Vertex Pharmaceuticals a annoncé le lundi 11 juillet 2022 l’acquisition de ViaCyte pour la somme de 320 millions de dollars en espèces dans le but d’aider à accélérer la mise au point de VX-880, la thérapie à base de cellules souches dérivées de Vertex pour les personnes atteintes de diabète de type 1 (DT1).
Qu’est-ce que cela signifie pour les Canadiennes et les Canadiens atteints de diabète de type 1?
Le DT1 est une maladie auto-immune qui survient lorsque l’organisme détruit les cellules bêta du pancréas qui produisent l’hormone de l’insuline. Les personnes atteintes de DT1 doivent s’administrer de l’insuline de source externe, au moyen d’injections, d’un stylo-injecteur ou d’une pompe, pour survivre. L’une des voies vers des thérapies de guérison pour le DT1 passe par des traitements de remplacement de cellules bêta qui permettent au corps de recommencer à produire sa propre insuline, limitant ou, idéalement, éliminant entièrement le besoin d’administrer de l’insuline exogène.
Qu’est-ce que cette acquisition signifie pour la recherche sur le remplacement des cellules bêta pour le diabète de type 1?
Selon le communiqué de presse conjoint (en anglais seulement), cette transaction fournit à Vertex un accès aux éléments suivants de ViaCyte :
Des ressources complémentaires
Des capacités et des technologies, dont des lignées de cellules souches humaines additionnelles
La propriété intellectuelle en ce qui a trait à la différenciation des cellules souches
Accès à des ressources novatrices en matière de cellules souches hypoimmunes par l’entremise de la collaboration entre ViaCyte et CRISPR Therapeutics
Faire progresser la recherche sur les cellules bêta
Cette acquisition réunit deux entreprises hautement avant-gardistes qui travaillent à des thérapies de remplacement cellulaire dans le cadre d’une approche transformatrice et possiblement thérapeutique pour les personnes atteintes de DT1.
Vertex et ViaCyte travaillent chacune de leur côté au développement de thérapies de remplacement cellulaire pour les personnes atteintes de DT1. Cette transaction permettra de combiner les ressources, les technologies et la propriété intellectuelle des deux entreprises, et de positionner Vertex de sorte d’amener plus rapidement des thérapies de guérison sur le marché.
Les deux entreprises mènent actuellement des essais cliniques sur des thérapies à base de cellules souches auprès de sujets humains. Ces essais cliniques requièrent l’implantation de cellules bêta dans le foie pour voir si elles inciteront le corps à produire sa propre insuline de nouveau.
VX-880 est une thérapie cellulaire sans encapsulation qui requiert du receveur de se soumettre à un traitement immunosuppresseur comme lors d’une transplantation d’organe ou de tissu. ViaCyte procède à des tests sur deux thérapies de remplacement à base de cellules souches dérivées et sur une technologie d’édition génomique de CRISPR pour le remplacement cellulaire qui n’exigerait pas d’immunosuppression après l’implantation.
Quel est le rôle de FRDJ?
Le soutien de FRDJ a été crucial pour que les deux entreprises en arrivent au point où les thérapies de remplacement cellulaire font l’objet d’essais cliniques auprès de sujets humains.
FRDJ a fourni un soutien considérable pendant longtemps à ViaCyte sous forme de financement de recherche, notamment en 2014 pour le tout premier essai clinique visant à tester une thérapie de remplacement de cellules issues de cellules souches pour le DT1.
L’essai clinique de phase I/II de Vertex sur le VX-880 a été rendu possible au terme d’années de recherches du Dr Doug Melton qui ont été financées par FRDJ et par un investissement du Fonds DT1 dans Semma Therapeutics, une entreprise de biotechnologie fondée par le Dr Melton pour développer une thérapie à base d’îlots issus de cellules souches pour le DT1, laquelle fut acquise par Vertex Pharmaceuticals.
FRDJ et toutes ses sociétés affiliées ont été des leaders dans la recherche sur les cellules souches et ont ensemble fourni plus de 150 millions de dollars de financement depuis l’an 2000 dans le cadre du programme de thérapies cellulaires de FRDJ.
De plus, le Fonds DT1 (en anglais seulement) a massivement investi dans le domaine du remplacement de cellules bêta avec des sociétés de capital de risque privées.
Dans le cadre du soutien financier de FRDJ pour les recherches axées sur une guérison, l’objectif a été d’accélérer les approches multiples de thérapies cellulaires. Aujourd’hui, plus de 50 entreprises et groupes de recherche, dont Vertex et ViaCyte, font progresser le développement du remplacement cellulaire et de thérapies de guérison avec le soutien de FRDJ et par l’entremise du Consortium de FRDJ sur le remplacement de cellules bêta (en anglais seulement). Idéalement, l’acquisition de ViaCyte par Vertex encouragera d’autres entreprises dans ce domaine à évaluer et à modifier leurs programmes dans l’objectif de trouver des thérapies de guérison plus rapidement.
ViaCyte et Vertex mènent actuellement des essais cliniques au Canada, à l’Université de l’Alberta et à l’Université McGill.
Pour en savoir plus sur les essais cliniques financés par FRDJ qui sont en cours de recrutement au Canada, cliquez ici.
FRDJ continuera de suivre les résultats du VX-880 et donnera un compte rendu à mesure qu’ils seront communiqués.
Les 82e séances scientifiques de l’Association américaine du diabète (en anglais seulement) ont eu lieu du 3 au 7 juin en personne et sur une plateforme virtuelle. Cette conférence annuelle rassemble des chercheurs et des scientifiques afin de présenter et d’informer sur les dernières recherches et percées technologiques dans le domaine du diabète de type 1. Plusieurs présentateurs reçoivent du financement de FRDJ International, la société affiliée de FRDJ Canada aux États-Unis.
Les présentations orales et les affiches sont accessibles sur le site Web Diabetes journal (en anglais seulement).
Comptes rendus des recherches axées sur une guérison :
Thérapie à base de cellules bêta issues de cellules souches
Vertex, ViaCyte et Sernovafont de grands progrès dans les domaines de la thérapie à base de cellules bêta issues de cellules souches. Les trois entreprises ont reçu du financement de FRDJ à un moment ou à un autre pour leur recherche.
Financer des recherches sur des thérapies de remplacement cellulaire fait partie des engagements les plus importants de FRDJ à l’échelle mondiale dans le cadre de ses efforts visant à soutenir les recherches les plus prometteuses pour trouver une guérison au diabète de type 1 (DT1).
Vertex a lancé à l’été 2021 son essai clinique sur VX-880, une thérapie à base de cellules bêta issues de cellules souches pour le DT1, en combinaison avec un traitement immunosuppresseur afin de protéger les cellules contre le rejet. Jusqu’à présent, trois participants ont reçu la thérapie et l’un d’entre eux n’est plus dépendant de l’insuline. ViaCyte, en partenariat avec CRISPR Therapeutics, a amorcé sa première thérapie à base de remplacement de cellules souches génétiquement modifiées, le VCTX210, pour la première fois avec un sujet humain et sans immunosuppression.
Sernova a donné un compte rendu de l’essai clinique de phase I et II sur sa Cell Pouch™—un dispositif implantable conçu pour former un environnement naturel et favoriser la survie et la fonction des cellules des îlots pancréatiques productrices d’insuline. Les trois premières personnes qui ont reçu la thérapie de la Cell Pouch™, avec une dose marginale supplémentaire de cellules des îlots pancréatiques par la veine porte, ne sont plus dépendantes de l’insuline depuis 2 ans, 6 mois et trois mois respectivement. FRDJ continue de soutenir Sernova pour faire de la Cell Pouch une partie du programme de recherches axées sur une guérison.
Des présentations ont également été données sur données cliniques et précliniques de plusieurs études sur l’encapsulation et des stratégies de tolérance immunitaire, dont celle deJames Shapiro, M.D., Ph. D. et d’Andrew R. Pepper, Ph. D, financés par FRDJ, à l’Université de l’Alberta, Canada.
Thérapies modificatrices de la maladie
Le DT1 est causé par l’attaque des cellules immunitaires adaptatives qui en viennent à détruire les cellules bêta dans le pancréas qui produisent de l’insuline, mais le stress et le dysfonctionnement des cellules bêta précèdent la perte complète de la fonction des cellules, et les cellules immunitaires en sont responsables. La prohormone du polypeptide amyloïde des îlots pancréatiques (proIAPP)— qui fut l’objet de discussion dans les présentations de C. Bruce Verchere, Ph. D. et de Rebecca Hull-Meichle, Ph. D., — est élevée avant le diagnostic clinique, en plus de la proinsuline — le précurseur de l’insuline. La ProIAPP, en retour, provoque une inflammation et des dommages aux cellules immunitaires innées.
Le Dr Verchere a mis au point un test pour mesurer deux types de proIAPP chez les humains, lesquels fourniront de nouvelles connaissances sur la fonction des cellules bêta et traceront la voie vers de nouvelles thérapies et biomarqueurs du stress des cellules bêta. Qu’est-ce que cela signifie? Des médicaments ou traitements modificateurs de la maladie potentiels pourraient être offerts sur le marché pour ralentir ou stopper la réponse immunitaire responsable de la destruction des cellules bêta.
Le Dr Verchere a reçu une bourse de recherche postdoctorale de FRDJ qui a commencé en 1992 et le Dr Hull-Meichle en a reçu une pour 2001 à 2003.
Le Dr Verchere dirige actuellement le Centre d’excellence FRDJ à l’Université de la Colombie-Britannique et travaille à des traitements immunitaires et à base de cellules bêta, dont des thérapies à base de cellules souches dérivées, avec le Dr Kieffer; James Johnson, Ph. D., qui a reçu un Prix de développement de carrière en 2005 à 2010; Francis Lynn, Ph. D., qui a reçu une bourse de recherche postdoctorale de FRDJ de 2004 à 2006 et de recherche postdoctorale avancée de 2007 à 2009, et lauréat du Prix de développement de carrière Alan-Permutt de 2012 à 2016, et Megan Levings, Ph. D., lauréate de deux subventions de FRDJ depuis 2015 et mentore de deux boursiers de recherches postdoctorales de FRDJ.
