Percée DT1 offre un financement de démarrage pour des recherches très novatrices qui ont le potentiel d’accélérer les recherches les plus prometteuses sur le diabète de type 1 (DT1), tant en ce qui concerne les thérapies de guérison que les approches pour améliorer la gestion de la maladie. Les subventions de Percée DT1 pour l’innovation abordent les principaux défis de la recherche sur le DT1 et ont le potentiel de générer des découvertes révolutionnaires. Ces subventions soutiennent une grande variété de projets, notamment le développement de nouveaux traitements et de formulations d’insuline, des technologies avancées de surveillance de la glycémie et la préservation des cellules bêta productrices d’insuline, le tout dans le but de trouver des thérapies de guérison et d’améliorer la vie des personnes atteintes de DT1.
Percée DT1 est ravie d’annoncer que deux chercheurs canadiens ont récemment reçu des subventions pour l’innovation d’un an pour leurs études sur le DT1 portant sur la création d’un nouveau traitement contre la rétinopathie diabétique (Dr Chakrabarti) et le développement d’une nouvelle technologie permettant de délivrer de l’amyline dans le corps pour améliorer le contrôle de la glycémie (Dre Maikawa).
Dr Subrata Chakrabarti (University of Western Ontario)
Le Dr Chakrabarti, qui a obtenu son diplôme en médecine en Inde et son doctorat en pathologie à l’Université du Manitoba, est professeur au département de pathologie de la Western University et pathologiste au London Health Sciences Centre. Il se spécialise dans la recherche sur les complications chroniques du diabète, avec la rétinopathie diabétique et la cardiomyopathie comme principaux domaines d’intérêt.
Ses recherches actuelles portent sur l’inhibition d’une molécule appelée HOTAIR (ARN intergénique antisens HOX), qui peut causer des dommages aux yeux des personnes atteintes de diabète. Ces dommages peuvent entraîner une maladie oculaire grave appelée rétinopathie diabétique (RD), qui peut provoquer la cécité. HOTAIR contrôle d’autres molécules nocives dans l’œil. L’objectif est de créer un nouveau traitement utilisant une petite molécule d’ARN silencieuse (siRNA), qui pourrait être administrée sous forme d’injection intraoculaire ou de collyre pour bloquer HOTAIR et aider à prévenir la RD. Ils mèneront des expériences sur des cellules oculaires, des rats et des souris afin d’analyser les effets biochimiques, fonctionnels et structuraux du traitement, à la fois sur des organismes vivants (in vivo) et dans des environnements contrôlés en laboratoire (in vitro), dans le but d’améliorer les traitements contre la RD.
Dre Caitlin Maikawa (Université de Toronto)
La Dre Caitlin Maikawa, professeure adjointe à l’Université de Toronto, a obtenu son doctorat à l’Université Stanford, se concentrant sur la gestion du diabète et l’administration de l’insuline. Elle a ensuite poursuivi ses recherches en tant que chercheuse postdoctorale au Brigham and Women’s Hospital, où elle a développé des capteurs pour suivre l’inflammation chronique dans le corps. Ses recherches actuelles au sein du laboratoire Maikawa portent sur l’administration de médicaments pour le diabète et d’autres maladies auto-immunes.
La Dre Caitlin Maikawa travaille actuellement au développement d’une formulation « intelligente » de l’amyline qui réduit la nécessité de multiples injections associées à son utilisation. L’amyline est une hormone libérée par les cellules bêta du pancréas en même temps que l’insuline, et sa production est malheureusement également réduite chez les patients atteints de DT1. Lorsqu’elle est administrée aux personnes atteintes de DT1, l’amyline ralentit l’absorption du sucre d’un repas dans le sang, ce qui entraîne une augmentation moins importante de la glycémie après les repas.
Malgré la disponibilité du pramlintide, une version médicamenteuse de l’amyline, sa nécessité d’injections à chaque repas limite son utilisation. Cette étude vise donc à développer une nouvelle formulation du médicament qui délivrerait de l’amyline par impulsions aux repas tout au long de la journée après une seule injection le matin. Cela s’inscrit dans le cadre du soutien continu de Percée DT1 aux thérapies à double hormone, avec le Dr Haidar et son équipe de chercheurs étudiant le pramlintide et son intégration dans un pancréas artificiel pour améliorer le contrôle de la glycémie en complément de l’insuline.
Percée DT1 Canda continuera à soutenir les travaux visant à prévenir, traiter et améliorer la vie des personnes atteintes de DT1. Nous fournirons des mises à jour sur ces passionnantes subventions d’innovation dès qu’elles seront disponibles.
Hannah est née le 4 août 1994 à Ottawa, Ontario, au Canada. Elle a commencé à skier à l’âge de 2 ans et s’est jointe au Club de ski Mont-Tremblant à 12 ans, et c’est là qu’elle a développé une passion pour le ski de compétition. Le talent d’Hannah l’a rapidement propulsée aux premiers rangs du ski alpin, montant plusieurs fois sur le podium lors d’épreuves sanctionnées par la FIS.
La carrière d’Hannah en Coupe du monde a débuté en 2018 avec une 27e place lors de sa première course à Blue Mountain, Canada. Elle a raté la saison 2019-2020 en raison d’une blessure à une jambe, mais elle est revenue en force. Elle s’est distinguée aux Jeux olympiques d’hiver de Beijing en 2022, se classant 7e en ski cross et confirmant ainsi sa position parmi les meilleures athlètes de ski cross au monde.
Depuis sa performance olympique, Hannah est devenue une habituée des podiums de la Coupe du monde. En janvier 2024, elle remporte deux victoires consécutives à Nakiska, Canada, marquant ainsi le point culminant de sa saison 2023-2024. Elle occupe actuellement la deuxième place dans la liste des points de la FIS, malgré une blessure à la cheville qui a écourté sa saison précédente.
En ses propres mots, Hannah explique à quoi ressemble pour elle la vie d’une athlète de haut niveau atteinte de DT1, et pourquoi il est important pour elle d’être une ambassadrice de Percée DT1 Canada.
Hannah Schmidt :
J’ai grandi en étant très active. Je pratiquais tous les sports possibles! J’ai reçu le diagnostic à l’âge de 12 ans, il est venu de nulle part. Je me souviens d’un voyage en voiture avec mes parents pour traverser le Canada et je devais m’arrêter toutes les 30 à 60 minutes pour aller aux toilettes. Une fois rentrés à la maison, je n’avais plus d’énergie pour faire quoi que ce soit, et mes parents ont trouvé cela très bizarre, car j’adorais faire des activités.
À l’annonce du diagnostic, je me souviens que ma mère a fondu en larmes et que je me suis tournée vers elle pour lui dire : « Ça va aller, ça ne va pas changer ma façon de vivre ».
Je m’en tiens toujours à ce commentaire et je veux le transmettre le plus possible aux personnes qui vivent avec le diabète. Le diagnostic de diabète comporte de nombreux défis, mais j’ai appris à les relever de la meilleure façon possible.
Je ne vais pas cacher le fait que le diabète est difficile. Lorsque j’ai reçu le diagnostic, j’ai dû apprendre à tout adapter pour pouvoir participer aux sports que je pratiquais à l’époque (basketball, soccer, ski alpin, canoë-kayak de vitesse et bien d’autres). Cela a pris du temps, mais une fois qu’on se met dans l’état d’esprit et qu’on trouve un rythme avec le diabète, cela devient un peu plus facile. J’ai toujours eu pour objectif de participer aux Jeux olympiques. Je ne savais pas encore dans quel sport, mais je savais que je voulais atteindre cet objectif. J’ai commencé à me spécialiser dans le ski alpin à l’âge de 16 ans (4 ans après le diagnostic de DT1). J’aimais l’adrénaline du ski alpin et je suppliais toujours mes parents de m’emmener skier tous les week-ends.
J’ai participé à des compétitions de ski alpin jusqu’en 2018 et j’ai obtenu mon diplôme de l’Université Carleton la même année. À ce moment-là, je n’étais pas certaine de vouloir continuer à skier et j’ai décidé d’essayer le ski cross. J’ai adoré ça dès que j’ai commencé. La première année, j’ai participé à la Coupe Nor-Am, où j’ai obtenu plusieurs podiums, puis j’ai accédé à la Coupe du monde la saison suivante.
L’année précédant les Jeux olympiques de 2022, j’ai connu une saison exceptionnelle avec de bons résultats sur une base constante, ce qui m’a permis de me qualifier pour les Jeux olympiques et d’atteindre mon objectif d’y participer. Je me suis classée 7e aux Jeux et j’ai adoré chaque instant. Il y a eu des moments de doute au cours de ces années de compétition et il y en a encore au quotidien. Le fait d’être atteinte de diabète a rendu tout cela tellement plus gratifiant en fin de compte.
