Lancement par FRDJ d’une nouvelle stratégie de santé mentale pour soutenir les Canadiens atteints du diabète de type 1

Pour les 300 000 Canadiens vivant avec le diabète de type 1 (DT1), chaque jour apporte son lot de défis — des défis que bien des gens ignorent. Les personnes atteintes du DT1 doivent suivre un plan de traitement astreignant tout au long de leur vie, qui comprend la surveillance constante de la glycémie, le comptage des glucides et la prise d’insuline plusieurs fois par jour pour demeurer en vie. En raison de ce lourd fardeau d’autogestion et d’autres facteurs tels que la stigmatisation sociale, les personnes vivant avec le diabète de type 1 sont plus susceptibles d’éprouver des problèmes de santé mentale que leurs pairs qui n’en sont souffrent pas.

Cependant, il existe actuellement de nombreuses lacunes dans les connaissances, le système de soins de santé et le soutien communautaire qui font que cet aspect essentiel de la gestion du diabète est souvent négligé. C’est pourquoi FRDJ Canada est heureuse d’annoncer qu’elle a lancé une campagne de financement de deux millions de dollars visant exclusivement à soutenir l’élaboration de sa première stratégie en matière de santé mentale.

L’année 2021 souligne le 100e anniversaire de la découverte de l’insuline au Canada. Plus tôt cette année, en l’honneur de cet anniversaire, FRDJ Canada, le plus important bailleur de fonds philanthropique des recherches sur le diabète de type 1 (DT1) au pays, a lancé sa Campagne pour accélérer de 100 millions $ pour bâtir sur un long héritage de recherches canadiennes exceptionnelles sur le diabète, d’accélérer la découverte de guérisons et d’améliorer la vie des personnes atteintes du diabète de type 1. La campagne adopte une approche à six piliers pour financer de manière agressive la recherche de guérisons, afin de pouvoir aider les personnes atteintes du DT1 à vivre plus sainement dès maintenant. — et étant donné l’importance de la santé mentale pour le DT1, elle est au centre de l’un des piliers de la campagne. Le DT1 ne prend jamais un jour de repos, et sa gestion sans interruption, associée aux inquiétudes concernant les complications liées au diabète, peut avoir des répercussions sur la santé mentale et émotionnelle. Comparativement aux personnes non atteintes, les personnes vivant avec le DT1 sont plus susceptibles de souffrir de dépression ou de développer un trouble de l’alimentation,1-3, et un jeune sur cinq atteint du DT1 souffre d’anxiété4.

C’est pourquoi nous lançons une stratégie pour la santé mentale

« Je vais bien, mais je ne suis pas heureux. Nous avons compris les choses — en grande partie — après dix longues années. Le diabète m’épuise beaucoup, émotionnellement et physiquement, et me gêne chaque jour. J’ai beaucoup pleuré, j’ai été frustrée, triste et en colère. Le diabète occupe une grande partie de ma capacité émotionnelle et j’en ai assez… Le diabète me fait sentir que je ne suis pas à la hauteur, mais je fais de mon mieux. »

– Maryna Ell, une jeune adulte vivant avec le DT1

Bien que la santé mentale soit un élément crucial de la gestion holistique du diabète, elle est souvent négligée prise à la légère dans les soins du diabète. Les rendez-vous de routine avec les personnes vivant avec le DT1 sont souvent concentrés sur les aspects urgents des soins du diabète, comme la gestion de la glycémie, et n’ont pas le temps d’aborder le bien-être émotionnel et la santé mentale. De plus, il n’y a qu’un petit nombre de fournisseurs de soins de santé mentale au Canada qui se spécialisent dans les besoins de la communauté du DT1.

Présentement, il n’existe aucune procédure normalisée pour l’identification, le dépistage et l’aiguillage en ce qui a trait aux problèmes de santé mentale chez les personnes atteintes du DT1. Enfin, la recherche dans le domaine de la santé mentale et du DT1 est terriblement sous-financée.

« Les problèmes de santé mentale représentent collectivement l’un des problèmes de santé les plus répandus qui touchent les Canadiens aujourd’hui. Lorsqu’on y ajoute une maladie chronique comme le DT1, les sentiments d’anxiété, de stress et de dépression sont souvent amplifiés, ce qui peut nuire à la santé physique. La pression de la santé mentale témoigne clairement que cette maladie a sur les personnes vivant avec le DT1 et les lacunes évidentes dans les soins, qu’il est temps d’agir et c’est pourquoi nous recueillons 2 millions de dollars et lançons notre première stratégie de santé mentale. »

– Dre Sarah Linklater, directrice scientifique de FRDJ Canada

Nos projets pour répondre aux besoins

« La santé mentale doit faire partie intégrante des soins, surtout pour les adolescents atteints de diabète. Il y a tellement de pression sur le plan social, scolaire et hormonal, qu’il est difficile de trouver quelqu’un qui comprend la difficulté de gérer le diabète en plus de tout cela. »

Jenna, jeune ambassadrice de FRDJ, qui a reçu un diagnostic de DT1 à l’âge de 12 ans

L’idée de la stratégie en matière de santé mentale de FRDJ Canada consiste à élargir et à créer de nouvelles avenues pour que les enfants, les adolescents et les adultes atteints de diabète aient accès à un soutien en santé psychosociale et à des services de santé mentale, pour finalement améliorer la qualité de vie et les résultats pour la santé.

La stratégie comprendra de multiples initiatives axées sur trois domaines principaux : le financement de la recherche sur la santé mentale et le DT1, l’information et l’éducation des fournisseurs de soins de santé et l’élaboration de nouveaux programmes pour soutenir la communauté du DT1. Plusieurs initiatives, dont des possibilités de financement de la recherche et l’élaboration d’un nouveau programme de formation virtuelle sur le diabète à l’intention des prestataires de soins de santé mentale canadiens autorisés, sont déjà en cours.

« J’ai commencé à fournir des services psychologiques aux personnes vivant avec le diabète en 1985. À l’époque, je ne faisais partie que d’un petit nombre de prestataires canadiens de services de santé mentale ayant une expertise en matière de diabète. Trente-cinq ans plus tard, presque rien n’a changé. La plupart des personnes vivant avec le diabète sont confrontées à des défis psychosociaux qui ont un effet négatif sur leur santé et leur qualité de vie. Les problèmes psychosociaux sont parmi les plus grandes lacunes en matière de soins dans la gestion du diabète. »

Dr Michael Vallis, psychologue agréé et professeur associé, médecine familiale, Université Dalhousie, Halifax, N.-É.

Avec l’aide des donateurs et de nos partenaires initiaux, dont Brain Canada, BD, iA Groupe Financier, Canucks for Kids et The Leona M. and Harry B. Helmsley Charitable Trust, FRDJ est bien placée pour prendre l’initiative de combler les lacunes en matière de soins et de s’attaquer à l’un des plus importants problèmes de santé auxquels sont confrontés les Canadiens atteints de diabète.

Grâce au soutien supplémentaire des donateurs et des partenaires, FRDJ peut se permettre d’offrir une approche unifiée pour aider les familles du Canada à surmonter les difficultés et à composer avec le DT1.

Faits et chiffres

Les personnes atteintes du DT1 sont plus susceptibles de souffrir de troubles de santé mentale que leurs pairs qui n’en sont pas atteints :

  • La prévalence de la dépression est 3 fois plus élevée chez les personnes atteintes du DT1 que chez les personnes non diabétiques, les femmes présentant des taux plus élevés que les hommes1.
  • Les adolescentes atteintes du DT1 sont 2,4 fois plus susceptibles de développer un trouble de l’alimentation, et plus de 30 % des femmes atteintes du DT1 auraient restreint leur consommation d’insuline pour contrôler leur poids.2,3
  • Un jeune sur cinq atteint d’un DT1 est anxieux4.
  • La moitié des adultes atteints de DT1 éprouvent une « détresse liée au diabète », un terme clinique pour décrire l’impuissance, le stress, la culpabilité, les inquiétudes incessantes et le déni qui accompagnent la vie avec le diabète et le fardeau de l’autogestion5.
  • Les problèmes de santé mentale chez les personnes atteintes de diabète sont associés à de plus mauvais résultats, notamment un contrôle glycémique moins bon6-9 des hypoglycémies plus fréquentes et plus sévères10 et des acidocétoses diabétiques (ACD) plus fréquentes,6 une fréquence accrue des complications du diabète11.

