Bilan de l’année 2022

Alors que nous étions au plus fort de la pandémie en 2021, nous avons eu le sentiment que l’année 2022 serait porteuse d’espoir.  Grâce au soutien de notre incroyable communauté de donateurs, de bénévoles et de sympathisants, nous avons dépassé nos plus grandes espérances.

Nous avons commencé l’année avec l’un de nos plus grands projets en tant qu’organisation : notre événement de collecte de fonds Écrivons à nouveau l’histoire en soutien à notre Campagne pour accélérer de 100 millions $. Cinq mâts porte-drapeau et Leaders de l’histoire, quatre villes, et 100 familles Ambassadrices de l’histoire ont campé dans le froid de l’hiver pour manifester leur solidarité. Cette initiative a été dirigée par un bénévole passionné et dévoué de FRDJ, Peter Oliver, qui avait lui-même campé au sommet d’un mât porte-drapeau 30 ans auparavant, et dont la fille Vanessa faisait partie de nos Leaders de l’histoire en avril. Malheureusement, Peter est décédé en septembre, mais son esprit et son dévouement à trouver des thérapies de guérison pour le diabète de type 1 nous accompagnent dans tout ce que nous faisons. Nous sommes très reconnaissants envers nos nombreux bénévoles, nos entreprises commanditaires et notre personnel qui ont su concrétiser la vision de Peter.  Cliquez ici pour en savoir plus sur l’incroyable héritage de Peter Oliver.

Cliquez ici pour regarder une vidéo de cet incroyable événement

Notre communauté s’est mobilisée de manières qui ont dépassé notre imagination, et cela s’est poursuivi tout au long de l’année. Grâce aux sympathisants de FRDJ, les recherches les plus prometteuses sur le diabète de type 1 (DT1) ont continué leur progression pour nous rapprocher de thérapies de guérison, tout en améliorant la vie des personnes touchées par le DT1 aujourd’hui.

Grâce à la générosité des donateurs, FRDJ a connu une autre année exceptionnelle : nous avons consacré encore plus de fonds aux recherches, renforcé nos partenariats stratégiques, continué à soutenir les familles qui venaient de recevoir le diagnostic de diabète de type 1 et partagé les derniers comptes rendus des recherches avec notre communauté.

Parmi les faits marquants de la dernière année :
Dans les recherches sur le DT1 :

Dans le remplacement des cellules :

Dans les thérapies modificatrices de la maladie :

Dans les traitements pour améliorer les vies :

  • Les chercheurs financés par FRDJ mènent des essais cliniques de stade avancé sur un médicament thérapeutique à prise unique quotidienne qui rétablit la sécrétion de glucagon pour prévenir l’hypoglycémie. S’il est approuvé, il sera le premier médicament du genre pour les personnes atteintes de diabète de type 1.
  • Financement de programmes consacrés à l’amélioration des soins en santé mentale et des résultats pour les personnes atteintes de DT1, dont REACHOUT.

Dans le dépistage :

Pour en savoir plus sur les comptes rendus des recherches, consultez le site www.frdj.ca/blogue. Vous y trouverez d’autres récits sur les incroyables progrès réalisés au cours de la dernière année dans les recherches et le développement dans le domaine du diabète de type 1.

Les recherches sur le diabète et FRDJ traversent une période exceptionnelle. Et avec la communauté de FRDJ, nous croyons qu’un monde sans diabète de type 1 est plus que jamais à notre portée.

Compter les glucides pendant les Fêtes

C’est la période des Fêtes de fin d’année et, pour la plupart des gens, cela signifie qu’il est temps de se faire plaisir avec des friandises et des repas de saison. Il en va de même pour les personnes atteintes de diabète de type 1 (DT1). L’un des principaux stress liés à la prise en charge du DT1, en particulier pour les personnes nouvellement diagnostiquées, peut être la planification des repas et leur incidence sur la glycémie et la quantité d’insuline nécessaire.

Mais avec un peu de planification et de préparation, vous pouvez et devriez passer du temps avec votre famille et vos amis – y compris les repas des Fêtes – en toute confiance.

Nous remercions Beyond Type 1 de nous avoir fourni ces calculs de glucides pour les repas des Fêtes traditionnels afin de vous aider à prendre vos décisions pendant les Fêtes.

*Veuillez noter que la taille de vos portions peut varier et que le nombre de glucides devra être ajusté en conséquence.

Plât principal

Articlequantitéglucides
Dindeau choix0g
Jambonau choix0g
Bœufau choix0g
Pouletau choix0g
Canardau choix0g
Oieau choix0g
Lasagnes1 tasse30g
Pointe de poitrine1 oz.0g

Accompagnements

Articlequantitéglucides
Purée de pommes de terre1 tasse30g
Pommes de terre rôties1 tasse28g
Patate douce (sans sucre)1 Med.28g
Latke de pommes de terre1 Med.10g
Ignames confites1/2 tasse45g
Casserole de patates douces avec mini-marshmallows1/3 tasse30g
Haricots verts1/2 tasse4g
Casserole de haricots verts1 1/2 tasse9g
Maïs1/2 tasse9g
Choucroute1 tasse6g
Carottes glacées1/2 tasse25g
Choux de Bruxelles1/2 tasse4g
Fromage1 oz.0-1g
Farce1/2 tasse20g
Sauce aux canneberges1/4 tasse25g
Sauce1/2 tasse5g
Petit pain120g
Biscuit125g
Pain de maïs1 morceau28g
Challah2 oz.30g
Boule Matzo110g
Soupe aux boules de Matzo1 tasse15g
Nouilles kugelcarré de 2″23g
Compote de pommes – sucrée4 oz.23g
Compote de pommes – non sucrée4 oz.12g
Crème aigre2 c. à soupe.5g
Huile d’olive1 c. à soupe0g

Desserts

Articlequantitéglucides
Tarte aux patates douces1/8ème de tranche35g
Tarte à la viande hachée1/8ème de tranche55g
Tarte aux citrouilles1/8ème de tranche35g
Tarte aux pommes1/8ème de tranche45g
Tarte aux noix de pécan1/8ème de tranche60g
Tarte à la merigue1/8ème de tranche50g
Gâteau aux fruits1/8ème de tranche26g
Pudding de Noël (aux prunes)2 oz.30g
Pudding au caramel collant2 oz.25g
Pudding au pain2 oz.20g
Bagatelle1 2 oz.15g
Biscuits au gingembre4 (1 oz.)23g
Biscuits sablés4 (1 oz.)21g
Biscuits aux pépites de chocolat220g
Biscuits au beurre d’arachide220g
Biscuits au sucre222g
Biscuits à la merigue615g
Rugelach1 oz./morceau17g
Sufganiyot (beignet à la gelée)125g
Blintz au fromage112g
Gelt au chocolat1 oz.17g
Cheesecake1 morceau (1/6)20g
Sucre d’orge115g
Crème glacée à la vanille1/2 tasse16g
Crème glacée aux pépites de chocolat1/2 tasse18g
Beurre au brandy2 c. à soupe15g
Crème fouettée (non sucrée)2 c. à soupe2g

Boissons

Articlequantitéglucides
Lait de poule1/2 tasse30g
Cacao chaud avec de l’eau1 tasse15-20g
Cacao chaud avec du lait1 tasse30g
Cidre de pommes épicé (non alcoolisé)1 tasse30g
Cidre de pommes fort12 oz.15-30g
Vin (blanc ou rouge)5 oz.4g
Champagne5 oz.3g
Bière ordinaire5 oz.12g
Bière légère12 oz.6g
Spiritueux1 oz.0g

Le projet BETTER est désormais disponible partout au Canada

En novembre, pour célébrer la Journée mondiale du diabète, le projet BETTER (« BEhaviors, Therapies, TEchnologies and hypoglycemic Risk in Type 1 diabetes ») a annoncé qu’il est désormais le premier registre de personnes vivant avec le diabète de type 1 au Canada.

L’un des principaux axes de la stratégie de recherche de FRDJ consiste à financer des recherches qui peuvent améliorer la vie des personnes atteintes du DT1 aujourd’hui, tandis que des recherches axées sur la guérison sont menées en parallèle. Initialement mis à l’essai au Québec, ce projet est financé par le Partenariat pour vaincre le diabète FRDJ-IRSC, dans le cadre de son soutien aux essais cliniques, en utilisant de nouvelles thérapies et des technologies interactives pour réduire le risque d’hypoglycémie.