Gérer le diabète tout en étant une athlète de haut niveau n’est pas facile. Je tiens à le dire. La technologie qui est offerte aujourd’hui facilite beaucoup les choses. J’utilise la pompe Medtronic et le glucomètre continu qui est compatible avec Medtronic. Le fait d’avoir le glucomètre continu pendant le ski fut extraordinaire! J’ai pu constater l’impact du stress et de l’anxiété de la course sur mon taux de glycémie, etc. Lorsque je m’entraîne ou que je participe à une compétition, j’essaie généralement d’avoir une glycémie de 7,0 mmol/l afin d’éviter que ma glycémie chute pendant l’entraînement ou la compétition. Cela me permet de ne pas m’inquiéter d’un niveau trop bas.
Cela dit, chaque personne est différente et fait les choses à sa façon. Le diabète ajoute indéniablement un stress supplémentaire au fait de participer à des compétitions de haut niveau, en raison de tous les déplacements et des hauts et des bas au quotidien. Cela dit, je ne changerais pour rien au monde. J’aime ce que je fais! Ma vie quotidienne change tous les jours; nous avons des jours de voyage, des jours de repos, des jours d’entraînement, des jours de course, des jours de maladie, etc., et cela signifie que mon diabète ne se comportera pas de la même manière chaque jour. Je fais de mon mieux pour maintenir une bonne moyenne glycémique en utilisant mon glucomètre continu qui me permet de surveiller mes taux en permanence.
C’est très important pour moi de sensibiliser les gens au DT1, car le diabète est une maladie que l’on peut gérer et avec laquelle on peut vivre. Mon objectif est d’encourager les personnes qui vivent avec le diabète à atteindre leurs objectifs, même si c’est plus difficile. Une fois ces objectifs atteints, la sensation est encore meilleure parce qu’on a réussi en vivant avec le diabète et on peut continuer à faire ce qui nous plaît! Je pense également que plus nous parlerons du diabète, plus les gens seront au courant et plus nous nous rapprocherons de la découverte d’une guérison pour cette maladie.
La découverte d’une guérison pour le diabète changerait ma vie. Honnêtement, je ne me souviens pas d’un jour où je n’ai pas eu à me demander quelle quantité d’insuline je devais prendre pour un certain repas, ou si j’avais apporté du sucre au cas où ma glycémie descend, ou encore si j’avais assez de fournitures pour le diabète pour tenir pendant les deux semaines de mon camp d’entraînement. Il se passe toujours beaucoup de choses dans ma tête lorsqu’il s’agit d’organiser et de planifier ma vie avec le diabète. Avec une guérison, mon quotidien sera beaucoup plus facile et plus simple! Je sais que les recherches sont sur le point de mener à une guérison et je sais que cela facilitera beaucoup la vie de tous ceux et celles qui vivent avec le diabète.
Je veux aider Percée DT1 à montrer que vivre avec le diabète ne signifie pas qu’il faut renoncer à pratiquer des sports, ou que l’on ne peut pas obtenir un certain emploi ou accomplir une certaine tâche, cela signifie simplement qu’il faut plus de temps pour accomplir certaines choses ou qu’elles seront un peu différentes, mais on peut quand même les faire. Je veux vraiment faire comprendre que le parcours de chacun est différent et que le mien s’articule autour du diabète. Le vôtre peut l’être aussi.
Enfin, je voudrais juste dire aux personnes qui vivent avec le diabète de poursuivre leurs rêves. Luttez pour ce que vous voulez accomplir dans la vie et foncez. Ce sera plus difficile, vous aurez de bons et de mauvais jours, mais lorsque vous atteindrez vos objectifs, vous en tirerez encore plus de fierté.
La première chose que j’ai dite après l’annonce de mon diagnostic : « Le diabète ne va pas changer ce que je veux accomplir dans ma vie, ce sera peut-être un peu différent et ce n’est pas grave ». Cette devise est ma référence lorsqu’une journée est difficile ou lorsque j’ai besoin d’un petit rappel à l’ordre.
La période des fêtes approche à grands pas, et avec elle, le stress de trouver le cadeau idéal pour les personnes importantes dans votre vie. Percée DT1 peut vous donner quelques idées pour vous aider à vraiment gâter une personne chère qui est atteinte de diabète de type 1 (DT1).
Nous avons préparé un guide de cadeaux avec des suggestions amusantes pour les fêtes et des idées qui peuvent aussi convenir à toutes les personnes sur votre liste. Que le cadeau soit simple, compliqué ou fait maison, qu’il provienne d’un magasin ou qu’il s’agisse d’une carte-cadeau, sachez que le meilleur cadeau est toujours celui qui est choisi avec soin et réflexion.
Pour la personne qui aime se détendre
Se sentir bien dans sa peau
Avec le froid de l’hiver vient la peau sèche, ce qui peut être un défi particulier pour les personnes atteintes de DT1. La surveillance du glucose est également plus efficace lorsque la peau est bien hydratée. Il existe une grande variété de marques et de parfums, ce qui vous permet de glisser un cadeau à la fois pratique et luxueux dans le bas de Noël.
Chaussettes et pantoufles amusantes et douillettes
Les pieds fatigués et douloureux sont inconfortables pour tout le monde, mais surtout pour les personnes atteintes de DT1. Les bas de compression peuvent aider à lutter contre la fatigue et les douleurs névralgiques aux pieds. Des chaussettes antidérapantes sans couture qui évacuent l’humidité, ou une paire de pantoufles amusantes (assurez-vous qu’elles sont munies d’une bonne semelle, avec bout et talon fermés pour éviter de glisser) peuvent protéger contre la froideur redoutée des planchers pendant l’hiver. De plus, il n’y a rien de mieux que de se sentir bien au chaud et à l’aise.
Il est difficile de se tromper avec des cadeaux qui embellissent un espace de vie. Les plantes faciles à entretenir, comme les cactus ou les plantes serpentines, peuvent apporter confort et décoration tout en ne nécessitant que peu d’entretien.
Il existe également une variété de plantes qui contribuent à purifier l’air d’une pièce.
Les casse-têtes, les jeux de société et les jeux vidéo aident à passer le temps pendant les froides journées d’hiver. Votre enfant aime peut-être fabriquer des objets avec des perles ou confectionner des bijoux. Livres, journaux, mots croisés, sudoku ou jeux-questionnaires : autant d’idées pour occuper vos proches et faire appel à leur côté créatif pendant qu’ils hibernent durant les longs mois d’hiver.
Pour les passionnés de mode dans votre vie
Des sacs de fournitures excentriques et élégants pour le diabète
Une personne atteinte de DT1 doit transporter ses fournitures avec elle, alors pourquoi ne pas le faire de manière amusante et originale?
Ces accessoires à la mode sont souvent conçus par des personnes atteintes de diabète qui comprennent que l’aspect pratique ne doit pas empêcher d’exprimer un côté original.
Faites briller les étuis de votre pompe et de votre glucomètre
Pensez à ces magnifiques étuis pour pompes et glucomètres de HyperPumpART. Élégants, légers et durables, ces étuis sont réutilisables et fabriqués à la main par leurs créateurs, Shonna (qui vit elle-même avec le DT1) et Ricky. Vous pouvez en choisir un vous-même ou offrir une carte-cadeau pour que la personne atteinte de DT1 dans votre vie puisse choisir le sien.
Vêtements spécialement conçus pour les personnes atteintes de diabète
Warrior Hill, qui soutient Percée DT1, conçoit des vêtements qui peuvent être portés lors de la pratique d’un sport et qui sont adaptés aux pompes et aux glucomètres, et une partie des recettes soutient les recherches sur le DT1.
(*Veuillez noter qu’à l’exception de Warrior Hill, Percée DT1 ne reçoit aucun financement à partir des liens suggérés, ils ne sont indiqués que pour vous aider à démarrer.)
Nous savons que tout le monde ne fait pas d’échanges de cadeaux pendant les fêtes. Ou peut-être que vous n’arrivez pas à trouver le « bon » cadeau pour un ou une collègue.
Faire un don à un organisme de bienfaisance, notamment à Percée DT1, vous fera sentir bien, parce que vous ferez du bien. Un cadeau philanthropique aide à la fois aujourd’hui et demain. Grâce à votre soutien, Percée DT1 peut continuer à aider près de 300 000 personnes atteintes de DT1 au Canada – et leurs proches – à vivre mieux et en meilleure santé aujourd’hui, pendant que nous investissons dans les recherches les plus prometteuses sur les thérapies de guérison pour demain – tout en nous rapprochant de notre objectif ultime d’un monde sans DT1.