Dépistage du diabète de type 1 dans la population générale
Au terme de décennies de recherches financées par FRDJ, il est maintenant possible de déceler le risque plus élevé chez certaines personnes de développer le DT1, notamment, celles où deux ou plus auto-anticorps sont présents.
De nombreux chercheurs financés par FRDJ ont présenté le statut actuel de dépistage des risques génétiques et/ou des auto-anticorps liés au DT1. Chantal Mathieu, M.D., Ph. D., a expliqué la raison pour laquelle le moment est venu de dépister le DT1 dans la population générale. Elle a insisté sur le fait que le DT1 est une maladie grave et sur la nécessité de réduire l’incidence d’acidocétose diabétique,une complication potentiellement mortelle qui est souvent le premier signe de DT1 chez les personnes,lesquels sont des éléments qui justifient le dépistage dans l’ensemble de la population.
Après le dépistage, les médecins praticiens doivent être disposés à faire un suivi auprès des familles et à leur prodiguer des conseils de sorte qu’elles sachent quoi faire avec le statut à l’égard des auto-anticorps, y compris la possibilité de participer à des essais cliniques sur des thérapies modificatrices de la maladie comme celui sur le teplizumab, un médicament qui pourrait ralentir le développement du DT1 avant l’apparition d’une acidocétose diabétique. Le dépistage aidera à cibler des populations qui pourraient bénéficier de telles thérapies.
Le dépistage est maintenant une priorité du Partenariat pour vaincre le diabète FRDJ-IRSC, étant considéré comme une voie vers une guérison par le développement de thérapies modificatrices de la maladie afin d’empêcher la maladie de progresser et un jour, de l’éviter complètement.
Améliorer des vies
Technologies de pancréas artificiel
Plusieurs présentations ont été données sur le pancréas artificiel, ou systèmes automatisés d’administration de l’insuline.
Certains faits saillants des présentations comprennent les résultats du premier essai clinique randomisé qui évalue une technologie indépendante fabriquée par la communauté elle-même (DIY), de source ouverte, à l’aide de l’algorithme OpenAPS et de la pompe à insuline DANA ou YpsoPump et le glucomètre continu Dexcom G6.
L’étude menée auprès de 100 enfants et adultes en Nouvelle-Zélande qui ont utilisé le système DIY comparativement à celui sans algorithme, a été dirigée par des lauréats de subventions de FRDJ International, Martin de Bock, Ph. D. (qui a aussi donné la présentation, en anglais seulement) et Dana Lewis, fondatrice du mouvement de systèmes de pancréas artificiel DIY (en anglais seulement). Aucune hypoglycémie grave n’a été observée, ni d’acidocétose diabétique, et plus de participants ont atteint l’objectif de passer plus de 70 % dans la cible à l’aide de l’algorithme OpenAPS, surtout la nuit.
Sobha Sivaprasad, M.D., a donné un compte rendu de The Restoring Vision Moonshot (en anglais seulement), une approche visant à mettre fin à la maladie diabétique des yeux. L’étude ETDRS (Early Treatment Diabetic Retinopathy Study) a été mise au point dans les années 1950, mais se limitait à perception visuelle à un moment donné dans le temps.
La Dre Sivaprasad fait partie de 50 spécialistes dans le monde qui réviseront la documentation sur la maladie diabétique des yeux au cours de la prochaine année afin de développer une échelle actualisée d’évaluation de la rétinopathie fondée sur des preuves, et de formuler des recommandations qui intégreront des décennies de progrès dans l’imagerie fonctionnelle, d’autres biomarqueurs et des paramètres de qualité de vie. Une fois terminée, cette échelle mènera au développement de thérapies de prévention précoces visant à réduire la progression de la rétinopathie qui menace la vision, et au bout du compte, à une meilleure qualité de vie pour les personnes atteintes de DT1.
Les recherches sur le diabète de type 1 sont très prometteuses. FRDJ continuera de suivre ces études et de fournir d’autres comptes rendus à mesure qu’ils seront communiqués.
FRDJ Canada a récemment annoncé, en collaboration avec les IRSC, une importante possibilité de financement dans le domaine du dépistage du risque de DT1. Nous expliquons ici les raisons pour lesquelles le dépistage du risque de DT1 est un élément central dans notre quête de thérapies de guérison.
Les chercheurs utilisent le terme « thérapies de guérison » délibérément, car plusieurs voies peuvent mener à un monde sans DT1. L’une de ces voies est le dépistage et la prévention; détecter la maladie avant l’apparition des symptômes cliniques. Le DT1 est une maladie auto-immune déclenchée par l’attaque du corps sur les cellules bêta dans le pancréas qui produisent de l’insuline. L’élément clé pour protéger les cellules bêta est de découvrir cette réponse auto-immune suffisamment tôt pour la ralentir ou la stopper entièrement.
Un dépistage universel offre la possibilité de déceler le risque chez certaines personnes de développer le DT1. Le Canada affiche l’un des taux de croissance les plus rapides au monde du nombre de diagnostics de DT1, et nous ne savons pas pourquoi. Plus le nombre de personnes dépistées est grand, plus les probabilités de découvrir les mécanismes responsables du développement de la maladie sont grandes.
Les recherches financées par FRDJ ont précédemment découvert que la présence de deux marqueurs spécifiques et plus, indicatifs d’une réponse auto-immune au pancréas – des auto-anticorps – signale une probabilité de presque 100 % qu’une personne développe le DT1 au cours de sa vie. Le dépistage est également l’occasion d’instruire les personnes à risque sur les signes et les symptômes de DT1 et de fournir un suivi afin de prévenir l’acidocétose diabétique, une complication grave, au moment du diagnostic. Enfin, nous savons que les membres de la famille au premier degré d’une personne atteinte de DT1 courent un risque plus élevé de développer le DT1, mais environ 85 % à 90 % des cas nouvellement diagnostiqués n’ont pas de lien familial direct.
Il ne s’agit pas seulement de prévenir l’acidocétose diabétique.
Le savoir médical dominant était que le DT1 se développe rapidement avec l’apparition soudaine de symptômes dont la soif, la faim, un besoin plus fréquent d’uriner, une perte de poids et la fatigue. Grâce aux percées dans le dépistage et à une meilleure compréhension du système immunitaire humain, nous savons maintenant que le DT1 ne se développe pas subitement : en fait, le processus de la maladie s’amorce habituellement longtemps avant qu’une personne ait besoin d’insuline.
Lorsque le système immunitaire commence à attaquer les cellules productrices d’insuline dans le pancréas, nous pouvons détecter des marqueurs dans le sang (auto-anticorps), lesquels indiquent qu’une personne présente un risque plus élevé de développer la maladie. Cela s’explique par le fait que la maladie est asymptomatique ou silencieuse avant.
Le DT1 se manifeste en trois stades :
Puisque la plupart des gens n’ont pas d’antécédents familiaux de DT1, les symptômes et le diagnostic semblent souvent venir de nulle part. Dans 25 % à 45 % des diagnostics chez les enfants au Canada, ce diagnostic inattendu est accompagné d’une acidocétose diabétique, une grave complication potentiellement mortelle si elle n’est pas traitée promptement. Les personnes atteintes de DT1 savent quoi faire pour minimiser le risque d’acidocétose diabétique, et qu’elles doivent consulter un médecin si elle survient. Mais les personnes qui n’ont pas encore reçu le diagnostic de DT1 ne le savent pas. C’est pour cela que, malheureusement, un pourcentage important de personnes présentent une acidocétose diabétique au moment du diagnostic et doivent être hospitalisées.
Pour éviter ce risque, toute personne qui le souhaite devrait avoir la possibilité de passer un test pour les auto-anticorps de DT1. Si le résultat est positif, les familles peuvent élaborer un plan pour un suivi ultérieur avec leur médecin afin d’éviter de graves complications et de réduire le risque d’une acidocétose diabétique dangereuse pour leur vie au moment du diagnostic. Il est espéré que dans le futur, des thérapies seront offertes pour permettre aux professionnels de la santé d’intervenir et de retarder, ou même de prévenir, l’apparition du DT1.
Comment passer un test de dépistage
À l’heure actuelle, seuls les membres de familles dont des personnes sont atteintes de DT1 peuvent passer un test de dépistage du risque de DT1 par l’entremise de TrialNet. TrialNet est un réseau international d’experts en recherche sur le DT1 et soins cliniques comprenant des centres aux États-Unis et à l’international. Un objectif prédominant de la stratégie de recherche de FRDJ à l’échelle mondiale est de soutenir les travaux qui permettent l’introduction d’un dépistage dans la population générale. Un tel dépistage permettrait d’assurer la détection précoce des personnes qui présentent un risque élevé de la maladie, de réduire l’acidocétose diabétique au moment du diagnostic et d’accélérer l’évaluation de traitements modificateurs de la maladie qui pourraient retarder ou prévenir la maladie.
Quelle est la suite pour le dépistage au Canada?
Environ 300 000 personnes sont atteintes de DT1 au Canada, et l’incidence du DT1 chez les enfants au pays est l’une des plus élevées au monde. Au Canada, on estime qu’entre 25 % à 45 % des enfants ayant récemment reçu un diagnostic de DT1 présentent une acidocétose diabétique. Les recherches ont démontré que le dépistage du DT1 combiné à un suivi de contrôle peut réduire l’incidence d’acidocétose diabétique au moment du diagnostic de 4 % à 6 %, une diminution considérable qui se traduira par de meilleurs résultats à long terme pour les enfants dont le diagnostic de DT1 est récent. De plus, dépister les personnes à risque peut fournir des possibilités de participer à des essais cliniques sur des thérapies de prévention, comme l’essai clinique sur le teplizumab auprès d’enfants et d’adultes qui présentent un risque de DT1, lequel a retardé l’apparition de la maladie clinique de presque trois ans. Si le teplizumab, actuellement à l’étude par la FDA américaine, est approuvé, il sera le premier traitement modificateur de la maladie sur le marché pour le DT1, et procurera une possibilité de traiter les personnes qui présentent un risque de contracter la maladie.