Le projet BETTER réunit des personnes vivant avec le diabète de type 1 et des parents d’enfants atteints de cette maladie (patients-partenaires), des chercheurs, des professionnels de la santé et des décideurs qui sont déjà impliqués et qui veulent faire progresser la qualité de vie, la recherche pour améliorer les pratiques cliniques et les traitements pour les personnes vivant avec le diabète de type 1.

Pour mieux aborder l’anxiété et le contrôle de l’hypoglycémie, le Dr Rémi Rabasa-Lhoret et son équipe de l’Institut de recherches cliniques de Montréal (IRCM) ont développé un registre des personnes atteintes du DT1 afin d’identifier les besoins et les réalités liés à la maladie.

Le projet BETTER est axé sur la mesure et la réduction de l’hypoglycémie chez les personnes atteintes du DT1. L’hypoglycémie est fréquente et constitue l’une des plus grandes craintes pour les personnes vivant avec la maladie. Elle se définit par une baisse du taux de glucose dans le sang et s’accompagne de symptômes tels que tremblements, sueurs, confusion et vertiges. L’hypoglycémie et la crainte de l’hypoglycémie sont deux obstacles majeurs à la gestion optimale du DT1 et peuvent avoir un impact profondément négatif sur la qualité de vie. Chez la plupart des enfants et des adultes vivant avec le diabète de type 1, l’hypoglycémie est fréquente et constitue le principal obstacle à une gestion adéquate du diabète.

Le registre est désormais accessible à tous les Canadiennes et Canadiens. L’inscription au registre donne accès à une plateforme de soutien, actuellement disponible pour les adultes de 18 ans et plus vivant avec le DT1, et à une plateforme distincte pour les professionnels de la santé. Une nouvelle plateforme pour les adolescents est en cours de développement. La plateforme comprend de l’information sur des sujets importants pour les personnes atteintes du DT1, notamment les médicaments, la surveillance de la glycémie, la nutrition, l’activité physique, l’hypoglycémie et l’hyperglycémie (glycémie faible ou élevée) et la santé en général.

Le registre comprend également des mises à jour et de l’information sur la recherche sur le DT1 auxquelles les participants peuvent avoir accès.

En novembre 2022, le registre comptait plus de 2 800 personnes atteintes du DT1. Le projet BETTER étudie également des approches innovantes pour le traitement de l’hypoglycémie, par exemple en comparant l’effet du glucagon intranasal à celui du glucagon injectable. Toute personne vivant avec le diabète de type 1, ou dont un enfant vit avec le diabète de type 1, au Canada, est invitée à s’inscrire et à partager sa réalité en visitant type1better.com/fr/.

Enfants pour une guérison 2022

L’événement de défense d’intérêts Les enfants pour une guérison de FRDJ s’est déroulé du 13 au 15 novembre  à Ottawa et quel impact ont eu nos jeunes délégués – ils se sont entretenus avec plus de 55 députés et sénateurs au cours de 20 réunions pour partager leurs histoires sur ce que signifie vivre avec le diabète de type 1 (DT1) et demander au gouvernement fédéral de soutenir les enjeux qui touchent les personnes vivant avec la maladie.

Tous les deux ans, FRDJ envoie des jeunes qui vivent avec le DT1 à Ottawa pour donner un visage humain à la maladie et aider les parlementaires à comprendre à quel point elle peut être difficile. Suite à ce que la pandémie ait rendu notre événement de 2020 virtuel, nous étions ravis de revenir en personne cette année. Trente enfants âgés de 4 à 17 ans ont été sélectionnés comme délégués parmi plus de 150 candidatures.

Les enfants pour une guérison – dans la communauté

Collectivement, ils ont tenu 25 réunions et pris 21 engagements pour envoyer une lettre au ministre des Finances, tout en ayant la chance de rencontrer d’autres jeunes vivant avec le diabète de type 1. Il s’agit là d’un aspect très important de cet événement, car beaucoup de nos jeunes défenseurs vivent dans des communautés où ils sont les seuls jeunes qu’ils connaissent à être atteints du DT1.

L’objectif de Les enfants pour une guérison n’est pas seulement de raconter des histoires, mais aussi d’obtenir le soutien du gouvernement pour les questions qui touchent la communauté des personnes atteintes du diabète de type 1. Les délégués ont formulé les recommandations prébudgétaires suivantes à l’intention des responsables gouvernementaux qu’ils ont rencontrés :

Recommandation n° 1

Recommandation n° 2

Les coprésidentes de Les enfants pour une guérison, Caleah, 15 ans, de Brossard, QC, et Vanessa, 16 ans, de Dieppe, NB, ont parlé de ce que l’événement signifiait pour elles :

« Je voulais coprésider Les enfants pour une guérison parce que c’est un événement qui permet aux enfants atteints de diabète de s’exprimer. Il s’agit d’un événement important car il permet de sensibiliser les députés et les sénateurs canadiens au DT1 et à l’importance de leur aide. Je pense qu’il a également un impact plus important, puisque nous sommes les jeunes qui vont leur en parler.Les enfants pour une guérison est aussi un endroit où l’on peut entrer en contact avec la communauté du diabète à travers le Canada. »
– Caleah

« Les enfants pour une guérison a été pour moi une expérience enrichissante.  Faire entendre notre voix pour faire la différence et voir la réactivité des sénateurs, des ministres et des députés sur la colline du parlement d’Ottawa était vraiment inspirant. C’était un privilège et une expérience que je n’oublierai jamais! »
– Vanessa

Les témoignages de nos jeunes délégués ont également trouvé un écho profond auprès des politiciens qu’ils ont rencontrés :

« C’est avec grand plaisir que nous avons accueilli FRDJ et ses jeunes délégués à Ottawa pour leur campagne de sensibilisation, Les enfants pour une guérison. Des jeunes délégués de tout le Canada vivant avec le diabète de type 1 ont eu l’occasion de rencontrer des députés pour partager leurs histoires et la réalité de leur condition.

Je tiens à féliciter FRDJ pour son travail inlassable de recherche visant à améliorer la qualité de vie des personnes atteintes du diabète. En tant que coprésident du Caucus multipartite sur le diabète juvénile, je sais à quel point le partenariat entre le gouvernement et FRDJ est important dans la lutte pour éradiquer le diabète de type 1. FRDJ et les Canadiens vivant avec le diabète de type 1 peuvent toujours compter sur moi comme alliée. »
Marie-France Lalonde, MP Orléans

« J’ai eu le plaisir d’accueillir et de rencontrer des enfants atteints de diabète de type 1 et leurs parents à Ottawa pour les événements spéciaux de FRDJ. J’ai fait la connaissance d’enfants d’un bout à l’autre du pays et j’ai appris pourquoi il est si important que notre gouvernement fédéral investisse des fonds dans la recherche avec FRDJ.  Mettons un point final au diabète de type 1! »
L’honorable Nancy Hartling, sénatrice (Nouveau-Brunswick)

« J’ai été ravie de rencontrer les enfants ambassadeurs inspirants de FRDJ Canada. Leur défense d’intérêts et leur détermination ont fait une différence positive pour des milliers de Canadiens vivant avec le diabète de type 1. Le renouvellement du Partenariat pour vaincre le diabète et la publication du premier Cadre de travail sur le diabète au Canada sont des étapes essentielles dans les efforts de notre gouvernement pour mieux reconnaître, collaborer et soutenir les personnes vivant avec le diabète au Canada. À tous les enfants que j’ai eu l’occasion de rencontrer, je salue votre dévouement et je vous remercie pour notre leadership! »
L’honorable Jean-Yves Duclos, ministre de la Santé

Un grand MERCI à tous nos jeunes délégués de Les enfants pour une guérison. FRDJ est extrêmement chanceuse de pouvoir compter sur un groupe de jeunes défenseurs qui parlent avec autant de force et de persuasion au sujet de la vie avec le DT1. Merci également aux parents, qui se sont portés volontaires tout en soutenant leurs enfants qui ont fait entendre leur voix collective. Nos délégués de Les enfants pour une guérison ont sans aucun doute eu un impact réel et durable sur les politiciens qu’ils ont rencontrés au cours de l’événement, et cela profitera à tous les Canadiens vivant avec le diabète de type 1.