Et si vous faites un don aujourd’hui, il sera égalé jusqu’au 31 décembre 2024 dans le cadre d’une généreuse offre de jumelage des dons.
Quel que soit le cadeau que vous choisissez, s’il est choisi avec considération et réflexion, ce sera toujours le bon choix. Toute l’équipe de Percée DT1 vous souhaite, ainsi qu’à vos proches, une période des fêtes remplie de joies et de paix, ainsi qu’une très heureuse année 2025.
Merci de soutenir Percée DT1 et la communauté du DT1.
L’hiver approche, et avec lui, la période des fêtes, les célébrations et les repas festifs. La plupart d’entre nous se laissent tenter un peu plus par les collations et friandises des fêtes, souvent riches en sucre et en glucides. L’un des principaux stress liés à la gestion du diabète de type 1 (DT1), en particulier pour les personnes dont le diagnostic est récent, peut être la planification des repas et leur incidence sur la glycémie et la quantité d’insuline dont vous ou votre enfant avez besoin.
Mais avec un peu de planification et de préparation, vous pouvez et devriez avoir du bon temps avec votre famille et vos amis – y compris lors des repas des fêtes – en toute confiance.
Nous remercions Beyond Type 1 (en anglais seulement) de nous avoir fourni ces calculs de glucides pour les repas traditionnels des fêtes afin de vous aider à prendre de bonnes décisions durant les festivités.
La gestion du DT1 est un défi de tous les instants, mais elle peut être plus facile si vous disposez d’informations pour vous aider à planifier en conséquence.
Alors, levez votre verre, portez un toast, détendez-vous et profitez de tout ce que les fêtes ont à offrir!
*Veuillez noter que la taille de vos portions peut varier et que le nombre de glucides devra être ajusté en conséquence.
Plât principal
Article
quantité
glucides
Dinde
au choix
0g
Jambon
au choix
0g
Bœuf
au choix
0g
Poulet
au choix
0g
Canard
au choix
0g
Oie
au choix
0g
Lasagnes
1 tasse
30g
Pointe de poitrine
1 oz.
0g
Accompagnements
Article
quantité
glucides
Purée de pommes de terre
1 tasse
30g
Pommes de terre rôties
1 tasse
28g
Patate douce (sans sucre)
1 Med.
28g
Latke de pommes de terre
1 Med.
10g
Ignames confites
1/2 tasse
45g
Casserole de patates douces avec mini-marshmallows
Le Canada est le site de chercheurs de classe mondiale qui font des découvertes susceptibles d’améliorer la vie des personnes atteintes de diabète de type 1 (DT1). Cependant, les résultats de ces recherches ne font avancer les choses que si nous les partageons avec les utilisateurs des connaissances, c’est-à-dire les personnes directement concernées, dont les prestataires de soins de santé, les personnes atteintes de DT1, leur communauté, les personnes à risque de DT1 et les décideurs politiques.
Les subventions d’exploitation pour la mobilisation des connaissances sur la prévention et le traitement du diabète, dirigées par l’Institut de la nutrition, du métabolisme et du diabète des IRSC, en partenariat avec Percée DT1 (auparavant FRDJ), offrent la possibilité aux chercheurs et aux utilisateurs des connaissances de travailler ensemble pour utiliser les données des recherches en vue d’améliorer les services, les programmes et les politiques de santé.
L’objectif de cette possibilité de financement est d’améliorer la mobilisation des connaissances dans le domaine du diabète, en mettant l’accent sur l’intégration des données probantes dans les services, les programmes et les politiques de santé, ceci pour :
Accroître et améliorer la mobilisation bidirectionnelle des connaissances et l’intégration des données probantes dans les politiques et les pratiques liées à la prévention du diabète, à la rémission, au dépistage, au diagnostic, à la gestion, au traitement et à la prestation de soins pour tous les types de diabète, ainsi qu’au dépistage et à la prévention des complications du diabète.
Soutenir les chercheurs et les utilisateurs des connaissances dans l’élaboration et la mise en œuvre d’un plan de mobilisation des connaissances visant à répondre à une priorité du système de santé et/ou à des besoins ou lacunes identifiés en matière de données probantes.
Faciliter l’utilisation des données probantes afin d’améliorer la vie des personnes à risque de diabète ou de celles qui en sont atteintes au Canada.
Percée DT1 a soutenu 5 des 12 subventions attribuées dans le cadre de ce concours. Chaque subvention est d’une valeur de 125 000 $ pour une durée d’un an.
Anne-Sophie Brazeau, Université McGill – Intégration d’une plateforme de formation en ligne sur les soins cliniques du diabète de type 1 afin de favoriser l’autogestion (soutien à la mise en œuvre).
La Dre Brazeau et son équipe évalueront des stratégies de mise en œuvre pour intégrer SUPPORT, une plateforme de formation en ligne, dans le cadre des soins cliniques et mettront en place des activités pour promouvoir cette innovation auprès des professionnels de la santé. L’objectif est d’accroître l’utilisation de la plateforme et de réduire le temps requis pour la mise en pratique des résultats des recherches, améliorant ainsi la vie des personnes atteintes de DT1.
Valeria E Rac, Réseau universitaire de santé – Relier les programmes de dépistage de la rétinopathie diabétique en Ontario. Mobiliser les connaissances dans l’ensemble du système de santé.
La Dre Rac et son équipe mettront au point une voie vers la création d’un programme provincial de dépistage de la rétinopathie diabétique qui comprendra un registre provincial. L’équipe évaluera également les besoins en matière de dépistage des différentes populations de patients atteints de diabète dans la province, et organisera des ateliers de collecte de connaissances pour améliorer l’accès aux programmes de dépistage de la rétinopathie diabétique, et ce faisant, améliorer la santé oculaire des personnes atteintes de diabète.
Peter A Senior, Université de l’Alberta – Liberté et flexibilité – Communiquer les expériences de remplacement des cellules bêta aux patients et aux prestataires de soins.
Le Dr Senior et son équipe examineront et exploreront les expériences des personnes atteintes de DT1 qui ont subi une transplantation d’îlots, des membres de leur famille et des professionnels de la santé qui ont participé à la transplantation d’îlots, afin de mieux comprendre les expériences des risques et des avantages de la transplantation d’îlots, ainsi que les limites des traitements conventionnels pour le DT1. L’équipe travaillera ensuite en étroite collaboration avec la communauté du DT1 afin de créer des documents informatifs et éducatifs qui illustreront plus précisément et de manière plus nuancée l’expérience de vie avec le DT1 et les résultats de la transplantation d’îlots.
Liris P Smith, Université du Yukon – Expériences de la gestion du diabète de type 1 au Yukon : Perspectives des patients et des prestataires de soins.
La Dre Smith et son équipe étudieront et décriront les expériences des personnes atteintes de DT1 et de leurs soignants au Yukon, en tenant compte du fait que les besoins de la communauté sont uniques et que l’accès aux soins est souvent limité dans les zones rurales. La subvention permettra à l’équipe de décrire également les expériences des prestataires de soins primaires au Yukon avec les personnes atteintes de DT1, dans le but ultime d’améliorer l’accès aux soins et le soutien à la gestion.
Ian S Zenlea, Trillium Health Partners – Soutenir les élèves du secondaire atteints de diabète de type 1 : Mobiliser le savoir expérientiel pour lutter contre la stigmatisation liée au diabète.
Le besoin est urgent d’écouter les adolescents atteints de DT1 pour savoir comment lutter contre la stigmatisation liée au diabète dans les écoles secondaires, réduire les préjudices et favoriser des espaces d’apprentissage sûrs et inclusifs. Le Dr Zenlea et ses collègues concevront conjointement des produits multimédias de sensibilisation dirigés par des pairs qui peuvent s’attaquer à la stigmatisation liée au diabète dans les écoles secondaires.
Ces subventions font partie du partenariat global Percée DT1-IRSC pour vaincre le diabète. Ce partenariat unique garantit que le DT1 reste une priorité de la recherche en santé au Canada et se base sur une vision commune de l’amélioration des soins, des traitements, des résultats et des thérapies de guérison pour les personnes atteintes de DT1.
Depuis sa création en 2017, ce partenariat a financé plusieurs essais cliniques novateurs et projets de recherche translationnelle afin d’accélérer le développement de nouvelles approches thérapeutiques pour les personnes atteintes de DT1, en plus de trouver des thérapies de guérison pour la maladie. De nombreux nouveaux projets de pointe seront financés au cours de l’année à venir, promettant d’accélérer encore plus la mission de Percée DT1. En savoir plus sur les projets de recherche financés dans le cadre de ce partenariat.
