après transplantation.

Thème 2 : Protéger les cellules bêta productrices d’insuline des attaques immunitaires, sous la direction de la Dre Megan Levings

Un des axes principaux du thème 2 est le développement d’une thérapie à base de cellules T régulatrices (Treg) comme méthode plus efficace pour protéger les greffes d’îlots, en comparaison avec l’immunosuppression conventionnelle. Au cours de la troisième année, l’équipe s’est appuyée sur les résultats des années 1 et 2 pour développer une nouvelle méthode de culture des cellules Treg en laboratoire, permettant d’améliorer leur survie et leur fonctionnement après infusion chez des patients atteints de DT1. Cette invention est également protégée en vue d’intérêts commerciaux futurs. Au cours de la quatrième année, l’équipe s’appuiera sur ces découvertes pour développer des cellules Treg ciblées sur les îlots et les tester dans des modèles précliniques de DT1. L’équipe a également progressé dans le développement d’une approche basée sur des nanoparticules lipidiques (LNP) pour le traitement du diabète de type 1 (DT1), en collaboration avec Integrated Nanotherapeutics, une entreprise dérivée de l’UBC (récemment récipiendaire d’une nouvelle subvention de Percée DT1 pour soutenir l’industrie). Au cours de la troisième année, l’équipe a approfondi ses recherches montrant que leur thérapie basée sur des nanoparticules lipidiques (LNP) pouvait prévenir le DT1 dans un modèle murin de la maladie. De manière remarquable, ils ont également démontré que ce traitement pouvait inverser un diabète déjà établi. Au cours de la quatrième année, l’équipe optimisera l’administration de cette nouvelle thérapie et effectuera des tests précliniques supplémentaires.

Thème 3 : Cibler et surveiller le stress des cellules bêta, sous la direction du Dr Jim Johnson

Au cours de la troisième année, l’équipe a identifié plus de 150 protéines différentes capables de protéger les cellules bêta contre le stress cellulaire induit par le DT1, causé par des facteurs tels qu’une demande accrue en insuline, l’inflammation, les infections ou des substances chimiques. L’équipe a également découvert de nouvelles informations sur EIF2A, un « nœud » précédemment identifié dans la réponse au stress cellulaire, ce qui rapproche encore davantage le développement de nouvelles approches pour protéger les cellules bêta des dommages. Au cours de la quatrième année, l’équipe poursuivra l’étude des mécanismes impliqués lorsque les cellules bêta sont soumises au stress, afin d’identifier de nouvelles cibles thérapeutiques. Le thème 3 a également fait progresser les travaux sur les biomarqueurs de la fonction des cellules bêta qui, sous réserve de tests et de validations supplémentaires au cours de la quatrième année, pourraient devenir un nouvel outil pour mesurer la progression du DT1 et la réponse aux nouvelles thérapies développées dans d’autres thèmes.

« L’équipe du Centre a réalisé des progrès remarquables au cours de ses trois premières années », déclare Francis Lynn, professeur agrégé au département de chirurgie et de génie biomédical de l’Université de la Colombie-Britannique (UBC). « L’élan lors de l’assemblée annuelle était palpable alors que nous avons discuté des réussites, des défis et des plans futurs pour accélérer conjointement nos recherches vers des thérapies de guérison. »

Annonce de nouveaux prix associés au Centre

Au cours de l’assemblée annuelle, le Centre a également profité de l’occasion pour célébrer et accueillir la troisième boursière postdoctorale J. Andrew McKee, financée au Centre par Percée DT1 et le Réseau canadien de cellules souches, la Dre Alyssa Weinruch, qui a rejoint le laboratoire du Dr Jim Johnson pour contribuer aux projets du thème 3. Apprenez-en davantage au sujet de la Dre Weinruch sur notre blogue.

Pour stimuler davantage l’innovation et intégrer de nouveaux projets pilotes à haut risque et fort potentiel dans le programme de recherche, le Centre a également organisé un concours de subventions de démarrage pendant trois années consécutives. Lors de cette assemblée annuelle, nous avons reçu des mises à jour des bénéficiaires des subventions de démarrage de la deuxième année, ainsi qu’une annonce des projets financés dans le cadre du troisième et dernier concours. En plus des subventions de démarrage, des subventions de croissance ont été attribuées pour soutenir des projets prometteurs issus de subventions de démarrage antérieures.

Le Dr Jan Dutz et ses collaborateurs utilisent leur subvention de démarrage de 2023 pour tester une version modifiée du méthotrexate, un médicament utilisé depuis longtemps pour traiter d’autres maladies auto-immunes, afin de déterminer s’il peut prévenir la progression du DT1 dans des modèles précliniques. Jusqu’à présent, le groupe a optimisé la nouvelle formulation du méthotrexate et attend les résultats des expériences précliniques actuellement en cours. L’autre bénéficiaire de la subvention de démarrage 2023, le Dr Marc Horwitz, a collaboré avec cette équipe pour étudier comment la relation complexe entre les virus et le microbiome intestinal peut influencer la susceptibilité au DT1, et a découvert un rôle clé des acides gras à chaîne courte – produits dans l’intestin lors de la digestion d’aliments riches en fibres – dans la protection contre le DT1.