FRDJ Canada est maintenant ravie d’annoncer une nouvelle possibilité de financement dans le domaine du dépistage du DT1 en partenariat avec l’Institut de la nutrition, du métabolisme et du diabète des IRSC. L’objectif du Consortium de recherche IRSC-FRDJ sur le dépistage du diabète de type 1 est de mettre en place un réseau de recherche unique et coordonné à l’échelle nationale afin d’explorer les questions de recherche clés sur la faisabilité et l’acceptabilité d’un programme de dépistage du DT1 dans la population générale du Canada en se fondant sur les expériences des autres pays.
La plupart des études sur le dépistage du DT1 ont été jusqu’à maintenant axées uniquement sur les membres des familles. Or, puisque 90 % des personnes ayant reçu un diagnostic de DT1 ne présentent aucun antécédent familial, le dépistage fondé sur la famille ne permet donc pas de repérer la majorité des personnes à risque. Cette nouvelle possibilité de financement vise à s’attaquer à cette lacune et à nous aider à mieux comprendre pourquoi le DT1 se manifeste chez les Canadiennes et les Canadiens, et ses bienfaits potentiels pourraient s’étendre à l’échelle mondiale. De même, elle aidera à faire progresser la recherche vers des traitements potentiellement modificateurs de la maladie qui pourraient être appliqués au moment où un risque élevé est détecté chez une personne.
Stopper le DT1 avant qu’il n’apparaisse est l’objectif ultime, et un programme de dépistage universel sera essentiel pour prévenir les nouveaux diagnostics de cette maladie dans le futur.
Nous vous encourageons fortement à consulter votre médecin ou celui de votre enfant pour obtenir son opinion lorsque vous envisagez le dépistage du risque de DT1. La prise en compte de diverses sources de conseils d’experts et de ceux de son propre médecin est la meilleure façon de faire des choix personnels en matière de santé.
FRDJ offre un financement initial pour des recherches hautement innovantes qui ont un potentiel significatif pour accélérer les recherches les plus prometteuses sur le diabète de type 1 (DT1), tant en ce qui concerne la guérison que les approches visant à améliorer la gestion de la maladie. Les subventions de FRDJ pour l’innovation abordent les questions clés en suspens dans le domaine du DT1 et ont le potentiel de donner lieu à des changements dans les façons traditionnelles d’aborder les recherches sur le DT1 ou de stimuler des découvertes révolutionnaires.
FRDJ a le plaisir d’annoncer que trois chercheurs canadiens ont récemment reçu des subventions d’un an pour l’innovation pour leurs études sur le DT1.
Le Dr Robert Screaton et son laboratoire du Sunnybrook Research Institute de Toronto, en Ontario, ont reçu une subvention pour étudier des stratégies visant à maximiser la longévité des cellules bêta. Les cellules bêta ont une très longue durée de vie, et on pense qu’elles peuvent avoir des gènes qui favorisent leur longévité tout au long de la vie. Ces gènes et leur fonctionnement pour favoriser la longévité des cellules bêta sont cependant largement inconnus. Auparavant, l’équipe du Dr Screaton avait effectué un criblage génétique à grande échelle pour identifier les gènes qui aident les cellules bêta à survivre et à fonctionner.
Dans le cadre du nouveau projet, l’équipe s’appuiera sur ce travail pour exploiter la fonction de gènes sélectionnés afin d’aider à favoriser la survie des cellules bêta, non seulement dans le cadre de greffes (greffes dérivées de cellules souches qui remplacent les cellules bêta qui meurent pendant le processus de DT1), mais aussi pour prévenir la perte de cellules bêta à l’origine du DT1. L’équipe étudiera dans quelle mesure les médicaments déjà disponibles qui peuvent potentiellement « activer » ces gènes peuvent également favoriser la survie des cellules bêta humaines. Des résultats prometteurs pourraient potentiellement conduire à une pharmacothérapie qui pourrait prolonger la durée de vie des thérapies de remplacement cellulaire ou même empêcher le développement du DT1.
La deuxième subvention pour l’innovation a été attribuée au Dr Derek van der Kooy de l’Université de Toronto. Le Dr Van der Kooy et les membres de son laboratoire du département de génétique moléculaire travaillent sur divers projets de recherche en biologie des cellules souches et en biologie du développement. La subvention financera les travaux visant à optimiser la production de nouvelles cellules bêta à partir de cellules précurseures endogènes. L’équipe veut voir s’il existe un mécanisme pour activer les cellules précurseures pancréatiques adultes pour fabriquer de nouvelles cellules bêta productrices d’insuline. Au fur et à mesure que l’équipe en apprend davantage sur ces cellules pancréatiques adultes, elle espère mieux comprendre les récepteurs de surface cellulaire pouvant être potentiellement « déverrouillés » par certains médicaments.
L’équipe compte également étudier une banque existante de médicaments régénératifs pour trouver de nouveaux médicaments susceptibles de favoriser la prolifération de ces cellules pancréatiques. L’avantage potentiel d’une telle activation cellulaire est qu’une future thérapie basée sur ces travaux permettrait d’éviter la chirurgie invasive et de maintenir les structures vasculaire et spatiale du pancréas, toutes deux importantes pour que les cellules bêta contrôlent la glycémie de manière sûre et efficace.
Le troisième récipiendaire d’une subvention pour l’innovation est la Dre Sylvie Lesage de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont de Montréal, au Québec. La Dre Lesage et son équipe veulent mieux comprendre l’insuffisance pancréatique, plus précisément lorsque le pancréas ne produit pas suffisamment d’enzymes nécessaires à la digestion de certains aliments, comme les matières grasses.
L’insuffisance pancréatique est présente chez environ la moitié des personnes atteintes de DT1; elle peut contribuer aux difficultés de gestion de la glycémie et augmenter le risque d’hypoglycémie.
La Dre Lesage étudiera pourquoi certaines personnes atteintes de DT1 présentent une insuffisance pancréatique. De graves défectuosités dans une protéine, appelée gène régulateur transmembranaire de la fibrose kystique (CFTR), provoquent la fibrose kystique. Cette même protéine CFTR, lorsque présente dans le pancréas de personnes atteintes de mucoviscidose, provoque une insuffisance pancréatique. Des anomalies mineures du CFTR ont plus récemment été associées à un risque accru de DT1. Une fois que l’insuffisance pancréatique sera mieux comprise chez les personnes atteintes de DT1, la Dre Lesage pourra faire l’essai de médicaments utilisés pour traiter la fibrose kystique (initialement sur la souris) afin de voir s’ils peuvent corriger ces défectuosités du CFTR chez les personnes atteintes de DT1 qui souffrent d’insuffisance pancréatique et améliorer la gestion du diabète.
FRDJ Canada continuera de soutenir les travaux qui visent à prévenir et à traiter le DT1 et à améliorer la vie des personnes qui en sont atteintes. Nous transmettrons des mises à jour sur ces passionnantes subventions pour l’innovation dès qu’elles seront disponibles.
Après des années de combat pour obtenir le crédit d’impôt pour personnes handicapées (CIPH), Wendell Dempsey a éprouvé un certain soulagement la semaine dernière lorsque tous les membres du Comité permanent des finances de la Chambre des communes (FINA) ont appuyé à l’unanimité un amendement au budget fédéral qui permettrait à tous les Canadiens et les Canadiennes atteints de diabète de type 1 (DT1) d’avoir accès à ce crédit d’impôt.
Pour Wendell, la mise à jour apportée au CIPH signifierait qu’il serait moins imposé sur son revenu, réduisant ainsi une partie du stress engendré par les frais élevés associés à la liste croissante de complications de santé résultant de son DT1.
« Ce changement signifierait que nous n’aurions plus à nous battre avec le médecin pour faire signer des documents, et que nous n’aurions plus à compter le nombre d’heures par semaine nécessaires pour essayer de contrôler cette maladie. », affirme-t-il.
Bien qu’il soit atteint de diabète de type 1 depuis plus de 20 ans, Wendell n’a été approuvé pour le CIPH que très rarement. « Parfois, je suis approuvé et parfois, je ne le suis pas. Cependant, mon diabète est toujours resté constant et mes dépenses n’ont fait qu’augmenter. ».
Des milliers d’autres personnes ont exprimé leur reconnaissance en ligne à l’égard de cette avancée positive, y compris Joanna Stimpson qui a utilisé les médias sociaux pour dire
« Enfin! » en remerciant son mari Matt atteint de DT1 qui a courageusement partagé son histoire avec le Comité de la Chambre des communes. Matt a fait une demande de crédit d’impôt pour personnes handicapées en même temps que sa fille de 14 ans, Tilly. Tilly a été approuvée, mais pas Matt, alors qu’ils souffrent tous deux de la même maladie et que les frais encourus et le temps consacré à l’autogestion sont pratiquement les mêmes.
Toutes les Canadiennes et tous les Canadiens atteints de DT1 peuvent témoigner des coûts exorbitants qui accompagnent la gestion quotidienne de cette maladie. De l’insuline aux dispositifs, en passant par les fournitures, les personnes et les familles peuvent payer jusqu’à 15 000 $ par an de leur poche pour survivre. Le DT1 est une maladie auto-immune où le système immunitaire attaque et détruit les cellules productrices d’insuline dans le pancréas d’une personne. Les personnes atteintes de DT1 doivent s’administrer une forme externe d’insuline, par injection, pompe ou stylo, plusieurs fois par jour pour survivre. Il n’existe pas de guérison, mais les technologies et les dispositifs de traitement du diabète ont très bien progressé pour aider les gens à mieux gérer la maladie et à mener une vie plus saine, plus facile et plus sûre. Toutefois, même avec une gestion rigoureuse, il subsiste un risque de complications liées au diabète, à savoir le coma, les amputations, l’insuffisance rénale, et même la mort.