Il s’agit là d’un exemple de partenariat indispensable qui peut mobiliser des investissements provenant de sources de financement multiples et accélérer le rythme des recherches novatrices qui correspondent à notre mission de vivre dans un monde sans diabète de type 1.
Le 28 octobre 2024, le Centre d’excellence Percée DT1 de l’Université de Colombie-Britannique (UBC) a tenu sa troisième assemblée annuelle sur le campus de l’UBC à Vancouver pour discuter des progrès réalisés à ce jour ainsi que des plans ambitieux de l’équipe pour les années 4 et 5 du programme de recherche.
Au cours de la troisième année, l’équipe a réalisé plusieurs percées, a accompli d’excellents progrès par rapport aux jalons de la recherche et a établi des objectifs et des résultats pour les deux prochaines années de financement. Les mises à jour des trois thèmes de recherche du Centre au cours de l’année 3 incluent :
Thème 1 : Construire de meilleures cellules bêta pour la thérapie de remplacement des îlots de Langerhans, sous la direction du Dr Francis Lynn
Pour étudier le développement et le fonctionnement des îlots dérivés de cellules souches dans des environnements expérimentaux, l’équipe a créé et caractérisé plusieurs lignées de cellules souches pluripotentes humaines qui brillent en vert lorsqu’elles se transforment en cellules bêta productrices d’insuline, et en rouge lorsqu’elles se transforment en cellules alpha productrices de glucagon. Les expériences en cours permettront de mieux comprendre comment ces deux types clés de cellules des îlots interagissent et comment chaque type de cellule influence le fonctionnement de l’autre. Les travaux menés dans ce thème lors de la troisième année se sont également concentrés sur l’identification de facteurs susceptibles de protéger les îlots dérivés de cellules souches transplantés contre le stress et la mort cellulaire. Grâce à des techniques d’imagerie et en comparant les îlots provenant de donneurs d’organes avec ceux dérivés de cellules souches, l’équipe a découvert six facteurs qui réduisent significativement la mort des cellules bêta. Au cours de l’année à venir, les travaux dans le cadre du thème 1 se concentreront sur l’étude des facteurs protecteurs ainsi que sur une nouvelle approche visant à développer des cellules bêta « sur mesure » à l’aide de techniques d’édition génétique. Ces travaux contribuent ensemble à faire progresser le développement de produits de remplacement d’îlots de haute qualité capables de survivre et de fonctionner à long terme après transplantation.
Thème 2 : Protéger les cellules bêta productrices d’insuline des attaques immunitaires, sous la direction de la Dre Megan Levings
Un des axes principaux du thème 2 est le développement d’une thérapie à base de cellules T régulatrices (Treg) comme méthode plus efficace pour protéger les greffes d’îlots, en comparaison avec l’immunosuppression conventionnelle. Au cours de la troisième année, l’équipe s’est appuyée sur les résultats des années 1 et 2 pour développer une nouvelle méthode de culture des cellules Treg en laboratoire, permettant d’améliorer leur survie et leur fonctionnement après infusion chez des patients atteints de DT1. Cette invention est également protégée en vue d’intérêts commerciaux futurs. Au cours de la quatrième année, l’équipe s’appuiera sur ces découvertes pour développer des cellules Treg ciblées sur les îlots et les tester dans des modèles précliniques de DT1. L’équipe a également progressé dans le développement d’une approche basée sur des nanoparticules lipidiques (LNP) pour le traitement du diabète de type 1 (DT1), en collaboration avec Integrated Nanotherapeutics, une entreprise dérivée de l’UBC (récemment récipiendaire d’une nouvelle subvention de Percée DT1 pour soutenir l’industrie). Au cours de la troisième année, l’équipe a approfondi ses recherches montrant que leur thérapie basée sur des nanoparticules lipidiques (LNP) pouvait prévenir le DT1 dans un modèle murin de la maladie. De manière remarquable, ils ont également démontré que ce traitement pouvait inverser un diabète déjà établi. Au cours de la quatrième année, l’équipe optimisera l’administration de cette nouvelle thérapie et effectuera des tests précliniques supplémentaires.
Thème 3 : Cibler et surveiller le stress des cellules bêta, sous la direction du Dr Jim Johnson
Au cours de la troisième année, l’équipe a identifié plus de 150 protéines différentes capables de protéger les cellules bêta contre le stress cellulaire induit par le DT1, causé par des facteurs tels qu’une demande accrue en insuline, l’inflammation, les infections ou des substances chimiques. L’équipe a également découvert de nouvelles informations sur EIF2A, un « nœud » précédemment identifié dans la réponse au stress cellulaire, ce qui rapproche encore davantage le développement de nouvelles approches pour protéger les cellules bêta des dommages. Au cours de la quatrième année, l’équipe poursuivra l’étude des mécanismes impliqués lorsque les cellules bêta sont soumises au stress, afin d’identifier de nouvelles cibles thérapeutiques. Le thème 3 a également fait progresser les travaux sur les biomarqueurs de la fonction des cellules bêta qui, sous réserve de tests et de validations supplémentaires au cours de la quatrième année, pourraient devenir un nouvel outil pour mesurer la progression du DT1 et la réponse aux nouvelles thérapies développées dans d’autres thèmes.
« L’équipe du Centre a réalisé des progrès remarquables au cours de ses trois premières années », déclare Francis Lynn, professeur agrégé au département de chirurgie et de génie biomédical de l’Université de la Colombie-Britannique (UBC). « L’élan lors de l’assemblée annuelle était palpable alors que nous avons discuté des réussites, des défis et des plans futurs pour accélérer conjointement nos recherches vers des thérapies de guérison. »
Annonce de nouveaux prix associés au Centre
Au cours de l’assemblée annuelle, le Centre a également profité de l’occasion pour célébrer et accueillir la troisième boursière postdoctorale J. Andrew McKee, financée au Centre par Percée DT1 et le Réseau canadien de cellules souches, la Dre Alyssa Weinruch, qui a rejoint le laboratoire du Dr Jim Johnson pour contribuer aux projets du thème 3. Apprenez-en davantage au sujet de la Dre Weinruch sur notre blogue.
Pour stimuler davantage l’innovation et intégrer de nouveaux projets pilotes à haut risque et fort potentiel dans le programme de recherche, le Centre a également organisé un concours de subventions de démarrage pendant trois années consécutives. Lors de cette assemblée annuelle, nous avons reçu des mises à jour des bénéficiaires des subventions de démarrage de la deuxième année, ainsi qu’une annonce des projets financés dans le cadre du troisième et dernier concours. En plus des subventions de démarrage, des subventions de croissance ont été attribuées pour soutenir des projets prometteurs issus de subventions de démarrage antérieures.
Le Dr Jan Dutz et ses collaborateurs utilisent leur subvention de démarrage de 2023 pour tester une version modifiée du méthotrexate, un médicament utilisé depuis longtemps pour traiter d’autres maladies auto-immunes, afin de déterminer s’il peut prévenir la progression du DT1 dans des modèles précliniques. Jusqu’à présent, le groupe a optimisé la nouvelle formulation du méthotrexate et attend les résultats des expériences précliniques actuellement en cours. L’autre bénéficiaire de la subvention de démarrage 2023, le Dr Marc Horwitz, a collaboré avec cette équipe pour étudier comment la relation complexe entre les virus et le microbiome intestinal peut influencer la susceptibilité au DT1, et a découvert un rôle clé des acides gras à chaîne courte – produits dans l’intestin lors de la digestion d’aliments riches en fibres – dans la protection contre le DT1.
Les bénéficiaires des subventions de démarrage et de croissance pour 2024, ainsi que leurs projets associés, sont :
La Dre Nicole Krentz, ainsi que le Dr Jim Johnson, responsable du thème 3, étudieront si une protéine appelée RREB peut protéger les cellules bêta de l’auto-immunité.
Le Dr Ramon Klein Geltink, en collaboration avec le boursier postdoctoral Dr Lauar de Brito Monteiro, utilisera une méthode de pointe appelée SCENITH pour évaluer les cellules bêta et les cellules immunitaires afin d’obtenir de nouveaux indices sur la manière dont la progression du DT1 pourrait être ralentie ou stoppée.
La Dre Laura Evgin, en collaboration avec Megan Levings, responsable du thème 2, prévoit créer des cellules CAR Treg conçues pour éliminer les cellules immunitaires nocives qui tuent les cellules bêta dans le DT1, et de tester leur efficacité dans un modèle préclinique de la maladie.
Le Dr Hongshen Ma (récipiendaire d’une subvention de démarrage du Centre en 2022) collaborera avec Francis Lynn, responsable du thème 1, et utilisera les fonds d’une nouvelle subvention de croissance pour développer des approches basées sur la nanotechnologie. Ces approches permettront de mesurer la production d’hormones par des îlots individuels, ainsi que d’autres caractéristiques, offrant de nouveaux outils pour examiner et améliorer les produits de remplacement des îlots pour le DT1.