Merci également à nos commanditaires :

Partenaire de défense d’intérêts

Medtronic Logo

Sympathisant de défense d’intérêts

La famille Turner veut aider les familles comme la leur, touchées par le DT1

Un diagnostic de diabète de type 1 (DT1) change la trajectoire d’une famille entière. Il en a été de même pour la famille Turner lorsque Alex a reçu son diagnostic à l’âge de 14 ans.

Les Turner sont une famille très unie. Les parents, Richard et Alison, et leurs enfants Alex, Sara et Emma, ont abordé le diagnostic d’Alex ensemble, en famille.

« À 14 ans, c’était tellement traumatisant et difficile. Pour mes parents, et bien sûr pour Alex. Ça a vraiment bouleversé toute notre famille. Nous avons tous été affectés », raconte Sara. « Et FRDJ fait partie de nos vies depuis. »

Aujourd’hui, Alex travaille chez RBC, et sa femme Camryn travaille dans le domaine de la consultation en gestion. Richard, Alison, Sara et Emma font tous carrière dans le secteur de l’immobilier. Ils ont tous été des bénévoles actifs de FRDJ, en particulier en participant à des événements comme le Roulons pour vaincre le diabète Sun Life, et en présidant le gala de 2019 à Toronto, en Ontario.

15 ans se sont écoulés depuis le diagnostic d’Alex. Il a joué au golf de compétition pendant son adolescence et tout au long de ses études universitaires. Avec la gestion de son diabète, il était aux prises avec des défis que les autres enfants ne connaissaient pas. 

« Le SGC (système de surveillance du glucose en continu) et d’autres dispositifs pour le traitement du diabète l’aident à surveiller ses niveaux d’insuline et de glycémie et le mettent davantage sur un pied d’égalité. Beaucoup de gens n’y ont toujours pas accès.  Aujourd’hui, ces appareils sont plus largement disponibles, mais ils restent incroyablement coûteux, et ce n’est pas tout le monde qui a le luxe de pouvoir se les payer », explique Sara. « Je ne peux même pas imaginer, en tant que parent, le stress et l’anxiété qui accompagnent le fait d’avoir un enfant atteint de diabète de type 1. Avec un SGC, ils peuvent au moins surveiller leurs chiffres pendant qu’ils sont à l’école ou qu’ils dorment, ce qui leur évite une partie des soucis. Mais la vérité, c’est que vous êtes toujours inquiet, et vous le serez toujours jusqu’à ce qu’un remède existe », dit Sara.

C’est pour cette raison que la famille Turner a réaffirmé son engagement envers FRDJ par un don total de 200 000 $ afin de soutenir les recherches les plus prometteuses, tant pour trouver un moyen de guérir le diabète de type 1 que pour mettre au point des dispositifs et des thérapies qui peuvent améliorer la vie des personnes qui vivent avec cette maladie aujourd’hui.

« En famille, nous avons discuté de la façon dont nous voulions qu’on se souvienne de nous et nous avons décidé que ce serait par le biais d’un don familial conjoint à FRDJ », explique Sara.

La famille Turner égalera les dons tout au long du mois de décembre, jusqu’à concurrence de 100 000 dollars, et ce jusqu’à la fin de l’année.

Alex veut que les gens comprennent mieux ce que vivre avec le DT1 signifie vraiment :

« Je dois réfléchir à chaque bouchée de nourriture que je mets dans ma bouche, ou à chaque activité que je vais faire chaque jour, sinon il pourrait y avoir de graves répercussions. Tout doit être planifié. Lorsque je voyage, même si ce n’est qu’à deux heures de la ville, je dois m’assurer que j’ai apporté suffisamment d’insuline et de fournitures pour le traitement du diabète », explique Alex. « Ce que les gens doivent savoir, c’est que je fais cela tous les jours – parce que c’est ce qui me garde en vie. »

La famille pense souvent au grand-oncle de Richard, qui est décédé à l’âge de 13 ans, en 1900, des suites du diabète.

« S’il était né 30 ans plus tard, il aurait survécu. Ce n’est que 21 ans plus tard que l’insuline a été découverte. Au lieu de cela, il n’a même pas atteint l’âge où Alex a reçu son diagnostic. Ça donne à réfléchir. C’est pourquoi nous voulons faire pression pour financer davantage de recherches, comme pour les SGC, d’autres dispositifs et, ultimement, une guérison. Parce que personne ne sait quelle sera la prochaine découverte », dit Sara.

FRDJ est très reconnaissante envers la famille Turner pour son incroyable générosité. Leur soutien permettra à FRDJ de continuer à financer les recherches qui nous rapprocheront d’un monde sans diabète de type 1.

Le Centre d’excellence FRDJ de l’université de la Colombie-Britannique célèbre un an de progrès dans la recherche de thérapies de guérison pour le DT1

En décembre 2021 avait lieu le lancement du Centre d’excellence FRDJ à l’université de la Colombie-Britannique (UBC). Un an plus tard, une équipe de plus de 40 chercheurs s’est réunie en personne à l’UBC pour la première réunion annuelle afin d’examiner et de célébrer les progrès réalisés, d’appliquer les connaissances, de s’engager auprès de la communauté du diabète de type 1 (DT1) et de discuter de ce que l’avenir réserve à cette initiative de recherche passionnante.

Le 3 novembre 2022, des chercheurs, des cliniciens, des stagiaires, des membres de la communauté du DT1 et des membres du personnel de FRDJ se sont réunis pour la première réunion annuelle du Centre d’excellence FRDJ au Nest, sur le campus de l’UBC. L’événement, qui s’est déroulé sur une journée entière, a permis de passer en revue les progrès scientifiques réalisés au cours de la première année dans le cadre des projets de recherche et des thèmes du Centre, de présenter des exposés sur l’application des connaissances par des chercheurs stagiaires du Centre, d’organiser des séances d’engagement entre les chercheurs et la communauté du DT1 et de discuter des plans futurs du programme de recherche du Centre.

 « La réunion annuelle a été une journée inspirante au cours de laquelle les chercheurs du Centre ont fait part des progrès réalisés au cours de notre première année d’activité, et les patients partenaires ont partagé leurs histoires de vie avec le DT1 », raconte Bruce Verchere, l’un des chefs de projet du Centre. « Nous avons conclu la réunion remplis d’énergie et de nouvelles idées pour poursuivre le travail important du Centre pendant la deuxième année! »

Le programme de recherche du Centre, qui est exclusivement axé sur la recherche de thérapies de guérison pour le DT1, a connu des progrès importants dans ses trois principaux thèmes. Dans le thème 1, dirigé par le Dr Francis Lynn et axé sur la fabrication de meilleures cellules bêta pour la thérapie de remplacement des îlots de Langerhans, l’équipe de recherche a identifié des systèmes et des conditions de croissance améliorés pour augmenter la fabrication en laboratoire de cellules bêta dérivées de cellules souches. Ils ont également effectué un travail de base crucial pour permettre la réalisation, au cours de la deuxième année, de cribles visant à identifier les molécules qui amélioreront la survie et la fonction des cellules bêta dérivées de cellules souches pendant la fabrication en laboratoire.

Dans le thème 2, dirigé par la Dre Megan Levings et axé sur la protection des cellules bêta productrices d’insuline contre les attaques immunitaires, l’équipe a découvert que l’insuline semble altérer la fonction des cellules régulatrices T (Tregs) – un type particulier de cellule immunitaire qui supprime les réponses auto-immunes et inflammatoires – et elle travaille maintenant à l’immuno-ingénierie des Tregs afin que ces cellules travaillent de manière optimale pour interrompre les réponses immunitaires indésirables dans l’environnement riche en insuline du pancréas. Les chercheurs du thème 2 ont également commencé à tester une nouvelle approche thérapeutique impliquant des nanoparticules lipidiques (la même technologie que celle utilisée pour les vaccins COVID-19 contenant de l’ARNm) conçues pour stopper l’attaque auto-immune des cellules bêta, dans le but de préserver la production d’insuline.

Dans le thème 3, dirigé par le Dr Jim Johnson et axé sur le ciblage et la surveillance du stress des cellules bêta (un facteur contribuant potentiellement au DT1), l’équipe a réalisé des avancées clés dans la compréhension des mécanismes de protection contre le stress dans les cellules bêta qui pourraient ouvrir de nouvelles possibilités thérapeutiques. L’équipe a également découvert qu’une enzyme appelée PC1/3, qui intervient dans la production de l’hormone insuline, est altérée avant le diagnostic du DT1, ce qui permet de mieux comprendre les premiers stades du développement du DT1.