***

Pour en savoir plus sur le partenariat avec FRDJ Canada et obtenir plus de détails sur notre stratégie en matière de santé mentale, ou pour partager votre histoire sur les effets du DT1 sur votre santé psychosociale et votre bien-être émotionnel, veuillez communiquer avec nous :

mentalhealthstrategy@jdrf.ca

Références

1) Roy T et Lloyd CE. Épidémiologie de la dépression et du diabète : un examen systématique. Journal des troubles affectif. 2012. 142 Suppl : S8-21.

2) Goebel-Fabbri, A. Diabète et troubles de l’alimentation. J Diabetes Sci Technol. 2008. Mai; 2: 530-532.

3) Hanlan ME et al. Troubles de l’alimentation et alimentation désordonnée dans le diabète de Type 1 : Prévalence, dépistage et options de traitement. Curr Diab Rep. 2013. Sep 12:10.1007/s11892-013-0418-4.

4) Herzer M et Hood KK. Symptômes d’anxiété chez les adolescents atteints de diabète de type 1 : Association avec la surveillance de la glycémie et le contrôle glycémique. J Pediatr Psychol. 2010. May ; 35 : 415-425.

5) Vallis M et al. Deuxième étude sur les attitudes, les souhaits et les besoins du diabète (DAWN2) : Comprendre les résultats psychosociaux liés au diabète chez les Canadiens atteints de diabète. Can J Diabète. 2016. Juin ; 40 : bv234-41.

6) Plener PL et al. Dépression, contrôle métabolique et antidépresseurs chez les jeunes patients atteints de diabète de type 1. Pédiatre Diabète 2015 ; 16 : 58-66.

7) Corathers SD et al. Améliorer le dépistage de la dépression chez les adolescents atteints de diabète de type 1. Pédiatrie. 2013. 132 : e1395-402.

8) Lustman PJ et al. Dépression et mauvais contrôle glycémique : une revue méta-analytique de la littérature. Soins du diabète 2000. 23:934-942.

9) Strandberg RB et al. Relation longitudinale entre la détresse émotionnelle spécifique au diabète et le suivi de l’HbA1c chez les adultes atteints de diabète sucré de type 1. Médecine diabétique. 2015. 32 : 1304-10.

10) Katon WJ et al. Association de la dépression avec un risque accru d’épisodes hypoglycémiques sévères chez les patients diabétiques. Annales de médecine familiale. 2013. 11 : 245-50.

11) de Groot M et al. Association de la dépression et des complications du diabète : une méta-analyse. Médecine psychosomatique 2001. 63 : 619-630.

Le retour à l’école et l’hypoglycémie

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Commencer une nouvelle année scolaire peut être très stressant, même sans souffrir du diabète, en particulier pendant une pandémie. De nombreux élèves ont suivi leurs cours virtuellement l’année dernière, cet automne pourrait donc être la première fois qu’ils suivront des cours dans une école, un cégep ou une université, et ce depuis plus d’un an.

Peu importe le niveau, reprendre la routine scolaire demande beaucoup de préparation et de planification. Il est toujours bon d’avoir prévu un plan qui comprend des numéros d’urgence ainsi que des informations sur l’insuline et la façon de traiter les bas et les hauts niveaux de sucre dans le sang.

Dans le meilleur des mondes, tous les enseignants et le personnel de l’établissement scolaire comprendraient comment gérer le diabète de type 1. Puisque rien n’est parfait, la communication est essentielle. Il est important de rencontrer et de former les enseignants sur le diabète de type 1 ainsi que de renseigner les étudiants sur le diabète, la gestion et la reconnaissance des signes d’hypoglycémie. Ceci aidera les enfants à se sentir à l’aise pour le retour à l’école et, surtout, les gardera en sécurité et en bonne santé, peu importe ce que la journée scolaire apporte.


L’hypoglycémie peut être causée par l’un des facteurs suivants1 :

  • Ne pas suivre votre plan de repas, comme sauter ou retarder un repas
  • Faire trop d’exercice ou faire de l’exercice pendant une longue période sans manger de collation ou sans ajuster l’insuline avant de faire de l’exercice
  • Trop d’insuline ou un changement du moment de la prise d’insuline
  • Stress (tests, examens, etc.)
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Il est important de toujours ÊTRE PRÊT !

Fournissez toujours au personnel de l’école du glucose à action rapide comme des comprimés, des gels et du liquide Dex4, et ce, dans l’éventualité où les niveaux de sucre dans le sang d’une personne tomberaient sous la barre du 4 mmol/L. Si les enseignants remarquent une différence de comportement liée aux signes d’hypoglycémie ou que les enfants ressentent l’un des signes avant-coureurs d’hypoglycémie, vérifiez la glycémie et traitez-la sans délais. En cas d’indisponibilité d’un lecteur de glycémie, mais que l’on soupçonne une hypoglycémie, traitez-la immédiatement.

Pour traiter la glycémie, il faut manger ou boire du sucre à action rapide tel que1 :

Attendez ensuite 15 minutes, puis vérifiez à nouveau le niveau de glycémie.

Une hypoglycémie pouvant survenir à tout moment, il est important de se préparer à l’avance. Les produits de glucose de Dex4 aident à augmenter le niveau de glucose RAPIDEMENT.

Les produits de glucose Dex4 sont :

  • À action rapide
  • Prémesurés pour que vous sachiez exactement combien de glucose vous consommez
  • Sans matières grasses
  • Sans caféine, sans gluten et sans cholestérol
  • Offerts sous de nombreuses saveurs délicieuses.

Ressources supplémentaires :

La Diabetes Hope Foundation soutient des programmes de mentorat pour les jeunes. Des systèmes d’amis sont disponibles, pour plus de renseignements, visitez www.diabeteshopefoundation.com/mentor-biographies (site en anglais)

1 Comité d’experts sur les lignes directrices de pratique clinique de l’Association canadienne du diabète. Canadian Diabetes Association 2013 Clinical Practice Guidelines for the Prevention and Management of Diabetes in Canada. Can J Diabetes 2013;37(suppl 1):S1-S212.

Déni de responsabilité :

Les informations dans cet article sont fournies à titre informatif seulement et ne constituent pas un substitut à un avis médical professionnel.

Relevez le Blue Balloon Challenge

Cet été, Medtronic® invite les Canadiennes et les Canadiens à relever le Blue Balloon Challenge bleu pour sensibiliser les gens à la difficulté de trouver un équilibre entre les hauts et les bas de la vie avec le diabète de type 1 (DT1).  

Les personnes atteintes de DT1 doivent prendre 300 décisions et plus par jour pour maintenir leur taux de glycémie dans un écart cible. Celles-ci comprennent de faire des choix quand vient le temps de manger, de boire, de faire des exercices, de dormir, et bien plus encore. Le DT1 ne prend jamais de pause, il est toujours là, et il est souvent invisible aux yeux des autres.

C’est ce qui a motivé Medtronic à lancer ce défi en demandant aux gens d’essayer de faire des tâches de tous les jours tout en maintenant un ballon dans les airs. Le ballon est un moyen de montrer combien la vie avec le DT1 est complexe. 

Lancez le défi à vous-même, à vos amis et à votre famille! Filmez-vous pendant que vous effectuez une activité de tous les jours en maintenant un ballon bleu dans les airs afin de montrer à quoi ressemble la recherche constante d’équilibre lorsqu’on vit avec le DT1. Publiez votre défi sur les médias sociaux à l’aide des mots-clics #blueballoonchallenge et #FRDJCanada.

Étiquetez trois amis (ou plus!) pour les inviter à relever le défi.

OPTIONEL : Étiquetez @MedtronicDiabetesCanada sur votre message et courez la chance de voir votre défi publié sur les médias sociaux de Medtronic Diabète Canada!

Nous avons hâte de voir vos photos et vos vidéos et de les partager sur les plateformes de médias sociaux de FRDJ.

FRDJ remercie Medtronic Diabète Canada de nous inclure avec Diabète Canada à titre de partenaires du Blue Balloon Challenge et d’aider à amasser des fonds et à sensibiliser les gens au DT1 partout au pays.

Regardez la vidéo du Blue Balloon Challenge de Medtronic ici.

Donateur sous les projecteurs : Le Défi 100 de l’immobilier commercial

FRDJ a lancé la Campagne pour accélérer de 100 millions $ dans le cadre du 100e anniversaire de la découverte de l’insuline – une initiative audacieuse pour aider à libérer les gens une fois pour toutes du monstre qu’est le diabète de type 1 (DT1). Bien que la pandémie ait posé des défis à l’ensemble de l’industrie, des personnes qui travaillent dans le secteur de l’immobilier commercial se sont mobilisées pour aider FRDJ à atteindre son ambitieux objectif de collecte de fonds.