Les bénéficiaires des subventions de démarrage et de croissance pour 2024, ainsi que leurs projets associés, sont :

  • La Dre Nicole Krentz, ainsi que le Dr Jim Johnson, responsable du thème 3, étudieront si une protéine appelée RREB peut protéger les cellules bêta de l’auto-immunité.
  • Le Dr Ramon Klein Geltink, en collaboration avec le boursier postdoctoral Dr Lauar de Brito Monteiro, utilisera une méthode de pointe appelée SCENITH pour évaluer les cellules bêta et les cellules immunitaires afin d’obtenir de nouveaux indices sur la manière dont la progression du DT1 pourrait être ralentie ou stoppée.
  • La Dre Laura Evgin, en collaboration avec Megan Levings, responsable du thème 2, prévoit créer des cellules CAR Treg conçues pour éliminer les cellules immunitaires nocives qui tuent les cellules bêta dans le DT1, et de tester leur efficacité dans un modèle préclinique de la maladie.
  • Le Dr Hongshen Ma (récipiendaire d’une subvention de démarrage du Centre en 2022) collaborera avec Francis Lynn, responsable du thème 1, et utilisera les fonds d’une nouvelle subvention de croissance pour développer des approches basées sur la nanotechnologie. Ces approches permettront de mesurer la production d’hormones par des îlots individuels, ainsi que d’autres caractéristiques, offrant de nouveaux outils pour examiner et améliorer les produits de remplacement des îlots pour le DT1.
  • Le Dr Dan Luciani (récipiendaire d’une subvention de démarrage du Centre en 2022) a reçu une subvention de croissance pour approfondir ses découvertes initiales sur une protéine appelée TFEB, qu’il hypothèse pouvoir être manipulée pour augmenter la fonction et la résilience des cellules bêta dérivées de cellules souches à des fins thérapeutiques.

Groupe consultatif sur l’expérience vécue

Le groupe consultatif sur l’expérience vécue du DT1 du Centre établi en 2023 a joué un rôle clé lors de l’assemble annuelle de cette année. Le rôle du groupe consultatif est d’intégrer les voix des personnes ayant vécu le DT1 aux travaux du Centre afin de garantir que leurs intérêts et leurs préoccupations soient entendus et traduits en objectifs de recherche et en activités de mobilisation des connaissances. Cette année, le groupe consultatif a animé un atelier interactif intitulé « Combler le fossé » (Bridging the gap en anglais), au cours duquel les membres de l’équipe de recherche ont eu l’occasion d’échanger avec des personnes ayant une expérience vécue du DT1. Les discussions ont porté sur les perspectives personnelles quant à la définition d’une thérapie de guérison pour le DT1 et sur ce que cela représenterait pour les personnes vivant avec cette maladie, aboutissant à des apprentissages enrichissants et marquants pour tous les participants.

« Échanger avec les chercheurs du Centre et partager les expériences réelles de vie avec le DT1 a été une expérience marquante », déclare Ben Mammon, membre du groupe consultatif sur l’expérience vécue du DT1 du Centre.  « Je suis reconnaissant pour les progrès constants et le dévouement que leurs équipes apportent à la communauté DT1. Savoir que nos histoires partagées peuvent contribuer à stimuler des innovations pour améliorer des vies est inspirant et motivant. »

L’avenir

L’objectif principal du Centre est de faire progresser de nouvelles thérapies de guérison pour le DT1 jusqu’aux essais cliniques. Alors que le Centre entame sa quatrième année, l’équipe se concentre intensément sur l’accélération des projets clés vers une traduction clinique, l’identification de partenaires commerciaux pour les technologies pertinentes et la publication de ses résultats. Elle continuera également à soutenir les activités multidisciplinaires pour les nombreux stagiaires du Centre, notamment des ateliers axés sur les compétences et un programme de mentorat, tout en impliquant davantage le groupe consultatif sur l’expérience vécue à mesure que les projets avancent vers la clinique. À long terme, l’équipe du Centre espère tirer parti de l’Advanced Therapeutics Manufacturing Facility, une nouvelle installation qui sera codirigée par la Dre Megan Levings et qui est en cours de planification sur le campus de l’UBC. Cette installation devrait propulser Vancouver à la pointe de l’innovation en matière de thérapie cellulaire et de la recherche clinique.

« J’ai assisté aux trois assemblées annuelles du Centre, et l’événement de cette année a vraiment offert quelque chose de spécial », déclare Heather Miller, parent d’une personne atteinte de DT1 et sympathisante de longue date de Percée DT1. « Les progrès présentés semblaient être d’un tout autre niveau – les avancées semblent plus proches que jamais de devenir une réalité. Cela très important pour nous, qui vivons depuis si longtemps avec le DT1 dans notre famille. »

Pour en savoir plus sur le Centre, cliquez ici ou consultez la page web dédiée de l’UBC à l’adresse https://breakthrought1d.med.ubc.ca/ 

Pour savoir comment soutenir le Centre d’excellence Percée DT1 de l’UBC, veuillez visiter https://perceedt1.ca/participez/campagne-pour-accelerer