« L’objectif d’un Centre d’excellence FRDJ était de créer quelque chose qui soit plus que la somme de ses parties – et cela était évident dans les progrès réalisés au cours de la première année », déclare la Dre Sarah Linklater, conseillère scientifique en chef chez FRDJ Canada. « FRDJ est fière de soutenir cette équipe innovante et se réjouit du rythme et de l’orientation du programme de recherche. »   

La journée a également été marquée par l’annonce officielle de deux nouvelles subventions de démarrage de 20 000 $ accordées à des chercheurs de l’université de la Colombie-Britannique par l’intermédiaire du Centre. Ces subventions ont été attribuées dans le cadre d’un processus concurrentiel visant à élargir la portée du programme de recherche du Centre et à intégrer de jeunes chercheurs dans l’équipe de recherche collaborative. Le Dr Dan Luciani a réussi à obtenir une subvention pour étudier le potentiel d’une protéine appelée TFEB en tant que nouvelle cible thérapeutique dans le DT1. Le Dr Hongshen Ma utilisera sa subvention pour développer un nouvel outil de mesure de la production d’insuline au niveau de la cellule unique et l’appliquera pour comprendre la fonction moléculaire et l’hétérogénéité des îlots de Langerhans et des îlots dérivés de cellules souches. Ces projets à haut risque et très lucratifs seront mis en synergie avec les projets en cours au Centre et leurs résultats seront présentés lors de la réunion annuelle de l’année prochaine.

Le point culminant de la journée a sans aucun doute été la session d’application des connaissances en après-midi, au cours de laquelle neuf stagiaires du Centre ont partagé les objectifs et l’impact potentiel de leurs projets dans des présentations orales de trois minutes destinées à un public non spécialiste. Ces présentations orales étaient basées sur des résumés écrits des projets de recherche des stagiaires, également destinés à un public non spécialiste, distribués avant la réunion. Les présentations orales ont été suivies d’une occasion pour les stagiaires et les personnes ayant une expérience vécue du DT1 de partager leurs points de vue sur ce que signifie vivre avec le DT1, ce que signifierait une thérapie de guérison, et comment les chercheurs et la communauté du DT1 peuvent mieux travailler ensemble pour accélérer la recherche.

« En travaillant en laboratoire et en réfléchissant à la biologie fondamentale, il peut être facile de perdre de vue l’impact général de notre science quotidienne », déclare Natalie Nahirney, étudiante diplômée du laboratoire du Dr James Johnson. « Ce fut une expérience formidable de rencontrer des personnes et des familles touchées par le diabète de type 1, et des occasions comme celle-ci nous rappellent la véritable motivation derrière nos recherches. »

« En tant que parent d’un enfant atteint de DT1, je ne souhaite rien de plus que de pouvoir faire disparaître cette maladie, cette inquiétude et ce fardeau pour mon fils », affirme Angela Barrington-Foote, bénévole FRDJ, qui a assisté à l’événement. « Lire des articles sur les recherches en cours est une chose, mais se trouver physiquement dans une pièce remplie de brillants esprits, les regarder collaborer et parler de ce qu’ils font et des progrès qu’ils ont réalisés, était impressionnant. Et le fait de pouvoir partager mon expérience vécue pour apporter de la valeur et du sens à tous les efforts et travaux réalisés fut très gratifiant. Je suis partie à la fin de la journée emplie de gratitude, d’appréciation, d’espoir et d’excitation pour l’avenir de mon fils! »

Les plans futurs du Centre sont axés sur l’objectif global d’amener de nouvelles thérapies de guérison au stade des essais cliniques. Pour en savoir plus sur le Centre, cliquez ici ou consultez la nouvelle page Web de l’UBC à jdrf.med.ubc.ca.

La Food and Drug Administration américaine a approuvé l’utilisation du teplizumab chez les personnes présentant un risque de diabète de type 1

Il s’agit du premier traitement sur le marché qui peut aider à retarder l’apparition du diabète de type 1 clinique.

Le 17 novembre 2022

Aujourd’hui, la Food and Drug Administration (FDA) américaine a évalué les preuves montrant que le teplizumab retarde le diabète de type 1 (DT1) chez les personnes à risque, et la communauté du DT1 a remporté une grande victoire : Il a été approuvé! Le teplizumab est la première thérapie modificatrice de la maladie pour les personnes à risque de développer le DT1. (Le terme « à risque » signifie qu’elles ont présenté deux auto-anticorps ou plus liés au DT1—anticorps contre leur propre personne—et que leur glycémie commence à être anormale, mais qu’elles ne sont pas encore devenus insulinodépendants).

Pour la première fois dans l’histoire, il existe une thérapie approuvée qui s’attaque à l’auto-immunité à l’origine du DT1, et pas seulement aux symptômes qu’il provoque.

Le teplizumab peut commencer à répondre au besoin criant de thérapies modificatrices de la maladie et offrir aux personnes à risque de DT1 et à leur famille au moins deux années de plus sans le fardeau et les complications que cette maladie entraîne. Le teplizumab, et les multiples thérapies modificatrices de la maladie potentielles dans lesquelles FRDJ a investi des recherches, nous placent sur la voie critique de la découverte de thérapies de guérison et, un jour, de la prévention complète du DT1. 

FRDJ et tous ses organismes affiliés remercient la FDA pour son examen approfondi et réfléchi des preuves et des données sur le teplizumab, qui montre que les avantages du teplizumab l’emportent sur les risques pour retarder le DT1 clinique chez les personnes à risque.

Une journée qui se prépare depuis des décennies

L’approbation du teplizumab n’aurait tout simplement pas été possible sans des décennies de travail de FRDJ, du financement de la recherche de découverte au développement clinique en passant par le travail avec les organismes de réglementation. FRDJ a participé au développement du teplizumab dès le début.

Le Fonds DT1 de FRDJ a réalisé un investissement stratégique dans Provention Bio en 2017, ce qui a permis à l’entreprise de s’introduire dans le domaine du DT1 pour la première fois. Cet investissement a permis de catalyser des centaines de millions de dollars pour le développement clinique, les travaux de réglementation et la préparation du lancement qui ont rendu ce moment possible.

Le teplizumab est maintenant la toute première thérapie modificatrice de la maladie pour le DT1. Lors d’essais cliniques menés par TrialNet et soutenus par FRDJ et d’autres bailleurs de fonds, le teplizumab a pu retarder de manière significative, pendant plus de deux ans, l’apparition du DT1 chez les participants présentant un risque élevé de développer la maladie. C’est la première fois qu’une étude chez l’homme a démontré un retard dans l’apparition du diabète de type 1 (DT1).

Lors du suivi à long terme des participants à l’essai, l’effet du teplizumab était encore plus frappant : 50 % des personnes traitées par le teplizumab n’ont toujours pas de diabète, contre seulement 22 % de celles qui avaient reçu un traitement placebo, et le délai d’apparition du diabète était de près de 3 ans (35 mois).

De plus, les participants, aussi bien du groupe teplizumab que du groupe placebo, avaient présenté une baisse progressive du biomarqueur qui mesure la capacité de l’organisme à produire de l’insuline, le peptide C, avant l’essai. Mais l’équipe de l’étude a découvert que la production de peptide C augmentait après le traitement par le teplizumab, en particulier au cours des six premiers mois suivant le traitement. Le teplizumab pourrait potentiellement inverser la trajectoire descendante de la perte de peptide C qui existait avant l’essai.

L’un des principes clés de la stratégie de financement de la recherche de FRDJ est qu’il existe de multiples voies pour guérir le DT1, dont l’une comprend le dépistage du risque et l’utilisation de thérapies pour retarder ou même prévenir l’apparition de la maladie, afin de donner plus de temps à la personne pour s’adapter avant d’avoir besoin d’insuline externe.

Le jeudi 6 octobre 2022, Provention Bio a annoncé qu’elle s’associait au fabricant pharmaceutique Sanofi pour soutenir le lancement du teplizumab aux États-Unis.

Cet accord de co-promotion permettra à Provention Bio de tirer parti de l’expertise, des capacités et des ressources commerciales substantielles de Sanofi pour offrir le médicament à ceux et celles qui en ont besoin aux États-Unis avec une grande efficacité.

L’importance du dépistage

FRDJ, grâce à des subventions de recherche, à des investissements du Fonds DT1 et à des activités de défense des intérêts, a accéléré la mise en place de multiples traitements potentiellement modificateurs de l’évolution de la maladie pour le DT1 qui pourraient aider à faire progresser le secteur vers cet objectif. Le dépistage est le seul moyen pour les individus de déterminer leur risque et de savoir s’ils sont candidats à de tels traitements.