John O’Bryan, bénévole de FRDJ, a lancé le Défi 100 en demandant à 100 dirigeants du secteur de l’immobilier commercial de contribuer pour atteindre un objectif de 1 million $. Appuyé par des bénévoles de la campagne – Yogini Narine, Vanessa Oliver, Fred Rubinoff, Peter Senst, et Chris Tambakis – et plus de 100 collègues d’un bout à l’autre du Canada, l’objectif a été atteint! 

Leurs contributions seront égalées dans le cadre du partenariat de FRDJ avec les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC). Le résultat : la formidable somme de 2 millions $ pour tracer la voie vers une guérison du DT1.

FRDJ a discuté avec John pour savoir ce qui l’a motivé à organiser ce défi, et pourquoi il est si important pour lui et ses camarades bénévoles d’aider à mettre KO le monstre du DT1.

*Remarque : certaines réponses ont été modifiées pour les préciser et les résumer.

FRDJ : Comment en êtes-vous venu à vous impliquer auprès de FRDJ?

John O’Bryan : Je n’ai pas de lien personnel avec le diabète. Pour moi, c’était le fait qu’une organisation (CBRE) où j’occupais le poste de président et encore celui de président honoraire aujourd’hui, était très engagée envers le Roulons. J’ai participé la première année et j’ai adoré – j’ai aimé rencontrer les gens, j’ai aimé l’événement et j’ai aimé le fait de rassembler une variété de gens dans l’industrie. Et après, Dave (Prowten, président et chef de la direction de FRDJ) m’a téléphoné juste avant les fêtes pour me parler des plans du 100e anniversaire. C’est après cette conversation que j’ai décidé de participer à la Campagne pour accélérer.

FRDJ : Comment est venue l’idée de la campagne du Défi 100?

John O’Bryan : J’ai compris la signification du 100e anniversaire, et il semblait tout naturel de faire le lien avec un objectif de 100 millions $. Le chiffre était assurément très ambitieux.

J’ai eu l’idée de ce concept inspiré du chiffre 100, soit celui de demander à 100 dirigeants du secteur de l’immobilier de contribuer à l’atteinte d’un objectif de 1 million $. J’ai ensuite contacté Dave pour lui présenter la campagne du Défi 100 et lui demander son avis quant à l’intérêt que pourrait avoir FRDJ envers cette initiative.  

FRDJ : Comment avez-vous fait pour l’organiser aussi rapidement?

John O’Bryan : J’en ai parlé à des amis. Ken Silva à CBRE a dit que si j’embarquais dans cette campagne, il le ferait aussi. Et Yogini Narine dans son équipe de direction a aussi manifesté son désir de participer et d’aider en ce qui a trait à la logistique. Ils m’ont offert beaucoup de soutien et leur aide fut déterminante.

Je voulais faire participer les gens du côté de la collecte de fonds chez FRDJ, les bénévoles qui font partie de l’industrie de l’immobilier : Chris Tambakis, Vanessa Oliver et Fred Rubinoff, et je les connais tous. J’ai préparé une liste de noms, essayant d’en inscrire environ 50. Nous sommes allés de Terre-Neuve-et-Labrador en Colombie-Britannique, et dans toutes les provinces au Canada où nous sommes représentés.

L’idée n’était pas de faire participer les entreprises, mais les gens. Il s’agissait essentiellement de dons personnels, mais en fait, une industrie entière s’est ralliée pour cette campagne et j’ai pensé que cela pourrait en inspirer d’autres.  

Je crois qu’à cause de la pandémie, les gens étaient prêts à participer à quelque chose d’utile. Je pense que les gens étaient très réceptifs à ce message à ce moment-là.  

La vitesse, pour être honnête, m’a surpris. Je crois qu’elle est le résultat d’une combinaison de la cause et du lien que nous avions avec ces personnes, surtout la communauté de l’immobilier. Je travaille dans cette industrie depuis 1972. La communauté a toujours été merveilleuse et chaleureuse, et encore plus les dernières années. Elle m’a accueilli à titre d’immigrant et elle a évolué au point où elle est devenue une force majeure du bien.

FRDJ : En quoi cette campagne du Défi 100 est-elle particulièrement unique?

John O’Bryan : Dans une certaine mesure, je ne crois pas qu’elle soit unique. J’ai remarqué que lorsqu’on est frappé par une tragédie dans la vie, comme par un cancer, une maladie du cœur, le diabète, on devient très engagé envers la cause et parfois, c’est difficile de comprendre pourquoi les autres ne le sont pas autant que nous. C’est une évidence toute simple quand on y pense, les gens se sentent interpellés par la cause.  

La partie la plus facile des conversations que j’ai eues est qu’il n’est pas vraiment nécessaire d’expliquer le diabète aux gens. Si le diabète ne touche pas votre famille, il touche assurément une personne dans votre entourage. Il y a eu des situations où j’ai terminé un appel téléphonique et que j’en avais un autre prévu et que j’ai dû annuler parce que les appels étaient très émotifs.  

FRDJ : Qu’espérez-vous de la Campagne pour accélérer?

John O’Bryan : L’espoir est de faire avancer les choses pour les gens. L’espoir est là, malgré les hauts et les bas des recherches, et que rien n’est jamais facile quand on travaille avec des maladies, vous voulez seulement améliorer la vie des personnes.

Si vous vivez au Canada et que vous avez atteint un certain niveau de réussite dans vos affaires, vous êtes une toute petite partie de la population au Canada, et encore plus petite de la planète. Vous vous trouvez dans une situation privilégiée. Je crois que beaucoup de personnes ressentent cela et le croient et qu’elles recherchent des moyens d’y donner un sens. Et l’un de ces moyens est de redonner. La meilleure expression qui me vient à l’esprit est de donner au suivant. Aider les autres. Faire de son mieux pour tendre la main et aider.   

Par cette campagne, vous tentez d’amasser 100 millions $, et vous commencez avec 10 000 $. C’est le point de départ. Il faut commencer quelque part. Pour moi, c’est la logique sur laquelle s’appuie la campagne du Défi 100. Si vous pouvez recueillir 1 million $, il n’en reste plus que 99 après. Et lorsque les autres campagnes commencent à donner des résultats, l’objectif de 100 millions $ peut sérieusement être à votre portée. Les gens étaient vraiment ravis de contribuer massivement.  


FRDJ remercie John O’Bryan et ses collaborateurs de l’industrie de l’immobilier commercial pour leurs incroyables contributions à la Campagne pour accélérer. L’offre de jumelage des dons permettra de consacrer 2 millions $ à des recherches vitales sur le diabète de type 1. John espère inspirer d’autres industries à organiser des défis similaires.

DT1 en été

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L’été approche et après un long hiver canadien, nous sommes plusieurs à avoir hâte de passer du temps à l’extérieur. Mais la saison estivale requiert de planifier différemment lorsque vient le temps de gérer le diabète de type 1 (DT1).    

Voici quelques conseils et des suggestions pour vous aider à profiter pleinement des journées de soleil.

Sécurité liée à la COVID-19

Les provinces et les territoires ont chacun leur plan de sécurité et de réouverture pour la Covid-19. Nous suggérons de consulter le site Web de l’autorité sanitaire de votre province ou territoire pour obtenir des informations sur la taille des rassemblements, à l’intérieur, à l’extérieur et sur les balcons, de même que dans les autres emplacements récréatifs.

5 conseils pour gérer le DT1 durant l’été

  • Restez bien hydraté. Le temps chaud peut rapidement entraîner une déshydratation. Buvez de l’eau toute la journée pour éviter les hausses marquées de la glycémie causées par la déshydratation.
  • Vérifiez votre glycémie fréquemment. Le temps chaud peut entraîner des variations imprévisibles dans les taux de glycémie.
  • Protégez vos accessoires. Couvrez votre pompe et conservez votre insuline au frais. La chaleur peut réduire l’efficacité de l’insuline et entraîner des défaillances dans les pompes. L’insuline commence à se détériorer à 38 degrés Celsius et plus. Des étuis réfrigérants spécifiquement conçus pour l’insuline sont offerts pour vous aider à conserver votre réserve d’insuline. 
  • Apportez des collations. Avant de partir en voyage ou en excursion cet été, assurez-vous d’apporter des collations pour éviter une baisse de glycémie. Essayez autant que possible de respecter votre horaire de repas.
  • Faites de l’exercice le matin ou le soir et privilégiez les moments où il fait plus frais durant la journée pour faire des activités à l’extérieur. Faire de l’exercice lors de temps chaud peut entraîner un épuisement par la chaleur et compliquer la tâche pour rester dans un écart sain. Portez attention à la transpiration. Trop d’humidité peut endommager certaines pompes, il faut donc la vérifier pendant l’entraînement.