L’objectif du CIPH consiste à assurer l’équité fiscale en permettant une certaine réduction des frais liés au handicap, puisque ce sont des frais inévitables que les autres contribuables n’ont pas à payer. Cependant, il peut se révéler difficile pour les personnes atteintes de DT1 d’y avoir droit. De nombreux professionnels de la santé, comme le Dr Bruce Perkins, un endocrinologue de l’hôpital Mount Sinai à Toronto, en Ontario, indiquent que le processus d’admissibilité actuel est lourd. Il affirme que l’exigence des 14 heures s’avère arbitraire, archaïque et présente trop de défis injustes pour les personnes qui essaient d’accéder à la prestation.
Le Dr Perkins est un farouche opposant à l’exigence des 14 heures, déclarant que « le simple fait de recevoir un diagnostic de diabète de type 1 signifie que l’on subit déjà des soins thérapeutiques essentiels à la vie, que l’on porte un fardeau physique hebdomadaire supplémentaire, et que l’on doit faire face à des difficultés psychologiques ainsi qu’à d’importants fardeaux financiers liés aux frais directs et indirects du diabète de type 1. L’exigence selon laquelle une personne atteinte de DT1 doit justifier un nombre arbitraire d’heures consacrées à sa maladie ne trouve pas écho auprès de la communauté médicale, fait peser un fardeau injuste sur le fournisseur de soins de santé et induit une partialité majeure dans la façon dont les personnes atteintes de DT1 bénéficient d’un crédit d’impôt. ». L’amendement proposé au projet de loi budgétaire peut lever cette barrière à l’accès en qualifiant automatiquement les personnes atteintes de DT1 et permettre à la communauté de dire : « Enfin! ».
L’un des objectifs des recherches de FRDJ pour améliorer des vies est le perfectionnement du contrôle du glucose et l’allègement du fardeau de l’autogestion en faisant progresser le développement de nouveaux médicaments et d’appareils pour les personnes atteintes de diabète de type 1 (DT1).
L’étude : Est-ce que l’ajout d’un médicament approuvé pour réduire le glucose à un traitement à l’aide d’un système d’administration de l’insuline en boucle fermée peut améliorer le contrôle du glucose en présence de DT1?
Une équipe de collaborateurs de l’Hôpital Mont-Sinaï et de l’Université McGill, financée par FRDJ, a récemment publié des résultats dans le Nature Medicine(en anglais seulement) sur la manière dont un traitement d’appoint à l’insuline pourrait améliorer le contrôle du glucose chez les adultes atteints de DT1. L’empagliflozine est un médicament déjà approuvé qui est utilisé pour améliorer les taux de glycémie chez les personnes atteintes de diabète de type 2.
Les docteurs Bruce Perkins et Ahmad Haidar, et leurs équipes à l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill et à l’Institut de recherche Lunenfeld-Tanenbaum à Toronto, ont examiné l’efficacité individuelle et combinée de l’empagliflozine, un inhibiteur de SGLT2 – un médicament oral qui agit sur les reins pour éliminer l’excès de glucose dans le corps – sur le temps passé dans la cible des taux de glucose (3,9 à 10,0 mmol/L) sur une période de quatre semaines chez les personnes atteintes de DT1. Les participants à l’étude ont pris de l’empagliflozine à l’aide d’un système en boucle fermée ou d’une pompe à insuline munie d’un capteur. L’étude était contrôlée par placebo, ce qui signifie que certains participants n’ont pas reçu le médicament et qu’aucun d’entre eux ne savait lequel du médicament ou du placebo était administré.
Les résultats de l’étude
L’empagliflozine a amélioré le temps passé dans la cible chez les participants qui ont utilisé le système en boucle fermée (de 7,2 %) et chez les participants qui ont utilisé la pompe à insuline munie d’un capteur (11,4 %), tout en réduisant les quantités d’insuline quotidiennes. Comparativement aux participants qui ont utilisé seulement une pompe à insuline, les participants qui ont utilisé un système en boucle fermée avec l’empagliflozine ont passé 17,5 % plus de temps dans la cible chaque jour (c’est-à-dire plus de quatre heures). Selon un consensus international sur les lignes directrices, une augmentation de plus de 5 % du temps passé dans la cible de glucose est jugée cliniquement significative. L’équipe a également surveillé de près les niveaux de cétones puisque l’empagliflozine peut accroître le risque d’acidocétose chez les personnes atteintes de DT1. Malgré le fait que les niveaux de cétones étaient plus élevés chez certains participants, les chercheurs n’ont observé aucun épisode d’acidocétose diabétique (un épisode d’hyperglycémie qui requiert des soins médicaux immédiats) avec l’empagliflozine lors de cette étude. Il n’y a eu également aucun épisode d’hypoglycémie grave.
Qu’est-ce que cela signifie pour les personnes atteintes de DT1?
L’ajout d’une thérapie d’appoint à la gestion du DT1, surtout aux systèmes en boucle fermée, est porteur de grandes promesses. Des médicaments comme l’empagliflozine pourraient aussi comporter des effets protecteurs pour le cœur et les reins chez les personnes atteintes de DT1, des études précédentes ayant démontré que le médicament peut améliorer le HbA1c, le contrôle du poids et la tension artérielle sans accroître les risques d’hypoglycémie.
Quelle est la suite?
D’autres recherches sont nécessaires sur ce médicament et sur d’autres thérapies d’appoint pour les personnes atteintes de DT1, car l’insuline à elle seule est souvent insuffisante pour aider ces personnes à atteindre leurs cibles de glycémie et que de nouvelles thérapies offrent la possibilité d’alléger le fardeau de la gestion. FRDJ continuera de financer les recherches les plus prometteuses sur les traitements médicamenteux, et s’associera aux organismes de réglementation pour accélérer les approbations, dans le but d’amener les produits les plus prometteurs sur le marché le plus rapidement possible.
Le 20 avril 2022, les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) et FRDJ Canada ont annoncé un nouveau financement pour la recherche sur le diabète de type 1 (DT1) dans les domaines de la médecine de précision et de la santé psychosociale. Cette nouvelle tranche de financement découle de l’annonce du budget fédéral de 2021 sur les investissements stratégiques dans la recherche sur le diabète.
Le partenariat de FRDJ Canada et des IRSC pour vaincre le diabète est une collaboration historique annoncée en 2017 entre le gouvernement du Canada qui, par l’intermédiaire des IRSC, a investi 15 millions de dollars, et FRDJ Canada qui a égalé cet investissement avec 15 millions de dollars supplémentaires pour soutenir la recherche transformatrice sur le DT1.
Subventions d’équipe des IRSC et de FRDJ – Médecine de précision dans le diabète de type 1
La médecine de précision est une approche importante du traitement des maladies qui repose sur les facteurs de santé individuels d’une personne. Souvent décrite comme « le bon traitement pour le bon patient au bon moment », la médecine de précision se concentre sur l’intégration des données portant sur les facteurs génétiques, moléculaires et environnementaux afin d’améliorer le diagnostic, les soins, le traitement ou la prévention des maladies.
Une compréhension plus poussée de la façon dont les caractéristiques individuelles – y compris la génétique, les biomarqueurs et le dysfonctionnement des cellules immunitaires et bêta ‒ contribuent au risque et à la progression du DT1 peut mener à des cibles thérapeutiques plus précises, à une meilleure caractérisation du risque de la maladie et de son évolution chez une personne, à des possibilités accrues d’intervention sûre et efficace et, finalement, à la prévention du DT1.
En complément des investissements antérieurs des IRSC et de FRDJ Canada dans de nouvelles recherches sur le DT1 effectués dans le cadre de L’insuline a 100 ans : accélérer les découvertes canadiennes pour lutter contre le diabète, les subventions d’équipe des IRSC et de FRDJ – Médecine de précision dans le diabète de type 1 soutiendront la recherche multidisciplinaire afin d’accélérer le développement des approches de médecine de précision pour la prédiction, la prévention et le traitement du DT1.
Subventions de fonctionnement des IRSC et de FRDJ sur le diabète et la santé psychosociale, la prévention et l’autoprise en charge
La recherche montre un lien de plus en plus évident entre le diabète et une foule de facteurs psychosociaux. Ces derniers comprennent des facteurs complexes de nature environnementale, sociale, comportementale et émotionnelle qui peuvent influencer à la fois la gestion de la maladie et le bien-être émotionnel et psychologique. Mais les soins standard pour le diabète ne prennent pas toujours en compte les problèmes de santé psychosociale, malgré les preuves qu’une mauvaise santé psychosociale peut entraîner de moins bons résultats dans la gestion de la maladie.
Cette nouvelle possibilité de financement contribuera à soutenir la stratégie de FRDJ Canada en matière de santé mentale, qui vise à combler les lacunes du soutien en santé mentale afin d’améliorer la qualité de vie et les résultats pour la santé des Canadiens atteints du DT1.
Axée spécifiquement sur le DT1, cette nouvelle possibilité de financement soutiendra la recherche orientée vers les interventions et les modèles de soins qui abordent les questions psychosociales et les troubles de santé mentale chez les personnes atteintes du DT1, afin d’améliorer la santé mentale et la qualité de vie qui en découle de même que les résultats cliniques.
Depuis sa création en 2017, le partenariat de FRDJ Canada et des IRSC pour vaincre le diabète a financé onze essais cliniques et projets de recherche translationnelle novateurs, afin d’accélérer le développement de nouvelles approches thérapeutiques pour les personnes atteintes du DT1 en plus de trouver des moyens de guérir la maladie. Plus récemment, FRDJ Canada a annoncé un nouvel investissement de 7 millions de dollars pour soutenir quatre équipes de recherche canadiennes dans le cadre du partenariat. Apprenez-en plus long sur les projets de recherche financés dans le cadre de ce partenariat.