Les Canadiens et Canadiennes dont un membre de la famille immédiate est atteint du DT1 peuvent actuellement être dépistés via TrialNet. Des recherches ont montré que les membres de la famille des personnes atteintes du DT1 courent un risque 15 fois plus élevé de développer le DT1 que la population générale. L’objectif de ce programme s’inscrit dans la stratégie de recherche de FRDJ qui consiste à identifier des mesures de prévention et de dépistage qui permettront de freiner la maladie avant qu’elle ne se déclare.

FRDJ Canada a également lancé une opportunité de financement, en partenariat avec les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC), pour un consortium de recherche sur le dépistage du DT1 qui sera annoncé à l’été 2023.

Le Roulons pour vaincre le diabète Sun Life FRDJ était de retour en personne et a connu un énorme succès!

L’un des plus importants et anciens événements de collecte de fonds au Canada revient au format en personne avec des Roulons à Montréal et à Toronto le 6 octobre et le 13 octobre respectivement, ainsi que des Roulons virtuels à travers le pays. Depuis 35 ans, le Roulons pour vaincre le diabète Sun Life FRDJ réunit des cadres et des équipes d’entreprises qui pédalent pour une guérison du diabète de type 1 (DT1).

Des participants d’entreprises canadiennes ont enfourché des dizaines de vélos stationnaires installés à deux endroits principaux du Roulons à Montréal et à Toronto, ou ont participé à l’événement virtuel de leur foyer qui a eu lieu du 6 au 13 octobre. Qu’ils aient participé en personne ou virtuellement, les Canadiennes et les Canadiens ont encore une fois eu l’occasion de montrer leur esprit de compétition afin d’amasser des fonds pour aider à financer les recherches les plus prometteuses pour des guérisons et des thérapies du DT1.

Près de 870 équipes et plus de 3 600 collecteurs de fonds de plus de 70 entreprises canadiennes d’un océan à l’autre se sont joints à nous en personne ou virtuellement. À ce jour, les participants ont amassé plus de 10 500 dons pour le programme Roulons. Nous ne saurions être plus reconnaissants pour les efforts de chacun et chacune!

Merci à SpinCo, Orangetheory, Mula Yoga et Luna Yoga. Nous leur sommes très reconnaissants pour leur temps et leur expertise, et pour avoir fourni à nos participants des séances d’entraînement de qualité qu’ils pouvaient faire à la maison.

FRDJ souhaite également rendre hommage à Peter Oliver, un homme et un partisan extraordinaire qui est malheureusement décédé à la fin septembre 2022. En 1986, peu après avoir commencé à faire du bénévolat à FRDJ après avoir reçu le diagnostic de sa fille Vanessa, alors qu’elle n’avait que six ans, il a fondé le Roulons pour vaincre le diabète FRDJ. Depuis, l’événement a permis d’amasser plus de 70 millions de dollars pour la recherche sur le diabète et de faire connaître la mission de FRDJ à des milliers de bénévoles. Il reste toujours présent dans nos pensées, et nous nous souviendrons toujours de son esprit inébranlable et de son dévouement à la recherche d’une guérison du diabète, à chaque Roulons.

FRDJ est ravie d’annoncer que plus de 1,4 million de dollars ont été amassés pour le programme Roulons de cette année afin de soutenir la recherche sur le diabète de type 1. Merci à tous ceux qui ont participé au Roulons, que ce soit en personne ou virtuellement. Ensemble, nous avons fait une différence pour les près de 300 000 Canadiens qui vivent avec le diabète de type 1. 

Nous tenons à exprimer notre sincère gratitude à notre commanditaire et à nos bénévoles, sans qui cet événement ne serait pas un succès. Grâce à leur soutien, nous avons pu offrir une journée incroyable d’exercices et de musique remplis d’énergie, mettre en lumière des histoires inspirantes par le biais de vidéos et de conférenciers, et finalement nous rapprocher de notre objectif de trouver des moyens de guérir le diabète de type 1. 

La Sun Life est fière d’appuyer le Roulons depuis 2017, et en 2019, elle est devenue le commanditaire en titre national. La Sun Life s’est engagée à soutenir les plus de 422 millions de personnes dans le monde qui vivent avec cette maladie. Merci encore à tous ceux et celles qui ont participé et à nos incroyables partenaires corporatifs.
Nous espérons tous vous revoir l’an prochain!


Adgar Canada

Broccolini

Fitzrovia

JLL Canada

Mackies Moving Systems

QuadReal

Avison Young

CBRE

ForestGroup

KingSett Capital

Michael Kors

 Banque Scotia

Bothwell Accurate

Crown Property Management

Conseillers immobiliers GWL

LaSalle

Opus Mechanical

Stewart McKelvey

FRDJ Canada et le Réseau de cellules souches annoncent la récipiendaire de la première bourse de recherche J. Andrew McKee sur le diabète de type 1

Karoliina Tuomela est chercheuse postdoctorale au Centre d’excellence FRDJ de l’Université de la Colombie-Britannique et première récipiendaire d’une bourse J. Andrew McKee sur le diabète de type 1 (DT1), financée conjointement par FRDJ Canada et le Réseau de cellules souches (RCS) basé au Centre d’excellence FRDJ de l’Université de la Colombie-Britannique. FRDJ a eu le plaisir de communiquer avec la Dre Tuomela pour la féliciter pour sa nouvelle bourse et parler de la suite.  

Parlez-moi un peu plus de votre parcours.

« Je suis venue du Royaume-Uni au Canada, à Vancouver. J’ai fait mes études de premier cycle en sciences biomédicales à l’Université d’Aberdeen, puis j’ai déménagé à Manchester pour me lancer dans la recherche sur le cancer. Ils ont là-bas un centre de recherche sur le cancer vraiment fantastique. J’y ai fait ma maîtrise en oncologie, puis mon doctorat en recherche sur le cancer, et je me suis concentrée sur la façon dont la radiothérapie affecte l’interaction des cellules immunitaires avec les cellules cancéreuses. Ce que j’ai retenu de la maîtrise, de mon doctorat et du travail de recherche, c’est ce désir de comprendre comment les cellules immunitaires interagissent entre elles, comment elles interagissent avec d’autres cellules, et comment ces interactions s’accordent et permettent le fonctionnement des cellules immunitaires. »

Qu’est-ce qui vous a amenée à Vancouver?

« Je voulais m’éloigner un peu du cancer et comprendre le système immunitaire dans différents contextes. Je suis donc venue à Vancouver, en Colombie-Britannique, dans le laboratoire de la Dre Megan Levings, où elle travaille sur les lymphocytes T régulateurs (Treg). Je n’avais jamais travaillé sur les lymphocytes T auparavant, j’ai donc appris beaucoup de choses. C’est formidable d’avoir une nouvelle perspective sur l’immunologie et d’avoir de nouvelles idées. »

Qu’est-ce qui vous a attirée vers le diabète de type 1?

« Cette maladie a des effets tellement profonds sur la vie des patients, dès les premières années pour certains enfants. Et c’est fantastique de travailler dans un domaine où il y a tellement de potentiel de voir mes recherches engendrer des retombées cliniques, mais aussi de vraiment transformer la vie de quelqu’un dès le plus jeune âge. Je trouve très intéressant de travailler dans le domaine du diabète de type 1. C’est vraiment encourageant et motivant. »

Sur quoi comptez-vous travailler au Centre d’excellence FRDJ de l’Université de la Colombie-Britannique?

« Je travaille sur les lymphocytes T régulateurs (Treg). Notre objectif consiste à développer des Treg utilisables en thérapie cellulaire adoptive. Nous pouvons donc prendre ces Treg, qui sont un sous-ensemble de cellules T immunosuppressives, les prélever chez une personne et les développer dans notre laboratoire. L’objectif consiste ensuite à les réinjecter à un patient pour qu’ils suppriment la réponse immunitaire impliquée dans le diabète de type 1. C’est donc l’objectif général du laboratoire. Mon travail consiste à étudier le métabolisme de ces Treg sur lesquels nous travaillons et à les configurer pour qu’ils réagissent mieux dans le microenvironnement pancréatique.