Il est aussi très important de mettre un écran solaire. Tout le monde devrait protéger sa peau contre les rayons UV néfastes, mais avec le DT1, cela devient encore plus important. Les coups de soleil entraînent un stress pour le corps et peuvent causer des hausses marquées de la glycémie. Appliquez un écran solaire avec un FPS de 30 et plus.

La science de l’été

La chaleur peut entraîner des hausses et des baisses inattendues de la glycémie. De même, la déshydratation est courante durant l’été et peut aussi entraîner des hausses marquées de la glycémie parce que le glucose se concentre davantage dans le sang en raison de la diminution du débit sanguin dans les reins. 

La chaleur peut aussi entraîner une baisse de la glycémie. Lorsque les températures s’élèvent, les vaisseaux sanguins se dilatent, ce qui accélère l’absorption d’insuline et augmente le risque d’hypoglycémie. Ceci survient surtout lors de la pratique d’exercice puisque l’entraînement augmente déjà le débit sanguin.

Il est essentiel de rester hydraté et de se réfugier à l’ombre ou à l’intérieur pour prendre une pause si vous avez trop chaud.  

Liste de vérification pour les voyages d’été

L’été est synonyme d’escapades! Si vous prévoyez une sortie d’un jour, ou une excursion plus longue dans un chalet ou une maison de plage, voici quelques éléments à envisager d’apporter :

  • Lettre du médecin avec une autorisation écrite de voyager avec de l’insuline et des seringues (recommandé).
  • Insuline (et des seringues ou des stylos injecteurs, selon ce que vous utilisez).
  • Bandelettes de test
  • Lancettes
  • Bandelettes de test de cétone
  • Collations en cas de besoin
  • Glucagon d’urgence
  • Accessoires pour tous les appareils de diabète que vous utilisez : glucomètre, glucomètre continu, glucomètre flash, pompe à insuline.
  • Deux fois plus de médicaments et d’accessoires dont vous croyez avoir besoin (juste au cas où!).

Pour les personnes qui utilisent une pompe à insuline, plusieurs fabricants offrent de prêter des appareils pour les voyages. Envisagez d’en demander un pour avoir une solution de rechange en cas de besoin.

Pour les personnes qui prennent l’avion, apportez tout ce qui est indiqué ci-haut, surtout l’insuline, dans un bagage à main. Les médicaments doivent être préparés et placés dans un sac en plastique transparent pour passer à la sécurité de l’aéroport. Ne laissez pas d’insuline ou un glucomètre continu ou flash dans un bagage consigné puisque le cargo peut subir des températures extrêmes et ainsi endommager vos appareils avant d’atterrir.

Comment prendre de l’alcool de manière sécuritaire avec le DT1

Le DT1 ne devrait pas vous empêcher de siroter un margarita ou une bière bien froide.

Gardez à l’esprit que votre consommation d’alcool, surtout sous le soleil, peut nuire à la capacité de votre corps à régulariser la température. De manière générale, favorisez les options à faible teneur en sucre, restez hydraté (avec de l’eau!) et ne buvez pas d’alcool le ventre vide.

Pour plus d’informations sur l’alcool et le DT1 : https://breakthrought1d.ca/alcohol-t1d/

Avec un peu de planification supplémentaire, vous pourrez profiter pleinement de l’été et des joies qui viennent avec!


Joseph et Rosalie Segal et leur famille font un don important pour contribuer au financement du Centre d’excellence de FRDJ à UBC

Joseph Segal, âgé de 96 ans, est un vétéran de la Seconde Guerre mondiale et un célèbre magnat des affaires. En tant que fondateur des magasins Fields et président de Kingswood Capital Corporation, Joseph Segal a construit un empire impressionnant mais sa plus grande réussite réside peut-être dans la philanthropie de sa famille. Récemment, FRDJ a bénéficié de l’incroyable générosité de sa famille, en recevant une contribution de 1 million de dollars afin de financer le Centre d’excellence de FRDJ à l’université de la Colombie-Britannique, dans le cadre de sa Campagne pour accélérer.

Ce Centre sera le premier du genre au Canada, parmi seulement quatre autres dans le monde. À Vancouver, des chercheurs de niveau international sont prêts à faire passer des traitements à l’étape des essais cliniques pour la guérison du DT1 et avoir une incidence positive sur d’autres maladies auto-immunes.

Le Centre d’excellence de FRDJ changera la donne pour la recherche sur le DT1. Joseph et Rosalie Segal et leur famille ont contribué à enclencher ce changement.

FRDJ a eu l’occasion de parler à Joseph et à son petit-fils Danny Miller de ce qui les a poussés à faire cette contribution. Voir l’entrevue ci-dessous datant du 13 mai 2021 :
FRDJ :  Mr Segal, veuillez nous en dire plus sur les causes qui vous tiennent à cœur et pour quelle raison ?

Joseph Segal : Je pourrais le résumer en un seul mot : tout.

Nous estimons que toutes les causes qui ont un caractère authentique sont importantes. Je pourrais donc dire la santé mentale, je pourrais dire l’hôpital général de Vancouver, je pourrais dire l’éducation parce que l’éducation est la réponse à la plupart des tragédies dans le monde. Chaque cause a donc son importance.

Cependant, il y a d’autres causes que la plupart des gens négligent, lorsque vous faites face à une situation – une personne qui a besoin d’un peu d’aide – peut-être 5 000 $, peut-être 3 000 $, peut-être 10 000 $ ; et elle ne sait pas vers qui se tourner. Elle n’a nulle part où aller. Ce sont les causes qui se cachent sous la surface et ce sont ces causes qui sont importantes parce qu’elles donnent à la personne un peu d’encouragement. La personne sent que vous vous intéressez à elle. Ce sont les causes qui passent inaperçues. Mais ce sont les causes qui ont le même impact que celles pour lesquelles tout le monde donne.

Donc, vous devez avoir quelqu’un vers qui vous pouvez vous tourner et qui vous donnera un coup de main. C’est simple. Et cette partie indispensable de la société est, dans une large mesure, négligée.

FRDJ : Mr Segal, pourquoi le fait de donner est-il important pour vous personnellement ?

Joseph Segal : Vous avez l’obligation de donner, dans la société, parce que vous avez vraiment envie de le faire. C’est une situation différente de celle qui consiste à donner parce que vous devez le faire.

Je me souviens de l’époque où je n’avais pas beaucoup d’argent et ma première contribution importante s’élevait à 100 000 $, ce qui correspondait à la valeur de ma maison. Mais j’ai pensé que j’allais la récupérer. Il ne s’agit donc pas de dire « je donne », mais de dire « je donne ce que je peux ».

La personne qui donne 2 000 $ est tout aussi importante que celle qui donne 1 million de dollars car personne ne donne quelque chose qui va lui manquer. Mais le donateur qui a fait un don de 2 000 $ va probablement le ressentir plus que ceux qui ont fait un don d’ 1 million de dollars.

FRDJ : Mr Segal, comment Rosalie et vous décidez de vos choix de financement ?

Joseph Segal : La plupart des gens réfléchissent et essaient de déterminer si c’est important ou non. Cela fera 73 ans que je suis marié, le mois prochain, et en 73 ans, je n’ai jamais, jamais eu de divergence d’opinion ou de discussion à propos d’un organisme de bienfaisance que nous avons décidé de soutenir. Elle a des organismes de bienfaisance auxquels je ne pense même pas à apporter mon soutien. J’ai des organismes de bienfaisance, prends une décision, m’engage et respecte mon engagement. C’est tout. Nous le faisons ensemble.

Il n’y a jamais eu de divergence d’opinion sur ce qui est nécessaire car si la cause est juste, peu importe qui prend la décision. Si vous le pouvez, vous soutenez la cause à hauteur de vos envies.

FRDJ : Mr Segal, qu’est-ce qui vous a amené à devenir notre premier donateur au Centre d’excellence de FRDJ à UBC ?

Joseph Segal : Il y a de nombreuses raisons pour lesquelles je l’ai fait mais la première raison, c’est que ça en vaut la peine.