Le partenariat de FRDJ Canada et des IRSC pour vaincre le diabète est l’un des six piliers de la Campagne pour accélérer de 100 millions $ de la Fondation. Ces deux possibilités permettront de débloquer 18 millions de dollars sur les 30 prochains millions de dollars de financement du partenariat de FRDJ Canada et des IRSC pour vaincre le diabète. FRDJ Canada s’est engagée à recueillir les fonds nécessaires pour soutenir les recherches qui seront financées grâce à ces deux possibilités.
FRDJ est très reconnaissante envers ses donateurs qui ont rendu possibles ces offres de financement dans de nouveaux domaines d’intérêt. D’autres mises à jour sur les projets et les chercheurs qui obtiennent les subventions seront fournies dès qu’elles seront disponibles.
La Semaine nationale de l’action bénévole se déroule du 24 au 30 avril 2022, alors que des organisations de partout au pays célèbrent ceux qui donnent généreusement de leur temps et de leurs compétences à leur communauté.
Le thème de la Semaine nationale de l’action bénévole pour 2022, c’est « Le bénévolat, c’est l’empathie en action », affirmant le lien étroit entre le bénévolat et l’empathie. Le thème souligne également que les bénévoles apportent du cœur aux communautés canadiennes et que ce lien profondément humain est au cœur d’individus en meilleure santé et de communautés plus fortes.
Les bénévoles de FRDJ sont incontestablement le cœur et l’âme de ce que nous faisons. Certains de nos bénévoles dévoués expliquent pourquoi ils consacrent leur temps à FRDJ et ce que signifie être bénévole pour eux.
Pourquoi je fais du bénévolat
Ariane Archambault, Montréal QC Diagnostiqué à 11 ans
J’ai commencé à faire du bénévolat dans différentes organisations il y a de ça 4-5 ans, car je sentais que j’avais besoin de m’impliquer, de côtoyer des gens avec des réalités différentes de la mienne, de comprendre différents points de vue et surtout d’essayer d’être utile quelque part dans la société.
J’ai longtemps voulu m’impliquer auprès des jeunes diabétiques de type 1, mais je ne me sentais pas encore assez forte mentalement pour rassurer, conseiller et outiller des gens qui affrontent les mêmes difficultés que moi au quotidien. J’avais besoin de détachement, de perspective, d’expérience et surtout de travailler d’abord à accepter la maladie avant d’essayer d’inspirer les autres à faire de même.
Après 14 ans à vivre avec le diabète de type 1, à vivre les hauts et les bas, j’ai décidé d’aller chercher de l’aide auprès du programme de soutien entre pairs de la FRDJ, puisque je vivais une petite phase de découragement. Ça m’a tellement fait du bien de parler avec quelqu’un qui vivait les mêmes enjeux que moi, que j’ai tout de suite eu le goût de m’impliquer à mon tour !
Depuis ce temps, j’ai eu la chance d’aider quelques personnes, récemment diagnostiquées, à passer au travers ce tourbillon d’émotions qu’apporte la tombée du diagnostic. Je me rends compte que j’aurais tellement aimé que quelqu’un soit là pour répondre à toutes mes questions et mes inquiétudes lorsque j’ai été diagnostiquée à l’âge de 11 ans. Ce n’est vraiment pas facile de voir son quotidien prendre un 180 degrés et de se sentir seule dans cette nouvelle réalité, alors tant mieux si j’ai pu contribuer, tant soit peu, à briser l’isolement. On devrait tous plus s’écouter les uns les autres et s’intéresser réellement à ce que les autres peuvent vivre, même si c’est à des kilomètres de notre réalité.
Se faire demander comment on va, pour de vrai, et se faire écouter, ça change tout.
Je m’implique aussi un peu dans le Marketing de FRDJ au Québec et je fais aussi partie du conseil consultatif sur la santé mentale, qui a été mis en place par FRDJ et qui a pour but de développer une stratégie en santé mentale afin de mieux appuyer les personnes vivant avec le diabète de type 1.
J’essaie de sensibiliser le plus possible les gens autour de moi, puisqu’au fil des années, j’ai vite compris que le diabète de type 1 était très peu connu, donc très peu compris ce qui contribue notamment à l’isolement des personnes atteintes de la maladie. Bref, chaque fois que je peux aider quelqu’un qui vit la même chose que moi, je me sens toujours un peu plus sur mon X.
Motria Iwan, Victoria C.-B. Diagnostiqué à 14 ans
Motria est une bénévole de FRDJ à Victoria, en Colombie-Britannique, qui a reçu un diagnostic de diabète de type 1 à l’âge de 14 ans. Elle a participé à plusieurs événements de collecte de fonds de FRDJ depuis son diagnostic et elle fait actuellement du bénévolat en tant que graphiste à FRDJ.
En novembre 2021, avec l’aide de l’équipe de FRDJ, Motria a organisé sa propre initiative de collecte de fonds du Mois national de sensibilisation au diabète qui a permis de recueillir plus de 10 000 $ pour FRDJ. Motria a également initié l’hôtel de ville de Langford en Colombie-Britannique à proclamer novembre comme Mois national de la sensibilisation au diabète et elle a organisé le Royal BC Museum, l’hôtel de ville de Victoria et l’édifice du Parlement de la Colombie-Britannique pour qu’ils s’illuminent en bleu le 14 novembre en l’honneur de la Journée mondiale du diabète et du centenaire de la découverte de l’insuline.
Motria aime apporter ses capacités en tant que conceptrice d’expérience utilisateur et d’interface au profit de la communauté des diabétiques et elle vise à inspirer les personnes atteintes de diabète de type 1.
Raj Huitin, Thornhill, ON Diagnostiqué à 2 ans
Je m’appelle Raj et j’ai le diabète de type 1. Je vis avec cette maladie depuis près de 14 ans maintenant, et cela fait désormais partie de ma routine quotidienne. J’ai été diagnostiqué comme un bambin de 2 ans, ce qui était extrêmement accablant pour mes parents. Bien que l’hôpital ait fourni un grand soutien, mes parents se sont tout de suite appuyés sur FRDJ pour le mentorat d’autres parents, pour assister à des séances d’information et pour participer à des événements familiaux tels que le Roulons et la marche pour la guérison.
Voir ce voyage m’a fait décider que j’aimerais aussi contribuer. Le bénévolat m’aide à redonner à la communauté qui m’a aidé et à tant d’autres. La partie la plus gratifiante du bénévolat est que je sais que j’aide les autres avec leurs conditions à apprendre comme je l’ai fait. Le diabète n’est pas une faiblesse ; je dirais même qu’il a aussi certains avantages. Cela m’a aidé à renforcer ma résilience à l’école et au sport. Sans faute, la FRDJ a aidé de nombreuses fois des enfants comme moi et ma famille et j’adore faire du bénévolat pour eux.
Ruby Pilatzke, Petawawa, ON Diagnostiqué à 9 ans
L’école était terminée pour l’été en juin 2013. J’avais 9 ans et j’avais hâte de passer du temps avec des amis, de profiter de tout le plaisir et de l’émerveillement que la pause avait généralement à offrir. Cet été était tout sauf typique. Cela a commencé avec moi mouillant le lit à nouveau. J’avais dépassé cela depuis longtemps. À cette époque aussi, j’avais tellement soif. Un week-end, j’ai bu bouteille d’eau après bouteille d’eau, mais ma soif n’a jamais été étanchée.
La chose qui ne pouvait pas être ignorée était ma perte de poids soudaine. C’est arrivé sans avertissement, vraiment du jour au lendemain. C’était pour le moins drastique. Tellement dit, mon apparence a changé, me rendant à peine reconnaissable par ceux qui me connaissaient bien. Ma mère m’avait aidé à prendre un bain juste avant et elle ne pouvait pas croire à quel point j’étais mince. Maman est infirmière et savait ce qu’était le diabète, je le sais. Elle m’a même dit un soir « maman ne sait pas, Ruby. Peut-être que tu as le diabète. »
Presque une semaine plus tard, la perte de poids ne pouvait être ignorée. Ce fut le point de basculement qui a déclenché le voyage aux urgences. En plus de mes signes vitaux, ma glycémie a été évaluée. La lecture était élevée, confirmant les soupçons de ma mère. Le 29 juillet 2013 a apporté le diagnostic de diabète de type 1 et un monde auquel aucun d’entre nous n’était préparé.
J’ai entendu parler de FRDJ dès le début de mon diagnostic, lorsqu’on m’a suggéré de m’inscrire à leur Sac de l’espoir. Une trousse de bienvenue pour ainsi dire pour les personnes atteintes de diabète de type 1. Il contient des ressources utiles pour la personne atteinte de diabète et ses aidants. Je l’ai eu et, entre autres, il y avait des ressources pour aider à expliquer cette maladie complexe, des informations sur une marche annuelle et un animal en peluche avec des patchs pour aider aux injections, ironiquement, son nom était Ruby.
Ma mère a eu accès aux ressources de l’organisation pour aider à préparer les élèves de mon école pour mon retour en septembre. J’étais intéressé par la Marche et j’ai invité des amis et de la famille à me joindre. Nous y sommes allés et je n’étais pas préparé pour le nombre de personnes là-bas. J’ai été submergé par le soutien que j’ai vu et ressenti. Tant de gens tous là avec un intérêt commun. Soudain, je ne me suis plus sentie si seule.
Depuis, je participe à la marche annuelle de la FRDJ et je m’implique davantage. J’ai assisté deux fois au gala Dia-beat-it et j’ai apprécié d’avoir une avenue pour raconter mon histoire. Voir des donateurs contribuer à la lutte contre le diabète de type 1 était stimulant.
À partir de là, on m’a demandé d’être un jeune ambassadeur. Valorisant la mission de FRDJ, « Améliorer les vies d’aujourd’hui et de demain en accélérant les percées qui changent la vie pour guérir, prévenir et traiter le diabète de type 1 et ses complications », cette désignation était un tel honneur.