Actuellement, nous comptons sur des médicaments immunomodulateurs ou immunosuppresseurs très puissants pour traiter de nombreuses maladies auto-immunes, mais ces médicaments ont un effet considérable sur le bien-être et la santé d’un patient. Le but ultime est de s’éloigner de l’utilisation de médicaments immunosuppresseurs et de pouvoir cibler la réponse impliquée dans le diabète. C’est pourquoi nous concevons des Treg pour cibler spécifiquement la réponse immunitaire qui tue les cellules bêta dans le corps. »

Quel effet la bourse FRDJ-RCS aura-t-elle sur vos recherches?

« Le financement lui-même est vraiment incroyable. Malheureusement, les recherches coûtent cher, et nous avons besoin de dons et de financement. C’est vraiment formidable que FRDJ et le RCS aient décidé d’investir spécifiquement en moi. Je pense que c’est très encourageant. Mais FRDJ et le RCS sont aussi d’énormes réseaux de chercheurs et de scientifiques de partout au pays, sur le continent et dans le monde. Chaque fois que vous commencez à rassembler des scientifiques, en particulier dans différents domaines de recherche – je suis immunologue, mais je travaille avec des biologistes spécialistes des cellules souches et avec des cliniciens –, et lorsque vous réunissez tous ces points de vue comme le fait FRDJ de manière unique, je pense qu’il y a tellement de possibilités d’apprendre et de créer ces réseaux qui soutiennent vraiment la recherche. Je pense que beaucoup des recherches les plus passionnantes proviennent de collaborations entre différents domaines. »

Qu’est-ce que vous aimeriez que plus de gens sachent sur votre domaine?

« Je pense qu’il peut être difficile de comprendre de l’extérieur à quel point la recherche est sinueuse. À quel point le parcours serpente. Ce n’est pas une ligne droite qui part d’une hypothèse, qui mène à faire des expériences et à découvrir la vérité. Vous arrivez parfois à des impasses, même si quelque chose semble très prometteur, et vous pouvez parfois trouver des choses en désaccord et vous devez comprendre pourquoi.

Et parfois, il est facile de regarder les gros titres dans les journaux et les articles qui nous donnent en quelque sorte ce sens de la réalité, [mais] cette découverte peut être surfaite ou exagérée, et cela peut alors être vraiment décourageant quand vous voyez un autre titre qui vous donne des informations contradictoires. Et ce ne sont pas les scientifiques qui prétendent que leur travail est meilleur qu’il ne l’est. Ce ne sont pas les scientifiques qui mentent sur leur travail. C’est ainsi que la science fonctionne. Elle mène parfois à des informations contradictoires, mais, en fin de compte, l’objectif de tous ceux qui travaillent en science est de découvrir la vérité. Parfois, vous reculez de quelques pas. Parfois, les scientifiques publient des informations, puis, quelques années plus tard, ils peuvent découvrir qu’il y avait un défaut et publier alors quelque chose d’éventuellement différent, et c’est tout à fait normal en science. Mais cela n’enlève rien, selon moi, à la fiabilité de la science ou à la confiance que nous pouvons accorder aux scientifiques et à la médecine. Cela fait simplement partie du processus. »

Quels ont été les défis les plus surprenants de votre recherche ou de votre carrière?

« Je pense que ce qui m’a surprise en passant de mes études de premier cycle à la recherche réelle, c’est la quantité de travail d’équipe incessant. Pendant vos études de premier cycle ou lorsque vous retournez à l’école, on vous dit “faites juste votre travail et tout ira bien; concentrez-vous sur ce que vous faites vous-même”. Mais en fait, vous entrez dans le domaine de la recherche, et c’est un travail d’équipe. Vous devez travaille ensemble. Vous devez partager vos données et vos idées, et c’est de là que viennent les meilleures recherches, c’est grâce au travail d’équipe. Avant de me lancer dans la recherche, je pense que je n’étais pas consciente à quel point la recherche repose sur le travail d’équipe. Mais cela a été un plaisir absolu de développer beaucoup de ces compétences en communication. Beaucoup de ces compétences en travail d’équipe qui sont nécessaires dans la recherche, pour faire de la bonne recherche.

Je pense que les gens imaginent les scientifiques comme des personnes solitaires, toujours seules dans leur laboratoire à faire leur travail. Et ce n’est pas cela du tout; il arrive parfois que vous soyez seul au laboratoire à minuit, mais de façon plus générale, vous ne pouvez pas travailler seul. »

Dans le même ordre d’idées, en quoi le Centre d’excellence FRDJ et ces possibilités de collaboration influent-ils sur votre travail en ce moment, sachant que vous venez dans un laboratoire de recherche sur le diabète de type 1 avec une formation en oncologie?

« J’ai beaucoup appris au cours des derniers mois. Je n’avais évidemment pas travaillé sur le diabète avant d’arriver au laboratoire de la Dre Levings, donc je continue d’apprendre sur la biologie du diabète, sur la façon dont il est traité et sur ses effets sur les patients. L’auto-immunité est presque à l’opposé du spectre du cancer à bien des égards, il a donc été difficile d’en apprendre la biologie, mais j’ai eu tellement d’aide. Il y a un énorme réseau ici, et je sais que je peux me tourner vers différentes personnes qui ont une expertise dans les domaines où j’en ai particulièrement besoin. Parce qu’en fin de compte, nous avons tous le même objectif et nous travaillons tous pour potentiellement combiner ce sur quoi nous travaillons à l’objectif final. Je travaille sur l’immunologie, d’autres travaillent sur les cellules souches, et l’objectif final consiste vraiment à combiner ces travaux à l’avenir. »

Quels sont certains des aspects que vous préférez dans votre travail de chercheur?

« Aussi simple que cela puisse paraître, ce que je préfère c’est regarder au microscope les cellules immunitaires, regarder comment elles se déplacent, comment elles interagissent, car cela montre à quel point notre corps est complexe. Si le simple fait de prélever quelques cellules de notre corps et de les regarder au microscope est à ce point intéressant et complexe, à quel point l’ensemble de notre corps est-il complexe? Je trouve donc vraiment passionnant le simple fait de peu à peu réduire cette complexité. »

Qu’est-ce qui vous intéresse ou vous passionne en dehors de vos recherches?

« J’adore faire de l’escalade en montagne et de la randonnée, et je suis heureuse à l’idée de sortir dehors. J’aime m’éloigner des affaires et ressentir vraiment l’ouverture et cette sérénité que procurent les montagnes et la nature. »  

FRDJ Canada remercie la Dre Tuomela pour le temps qu’elle nous a accordé et la félicite pour sa bourse. Nous lui souhaitons bonne chance dans son travail postdoctoral et nous transmettrons les mises à jour de la recherche dès qu’elles seront disponibles.

Honorer la vie et l’héritage de Peter Oliver

23 septembre 2022 
 
FRDJ est profondément attristée par la perte d’une formidable personne, Peter Oliver, dont l’impact chez FRDJ fut sans pareil.  
 
« Peter possédait une multitude de qualités qui ont fait de lui un leader visionnaire, crédible, fiable, respectueux, influent et inspirant, pour n’en nommer que quelques-unes », dit Dave Prowten, président et chef de la direction de FRDJ Canada. « Ses contributions à FRDJ sont inestimables et elles auront un profond impact dans la communauté du diabète de type 1 (DT1) pour des années à venir. Sur une note plus personnelle, il fut un ami précieux et un confident pour plusieurs d’entre nous et il nous manquera terriblement. »

 
Après avoir immigré au Canada de Cape Town, Afrique du Sud, et une carrière fructueuse d’entrepreneur à titre de cofondateur des restaurants Oliver & Bonacini, Peter s’est concentré sur le fait de redonner à ses collectivités. La communauté du DT1 était en tête de liste. Pendant plus de 35 ans, Peter a fait preuve d’une grande générosité envers FRDJ en tant que bénévole et donateur, tout en aidant à amasser plus de 200 millions de dollars pour trouver une guérison au DT1.   
 
Le jour où la fille de Peter, Vanessa, a reçu le diagnostic de DT1 a changé la vie de la famille pour toujours. Ce fut également le jour où Peter a pris l’engagement de faire tout ce qui est en son pouvoir pour aider à changer le cours de cette maladie omniprésente, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Peu après avoir commencé à faire du bénévolat chez FRDJ, il a fondé Roulons pour vaincre le diabète de FRDJ en 1986, un événement qui a recueilli plus de 70 millions de dollars et continue d’inspirer des milliers de bénévoles à la grandeur du pays. Il a occupé un poste au sein du Conseil national d’administration de FRDJ de 2004 à 2008 et a coprésidé la campagne De notre vivant en 2015, la première campagne de dons majeurs de FRDJ, laquelle a amassé 55 millions de dollars, de même que l’actuelle Campagne pour accélérer de 100 millions $ de FRDJ. 