De nombreuses causes sont universelles et le diabète est universel. C’est un pas important vers la résolution d’un problème majeur. C’est comme le vaccin contre la COVID-19. Si vous ne l’aviez pas, qu’est-ce que vous auriez ? Le chaos dans le monde entier. Il ne s’agit donc pas de devoir trouver une solution mais de vouloir trouver une solution à l’un des problèmes les plus importants de la société. Le diabète juvénile est une chose et puis, quand vous devenez adulte, vous avez toujours le diabète parce qu’il n’y a pas de solution à ce problème. Parce que j’ai côtoyé un ou deux membres de ma famille qui ont souffert du diabète et que c’est une maladie débilitante si on ne la gère pas. Les gens qui n’en sont pas atteints ne comprennent probablement pas la nécessité de la gérer correctement.

Donc, vous ne faites pas seulement un bon travail, vous répondez à un besoin important de la communauté et si vous réussissez, s’ils trouvent juste un petit remède – un remède partiel – ouvrez la fenêtre et laissez entrer l’air frais, voilà ce que vous essayez de faire.

Une fois que vous avez trouvé une solution, vous améliorerez la vie de tant de personnes, alors voilà la raison.

FRDJ: Mr Segal, une composante majeure du Centre d’excellence, c’est de faire preuve de souplesse et de s’adapter à l’évolution de la recherche. Comment cette adaptabilité s’aligne-t-elle sur votre éthique professionnelle ?

Joseph Segal : Si vous souhaitez réussir dans la vie, vous avez besoin de faire preuve de souplesse. Vous pouvez emprunter une route et vous dire « je suis sur la bonne route » et vous pouvez parcourir 100 km et ensuite vous dire « je suis peut-être sur la mauvaise route ». Donc, quand vous faites de la recherche, et je ne suis pas familier avec la recherche mais je peux imaginer que lorsque vous faites de la recherche, vous allez trouver quelque chose que vous n’aviez pas prévu. Et peut-être que cela ouvre une toute nouvelle voie et que vous poursuivez cette voie au lieu de l’autre.

Sans souplesse, cela peut prendre deux fois plus de temps pour trouver la réponse et trouver la voie.

Vous devez aussi être optimiste. Vous devez avoir la conviction que la mission dans laquelle vous êtes engagé aura une fin dont vous serez satisfait. Et si tous vos chercheurs ont la même attitude, alors leur profession donnera des résultats.

FRDJ : Mr Segal, d’où vient votre système de valeurs philanthropiques et comment l’avez-vous transmis à votre famille ?

Joseph Segal : Lorsque nous nous sommes mariés, il y a 73 ans, je n’avais rien, j’étais dans l’Armée et j’étais à l’étranger en Europe (Belgique, Allemagne). Lorsque je suis revenu et que j’ai vu ma femme, j’ai dit « Voilà la fille de mes rêves » et je l’ai épousée. Nous avons tous deux donné l’exemple à nos enfants et, heureusement, ils ont la même attitude. Ils sont impliqués dans différents domaines et différentes communautés. Je l’attribue entièrement à ma femme.

Je n’ai pas de paroles de sagesse. Tout ce que je sais, c’est que vous avez une cause. La cause est légitime, la cause est vitale et si nous pouvons aider un peu à faire progresser la recherche et la compréhension de cette maladie, alors nous aurons contribué au monde.C’est comme Banting (et Best) avec l’insuline.

Je ne vous dis pas cela pour vous impressionner. C’est l’attitude avec laquelle j’ai vécu toute ma vie.

Le petit-fils de Joseph et de Rosalie, Danny Miller, est le coprésident de la campagne du Centre d’excellence et son fils Cody est atteint du DT1 :
FRDJ : Mr Miller, comment est-ce que le sens de la générosité de vos grands-parents vous a inspiré ?

Danny Miller : Eh bien, comment ne pas s’en inspirer ?

J’ai souvent entendu grand-père dire que peu importe si c’est 2 000$ ou 2 million de dollars, il faut donner ce qu’on peut si la cause en vaut la peine. Et c’est tout à fait vrai. Ce qui semble peu pour moi peut représenter une énorme différence pour quelqu’un d’autre et cela est toujours resté dans un coin de ma tête. J ‘essaie donc de vivre de cette façon, tout comme ma femme Jennifer et nos enfants.

C’est vraiment inspirant de constater la générosité et le fait qu’aucune cause ne soit trop petite ou trop insignifiante, tant qu’elle est valable et authentique, il est alors important de la soutenir. C’est ce que j’ai appris.

FRDJ : Mr Miller, que représente le Centre d’excellence pour vous ?

Danny Miller : La liberté. Le fait de pouvoir se détendre et de ne pas s’inquiéter de ce qui va arriver à mon enfant à tout moment.

Vancouver est déjà une plaque tournante mondiale de la recherche sur le diabète de type 1, donc la possibilité de réunir tous les chercheurs de niveau international et de faire en sorte que 1+ 1 = 3, c’est quelque chose que je ne pouvais pas NE PAS soutenir.

C’est quelque chose que nous devions soutenir parce que le besoin est tout simplement trop évident. Si vous prenez une cause importante et que vous réunissez les meilleures personnes et les aidez à travailler ensemble encore mieux, alors il n’y a que de bonnes choses qui pourront arriver.

À mes grands-parents, je vous l’ai déjà dit avant, merci beaucoup d’avoir pris l’initiative de ce projet parce que cela est vraiment important pour moi et Jen et mes parents et Cody et ses frères. C’est vraiment une cause très importante et je vous remercie.


FRDJ remercie Joseph et Rosalie Segal ainsi que leur famille pour leur incroyable générosité. Leurs contributions permettront d’accélérer les recherches les plus prometteuses pour trouver des remèdes et nous aideront à créer un jour un monde débarrassé du diabète de type 1.

Cent ans d’innovation au Canada : le Prix Leonard créé par Lilly inspire la nouvelle génération

Le Canada occupe une place particulière dans l’histoire de l’insuline. En effet, c’est à l’Université de Toronto que les scientifiques Banting et Best en ont fait la découverte en 1921. Avant cette découverte, la vie des personnes diabétiques était souvent écourtée, et le diabète était souvent synonyme de mort. La découverte de l’insuline a révolutionné le traitement du diabète et augmenté l’espérance de vie, en plus de changer des vies.  

Un siècle plus tard, Lilly est heureuse de présenter le Prix Leonard, qui marque le 100e anniversaire de la découverte de l’insuline. Afin de commémorer cet événement important, Lilly a lancé la campagne Leonard, inspirée de la vie de Leonard Thompson, qui a été la première personne diabétique à être traitée avec succès par l’insuline en 1922, alors qu’il n’avait que 14 ans.  

Depuis, cette innovation canadienne a fait beaucoup de chemin. Par exemple, tout récemment, notre esprit d’innovation a mené à la mise au point du premier glucagon nasal au monde pour le traitement de l’hypoglycémie sévère. Lilly est fière de souligner l’évolution du traitement du diabète et de l’insuline au cours du dernier siècle – ainsi que les progrès qui sont encore à venir – tout en rendant hommage au courage de Leonard Thompson et de millions d’autres personnes dont la vie a été changée à jamais par l’avènement de l’insuline.  

Le Prix Leonard ne se borne pas à célébrer les réalisations passées; il vise aussi à reconnaître les progrès réalisés dans le développement de l’insuline et d’autres traitements contre le diabète, et à s’en servir comme inspiration pour persévérer.  

Un gagnant sera choisi dans chacune des cinq catégories. Une subvention de 20 000 $ US sera versée au nom du lauréat au programme Life for a Child, une initiative internationale qui vient en aide aux enfants diabétiques dans plus de 43 pays. Les catégories sont les suivantes : 

  • Adolescents/jeunes adultes : Personnes âgées de 18 à 25 ans atteints de diabète ou entretenant un lien étroit avec une personne touchée par le diabète 
  • Défenseurs/professionnels de la défense des intérêts des patients : Défenseurs actifs des intérêts des personnes atteintes de diabète, soit par leurs propres moyens ou au sein d’un organisme établi 
  • Endocrinologues/médecins de soins primaires : Professionnels de la santé spécialisés en endocrinologie ou qui agissent comme médecin de soins primaires auprès de personnes diabétiques 
  • Éducateurs en diabète et personnel infirmier spécialisé dans le diabète : Éducateurs en diabète et personnel infirmier spécialisé dans les soins aux personnes diabétiques 
  • Chercheurs : Professionnels qui se consacrent à la recherche dans le domaine des soins liés au diabète (domaine thérapeutique, technologie ou autre) 

Les demandes pourront être soumises au moyen d’un formulaire en ligne dès que le site Web du Prix Leonard sera accessible à la fin juin – www.lilly.ca/en-CA/stories/caring/insulin-centennial. Les gagnants seront annoncés le 14 novembre 2021, à l’occasion de la Journée mondiale du diabète. 