J’ai aimé composer des vidéos et des articles sur les réseaux sociaux pour sensibiliser à cette maladie. Même avec la pandémie lorsque les plans de la Marche ont dû changer, j’ai changé avec eux. J’ai fait une collecte de fonds virtuelle pour convaincre mes frères de se raser la tête, ce qui a permis de récolter 7 000 $.
Une fois de plus, l’année suivante, la marche a été forcée de pivoter de ce qu’elle avait été traditionnellement. Avec la découverte de l’insuline 100 ans auparavant, cela m’a fait réfléchir. L’idée de marcher 100 km est née et s’est concrétisée. J’ai marché pendant 22 heures d’affilée, attirant beaucoup d’attention grâce à la couverture médiatique et aux gens gentils qui conduisaient en klaxonnant dans leurs voitures.
J’ai pu utiliser ma voix pour faire connaître les réalités et les luttes qui composent le diabète de type 1. J’ai également dépassé mon objectif de collecte de fonds de 10 000 $. À la ligne d’arrivée, il a été annoncé que j’avais amassé un total d’un peu plus de 28 000 $. Je sais que les membres de ma communauté en savent plus sur la maladie grâce à moi et c’est un bon sentiment. La connaissance est le pouvoir. Cela ne peut qu’améliorer les choses pour moi et pour les autres qui vivent avec cette maladie et jusqu’à ce qu’il y ait un remède, c’est ce que je peux demander.
Célébrons nos jeunes champions nationaux FRDJ (JCN)
Un groupe très spécial de bénévoles de FRDJ est composé d’adolescents extraordinaires qui défendent le leadership dans leurs communautés. Résidant tout au long du Canada, nos 11 JCN FRDJ ont été sélectionnés pour sensibiliser, défendre les intérêts de tous les Canadiens et responsabiliser les jeunes qui viennent de recevoir un diagnostic de DT1.
Ces bénévoles profondément motivés ont créé une campagne de démystification du DT1, participé à des événements de FRDJ et lancé leur propre projet intitulé The 100 Project qui a permis de recueillir 9 497,00 $ en quelques mois seulement. Ces bénévoles ont été présentés sur les stations de radio locales, dans les écoles et dans de nombreux journaux locaux. Ils sont de fervents défenseurs du changement et d’un remède. Un grand merci aux bénévoles de NYC 2021 qui ont créé des parcours pour les jeunes vivant avec le DT1 à travers le Canada.
« Le bénévolat en tant que JCN m’a permis de rencontrer des personnes partageant les mêmes objectifs. J’ai aimé faire partie du groupe pour collecter des fonds et partager mon histoire commune avec les autres ! » — Miranda DeFazio
« Être une JCN a été une opportunité incroyable. Entendre toutes les idées d’autres types sur la façon dont nous pouvons sensibiliser et amasser des fonds pour FRDJ a été quelque chose que j’ai toujours voulu faire ! J’adore pouvoir utiliser ma voix pour d’autres personnes dans les mêmes situations que moi ! »— Anika Dyck,
«Pour moi, être une jeune championne nationale ça veut dire m’impliquer à plus grande échelle pour la cause. C’est de prendre un plus grand pas, non seulement en apprivoisant ma maladie, mais aussi en me battant pour faire connaître la réalité de la vie avec le DT1 avec des jeunes de partout à travers le Canada. » – Juliette Benoît
«Pouvoir faire du bénévolat avec FRDJ dans ce rôle n’a été que gratifiant et stimulant ! J’ai tellement aimé avoir l’occasion de faire une différence pour les diabétiques de type 1 au Canada grâce au travail de collecte de fonds et de plaidoyer que j’ai eu à faire en tant que membre national de FRDJ. Champion de la jeunesse. FRDJ aide à changer le monde, et je suis extrêmement reconnaissant d’avoir eu la chance d’en faire partie.» — Anne Pettigrew
«Être une JCN signifie que je peux éduquer et apprendre des autres sur le DT1 ! Cela me permet à la fois de collecter des fonds ET de sensibiliser à une cause qui me passionne et me connecte avec d’autres qui ressentent la même chose. » – Aaliyah Cook
Et merci à tous nos bénévoles dévoués et passionnés. Alors que nous reconnaissons nos bénévoles au cours de cette semaine, nous sommes reconnaissants leur remercions pour tout ce qu’ils font chaque jour. Ils sont véritablement au cœur de FRDJ et ensemble, ils nous rapprocheront d’un monde sans diabète de type 1.
Écrire l’histoire n’est pas simple. Après avoir découvert l’insuline il y a 100 ans, les chercheurs Frederick Banting et Charles Best ont passé d’interminables nuits à l’isoler et à la purifier pour traiter le diabète de type 1 (DT1). Leur découverte a sauvé des millions de vies. Les généreux donateurs ont donné un élan à d’autres percées dans les recherches, mais les personnes atteintes de DT1 dépendent toujours de l’insuline pour rester en vie. Le Canada a donné au monde le premier traitement, encore le seul aujourd’hui, pour le diabète, et FRDJ sait que le moment est venu de donner au monde une guérison.
Pour soutenir publiquement le lancement de la campagne, le lundi 4 avril 2022, cinq braves Canadiens ont entrepris de relever un défi historique. Ils se sont installés au sommet d’un mât porte-drapeau de 40 pieds de haut pour y rester 100 heures dans le cadre de notre événement Écrivons à nouveau l’histoire et ainsi, aider à sensibiliser les gens à la cause et à amasser des fonds pour trouver une guérison au DT1, une maladie qui afflige plus de 300 000 personnes au Canada. L’originalité de cet événement et la conception ingénieuse des mâts situés à Montréal, à Vancouver, à Calgary et à deux endroits à Toronto, ont suscité beaucoup d’intérêt et de fascination, et ont aidé à sensibiliser les gens aux réalités de ce qu’est la vie avec le DT1.
« Écrivons à nouveau l’histoire est un véritable cri de ralliement pour toutes les Canadiennes et tous les Canadiens touchés par le diabète », dit Dave Prowten, président et chef de la direction de FRDJ Canada.
« La découverte de l’insuline au Canada il y a 100 ans a sauvé des millions de vies, mais l’insuline demeure un traitement, elle ne guérit pas la maladie. Le moment est venu de tracer la voie de la prochaine ère de découvertes dans les recherches sur le diabète de type 1. Cet événement fournira non seulement des fonds pour accélérer notre travail visant à trouver une guérison pour la maladie, c’est aussi incroyablement inspirant de voir toutes ces personnes et ces familles au Canada qui se mobilisent pour cette cause qui touche la vie de tant de gens », ajoute-t-il.
Malgré des conditions météorologiques peu favorables et les défis uniques que représente la vie au sommet d’un mât porte-drapeau, une page d’histoire a été écrite. Les Leaders de l’histoire ont relevé avec brio le Défi 100 Mât porte-drapeau.
En 1990, Peter Oliver fut le premier à s’installer au sommet d’un mât porte-drapeau de 40 pieds de haut pour amasser des fonds et sensibiliser les gens au diabète de type 1 (DT1), dans l’objectif de recueillir 250 000 $. Appuyée de son leadership et inspirée par son initiative, FRDJ a repris sa campagne originale pour célébrer le 100e anniversaire de la première injection administrée avec succès et sensibiliser les gens à la Campagne pour accélérer de 100 millions $.
« Je me souviens encore de l’appel qui nous a annoncé le diagnostic de ma fille Vanessa qui était alors âgée de six ans », dit Peter Oliver. « On n’oublie jamais le moment où on apprend que notre enfant est atteint d’une maladie et qu’il devra la gérer le reste de sa vie. Depuis, je me suis engagé personnellement à faire tout ce qui est en mon pouvoir pour assurer qu’aucune autre famille ne vive cette expérience. Je suis très fier de nos Leaders de l’histoire, des bénévoles et du personnel de FRDJ qui ont travaillé sans relâche pour redonner vie à cet événement. Je crois vraiment que nous sommes sur le point de trouver une guérison pour le diabète, et une telle découverte marquera de nouveau une incroyable réalisation canadienne dans le domaine de la médecine », poursuit-il.
Ce fut une semaine exceptionnelle marquée d’émotions, d’échanges et d’un formidable élan. Les Leaders de l’histoire ont généreusement partagé leurs 100 heures en participant à des séances IG lives, en publiant des messages sur les médias sociaux, en recevant la visite d’invités spéciaux, en donnant des entrevues aux médias et en communiquant avec des donateurs par téléphone. Tout cela, pour parler de leur expérience au sommet de leur mât porte-drapeau, de ce que l’événement signifie pour eux et de l’impact des technologies pour le diabète dans leur vie au quotidien, exprimant également de quelle manière une guérison changerait leur vie, celle de leur famille et celle de millions d’autres personnes partout dans le monde.
Mais ils n’étaient pas seuls. Des personnes et des familles Ambassadrices de l’histoire partout au pays ont campé en solidarité avec eux, et une armée de sympathisants motivés d’un bout à l’autre du pays se sont aussi mobilisés pour soutenir la Campagne pour accélérer de 100 millions $ de FRDJ.
« Il n’y a pas de mot pour décrire combien cette semaine fut spéciale pour FRDJ », dit Dave Prowten.
« C’est incroyablement inspirant de voir toute cette énergie autour de notre événement Écrivons à nouveau l’histoire. C’est un remarquable accomplissement, en plus de la grande couverture médiatique, des dons et du travail acharné de notre personnel et de nos dévoués bénévoles. J’ai eu le privilège de visiter les sites des mâts, et j’en ai retiré une grande fierté. Il faut un groupe de personnes merveilleuses et dévouées pour rendre un tel événement possible, et cet excellent travail a rayonné partout », ajoute-t-il.
FRDJ souligne aussi l’apport de James et Louise Temerty qui ont généreusement offert d’égaler tous les dons jusqu’à concurrence de 10 millions $ par l’entremise de la Fondation Temerty jusqu’au 31 mai 2022. Il s’agit du don le plus important jamais versé pour financer les recherches sur le DT1 de l’histoire au Canada. Ce don a été remis dans l’espoir d’inspirer les autres à s’avancer pour soutenir les recherches sur le diabète et nous rapprocher d’une guérison.