Peter fut une force dirigeante au cours des deux dernières années dans son poste de coprésident de la Campagne pour accélérer de 100 millions $. Il a joué un rôle de premier plan pour amasser près de 69 % de notre objectif de 100 millions de dollars en à peine deux ans, inspirant les deux plus importants dons à la campagne à ce jour. Il espérait mener la campagne à son terme et passait jours et nuits à élaborer de nouvelles stratégies pour recueillir la somme restante. Rien n’était plus important pour lui qu’une guérison pour sa fille et les millions de personnes dans le monde qui vivent avec le DT1 – à un point tel qu’il a exprimé avant son décès le seul regret de  ne pas avoir pu mener à terme le travail de collecte de fonds pour la campagne de 100 millions $, ce qui témoigne de sa conviction dans le pouvoir de l’impact de cette campagne.
 
Peter a récemment bouclé la boucle d’un engagement de cœur qu’il a pris il y a 32 ans lorsqu’il s’est installé au sommet d’un mât porte-drapeau au Mel Lastman Square à Toronto pour vendre des billets de tirage au profit de FRDJ. Peter était passionné par l’idée de ramener son défi mât porte-drapeau à l’occasion du 100e anniversaire de la découverte de l’insuline. Au printemps 2022, il a rallié des centaines de personnes d’un bout à l’autre du pays pour soutenir cinq Leaders de l’histoire, dont sa fille Vanessa, qui se sont installés au sommet d’un mât porte-drapeau pour y rester 100 heures, amassant des millions de dollars pour les recherches sur le diabète de type 1. Près de 100 familles partout au pays ont relevé le défi, et ont campé en solidarité avec eux.


 » Peter était une force incontournable et demandait toujours que l’on vise plus haut. Il n’y a pas de mot pour exprimer son impact dans la communauté du DT1, parce que Peter a touché toutes les personnes qu’il a rencontrées. Il avait cette habileté unique de rassembler les gens et de les inciter à toujours viser plus haut. Il a eu un impact transformateur chez FRDJ et nous serons éternellement reconnaissants de son leadership, de sa ténacité et de son amitié. « 

– Jessica Diniz, agente de développement en chef


Peter illuminait chaque pièce dans laquelle il entrait avec son énergie et sa passion. Avec une présence plus grande que nature, il faisait en sorte que tous ceux qui l’entouraient se sentent uniques. Peter voulait faire avancer les choses, et son dévouement continue d’inspirer les donateurs, les bénévoles et le personnel de FRDJ. Il était infatigable dans sa mission de trouver une guérison, affirmant :  


 » Lorsqu’une guérison pour le diabète sera découverte, et elle le sera, elle sera l’une des plus grandes réalisations de l’histoire de l’humanité. Nous ne nous arrêterons pas tant qu’une guérison sera découverte. « 

– Peter Oliver 


L’équipe de FRDJ, motivée plus que jamais par l’héritage de Peter, continuera d’amasser des fonds et d’accélérer les recherches à pleine vitesse pour réaliser la vision qu’elle partageait avec Peter d’un monde sans diabète.

Sébastien Sasseville, ambassadeur de FRDJ, s’attaque à la course Race Across America dans la dernière des courses d’endurance

Sébastien a reçu le diagnostic de diabète de type 1 (DT1) en 2002. Il s’est alors promis que le DT1 ne l’empêcherait jamais de vivre pleinement sa vie, et il a tenu cette promesse. Depuis, Sébastien a traversé le Canada à la course à pied, a gravi le Mont Everest et a participé aux courses d’endurance parmi les plus difficiles sur la planète. Le 28 juin 2021, il a entrepris la traversée du Canada afin de promouvoir l’accès universel aux appareils pour le diabète pour toutes les Canadiennes et les Canadiens atteints de la maladie. En juin dernier, il s’est attaqué à la course Race Across America, RAAM, une course d’ultracyclisme d’un bout à l’autre des États-Unis reconnue comme étant la plus difficile au monde.

FRDJ a eu l’occasion de rencontrer Sébastien et de lui poser des questions sur son expérience à la course RAAM.

Qu’est-ce qui a motivé ta décision de faire cette course si peu de temps après avoir traversé le Canada?

« Lorsque je suis revenu de ma traversée du Canada, j’étais fatigué, mais heureux,et fier de ce que j’avais accompli. Il y a toujours une période de récupération et les douleurs font partie de l’aventure, avant, pendant et après. Juste un peu. Je n’aime pas souffrir plus que les autres, mais ce n’est pas là-dessus que je mets mon énergie. Ce sont plutôt les apprentissages, l’impact et l’épanouissement personnel qui m’attirent. Lorsqu’on l’envisage de ce point de vue, c’est difficile de ne pas continuer à faire ces choses.

La course RAAM est un parcours beaucoup plus exigeant, physiquement et mentalement. Les gens pensent plutôt au fait que ce parcours est plus court que la traversée du Canada, mais il est de loin plus exigeant. Il y a beaucoup d’ascension et le chronomètre roule, c’est une course contre la montre. Le contexte est différent. On a que 12 jours pour la terminer. Il n’y a aucune place à l’erreur. Il faut être sur son vélo 20 à 22 heures par jour, pendant 12 jours avec une à deux heures de sommeil. C’est l’événement de cyclisme extrême le plus difficile au monde.  »

Qu’est-ce qui a motivé ta décision de faire cette course si peu de temps après avoir traversé le Canada?

« Un impact énorme – un gros problème fut le manque de réception cellulaire, ce qui fut une surprise colossale. Nous nous attendions à des pertes de réception ici et là, mais toute la course se déroule dans des régions très éloignées. C’est une question de sécurité, alors on ne pédale pas sur les autoroutes, mais sur un parcours déjà tracé. On a passé des jours sans réception cellulaire, ou parfois très limitée. L’impact vient du fait que j’avais prévu de vérifier ma glycémie avec ma montre, et pour cela, j’avais besoin d’avoir accès à Internet. Je ne pouvais pas y accéder avec mon téléphone, alors mon équipe ne pouvait pas voir mes taux de glycémie en temps réel. Nous ne nous attendions pas à ne pas avoir accès à ces données. Et cela a eu un impact sur la façon de contrôler mon diabète.  

Pour être honnête, ce fut une grande source de frustration. Plusieurs personnes qui ne comprennent pas le DT1 croient que le simple fait d’avoir un glucomètre continu ou une pompe à insuline est suffisant. Et certaines personnes pensent qu’il doit en être autrement pour moi. Ils pensent que le diabète est plus facile pour moi parce que je participe à ces événements d’endurance. Je ne suis pas différent. Je suis comme tous les autres. Je fais face aux mêmes défis. Et je déteste cela parfois. J’essaie de l’accepter le plus possible. Mais je suis humain comme tous les autres. Si le diabète me ralentit, je me dis qu’ainsi vont ma vie et mon parcours. La maladie prend beaucoup de place dans la tête et dans le corps. Et son impact se fait sentir partout.

Le pharmacien qui était là-bas (à la course RAAM) est probablement celui qui comprenait le mieux. Il est venu me voir presque tous les jours pour me dire combien il trouvait cela incroyable que je participe à cette course tout en étant atteint de DT1. Bien que cela me réjouissait, c’était aussi un rappel que la plupart des gens n’en connaissent pas autant que lui sur la maladie et ne comprennent pas ce que nous devons traverser chacune des journées qui passe.

Mais je dois dire que la course s’est beaucoup mieux déroulée que celle de l’année dernière (la traversée du Canada). Nous avons beaucoup appris des expériences de l’année passée. Ces types de courses ne seront jamais faciles, alors il faut s’adapter.

Le diabète de type 1 est ce qui m’a ralenti le plus durant la course. Juste le fait d’être à la ligne de départ m’a rempli d’une immense fierté. Pour y participer, il faut se qualifier ou se faire inviter. J’étais le seul Canadien. Participer, participer à fond, et terminer 12e sur 33 personnes qui ont pris le départ est un très solide rendement. »

Comment décrirais-tu ton sport d’endurance tout en étant atteint de DT1 en utilisant une métaphore?