Le Dr Dan Luciani (récipiendaire d’une subvention de démarrage du Centre en 2022) a reçu une subvention de croissance pour approfondir ses découvertes initiales sur une protéine appelée TFEB, qu’il hypothèse pouvoir être manipulée pour augmenter la fonction et la résilience des cellules bêta dérivées de cellules souches à des fins thérapeutiques.
Groupe consultatif sur l’expérience vécue
Le groupe consultatif sur l’expérience vécue du DT1 du Centre établi en 2023 a joué un rôle clé lors de l’assemble annuelle de cette année. Le rôle du groupe consultatif est d’intégrer les voix des personnes ayant vécu le DT1 aux travaux du Centre afin de garantir que leurs intérêts et leurs préoccupations soient entendus et traduits en objectifs de recherche et en activités de mobilisation des connaissances. Cette année, le groupe consultatif a animé un atelier interactif intitulé « Combler le fossé » (Bridging the gap en anglais), au cours duquel les membres de l’équipe de recherche ont eu l’occasion d’échanger avec des personnes ayant une expérience vécue du DT1. Les discussions ont porté sur les perspectives personnelles quant à la définition d’une thérapie de guérison pour le DT1 et sur ce que cela représenterait pour les personnes vivant avec cette maladie, aboutissant à des apprentissages enrichissants et marquants pour tous les participants.
« Échanger avec les chercheurs du Centre et partager les expériences réelles de vie avec le DT1 a été une expérience marquante », déclare Ben Mammon, membre du groupe consultatif sur l’expérience vécue du DT1 du Centre. « Je suis reconnaissant pour les progrès constants et le dévouement que leurs équipes apportent à la communauté DT1. Savoir que nos histoires partagées peuvent contribuer à stimuler des innovations pour améliorer des vies est inspirant et motivant. »
L’avenir
L’objectif principal du Centre est de faire progresser de nouvelles thérapies de guérison pour le DT1 jusqu’aux essais cliniques. Alors que le Centre entame sa quatrième année, l’équipe se concentre intensément sur l’accélération des projets clés vers une traduction clinique, l’identification de partenaires commerciaux pour les technologies pertinentes et la publication de ses résultats. Elle continuera également à soutenir les activités multidisciplinaires pour les nombreux stagiaires du Centre, notamment des ateliers axés sur les compétences et un programme de mentorat, tout en impliquant davantage le groupe consultatif sur l’expérience vécue à mesure que les projets avancent vers la clinique. À long terme, l’équipe du Centre espère tirer parti de l’Advanced Therapeutics Manufacturing Facility, une nouvelle installation qui sera codirigée par la Dre Megan Levings et qui est en cours de planification sur le campus de l’UBC. Cette installation devrait propulser Vancouver à la pointe de l’innovation en matière de thérapie cellulaire et de la recherche clinique.
« J’ai assisté aux trois assemblées annuelles du Centre, et l’événement de cette année a vraiment offert quelque chose de spécial », déclare Heather Miller, parent d’une personne atteinte de DT1 et sympathisante de longue date de Percée DT1. « Les progrès présentés semblaient être d’un tout autre niveau – les avancées semblent plus proches que jamais de devenir une réalité. Cela très important pour nous, qui vivons depuis si longtemps avec le DT1 dans notre famille. »
Le plus grand événement de défense d’intérêts de Percée DT1, Les enfants pour une guérison, s’est tenu du 3 au 5 novembre à Ottawa, en Ontario. Organisée tous les deux ans, Les enfants pour une guérison est la plus importante initiative de défense d’intérêts de Percée DT1 Canada. Nos jeunes défenseurs de tout le Canada aident les politiciens à comprendre les défis quotidiens de la vie avec le diabète de type 1 (DT1) et l’importance d’accélérer les progrès vers des thérapies de guérison.
Et quel impact ont eu nos jeunes délégués, qui ont échangé avec plus de 50 députés et sénateurs de tous les partis au cours de deux journées bien remplies. Les délégués ont raconté ce que signifie vivre avec le diabète de type 1, ce qu’une guérison signifierait pour eux, et ont plaidé auprès du gouvernement fédéral pour un soutien accru sur les enjeux qui touchent les personnes vivant avec la maladie.
Leur recommandation au gouvernement fédéral :
Percée DT1 recommande que le gouvernement du Canada investisse 15 millions de dollars sur quatre ans dans les recherches sur les thérapies de guérison pour le diabète de type 1 (DT1), en mettant l’accent sur les recherches sur les thérapies cellulaires afin de nous rapprocher de thérapies de guérison fonctionnelles pour la maladie. Percée DT1 Canada s’engage à recueillir des fonds de contrepartie pour cet investissement afin d’obtenir un impact total de 30 millions de dollars dans les recherches sur quatre ans.
Nos délégués représentaient des jeunes de tout le Canada qui vivent avec le DT1. Ils viennent à Ottawa pour donner un visage humain à la maladie et aider les fonctionnaires à mieux comprendre les réalités de la vie avec le DT1.
Cette année, 18 enfants âgés de 10 à 17 ans ont été sélectionnés pour être délégués parmi plus de 130 candidatures. Nous avions des représentants de toutes les provinces et même du Nunavut!
Braden, 13 ans, coprésident de Les enfants pour une guérison :
« L’un des plus beaux cadeaux est de rencontrer des personnes aussi courageuses qu’inspirantes. Rencontrer ces personnes incroyables m’a rappelé le pouvoir du courage, de la gentillesse et de rester soi-même, peu importe ce que la vie nous réserve. Nous sommes reconnaissants à ces personnes et aux histoires qu’elles nous ont racontées, ainsi qu’aux députés, ministres et sénateurs qui ont pris le temps de nous écouter. Un grand merci à Percée DT1 Canada, qui m’a choisi pour participer à ce voyage et m’a permis de rencontrer tant de gens merveilleux et de vivre la plus belle expérience de ma vie. »
Maryam, 16 ans, coprésidente de Les enfants pour une guérison :
« Être coprésidente de Les enfants pour une guérison a été l’une des expériences les plus enrichissantes de ma vie. Vivre avec le diabète de type 1 est un parcours semé d’embûches, mais cet événement m’a donné la chance de transformer ces embûches en force et en objectif. Partager nos histoires avec les dirigeants canadiens, en sachant qu’ils nous écoutent, est incroyablement émouvant. Cela me rappelle que nos voix ont le pouvoir de créer un véritable changement. Les enfants pour une guérison est plus qu’un simple événement—c’est un lieu où nous pouvons échanger, trouver du soutien et lutter ensemble pour un avenir meilleur. Je garderai toujours cette expérience dans mon cœur, sachant qu’elle m’a rendue plus forte et qu’elle nous a rapprochés d’un monde sans DT1. »
Merci à tous nos délégués, à leurs parents et au personnel de Percée DT1 pour leur travail et leurs efforts inlassables sans lesquels Les enfants pour une guérison ne serait pas possible. Merci également à nos merveilleux coprésidents du Caucus multipartite sur le diabète de type 1 pour toute l’aide qu’ils ont apportée à l’organisation de ce merveilleux événement et pour leur collaboration avec les Canadiennes et Canadiens vivant avec le diabète de type 1 afin d’améliorer les conditions et de faire avancer la recherche cruciale.
La Dre Alyssa Weinrauch est la troisième lauréate annuelle de la bourse de recherche J. Andrew McKee sur le diabète de type 1 (DT1), financée conjointement par Percée DT1 Canada et le Réseau de cellules souches (RCS) établi au Centre d’excellence Percée DT1 à l’Université de la Colombie-Britannique. Elle se joint au Centre d’excellence Percée DT1 après avoir été chercheuse postdoctorale à l’Université du Manitoba.
La bourse de recherche J. Andrew McKee sur le diabète de type 1 vise à accélérer la recherche canadienne, à développer le talent et à renforcer le leadership mondial du Canada dans la recherche sur le DT1. Le programme de bourses de recherche est nommé en l’honneur et à la mémoire de John Andrew McKee, ancien président et chef de la direction de Percée DT1 <Connu à l’époque sous le nom de FRDJ> et membre et président de longue date du conseil d’administration du Réseau de cellules souches. Andrew a joué un rôle important dans le développement de l’avenir des deux organisations et croyait profondément au rôle important de la science pour faire du Canada un meilleur endroit pour tous.
Percée DT1 a eu le plaisir de rencontrer la Dre Weinrauch pour la féliciter de sa nouvelle bourse de recherche et discuter de ses travaux.