Leur générosité a interpellé Susan et Brian Beamish de la Fondation de la famille WB et alliés de longue date de FRDJ, qui ont fait un don de 3 millions $ en appui à la Campagne pour accélérer de 100 millions $.
En date du 21 avril 2022, l’événement Écrivons à nouveau l’histoire a permis d’amasser près de 11 millions de dollars pour soutenir les recherches les plus prometteuses dans le domaine du DT1.
Cette initiative n’aurait pas été possible sans le soutien inlassable des dévoués bénévoles, donateurs et entreprises partenaires de FRDJ. Les cinq structures des mâts porte-drapeau ont été fabriquées et peintes entièrement par des bénévoles. De même, le matériel pour les structures, les accessoires et des services ont été généreusement offerts sans frais à FRDJ pour donner vie à la vision de Peter Oliver. Nous remercions tout un chacun très sincèrement.
FRDJ est profondément reconnaissante du soutien de nos nombreux sympathisants qui se sont mobilisés pour une guérison et pour aider le Canada à écrire à nouveau l’histoire :
Advocate Printing
Anrep
Atlas Tube
B+H Architects
Bercon Rentals Inc
Canadian Pacific
Chop Steakhouse & Bar
CIBC
Crawford Metal Corp
D. Dyment Haulage
Delsan-AIM
Denny’s
Desjardins Assurances
Equal Parts Hospitality
EXP
Flipp Advertising
Glenform
Gradient Wind Engineering
Groupe Atwill-Morin Inc.
Grouse Mountain Resort
Insulet Corporation
Island Marketing
Janco Steel
Lawlor Safety
Les entreprises d’électricité E.G. Ltée
Menkes
Moduloc Fence Rentals
Moxies
Mulvey & Banani International Inc
Myshak Crane & Rigging
Northern Mat & Bridge LP
Northland Properties
Pomp & Circumstance
PPG Paints Canada
Precision Bolts
Priestly Demolition
Protec Installation Group
Read Jones Christoffersen
Revelstoke Mountain Resort
Richard Steel
RKM Crane Services LTD
Roche Soins du diabète
RTI Industrial Ltd
RWDI
Safety First Consulting
Salit Steel
Sandman Hotel Group
SCAFOM Canada
SDK
Shadeview Structures Inc.
Supersave
Tandem Diabetes Care Canada, Inc.
The Sutton Place Hotels
United Rentals
Vertex Pharmaceuticals (Canada)
Westcan Scaffolding Inc
Western Electrical Management Ltd.
Le moment n’aura jamais été aussi propice pour les recherches sur le DT1, et avec votre soutien, nous nous rapprochons chaque jour d’un monde sans diabète de type 1. Merci, Canada!
À partir du 4 avril 2022, pour honorer le centenaire de la première injection réussie d’insuline de Leonard Thompson, cinq bénévoles braveront les éléments et vivront au sommet d’un mât porte-drapeau de 40 pieds pendant 100 heures afin d’unir les Canadiens et Canadiennes et d’amasser des fonds pour la Campagne pour accélérer de 100 millions $ CA de FRDJ visant à appuyer la recherche sur le diabète de type 1 (DT1).
En 1990, Peter Oliver, fondateur d’Oliver & Bonacini et coprésident de la Campagne pour accélérer de 100 millions $ CA de FRDJ, a vécu au sommet d’un mât porte-drapeau de 40 pieds de haut pour collecter des fonds et sensibiliser au DT1. Maintenant, 32 ans plus tard, FRDJ recrée cet événement unique.
Le DT1 est une maladie auto-immune chronique dans laquelle les cellules bêta productrices d’insuline du pancréas sont détruites par erreur par le système immunitaire du corps. Le DT1 semble avoir une composante génétique et peut être diagnostiqué à un stade précoce de la vie mais également à l’âge adulte. Ses causes ne sont pas complètement connues et il n’existe actuellement aucune guérison. Les personnes atteintes de DT1 dépendent de l’insuline injectée ou pompée pour survivre.
L’événement Écrivons à nouveau l’histoire est le lancement public de la Campagne pour accélérer de 100 millions $ CA de FRDJ visant à sensibiliser aux effets de cette maladie tout en amassant des fonds pour appuyer la recherche indispensable. De plus, cent familles de tout le Canada qui sont touchées par le DT1, connues sous le nom de « 100 Ambassadeurs de l’histoire », camperont et collecteront des fonds en solidarité avec les cinq personnes qui vivent au sommet d’un mât porte-drapeau, les « Leaders de l’histoire » de FRDJ.
FRDJ était ravie que Canadian Tire se joigne à l’événement Écrivons à nouveau l’histoire, à titre de partenaire officiel de l’équipement. L’année 2022 marque aussi le 100ème anniversaire de Canadian Tire, alors nos deux organismes ont beaucoup à célébrer.
« La Société Canadian Tire est fière d’appuyer FRDJ et sa campagne Écrivons à nouveau l’histoire. Nous sommes ici pour rendre la vie au Canada meilleure, et cela passe par le soutien des nombreuses personnes qui sont atteintes de diabète de type 1 (DT1) »affirmeSusan O’Brien, chef de marque et de la clientèle, Société Canadian Tire.
Canadian Tire offre un financement et des produits importants pour l’événement, en équipant chaque Leader de l’histoire et son enceinte de mât porte-drapeau de vêtements, de literie chaude, de matériel de camping et de tous les articles dont ils peuvent avoir besoin pour se sentir plus à l’aise au sommet d’un mât porte-drapeau de 40 pieds pendant 100 heures. L’entreprise équipe également le personnel et les bénévoles sur place avec des vêtements pour les garder au chaud et confortables.
De plus, Canadian Tire a remis des cartes-cadeaux à chacune des familles/équipes des 100 Ambassadeurs de l’histoire, ainsi que des tuques confortables et élégantes. Les cartes-cadeaux permettront aux 100 Ambassadeurs d’acheter tout ce dont ils ont besoin pour camper, tout en aidant à amasser des fonds pour la recherche révolutionnaire sur le diabète.
L’année 2022 marque le 100ème anniversaire de Canadian Tire, ainsi que le 100ème anniversaire de la première injection réussie d’insuline – deux jalons extrêmement importants dans l’histoire de notre
pays. Le fait d’exister depuis 100 ans et le fait d’avoir des magasins de vente au détail à moins de 10 minutes de route pour les grande majorité des Canadiens et des Canadiennes a permis Canadian Tire de faire partie intégrante de la vie des gens.
« Nous sommes une entreprise qui se targue d’être profondément ancrée dans les communautés que nous servons. Qu’il s’agisse de donner une chance aux enfants par le biais des organismes de bienfaisance Canadian Tire Jumpstart ou d’aider les Canadiens et les Canadiennes à affronter ensemble les imprévus en offrant des secours en cas de catastrophe, nous sommes fiers d’aider les communautés de tout le Canada à se relever. Sachant qu’une guérison du DT1 rendrait la vie de milliers de Canadiens et de Canadiennes vraiment meilleure, c’est une cause que nous sommes fiers de défendre. Grâce au travail de FRDJ, nous gardons l’espoir qu’un jour, le Canada trouvera une guérison », affirme Susan O’Brien, chef de marque et de la clientèle, Société Canadian Tire.
FRDJ est extrêmement reconnaissante envers Canadian Tire pour son appui à l’événement Écrivons à nouveau l’histoire, contribuant ainsi à financer les recherches les plus innovatrices pour trouver des thérapies de guérison du DT1.
La société Canadian Tire est l’une des sociétés les plus admirées et en qui le public a le plus confiance au Canada. Avec des marques maison de calibre mondial et des stratégies de présentation attrayantes qui dominent le marché, Canadian Tire innove constamment dans un seul objectif : créer un engouement et servir les gens d’un bout à l’autre du pays.
Vous pouvez trouver des renseignements supplémentaires ici.
Environ 300 000 Canadiennes et Canadiens sont atteints de diabète de type 1 (DT1), une maladie auto-immune qui détruit les cellules du pancréas responsables de la production d’insuline. La découverte de l’insuline, il y a plus de 100 ans, a donné lieu au premier traitement de la maladie, dont le diagnostic signifiait auparavant une mort certaine. Mais un siècle plus tard, elle demeure le seul traitement.
Le 4 avril 2022, en vue du lancement officiel de la Campagne pour accélérer de 100 millions de dollars de FRDJ, cinq courageux Canadiens et Canadiennes deviendront des Leaders de l’histoire, dans le cadre de l’événement de collecte de fonds de FRDJ, Écrivons à nouveau l’histoire.
Ils passeront 100 heures au sommet d’un mât porte-drapeau dans leur ville respective. L’événement souligne le 100ème anniversaire de la première injection réussie d’insuline, qui a été faite en janvier 1922. Le but de cet événement phare de collecte de fonds consiste à permettre à nos Leaders – ainsi qu’aux sympathisants de tout le pays – de recueillir un montant collectif de 15 millions de dollars et de nous rapprocher de notre objectif d’un avenir sans DT1.
Dexcom, une fidèle entreprise sympathisante de FRDJ, a une fois de plus accepté de commanditer l’événement. L’importance du 100ème anniversaire revêtait une signification particulière pour cette entreprise qui a été à l’avant-garde de l’innovation en matière de diabète grâce à sa technologie de surveillance du glucose en continu (SGC). Le système SGC Dexcom G6 est utilisé par de nombreux participants à l’événement, atteints de DT1.
Le corps est en constante évolution et les facteurs qui influent sur la glycémie ne sont pas nécessairement prévisibles, y compris le sommeil, le stress, les hormones, l’activité physique, les médicaments et d’autres conditions médicales.