« J’entends plusieurs personnes dire, lorsqu’elles apprennent ce que je fais, que c’est tellement loin de leur réalité qu’il est difficile pour elles de se sentir concernées. Nous étions très conscients de cela l’année dernière lorsque nous avons commencé à chercher des commanditaires et du financement. Je me suis demandé comment relier ce projet au monde extérieur de la communauté du DT1, parce qu’il est tellement éloigné de l’expérience de la plupart des gens (vivre avec le diabète).

Mais pour moi, c’est un parallèle avec la gestion du diabète. Un cycliste et une équipe de 10 personnes qui travaillent 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Il en est ainsi avec le DT1 : l’équipe soutient, et l’équipe prend toutes les décisions. Elle prépare le vélo et règle tous les problèmes. C’est vraiment un effort et un succès collectifs. On ne passera même pas une journée sans une équipe.

Je relie cela au fait que pour vivre avec le diabète, il faut vraiment avoir une communauté. Personne ne peut le faire complètement seul. »

Est-ce que tu envisages de continuer à participer à ces types d’événements d’endurance à haute intensité?

« Je ne prévois pas arrêter. Je ne demande pas à des gens qui jouent au golf s’ils ont l’intention d’arrêter. Ils aiment jouer au golf. Je suis conscient que ce mode de vie est inhabituel, mais je m’amuse beaucoup, j’apprends énormément et je m’épanouis. Je ne suis pas un chasseur d’adrénaline. Je ne sauterai pas d’un avion. Mais je vais continuer à participer à ces événements aussi longtemps que je le pourrai. Ces expériences sont très enrichissantes. Je l’ai fait au complet, mais au bout du compte, qu’on termine ou pas, c’est très valorisant. L’équipe devient une famille. Nous créons des liens très particuliers. Ce fut une expérience magique et très puissante. Alors j’ai l’intention de continuer à participer à ces types d’événements pendant encore longtemps. »

D’autres réflexions?

« On a besoin d’une guérison. Il y a des gens qui comme moi vivent bien avec le diabète, et nous devons continuer à vivre une vie remplie en attendant une guérison. Nous devons vivre dans le présent. Mais le fait est que c’est difficile de vivre avec. Et il y a de mauvais jours avec le diabète. Il m’a ralenti. J’en sais beaucoup sur le diabète de type 1 et l’exercice, c’est mon travail, et je m’assure de tout bien gérer. Mais malgré cela, j’ai des hauts et des bas. Je déteste cela parfois. Ma réalité est la même que celle des autres qui vivent avec cette maladie.

C’est pour cela que je suis un ambassadeur de FRDJ. Parce que je veux faire partie de la guérison. »

Suivez-le sur son parcours à : instagram.com/sebinspires

Vaccin contre la COVID-19 approuvé par Santé Canada pour les enfants âgés de six mois à cinq ans 


Mise à jour : 15 juillet 2022

Le jeudi 14 juillet, Santé Canada a approuvé le vaccin Spikevax de Moderna contre la Covid-19 pour les enfants âgés de six mois à cinq ans. Ceci fait en sorte qu’environ 1,7 million d’enfants au Canada sont admissibles à recevoir un vaccin. Santé Canada a autorisé une série primaire de deux doses de 25 microgrammes chacune, la deuxième dose devant être administrée 4 semaines après la première. Cela équivaut à la moitié de la dose autorisée pour les enfants de six à onze ans et au quart de la dose autorisée pour les personnes de douze ans et plus.

Des essais cliniques ont été menés durant la poussée d’Omicron et ont montré que le vaccin est bien toléré et que son efficacité est comparable à celle pour les personnes des autres cohortes d’âges. Bien qu’il n’y ait aucune information spécifique sur les enfants de six mois à cinq ans atteints de diabète de type 1, le vaccin est jugé sécuritaire et efficace. FRDJ recommande de consulter un professionnel de la santé pour toute question ou obtenir de plus amples renseignements.

Pour en savoir plus : https://www.canada.ca/fr/sante-canada/nouvelles/2022/07/santecanada-autorise-lutilisation-du-vaccin-de-moderna-contre-la-covid-19-chez-les-enfants-de-6mois-a-5ans.html

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Santé Canada a approuvé le vaccin de Pfizer/BioNTech pour les enfants de 5 à 11 ans le vendredi 19 novembre 2021.   

Les parents ont maintenant l’option de faire vacciner leurs enfants contre la COVID-19.  

Le diabète de type 1 (DT1) n’accroît pas par lui-même le risque de contracter le virus. Comme c’est le cas pour tous les virus, il est possible que les problèmes de santé soient plus graves pour les enfants atteints de DT1, dont l’hospitalisation et une probabilité accrue d’épisodes d’hyper et d’hypoglycémie.   

De même, certains enfants qui ont contracté la COVID-19 ont développé une maladie rare et grave portant le nom de syndrome inflammatoire multisystémique chez les enfants (lien en anglais seulement). Ce syndrome entraîne une grave inflammation de certains organes et tissus, dont le cœur, les poumons, les vaisseaux sanguins, les reins, le système digestif, le cerveau, la peau ou les yeux.  Il est possible de réduire de graves complications pour les enfants, incluant ceux qui sont atteints de DT1, en recevant le vaccin contre la COVID-19. 

L’objectif est toujours d’essayer et d’éviter en premier lieu que votre enfant tombe malade. La plupart des enfants étant retournés à l’école et à leurs activités, la possibilité d’être exposés au coronavirus augmente. Plus grand sera le nombre de personnes vaccinées et plus faibles seront les possibilités de propagation communautaire.  

En quoi le vaccin pour les enfants est-il différent?  

La dose du vaccin pour les enfants de 5 à 11 ans est inférieure à celle des enfants de 12 ans et plus – 10 mcg comparativement à 30 mcg. Les essais cliniques sur le vaccin de Pfizer/BioNTech ont démontré la formation considérable d’anticorps avec cette quantité relativement à celle pour les adultes, ainsi qu’une efficacité de 90,7 % contre le virus (lien en anglais seulement). 

Le calendrier de dosage pour les enfants canadiens prévoit l’administration des deux doses à un intervalle de huit semaines, contrairement aux trois semaines actuellement en vigueur aux États-Unis. Le Comité consultatif national de l’immunisation (CCNI) a recommandé ce calendrier de dosage en tenant compte de l’hypothèse qu’il accroît les anticorps et pourrait possiblement prolonger la période entre la deuxième dose et l’affaiblissement des anticorps.  
 

Il est important de maintenir les mêmes mesures (port du masque, lavage des mains, distanciation physique) entre les deux doses afin d’éviter une infection avant que soit terminée l’administration de la série complète.  

Qu’en est-il des effets secondaires du vaccin?   

Les enfants pourraient subir les mêmes effets secondaires que ceux de nombreux adultes : fatigue, douleurs musculaires et frissons, légère fièvre et maux de tête et douleur au bras.  

Certains adultes atteints de DT1 ont observé que le vaccin entraînait des effets sur leurs taux de glycémie. Assurez-vous de vérifier les taux de glycémie de votre enfant plus souvent dans les premiers jours après le vaccin afin de surveiller toute hausse ou baisse potentielle et d’intervenir rapidement.  

À quel moment un vaccin pour les enfants de moins de cinq ans sera-t-il offert?  

Albert Bourla, chef de la direction de Pfizer, a annoncé en septembre 2021 que des données sur un vaccin contre la COVID-19 pour les enfants de deux à quatre ans pourraient être communiquées d’ici la fin de l’année.   

Des essais cliniques sont également en cours auprès d’enfants de six mois à deux ans, mais aucun échéancier n’a été annoncé pour la communication des données de ces essais cliniques au public.   

D’ici à ce qu’une approbation complète soit donnée pour tous les groupes d’âge, même après la vaccination, il est important de maintenir les mesures de santé publique comme avant, dont le port du masque dans les endroits intérieurs, une bonne hygiène, le lavage des mains et des interactions limitées avec des foules.  

Comme il en est pour toutes les décisions concernant la santé, adressez-vous à l’équipe de soins de votre enfant pour vous aider à prendre la décision qui convient le mieux à votre famille.  

Ressources additionnelles :  
Société canadienne de pédiatrie : https://cps.ca/fr/documents/position/le-vaccin-contre-la-covid-19-pour-les-enfants

Santé Canada : https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/vaccinations-pour-enfants/covid-19.html

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