Parlez-nous un peu de votre parcours :
J’ai fait des études de baccalauréat ès sciences et de doctorat à l’Université de l’Alberta, où j’ai étudié la physiologie et la biologie cellulaire et du développement. Tout le long de mes deux diplômes (et de mes études postdoctorales à l’Université du Manitoba), j’ai eu la chance de travailler au Bamfield Marine Sciences Centre, sur l’île de Vancouver, où j’ai étudié la physiologie comparée. Mes études de doctorat ont porté sur la physiologie digestive de la myxine, un poisson ancien et important du point de vue de l’évolution. Mon postdoctorat a ensuite porté sur l’endocrinologie évolutive en étudiant d’autres animaux proches de la base de l’arbre de vie, tels que les requins et les esturgeons. La fonction conservée d’hormones telles que l’insuline entre les requins et les humains est à mon avis fascinante et cela m’a menée à poursuivre ce poste actuel à l’Université de la Colombie-Britannique pour étudier la manière dont les lipides peuvent influencer la sécrétion d’insuline par les cellules des îlots de Langerhans.
Qu’est-ce qui vous a amenée à Vancouver?
J’ai entendu des choses merveilleuses sur les gens et les installations de l’Université de la Colombie-Britannique. J’ai rencontré l’un de mes superviseurs lors d’une conférence et le travail qu’il a présenté m’a vraiment impressionnée. J’ai donc saisi l’occasion de travailler avec lui et de m’orienter vers un domaine applicable à la santé humaine.
Qu’est-ce qui vous a attirée vers le diabète de type 1?
Je suis en fait atteinte de diabète de type 1, et je pense que j’ai cherché à comprendre ma propre maladie en m’instruisant sur la physiologie sous-jacente durant mon parcours scientifique. Je me suis d’abord attaquée à ce sujet sous l’angle de l’évolution, en étudiant des animaux qui produisent de l’insuline, mais de manière plus « simpliste » que les humains à certains égards. C’est fascinant de passer à un travail sur des cellules humaines et d’acquérir une compréhension plus approfondie du DT1.
Que prévoyez-vous étudier au Centre d’excellence Percée DT1 à l’Université de la Colombie-Britannique?
Ma recherche vise à comprendre l’impact des lipides sur le développement et la maturation des cellules bêta issues de cellules souches. Les cellules bêta issues de cellules souches offrent des possibilités infinies pour la thérapie curative du DT1. Toutefois, elles n’atteignent pas actuellement le même niveau de maturité que les îlots humains, et nous croyons que les lipides peuvent contribuer à amener les cellules bêta immatures issues de cellules souches à ce stade final de maturation.
En quoi la bourse de recherche Percée DT1-RSC aura-t-elle un impact sur votre recherche?
Elle a déjà réuni une grande équipe de chercheurs. Je serai supervisée par les Drs Dan Luciani, Francis Lynn et James Johnson, lesquels possèdent chacun un ensemble de compétences distinctives qui s’appliquent au travail proposé. Cette bourse de recherche nous permet de développer un projet plus nuancé grâce à l’expertise de chacun, ainsi que de celle d’autres membres du Centre d’excellence Percée DT1 à l’Université de la Colombie-Britannique. Elle me permettra également d’assister à des conférences sur des sujets nouveaux, lesquelles seront un excellent moyen de faire connaissance avec la communauté de recherche sur les cellules souches et du diabète, et de m’y intégrer.
Quels aspects de votre travail de chercheuse préférez-vous?
J’aime la diversité de mon travail en recherche. Il me permet de passer de l’écriture au travail de laboratoire et à l’analyse de données en fonction de ce que je ressens chaque jour. Il offre également une grande liberté de création. C’est passionnant de lire un nouvel article et d’être inspirée à concevoir une expérience avec une nouvelle perspective.
Quels aspects ou défis de votre recherche ont été les plus surprenants?
Apprendre à échouer et à persévérer est un élément essentiel pour faire du bon travail en recherche. La science est faite d’échecs et de dépannages complexes avant d’aboutir à un résultat, et je ne pense pas que beaucoup d’entre nous s’attendaient à cela à nos débuts dans le domaine de la recherche.
Qu’est-ce qui vous intéresse ou vous passionne en dehors de vos recherches?
L’océan! J’ai adoré étudier les animaux qui y vivent et maintenant que je suis à Vancouver, je peux explorer tant de nouvelles plages et de sentiers de randonnée avec l’océan à ma portée.
Percée DT1 Canada remercie la Dre Weinrauch pour le temps qu’elle nous a consacrés et nous la félicitons pour l’obtention de la bourse de recherche. Nous lui souhaitons beaucoup de succès dans ses travaux et nous communiquerons les comptes rendus sur sa recherche dès qu’ils seront disponibles.
Depuis 1986, le monde des affaires canadien participe à l’un des événements de collecte de fonds les plus anciens et les plus importants du Canada, le Roulons pour vaincre le diabète FRDJ. Cette année, des Roulons ont été organisés à Montréal et à Toronto les 10 et 16-17 octobre respectivement, et des événements « Roulez à votre façon » ont eu lieu dans tout le pays pendant tout le mois d’octobre.
Le DT1 est une maladie auto-immune qui touche près de 300 000 personnes au Canada. L’incidence du DT1 au Canada augmente de 4,4 % chaque année, à un taux plus élevé que la moyenne mondiale de 3 %, et nous ne savons pas pourquoi. Les fonds amassés par le Roulons permettront d’accélérer le rythme des recherches les plus prometteuses pour trouver des thérapies de guérison et de soutenir des programmes qui améliorent la vie des personnes atteintes de la maladie.
Plus de 1 400 équipes et plus de 7 000 collecteurs de fonds provenant de plus de 85 entreprises canadiennes d’un océan à l’autre ont participé à cet événement rempli d’énergie. Nos participants ont obtenu plus de 18 300 dons et ont amassé plus de 2,1 millions de dollars à ce jour. Nous ne saurions être plus reconnaissants pour les efforts de chacun!
Ensemble, les membres du monde des affaires canadien ont fait la différence pour les Canadiennes et les Canadiens vivant avec le DT1 et les quelque 11 000 autres qui auront été diagnostiqués avec la maladie cette année.
Un grand merci à nos commanditaires, à nos bénévoles, aux ambassadeurs de FRDJ qui ont partagé leurs histoires sur la vie avec le DT1, et aux gens qui sont venus pédaler. Sans eux, rien de tout cela ne serait possible. Leur soutien nous aide à nous rapprocher de notre objectif de trouver des thérapies de guérison pour le diabète de type 1.
Merci également à nos animateurs de Montréal et de Toronto, Benoit, Heather et Tania, qui ont fait un double travail en animant dans les deux villes.
Merci encore à tous ceux et celles qui ont participé et à nos généreux partenaires corporatifs. Nous espérons vous revoir tous l’année prochaine!
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Du 9 au 13 septembre 2024, des scientifiques, des professionnels de la santé et la communauté du diabète du monde entier se sont réunis à Madrid, en Espagne, pour la conférence annuelle de l’Association européenne pour l’étude du diabète (EASD). L’événement a réuni des chercheurs, des cliniciens, des entreprises pharmaceutiques et de dispositifs médicaux, des autorités réglementaires et des chefs de file dans le domaine du diabète provenant de plus de 120 pays. Il a présenté des conférences sur le diabète de type 1 (DT1) données par de nombreux chercheurs financés à la fois par FRDJ Canada et par nos affiliés mondiaux.
Voici quelques-uns des faits saillants.
Recherche de thérapies de guérison
La société canadienne Sernova (London, ON) a présenté son système Cell Pouch – un dispositif d’encapsulation qui agit comme un « sachet de thé » pour les îlots de donneurs décédés à transplanter chez des personnes atteintes de DT1. Plusieurs cohortes de personnes ont reçu l’implantation de la pochette, et il est à noter que le premier patient a cette pochette depuis plus de cinq ans. Les résultats intérimaires ont démontré la sécurité (aucun événement indésirable lié à la pochette) et l’efficacité (les îlots reçoivent un flux sanguin et fonctionnent correctement). Ces essais cliniques sont toujours en cours à Chicago, IL, et une cohorte supplémentaire devrait débuter avant la fin de l’année 2024. Pour en savoir plus sur la thérapie cellulaire et l’encapsulation, veuillez visiter https://frdj.ca/therapie-cellulaire/.