Pour préserver la santé, la vitalité et la longévité, il est essentiel de maintenir le taux de glycémie à un niveau acceptable, ce qui exige une surveillance attentive pour gérer l’équilibre délicat de l’insuline et de ces autres facteurs, au fur et à mesure qu’ils se présentent. Grâce à d’autres technologies complémentaires comme les pompes à insuline et les progrès réalisés dans le domaine de l’insuline, la gestion du DT1 peut devenir plus facile pour les individus et leurs familles.
Comment la gestion du diabète de type 1 a évolué
Évolution de l’insuline – Les personnes atteintes de DT1 ont désormais accès à des insulines à action prolongée et à action brève, qui peuvent leur offrir un peu plus de souplesse dans la vie. Avant l’arrivée de ces types d’insuline, une personne atteinte de DT1 devait suivre une routine répétitive avec la même quantité d’insuline, la même activité et la même proportion d’aliments/de glucides à la même heure chaque jour.
Surveillance de la glycémie – Avant les tests par piqûre au doigt et les technologies de pointe pour la surveillance du glucose en continu, il fallait uriner sur un bâtonnet et on avait seulement une vague idée de l’état de sa glycémie. Les premières formes de glucomètres prélevaient un échantillon de sang et il fallait ensuite attendre pour obtenir les résultats – d’abord quelques minutes, puis finalement quelques secondes. Cela pouvait encore se révéler difficile, surtout pour les parents de jeunes enfants. Les piqûres constantes au doigt étaient douloureuses et il était difficile d’avoir une idée de l’évolution de la glycémie ou de la durée du temps dans la cible.
À présent, grâce aux détecteurs de glycémie, l’utilisateur peut mieux comprendre les tendances de sa glycémie et prendre des décisions plus éclairées en matière de dosage et de traitement de l’insuline. De plus, ces détecteurs offrent l’avantage d’aider à prévenir un épisode d’hypoglycémie sévère – ce qui change la vie. La surveillance à distance étant désormais également possible (pour les parents, les soignants et autres) par le biais d’applications telles que l’application Dexcom Follow, elle a transformé la vie de toute la famille.
Pompes à insuline – Ces pompes, qui avaient auparavant la taille d’un sac à dos, ont évolué au fil du temps, parallèlement à l’insuline et au type d’ingénierie de précision nécessaire pour pouvoir administrer de petites doses que le patient peut contrôler. Aujourd’hui, elles ont la taille d’un téléphone portable, voire plus petites, et permettent à l’individu d’ajuster plus précisément son dosage d’insuline pour un contrôle plus étroit et des corrections plus faciles. Grâce à la possibilité de diminuer ou d’augmenter les taux basaux ou de prolonger les bolus pour qu’ils soient libérés au fil du temps, l’individu peut mieux se rapprocher de ce qu’un pancréas fonctionnel pourrait faire.
Aujourd’hui, avec les pompes à insuline qui sont intégrées à la technologie des détecteurs de surveillance du glucose en continu, l’administration de l’insuline peut être automatisée dans une certaine mesure. Même si une gestion active du diabète demeure nécessaire, la charge pour l’utilisateur s’en trouve considérablement allégée.
En 2022, la technologie du diabète n’est pas seulement meilleure – il est démontré que le recours à ces dispositifs améliore la qualité de vie. On se pose moins de questions. On peut vérifier son taux de glycémie au premier coup d’œil et savoir s’il est temps de prendre une collation ou de se reposer, ou si quelque chose d’autre se passe. Et la charge des parents se trouve considérablement réduite. Avant l’arrivée des technologies de pointe pour la surveillance du glucose en continu, la surveillance dépendait de l’enfant qui devait suivre lui-même son taux de glycémie à l’aide d’un glucomètre et consigner les résultats dans un carnet. À présent, grâce aux détecteurs et à la surveillance à distance, les parents peuvent suivre ce qui se passe sur leur téléphone et intervenir, le cas échéant, pour la sécurité de l’enfant. Cela améliore la tranquillité d’esprit de toute la famille
Pour les personnes atteintes de DT1, une meilleure gestion de la maladie est désormais possible avec moins d’efforts. Et avec un meilleur contrôle, on se sent mieux et en meilleure santé, ce qui permet à la vie de s’épanouir. La campagne #Accèspourtous de FRDJ vise à rendre les technologies du diabète de type 1 (DT1) abordables et accessibles pour toutes les personnes atteintes de cette maladie, en œuvrant avec la communauté du DT1 pour élargir la couverture publique et privée des pompes à insuline et des technologies de pointe pour la surveillance du glucose en continu (les dispositifs SGC et FSG).
Dexcom a toujours été un fervent sympathisant de FRDJ, et nous servons la même communauté de personnes et de familles aux prises avec le diabète de type 1. De nombreux employés de Dexcom sont eux-mêmes atteints de cette maladie et, jusqu’à ce qu’on trouve une guérison, l’entreprise vise à améliorer les choses grâce à des outils qui donnent aux personnes les moyens de prendre en charge leur diabète. La recherche devient de plus en plus prometteuse et un événement comme Écrivonsà nouveau l’histoire peut faire beaucoup pour attirer l’attention sur cette cause importante et sur la communauté du DT1.
FRDJ remercie Dexcom pour son importante contribution à notre événement Écrivonsà nouveau l’histoire. C’est grâce au soutien d’importantes entreprises partenaires que nous pouvons financer les recherches les plus prometteuses sur le DT1 et nous rapprocher, un jour, de notre objectif d’un monde sans diabète de type 1. D’ici là, les technologies avancées en matière de diabète rendent la vie avec le DT1 plus facile et meilleure au quotidien.
Environ 300 000 Canadiens et Canadiennes sont atteints de diabète de type 1 (DT1), une maladie auto-immune qui détruit les cellules du pancréas responsables de la production d’insuline. La découverte de l’insuline, il y a plus de 100 ans, a donné lieu au premier traitement de la maladie, dont le diagnostic signifiait auparavant une mort certaine. Mais un siècle plus tard, elle demeure le seul traitement.
Le 4 avril 2022, en vue du lancement officiel de la Campagne pour accélérer de 100 millions de dollars de FRDJ, cinq courageux Canadiens et Canadiennes deviendront des Leaders de l’histoire, dans le cadre de l’événement de collecte de fonds de FRDJ, Écrivons à nouveau l’histoire.
Ils passeront 100 heures au sommet d’un mât porte-drapeau dans leur ville respective. L’événement souligne le 100ème anniversaire de la première injection réussie d’insuline, qui a été faite en janvier 1922. Le but de cet événement phare de collecte de fonds consiste à permettre à nos Leaders – ainsi qu’à leurs sympathisants de tout le pays – de recueillir un montant collectif de 15 millions de dollars et de nous rapprocher de notre objectif d’un avenir sans DT1.
Cadillac Fairview (CF) s’est immédiatement proposée pour être la principale partenaire de l’événement. Nous avons parlé à Sal Iacono, vice-président directeur à l’exploitation à CF, de l’appui à l’événement de collecte de fonds de cette année.
Pourquoi CF a-t-elle décidé d’appuyer FRDJ Canada et son événement Écrivons à nouveau l’histoire?
CF appuie FRDJ depuis 20 ans. Cette année, nous propulsons nos relations vers de nouveaux sommets (littéralement) en faisant en sorte que quatre propriétés de CF dans tout le pays soient le théâtre de cet événement palpitant et marquant, et aident FRDJ à sensibiliser les gens à une cause importante. Ensemble, avec notre partenaire de longue date, Oliver & Bonacini, nous sommes heureux d’écrire à nouveau l’histoire avec FRDJ.
Comment votre appui à cet événement se rattache-t-il aux objectifs de responsabilité sociale de votre entreprise?
À CF, notre objectif de transformer les communautés pour un vibrant avenir se veut notre Étoile du Nord. C’est notre raison d’être et elle se manifeste dans la façon dont nous appuyons notre personnel, nos partenaires et nos communautés. Nous apportons depuis longtemps notre soutien à nos communautés, à nos clients et à nos partenaires, ainsi qu’aux causes qui leur sont chères, dans le but de susciter des changements importants. Il s’agit là d’un véritable exemple de renforcement de notre appui à notre partenaire de longue date, Oliver & Bonacini, en favorisant des changements notables au sein de notre main-d’œuvre nationale.
Nos Leaders de l’histoire vivront au sommet de mâts porte-drapeaux sur plusieurs de vos propriétés pour appuyer la recherche sur le diabète de type 1, en avril. Comment avez-vous mobilisé (ou mobiliserez-vous) votre personnel pour soutenir la participation de CF à Écrivons à nouveau l’histoire?
Nous sommes fiers d’appuyer la campagne en organisant le Défi 100 Mât porte-drapeau dans quatre tours de bureaux de CF au Canada. Nous avons déjà commencé à annoncer l’événement à l’interne afin
de stimuler nos équipes et nous encouragerons les membres de CF de la région et ceux qui soutiennent FRDJ depuis des années à venir témoigner leur soutien en personne, si cela est possible de le faire en toute sécurité.
En plus de l’organisation du Défi 100 Mât porte-drapeau, CF a fait un don de 100 000 $ à FRDJ, renforçant ainsi son soutien continu dans le combat pour trouver une guérison au diabète de type 1.
Que représenterait pour le Canada la guérison du diabète de type 1?
Aujourd’hui plus que jamais, la santé se trouve au cœur des préoccupations. Il s’agirait d’une réalisation incroyable qui transformerait la vie de centaines de milliers de Canadiens et Canadiennes en leur permettant de vivre sans complication et en leur donnant les moyens de vivre leur vie à fond. De plus, la guérison continuerait d’inspirer les personnes et les communautés en leur montrant qu’ensemble, tout est possible.
FRDJ remercie CF pour sa contribution considérable à notre événement Écrivons à nouveau l’histoire. C’est grâce à l’appui d’importantes entreprises partenaires comme CF que nous pouvons trouver les recherches les plus prometteuses sur le DT1 et nous rapprocher de notre objectif de parvenir à une guérison. Pour en savoir plus : www.canadacuresdiabetes.ca