Nos familles pensent “100” pour commémorer le centenaire de l’insuline

En juin, les Canadiens se rassembleront à travers le pays pour recueillir des fonds et accélérer le rythme de la recherche sur le diabète de type 1 (DT1) dans le cadre de la Marche pour la guérison du diabète Sun Life FRDJ 2021. Cette année est une année importante… nous commémorons le 100e anniversaire de la découverte du médicament qui a changé la vie, l’insuline, découvert ici même au Canada. Pour cette raison, nous mettons nos participants au défi de ” penser 100 “. Qu’il s’agisse de 100 km de marche, de course, de retour de bouteilles, de redressements assis… les possibilités sont infinies !

Nous avons voulu présenter quelques-uns de nos Défis 100 préférés que nous avons vus jusqu’à présent. Lisez ce qui suit pour découvrir ce que font nos incroyables participants pour “penser 100” !

100KM pour le DT1 – Lindsay et Cole

Lindsay et son partenaire Cole, qui marche depuis 21 ans, forment un duo dynamique et ont déjà relevé le Défi. Cette année, ils ont décidé de canaliser leur esprit de compétition et de passer à la vitesse supérieure en courant 100 km avant le 13 juin !

“C’est un défi amusant, et tout le monde m’a beaucoup soutenu dans mes progrès. Cole s’entraîne pour un demi-Ironman cet été, il a donc été un excellent motivateur et partenaire de course !”.

L’équipe Gunderson ne manquera pas de transpirer jusqu’au jour de l’événement, et fêtera le jour même son énorme réussite de “100 “.

“L’équipe Gunderson sera présente à la Marche – qu’il pleuve ou qu’il vente, à chaque étape du parcours !”

100 vaccins pour 100 ans – Danny et sa famille

Ce sera la 19ème année que Danny et sa famille marchent avec FRDJ. C’est également la 20e année depuis que sa fille aînée, Aviva, a reçu un diagnostic de DT1.

“Mon objectif, pour aller de pair avec le thème du 100e anniversaire, sera d’administrer 100 doses de vaccin COVID à un site de vaccination mobile chaque mois, jusqu’à ce que nous n’ayons plus à le faire. Je le ferai en plus des soins que je prodigue à mes patients dans mon cabinet de médecine familiale, car la vaccination est une autre façon de contribuer à la protection de leur santé et au bien-être de la communauté.”

Comme tous les parents, il n’y a rien que Danny et sa femme Debbie ne fassent pour aider à trouver une guérison pour le DT1.

“Nous honorons le 100e anniversaire de la découverte de l’insuline”.

100 lettres à la communauté – Tilly

Dans le but de redonner à la communauté, le Défi 100 de Tilly consiste à écrire 100 lettres aux résidents des centres de soins de longue durée.

“L’idée est née d’un échange de réflexions en famille. Le frère de Tilly a proposé d’écrire des lettres et elle a trouvé l’idée géniale”, explique Jo, la maman de Tilly.

Tilly espère faire sourire les personnes en soins de longue durée avec ses mots, ajoutant que, surtout pendant la COVID, les gens s’ennuient de leurs proches et n’ont plus beaucoup la possibilité d’avoir des conversations en personne. “C’est une façon de redonner à la communauté, car ils ont toujours été si encourageants pour son expérience vécue avec le DT1, et sa collecte de fonds.”

Un dollar pour la recherche sur le diabète (Dayden et Sylvia)

Dayden a reçu le diagnostic de DT1 lorsqu’il était en deuxième année. C’est un événement qui a changé sa vie et celle de sa famille, mais la communauté scolaire n’a pas tardé à intervenir et à soutenir les Aspins.

“Mon premier contact avec un autre personne atteinte de diabète de type 1 a été l’enseignant de mon fils. L’école l’avait tellement soutenu, lui et ses besoins, que nous avons lancé le Défi aux élèves d’apporter chacun un dollar pour la recherche sur le diabète de type 1.”

La maman, Sylvia, affirme que l’école a été d’un soutien extraordinaire pour son Défi.

Non seulement nous recueillons des fonds dans le cadre du Défi, mais nous éliminons les préjugés, nous sensibilisons les gens et nous faisons valoir l’importance de ce que fait FRDJ.”

Nous adorons entendre ces histoires de la part de nos dévouées familles atteintes de DT1, et nous sommes très reconnaissants de la participation massive à la Marche 2021 et à notre Défi 100 !

Êtes-vous déjà inscrit à la Marche ? Rejoignez les Canadiens à travers le pays et commencez votre Défi 100 dès aujourd’hui. Nous espérons vous voir le 13 juin !

Le budget fédéral inclut un nouveau financement pour la recherche sur le diabète de type 1, le cadre national sur le diabète et un accès étendu au crédit d’impôt pour personnes handicapées

FRDJ Canada est heureuse que le budget fédéral de 2021 inclut un nouveau financement pour la recherche sur le diabète de type 1, ainsi qu’un appui à un cadre national sur le diabète et des améliorations au crédit d’impôt pour personnes handicapées (CIPH).  

Concernant l’investissement de 35 millions de dollars pour honorer le centenaire de la découverte de l’insuline, FRDJ attend plus de précisions pour mieux comprendre comment cet investissement soutiendra le renouvellement du Partenariat pour vaincre le diabète IRSC-FRDJ. FRDJ avait recommandé un investissement renouvelé de 15 millions de dollars dans la recherche, montant que FRDJ et ses donateurs égaleront pour une incidence totale de 30 millions de dollars sur la recherche.  

À l’automne, nos jeunes ambassadeurs ont envahi virtuellement la Colline dans le cadre de notre Journée des enfants pour la guérison. Nos délégués ont rencontré des députés et des sénateurs afin de les sensibiliser aux défis que les personnes atteintes de DT1 doivent relever quotidiennement et la nécessité de faire progresser la recherche canadienne dans ce domaine – plus précisément par le biais du partenariat. 

Le Partenariat pour vaincre le diabète IRSC-FRDJ est une collaboration historique entre le gouvernement du Canada, par l’entremise des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) et FRDJ Canada pour apporter du soutien à la recherche transformatrice sur le diabète de type 1 (DT1). Ce partenariat unique fait en sorte que le DT1 demeure toujours une priorité de la recherche en santé au Canada et repose sur une vision commune dans l’amélioration des soins, des traitements, des résultats et des remèdes pour les personnes atteintes de DT1. 

L’investissement continu dans la recherche et le traitement du diabète veillera à ce que les personnes atteintes de la maladie puissent mener une vie plus saine, plus sûre et plus facile. Il veillera également à ce que le Canada reste un chef de file mondial dans le domaine des essais cliniques et de la recherche translationnelle sur le DT1.  

Le budget fédéral 2021 reconnaît l’importance d’investir dans le traitement du diabète en incluant un financement pour établir un cadre national sur le diabète. Le gouvernement fédéral semble vouloir entreprendre le travail proposé par la députée libérale Sonia Sidhu dans son projet de loi émanant des députés C-237, Loi pour un cadre national sur le diabète, qui a récemment passé la deuxième lecture à la Chambre des communes. Inspiré de l’initiative Diabète 360 proposée initialement par Diabète Canada avec l’appui et la contribution de FRDJ Canada et d’autres organismes de lutte contre le diabète, Diabète 360 vise à élaborer des objectifs importants conçus afin d’endiguer la vague croissante de diabète en se servant d’un modèle innovateur qui a été utilisé à l’échelle mondiale pour lutter contre le VIH/sida. 

La nécessité d’une stratégie globale en matière de diabète devient de plus en plus importante vu les coûts croissants des complications associées au diabète ainsi que l’augmentation rapide de son incidence ces dix dernières années.   

Le budget fédéral a également procédé à des modifications des critères d’admissibilité au CIPH, faisant en sorte que des activités clés telles que l’exercice, le calcul des glucides, les rendez-vous médicaux et le temps passé à se remettre d’une hyper ou d’une hypoglycémie puissent être pris en compte dans le calcul des 14 heures par semaine requises. Ces modifications sont positives et devraient faciliter l’admissibilité d’un plus grand nombre de personnes atteintes de DT1.  