Le Dr Timothy Kieffer, de l’Université de la Colombie-Britannique (UBC), responsable de projet au Centre d’excellence FRDJ à l’UBC, a présenté la sécurité et le potentiel des produits dérivés d’îlots à partir de cellules souches. Il a dressé une longue liste de considérations pour garantir la sécurité des îlots dérivés de cellules souches, depuis la lignée cellulaire initiale (les cellules originales utilisées pour créer les îlots) jusqu’à l’importance du choix des patients. Cette présentation était prometteuse mais réaliste, notant qu’il reste encore de nombreuses nuances à traiter avant que la thérapie cellulaire ne devienne une réalité pour la majorité des personnes atteintes de DT1. Pour en savoir plus sur la thérapie cellulaire et la recherche en cours sur les cellules souches, veuillez visiter https://frdj.ca/therapie-cellulaire/.
Recherche sur les thérapies modificatrices de la maladie
Le Joslin Diabetes Center (Boston, MA) a présenté des recherches fascinantes issues de leur étude sur les médaillés, concernant des personnes vivant avec le DT1 depuis plus de 50 ans! Dans une étude portant sur 245 médaillés, un peu plus de 30 % avaient des niveaux détectables de peptide C, un biomarqueur de la production d’insuline par les cellules bêta. Nous savons grâce à des années de recherche que certaines personnes vivant avec le DT1 de longue durée ont encore des cellules bêta fonctionnelles et peuvent même encore produire de l’insuline (à des niveaux très faibles), mais il est remarquable de voir de tels résultats dans une grande cohorte de personnes vivant avec le DT1 depuis plus de 50 ans. Cette preuve soutient la base des approches de régénération des cellules bêta, c’est-à-dire que chez de nombreuses personnes atteintes de DT1, il existe encore des cellules produisant de l’insuline qui pourraient proliférer (se régénérer) avec la bonne thérapie.
Lindsay Pallo et le Dr Bruce Verchere, chercheur au Centre d’excellence FRDJ à l’UBC, ont présenté des preuves préliminaires de leur travail d’immunothérapie mené en collaboration avec la société Integrated Nanotherapeutics, basée à Vancouver. Ce travail utilise une approche basée sur des nanoparticules lipidiques contenant de l’ARNm (LNP), le même type de technologie utilisé dans les vaccins à ARNm contre la COVID-19. La nouvelle approche implique des LNP contenant des protéines pertinentes au DT1 ainsi que des médicaments immunomodulateurs. Les données des chercheurs ont montré que cela peut prévenir l’apparition du DT1 chez les souris, voire inverser un DT1 établi. Ce type d’immunothérapie pourrait réduire ou prévenir de nouvelles attaques auto-immunes sur les cellules bêta, préservant ainsi la capacité à produire de l’insuline et arrêtant le DT1 dans son élan.
Recherche pour améliorer les vies
Des chercheurs de l’Université McGill, dirigés par le Dr Ahmad Haidar, ont partagé des résultats positifs d’une petite étude de quatre semaines portant sur l’utilisation du sémaglutide, un agoniste des récepteurs du GLP-1, vendu sous le nom commercial Ozempic ou Wegovy, chez des personnes atteintes de DT1 utilisant un système de délivrance d’insuline automatisé (AID). Le sémaglutide s’est avéré efficace pour améliorer la gestion de la glycémie et du poids chez les personnes vivant avec le diabète de type 2 (DT2) et l’obésité, mais les essais cliniques pour le DT1 sont plus limités. L’étudiant diplômé Linden Perz a rapporté que le sémaglutide améliorait le contrôle de la glycémie chez les personnes atteintes de DT1 utilisant un système AID en augmentant le temps dans la cible et en réduisant le temps passé en hyperglycémie. De manière importante, il n’y a pas eu d’augmentation du temps passé en hypoglycémie et le poids ainsi que les doses d’insuline ont tous deux diminué.
Dans la recherche cardiovasculaire, Roberta Lupoli de Naples, en Italie, a présenté des données montrant que la diminution de la fonction vasculaire est liée à une augmentation du temps au-dessus de la cible. Trois mois sur un système AID réduisent ce temps et améliorent la fonction endothéliale (les cellules qui tapissent les vaisseaux sanguins et le cœur).
Les résultats de l’étude FINEARTS-HF de Bayer ont été discutés lors d’un essai pivotal évaluant l’efficacité et la sécurité du finérénone, un médicament oral, chez des patients atteints d’insuffisance cardiaque (avec et sans DT1 et DT2). Le finérénone a montré une amélioration statistiquement significative des résultats cardiovasculaires chez les adultes atteints d’insuffisance cardiaque. Le finérénone (alias Kerendia) est actuellement approuvé pour les maladies rénales dans le DT2 et est en cours d’étude pour les maladies rénales dans le DT1.
Cela est une bonne nouvelle pour plusieurs raisons. Premièrement, davantage de médicaments sont nécessaires pour les personnes atteintes de maladies cardiovasculaires et de DT1, car il s’agit de la cause la plus courante de décès et d’incapacité chez les personnes atteintes de cette condition. Deuxièmement, le finérénone est approuvé au Canada pour réduire le risque de maladies cardiovasculaires et rénales chez les personnes atteintes de DT2, mais pas de DT1. L’inclusion de personnes atteintes de DT1 dans l’étude Finerenone (FINE-ONE) est significative. Le siège social de Breakthrough T1D (auparavant JDRF International) et FRDJ Canada saluent l’initiative et encouragent toute personne vivant avec le DT1 et une maladie rénale chronique à envisager de participer à l’essai (LINK).
Des recherches menées à l’Université de Dundee ont révélé que la peur de l’hypoglycémie constitue une barrière majeure à l’activité physique chez les adultes atteints de DT1, malgré les avancées dans la surveillance de la glycémie et les traitements à l’insuline. L’étude souligne que l’éducation et les discussions sur la gestion sécurisée de l’exercice dans les milieux cliniques pourraient aider à surmonter ces craintes. Les participants qui comprenaient comment gérer l’insuline et la prise de glucides avant et après l’exercice étaient moins effrayés par l’hypoglycémie, suggérant que de meilleures conversations en clinique pourraient aider les gens à se sentir plus confiants à l’idée de faire de l’exercice.
Plusieurs présentations ont mis l’accent sur le pouvoir transformateur des dispositifs médicaux pour améliorer la vie des personnes vivant avec le DT1.
Parmi ces présentations, il y avait une intervention du Dr Thomas Danne, directeur médical du siège social de Breakthrough T1D (auparavant JDRF International), qui a discuté du caractère transformateur des systèmes AID, (auxquels le siège social de Breakthrough T1D a joué un rôle clé dans leur développement à travers la recherche et la défense d’intérêts). Ces systèmes sont encore sous-utilisés dans le monde pour diverses raisons. Cependant, la technologie liée au diabète n’est pas un remède, ni maintenant, ni dans le futur. Ce sont les thérapies modificatrices de la maladie et les thérapies cellulaires qui constitueront les avancées nous permettant de nous débarrasser définitivement de cette maladie.
La nouvelle technologie a été transformative, et elle continuera à s’améliorer, mais plus de personnes doivent y avoir accès, et plus tôt. La technologie liée au diabète ne guérira pas cette maladie, mais elle a le potentiel de maintenir les personnes en bonne santé afin qu’elles puissent bénéficier des thérapies de guérison lorsqu’elles seront disponibles.
FRDJ Canada est heureuse d’annoncer que sa filiale américaine Breakthrough T1D (auparavant JDRF, dont le siège social se trouve aux États-Unis) a accordé une subvention à Integrated Nanotherapeutics (« INT », Vancouver, C.-B.) pour la mise au point de médicaments à l’intention de l’industrie. Fondée par des scientifiques universitaires, dont le Dr Bruce Verchere – responsable du Centre d’excellence FRDJ à l’UBC – INT est une société de biotechnologie qui se concentre sur les traitements pour des maladies auto-immunes.
Le premier actif d’INT se concentre sur le diabète de type 1 et vise à « entraîner » le système immunitaire à ne pas attaquer ses propres cellules par le biais d’une thérapie « tolérante ». Pour ce fair,e il utilise un produit combiné « semblable à un vaccin » qui utilise sa plateforme propriétaire de nanoparticules lipidiques multi-cargos pour co-administrer des ARNm exprimant des antigènes (pour détecter les anticorps auto-immuns) et des petites molécules immunomodulatrices (pour reprogrammer les cellules immunitaires qui s’attaquent elles-mêmes).
Le DT1 est une maladie auto-immune où les cellules immunitaires attaquent par erreur les cellules dans le pancréas responsables de la production d’insuline. Une partie de la stratégie de recherche de FRDJ Canada et de ses filiales mondiaules (y compris Breakthrough T1D aux États-Unis) consiste à déterminer le moment où ce processus auto-immun se produit et, idéalement, à l’arrêter avant qu’il ne commence.