Cette année, alors que nous soulignons le centenaire de la découverte de l’insuline, il est opportun de continuer à investir dans des partenariats et des stratégies cruciales qui permettront aux personnes atteintes de diabète de rester en bonne santé jusqu’à ce qu’un remède soit trouvé. Nous sommes reconnaissants envers cet engagement du gouvernement du Canada. 

COVID-19 et DT1– Ensemble, nous pouvons protéger notre communauté

Équipe de biologistes expérimentés travaillant sur des microscopes en laboratoire

Mise à jour 3 mai 2021 :

Ontario : à compter du 10 mai 2021, toute personne de plus de 16 ans atteinte de diabète de type 1 peut réserver un vaccin dans toute la province.

Alberta : les enfants âgés de 12 à 15 ans atteints de diabète de type 1 ne sont plus tenus de présenter une note médicale lors de la réservation d’un vaccin. Toute personne de plus de 16 ans atteinte de diabète de type 1 est également éligible pour un vaccin.

Mise à jour 27 avril 2021 :

Nous avons reçu de nombreuses questions sur la vaccination des enfants et adolescents atteints de DT1. Voici la dernière recommandation du Conseil consultatif national de l’immunisation (CCNI)

9. Le CCNI recommande que les vaccins COVID-19 ne soient pas offerts systématiquement aux personnes qui ne font pas partie du groupe d’âge autorisé. (Forte recommandation du CCNI)

une. Cependant, une série complète de vaccins avec un Pfizer-BioNTech peut être proposée aux personnes âgées de 12 à 15 ans qui présentent un risque très élevé de conséquences graves du COVID-19 (p. Ex., En raison d’une affection médicale préexistante connue pour être associée. risque accru d’hospitalisation ou de mortalité) ou présentent un risque accru d’exposition (p. ex., en raison de la vie dans un établissement de soins collectifs), si une évaluation des risques estime que les avantages l’emportent sur les risques potentiels pour la personne, et si le consentement éclairé du l’individu et le parent ou tuteur inclut une discussion sur l’insuffisance des preuves sur l’utilisation des vaccins COVID-19 dans cette population. (Recommandation discrétionnaire du CCNI)

L’Alberta offre actuellement des vaccins aux personnes du groupe d’âge atteint de DT1. Nous continuerons de surveiller le reste du Canada et de fournir des mises à jour en conséquence une fois que les recommandations provinciales sur les enfants et les adolescents seront révisées.

Poste original :

26 avril, 2021

La quasi-totalité du pays se trouve maintenant aux prises avec la troisième vague de la pandémie et de nombreuses provinces sont à nouveau confinées. L’année a été très longue, remplie de peur et d’incertitude, mais l’espoir se profile à l’horizon. Les vaccins sont arrivés et le déploiement, malgré quelques frustrations, s’est accéléré.

FRDJ milite pour que la vaccination soit prioritaire pour les personnes  atteintes du diabète de type 1 (DT1) dans la majorité des provinces et nous avons constaté des changements positifs.

Bien que ce soit incontestablement une bonne nouvelle, nous ne pouvons pas nous permettre de nous relâcher maintenant. Jusqu’à ce qu’un nombre suffisant de personnes soient complètement vaccinées et que le taux de nouveaux cas de COVID-19 baisse, nous devons continuer à prendre toutes les précautions pour éviter l’exposition aussi bien pour nous-mêmes que pour ceux qui nous entourent. Nous serons en sécurité quand tout le monde le sera.

Nous avons appris que le fait d’être atteint du DT1 n’augmente pas le risque de contracter le virus responsable de la COVID-19 mais les adultes atteints du DT1 présentent un risque accru de conséquences graves s’ils contractent la maladie. L’âge et la présence d’autres problèmes de santé tels que l’hypertension artérielle, des problèmes cardiaques ou pulmonaires sous-jacents, l’obésité – et peut-être aussi un taux d’hémoglobine glyquée (HbA1c) élevé – semblent contribuer à accroître le risque de conséquences graves.

Ci-dessous, les recommandations mises à jour de CoronavirusDiabetes.org sur la meilleure façon de se protéger et de protéger les autres contre la COVID-19. Comme il est possible de propager la COVID-19 même lorsqu’une personne est asymptomatique ou pré-symptomatique, il est important de suivre ces directives en tout temps pour se protéger et protéger ceux qui nous entourent.

Si vous présentez les symptômes de la COVID-19 ou si vous pensez avoir été exposé à la COVID-19, veuillez communiquer avec votre professionnel de la santé et vous faire tester immédiatement.

DT1 et COVID-19

La détection précoce de la COVID-19 ou d’autres problèmes de santé peut sauver des vies – si vous tombez malade, allez vous faire soigner rapidement. 

Prenez votre température chaque jour avec un thermomètre et vérifiez votre rythme cardiaque avec une montre. Suivez tout changement.

N’arrêtez jamais de prendre de l’insuline ou d’autres médicaments, même si vous tombez malade. Discutez avec un médecin des changements de dose d’insuline ou d’autres médicaments.

Veillez à bien disposer d’un plan de gestion des congés de maladie spécifique au diabète, au cas où. 

Repérez les signes avant-coureurs de l’acidocétose diabétique (AD) (anglais seulement) et sollicitez immédiatement des soins médicaux en cas de symptômes tels qu’une haleine fruitée, des vomissements, une perte de poids, une déshydratation, une confusion et une hyperventilation.

Des taux de glycémie plus élevés que la moyenne chez les personnes atteintes de diabète constituent un facteur de risque de conséquences plus graves de la COVID-19. Voici quelques conseils pour vous aider à maintenir des taux de glycémie plus stables :

  • Testez votre glycémie plus souvent si vous vivez un stress plus important que d’habitude.
  • Communiquez avec votre médecin ou des professionnels de la santé, idéalement lors d’une visite virtuelle, si vos taux de glycémie sont constamment au-dessus de la normale.
  • Apprenez à vérifier la présence de corps cétoniques. Si vous disposez d’un stock suffisant, vérifiez régulièrement la présence de corps cétoniques, peu importe le taux de sucre dans le sang.
  • Assurez-vous d’avoir suffisamment de réserves (bandelettes de test, glucagon, stylos, etc.) à votre disposition.
  • Pensez à vous joindre à la communauté du DT1 et profitez du soutien de FRDJ.
  • Le surpoids/l’obésité et le tabagisme constituent également des facteurs de risque importants pour des conséquences plus graves de la COVID-19 – essayez de maintenir une alimentation équilibrée et une activité quotidienne.
  • Si vous fumez ou vapotez, il est temps d’arrêter.
  • Essayez de bien dormir. Au moins 7 heures si vous êtes un adulte. Et au minimum 9 heures pour les enfants.

Sollicitez de l’aide si vous êtes dépassé par les événements et que vous ayez du mal à gérer votre DT1 ainsi que le stress associé à la protection contre la COVID-19. Parlez à votre fournisseur de soins de santé ou à votre réseau de soutien pour obtenir des ressources et une aide supplémentaires.

Pour vous et vos proches :

  • Les précautions de base sauvent des vies.
  • Lavez-vous les mains chaque fois que vous rentrez à la maison ou après avoir manipulé/ouvert une livraison/un paquet, etc. Gardez toujours une distance sociale avec les personnes qui ne font pas partie de votre foyer, y compris en plein air. Portez un masque en tissu ou une protection faciale chaque fois que vous vous trouvez à moins de 2 mètres de personnes/6 pieds à l’extérieur de votre maison, surtout dans les lieux où la distance sociale n’est pas possible. Le masque devrait idéalement être composé de 3 couches et inclure un filtre et être parfaitement ajusté à votre visage. Vérifiez que l’air ne s’échappe pas par les côtés ou le haut du masque.
  • Évitez toute exposition prolongée à des aérosols, par exemple dans des espaces intérieurs peu ventilés, notamment lorsqu’on parle ou chante fort. Évitez de passer du temps dans un lieu autre que votre domicile sans porter une protection faciale bien ajustée.
  • Toussez ou éternuez dans votre coude ou dans un mouchoir en papier et évitez de vous toucher le visage.
  • Limitez les déplacements à l’extérieur de votre domicile et essayez d’éviter les heures de pointe ou les foules lorsque vous effectuez ces déplacements. 

Bien que ces précautions soient les mêmes que celles que l’on nous a conseillé de prendre tout au long de la pandémie, le moment n’est pas encore venu de lever ces restrictions. En respectant ces directives, vous pourrez mieux vous protéger ainsi que vos proches.