Le développement par INT d’une thérapie de tolérance immunitaire conçue pour entraîner le système immunitaire à ne pas attaquer ses propres cellules est maintenant soutenu par un prix décerné par Breakthrough T1D dans le cadre de son programme « Industry Discovery and Development Partnership » (IDDP).
Le projet de recherche explorera l’utilisation de la plateforme technologique brevetée d’INT, qui utilise des nanoparticules lipidiques multi-cargos pour délivrer de multiples antigènes en utilisant es ARNm, ainsi que des petites molécules modifiant le système immunitaire, afin de réentraîner le système immunitaire.
Dans le cas du DT1, les cellules immunitaires reconnaissent à tort les auto-antigènes produits par les cellules bêta productrices d’insuline dans le pancréas comme une menace, ce qui entraîne l’attaque et la perte de ces cellules, obligeant finalement toute personne atteinte de la maladie à avoir besoin d’une source externe d’insuline, administrée quotidiennement par injections quotidiennes multiples, par stylo ou par pompe. En délivrant conjointement des auto-antigènes de cellules bêta et des molécules modifiant le système immunitaire qui induisent une protection immunitaire plutôt qu’une attaque, il pourrait être possible de préserver les cellules bêta restantes chez une personne atteinte de DT1 et d’arrêter la progression de la maladie. C’est ce que l’on appelle la « tolérisation ».
L’approche d’INT vise à offrir une thérapie de tolérisation qui ne nécessite pas de traitements fréquents et sans besoin de suppression immunitaire chronique, ce qui expose les personnes recevant le traitement à des risques d’infections et d’autres maladies.
La collaboration d’INT avec Breakthrough T1D, la filiale américaine de FRDJ Canada, renforce l’intérêt de l’entreprise pour cette technologie révolutionnaire dans le domaine du DT1.
« Les bourses de FRDJ ont transformé ma carrière scientifique, en me permettant de poursuivre mes idées de recherche, d’entrer en contact avec la communauté du DT1 et, en fin de compte, de me propulser sur le chemin de l’innovation dans le but d’améliorer la vie des personnes atteintes du DT1 », déclare Heather Denroche, PhD, directrice du développement préclinique, Integrated Nanotherapeutics, Inc. et ancienne titulaire d’une bourse postdoctorale avancée de FRDJ.
FRDJ Canada est ravie de voir cette recherche menée au Canada et fournira d’autres mises à jour au fur et à mesure qu’elles seront disponibles.
Une nouvelle étude révèle que l’ustekinumab, un médicament couramment utilisé pour traiter le psoriasis, pourrait aider les enfants et les adolescents atteints de diabète de type 1 à continuer à produire de l’insuline plus longtemps.
Les résultats d’un essai clinique appelé USTEKID, publiés dans la revue Nature Medicine,suggèrent que l’ustekinumab pourrait être efficace pour traiter les premiers stades du diabète de type 1 chez les enfants et les adolescents.
Protéger les cellules productrices d’insuline
Cofinancée par notre société affiliée de FRDJ au Royaume-Uni, l’étude a démontré que l’ustekinumab est efficace pour préserver la capacité de l’organisme à produire de l’insuline en présence de diabète de type 1, ce qui rapproche l’objectif de gérer le diabète de type 1 sans insuline. Au terme de 12 mois, les participants qui ont pris l’ustekinumab ont présenté des taux de peptide C, un signe que l’organisme produit de l’insuline, supérieurs de 49 % à ceux du groupe qui ont pris un placebo.
L’étude a montré que l’ustekinumab réduisait l’impact destructeur des cellules immunitaires spécifiques sur les cellules bêta productrices d’insuline. Le médicament s’attaque au processus immunitaire sous-jacent à l’origine du diabète de type 1, ce qui le différencie des injections d’insuline qui comblent le manque d’insuline chez les personnes atteintes de diabète de type 1.
Réduire les besoins en insuline
La Dre Danijela Tatovic, qui a dirigé le projet de recherche, explique : « Le diabète de type 1 est causé par l’attaque du système immunitaire qui détruit les cellules productrices d’insuline dans l’organisme. Les personnes en viennent à devenir dépendantes d’injections d’insuline. Les chercheurs mettent actuellement au point des moyens pour ralentir ou stopper l’attaque du système immunitaire. Si ces traitements peuvent être amorcés à un stade précoce, avant que toutes les cellules productrices d’insuline ne soient perdues, ils pourraient prévenir ou réduire le besoin d’insuline. »
L’essai clinique USTEKID
Dirigé par des chercheurs de l’Université Cardiff, l’essai clinique a testé l’ustekinumab auprès de 72 jeunes âgés de 12 à 18 ans dans les 100 jours qui ont suivi leur diagnostic de diabète de type 1. Dans des universités et des hôpitaux au Royaume-Uni, les adolescents ont reçu des injections d’ustekinumab ou d’un placebo à sept reprises sur une période de 44 semaines. Les participants ont également fourni des échantillons de sang et d’urine et ont répondu à trois courts questionnaires.
Au Canada, une étude financée par FRDJ teste l’ustekinumab chez des adultes, dans les 100 jours suivant leur diagnostic de diabète de type 1. Le médicament étant déjà autorisé au Canada, si les résultats de l’essai cliniques sont positifs, le passage à l’utilisation clinique serait non seulement faisable, mais rapide.
Cet essai clinique de phase II/III se déroule à BCDiabetes à Vancouver, sous la direction de Tom Elliott, MBBS, et à l’Université de Toronto, sous la direction de Bruce Perkins, M.D. et titulaire d’une maîtrise en santé publique, tous deux au Canada. Au total, 60 participants âgés de 18 à 25 ans seront inscrits.
Une subvention de FRDJ soutient également le travail de Megan Levings, Ph. D., et son équipe à l’Institut de recherche de l’Hôpital pour enfants de la Colombie-Britannique, dans le but d’harmoniser les biomarqueurs de réponse dans les essais cliniques au Canada et au Royaume-Uni, augmentant ainsi la taille de l’échantillon afin d’établir plus rapidement si la thérapie est efficace pour le DT1.
Qu’est-ce que l’ustekinumab ?
L’ustekinumab est une immunothérapie établie, c’est-à-dire qu’elle cible les cellules immunitaires dans l’organisme. Il est utilisé au Canada par les personnes atteintes de maladies immunitaires, notamment le psoriasis de sévérité élevée, la polyarthrite psoriasique, la maladie de Crohn grave et la colite ulcéreuse grave. Le médicament est administré sous forme d’injection, que les personnes peuvent faire elles-mêmes à la maison.
Médecine de précision
La Dre Megan Levings, qui a travaillé au volet canadien de l’étude, explique : « Nous travaillons depuis plus d’une décennie sur l’idée qu’un médicament comme l’ustekinumab pourrait être bénéfique pour traiter le diabète de type 1, c’est pourquoi les résultats de cette étude sont si passionnants. La contribution de mon équipe a consisté à mettre en place des tests sanguins pour mesurer l’effet de l’ustekinumab sur le système immunitaire. Il s’est avéré que les résultats de ces tests étaient très importants pour établir les enfants qui réagissaient le mieux au médicament. L’immunologie personnalisée en action! »
Financement crucial de FRDJ au Royaume-Uni
L’essai clinique USTEKID fournit les premières preuves cliniques du rôle de ce type de cellules immunitaires en présence de diabète de type 1. L’identification des cellules immunitaires spécifiques qui causent des dommages aux cellules bêta productrices d’insuline pourrait ouvrir la voie à des thérapies précises et ciblées afin de maximiser les bénéfices et de minimiser les effets secondaires pour les personnes vivant avec le diabète de type 1.
Le professeur Tim Tree, qui a dirigé l’équipe de recherche au King’s College de Londres, a dit : « Le financement de FRDJ Royaume-Uni a été déterminant pour les expériences sur les biomarqueurs dans le cadre du projet, au cours duquel nous avons examiné des échantillons de sang des participants à l’essai clinique. C’est ce qui a permis d’établir un lien entre une réduction de ces cellules et des résultats favorables chez les patients traités avec le médicament. Cela offre la possibilité de personnaliser le traitement pour les personnes les plus susceptibles d’en bénéficier ou de tester de nouvelles thérapies qui pourraient cibler cette population de cellules plus rapidement et plus efficacement. »
Des recherches supplémentaires sont nécessaires
Bien que l’essai clinique démontre des avantages à utiliser l’ustekinumab pour traiter le diabète de type 1, d’autres essais cliniques sont nécessaires pour confirmer ces résultats et établir les patients qui pourraient en bénéficier le plus. Les chercheurs espèrent également vérifier si ce médicament pourrait être utilisé pour traiter les personnes à des stades plus précoces du diabète de type 1, avant qu’elles n’aient besoin d’un traitement à l’insuline.