L’Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux (FDA) désigne le TTP399 comme une thérapie révolutionnaire pour les personnes atteintes de DT1

Portrait en gros plan d’un jeune scientifique en robe bleue regardant un microscope. Fond de laboratoire isolé. Recherche et développement.

4 mai, 2021

Le 15 avril 2021, l’Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux (FDA) a accordé la désignation de thérapie révolutionnaire à la société vTv Therapeutics’ TTP399 comme une thérapie complémentaire à l’insuline pour le diabète de type 1 (DT1). Cette désignation a pour objet l’accélération du développement et l’examen de médicaments destinés à des maladies graves et potentiellement mortelles.

Le TTP399 est un activateur hépatique sélectif de la glucokinase (ou GK). La GK régule la glycémie dans l’organisme. Lorsque le taux de glycémie augmente, l’activation de la GK dans le foie stimule l’utilisation du glucose, ce qui réduit la glycémie.

Dans un essai clinique de phase II financé par FRDJ, appelé Simplici-T1, le TTP399 a considérablement amélioré le taux de HbA1c chez les personnes atteintes de DT1. De plus, les participants à l’essai qui ont reçu le TTP399 ont reçu des doses d’insuline réduites et ont eu un effet plus faible d’hypoglycémie (faible taux de sucre dans le sang), sans augmentation de l’acidocétose diabétique (ACD).

Après plusieurs études réalisées chez les humains sur le diabète de type 2, FRDJ a commencé à financer la société vTv Therapeutics en 2017 pour tester le TTP399 chez les personnes atteintes du DT1. Ces résultats préliminaires positifs de l’essai clinique de phase II font suite à des résultats positifs similaires obtenus lors d’une précédente étude clinique de plus petite envergure rapportée par FRDJ en juin 2019.

La prochaine étape consistera en des essais pivots à venir et une étude visant à tester les effets du TTP399 sur l’acidocétose diabétique (ACD).

Il s’agit d’un développement de recherche passionnant qui pourrait bientôt améliorer la vie des personnes vivant avec le DT1 en fournissant un nouveau médicament qui exerce une action différente de l’insuline. S’il est approuvé, il pourrait être utilisé parallèlement à l’insulinothérapie pour faciliter le maintien ou l’atteinte des cibles glycémiques recommandées. FRDJ Canada se tiendra au courant des derniers résultats de la recherche afin d’évaluer les répercussions possibles sur les Canadiens atteints du DT1.

Hommage au 100e anniversaire de la découverte de l’insuline

4 mai, 2021

« L’insuline n’est pas une guérison pour le diabète, c’est un traitement. » – Frederick Banting

L’année 2021 marque le 100e anniversaire de la découverte de l’insuline par les chercheurs Frederick Banting et Charles Best à l’Université de Toronto.

Avant le traitement par insuline, un diagnostic de diabète de type 1 (DT1) était synonyme d’une mort inévitable pour les enfants. Le DT1 est une maladie auto-immune déclenchée par l’attaque du système immunitaire qui détruit les cellules bêta productrices de l’hormone d’insuline dans le pancréas. Sans insuline, le corps ne parvient pas à maintenir des taux de sucre sains dans le sang.

Bien que des recherches soient menées sur des moyens de dépister et de prévenir le diabète, et d’approfondir les connaissances sur ses causes, il est toujours impossible de prévenir la maladie, laquelle est souvent diagnostiquée après des années de progression chez les patients.

Le Canada observe également une augmentation des cas de DT1, et la raison de cette hausse demeure inconnue encore aujourd’hui.

C’est en 1921 que Frederick Banting et Charles Best ont découvert que le pancréas produit l’hormone d’insuline, sous la direction de John Macleod à l’Université de Toronto.

Avec l’aide de James Collip, ils ont purifié une version synthétique de l’insuline et ont produit le premier véritable traitement pour le diabète.  

À ce jour, l’insuline demeure l’une des plus importantes percées scientifiques dans le monde médical. Messieurs Banting et Macleod ont reçu un Prix Nobel en 1923 en reconnaissance de leurs travaux. On dit que l’insuline est le cadeau du Canada au reste du monde.

Malgré les nombreuses avancées dans les technologies et l’administration de l’insuline, par injections ou par pompe, au cours des 100 dernières années, l’insuline demeure le seul traitement pour le DT1.

Tandis que nous soulignons la remarquable découverte de l’insuline, et ce qu’elle signifie pour les personnes atteintes du DT1, nous reconnaissons aussi le besoin d’aller au-delà de l’insuline et de redoubler d’efforts pour trouver une guérison.  

FRDJ a été créée pour guérir le DT1, et chaque jour, nos recherches nous rapprochent de cet objectif.

Nous devons faire deux choses pour guérir le DT1 : nous devons renverser la réponse auto-immune qui cause la maladie et détruit les cellules bêta productrices d’insuline, et nous devons trouver un moyen de protéger et de rétablir leurs fonctions. Nos recherches axées sur une guérison progressent sur ces deux volets vers l’objectif ultime de libérer les gens atteints de DT1 de tous les âges de l’insuline.

Les thérapies cellulaires, dont la greffe d’îlots pancréatiques, ont montré que le remplacement des cellules productrices d’insuline chez les personnes atteintes de DT1 peut libérer certaines d’entre elles de l’insuline.

L’objectif de FRDJ est de faire progresser ce principe en mettant au point des produits de remplacement de cellules sécuritaires et efficaces qui seront accessibles à un grand nombre de personnes atteintes de DT1, les libérant ainsi de l’insuline à long terme sans une large immunosuppression chronique.

Les chercheurs canadiens ont toujours été au premier plan des recherches de pointe sur le DT1 et travaillent à des projets financés par FRDJ aujourd’hui qui pourraient aider à mettre au point des traitements qui guériront le diabète de type 1 – et permettront de le prévenir aussi.

Que signifie une guérison?

« Aider FRDJ à trouver une guérison pour le DT1 évitera à d’autres enfants de perdre leur enfance. Un enfant de cinq ans devrait penser à jouer avec ses amis et non pas à sa prochaine injection d’insuline. Des scientifiques extrêmement talentueux travaillent à trouver de meilleurs traitements et des thérapies de guérison. Ils ont besoin de notre aide. » – Fanny Guimont-Desrochers, Ph. D., SCYM, chercheuse scientifique en immunologie, diagnostic à l’âge de 5 ans

« La découverte de l’insuline il y a 100 ans nous permet de rester en vie avec la maladie. Maintenant, nous devons agir pour que nous puissions vivre une vie presque normale à l’aide de nouvelles technologies pendant que nous accélérons nos efforts afin de trouver une guérison pour la prochaine génération. 

« Une guérison me permettrait, et à mes amis, à mon fils et à toutes les autres personnes, de ne plus vivre avec le fardeau de la gestion de cette maladie. » – Dr Mike Riddell, chercheur dans le domaine du diabète de type 1. Diagnostic à l’âge de 5 ans, et père d’un garçon qui a reçu le diagnostic de DT1 il y a quatre ans.

« Vivre avec le DT1 est très difficile. Seules les personnes atteintes de DT1 comprennent vraiment combien la vie est difficile avec cette maladie. Elle est un fardeau permanent, 24 heures sur 24, 365 jours par année. L’impact psychologique de cette maladie pour moi et ma famille ne peut être sous-estimé. C’est pour cette raison que j’ai consacré une bonne partie de ma vie à aider FRDJ à faire progresser notre mission.

FRDJ mène la charge dans le monde pour les recherches sur le DT1 et nous devons accélérer le rythme de nos recherches pour nous rapprocher de notre objectif d’un monde sans diabète.

Je crois fermement que cet objectif est réalisable. Pour moi, un monde sans diabète signifie plusieurs choses. Mais en particulier, il signifie que je n’aurais plus jamais à m’inquiéter que mes enfants aient à vivre avec le DT1. Cela changerait tout. » – Lorne Schiff, ancien président du conseil d’administration de FRDJ, diagnostic à l’âge de 7 ans.


Les recherches sur le DT1 progressent à une incroyable vitesse, et nous sommes entrés dans une nouvelle ère de découvertes et d’innovations. FRDJ soutient ces progrès et investit dans les recherches sur le diabète qui nous amèneront au-delà de l’insuline et vers une guérison plus rapidement. Informez-vous sur notre #Campagnepouraccélérer et sur la façon de participer.

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