La Journée internationale de la femme 2022

Le mardi 2 mars 2022 marque la Journée internationale de la femme (JIF) aux quatre coins du monde. Cette année, le thème est #Casserlespréjugés. Ce thème nous incite à imaginer un monde égalitaire entre les sexes, exempt de préjugés, de stéréotypes et de discrimination. Envisager un monde caractérisé par la diversité, l’équité et l’inclusion, où la différence est valorisée et célébrée.

FRDJ est ravie de relever le défi en cassant le préjugé selon lequel la science serait un domaine seulement réservé aux hommes, alors que nous célébrons notre service de recherche entièrement composé de femmes. FRDJ est le principal bailleur de fonds philanthropique de la recherche sur les thérapies de guérison et les thérapies de modification de la maladie pour le diabète de type 1 (DT1). La Dre Anne Marie MacDonald et Sarah Linklater, Ph. D., respectivement responsable nationale des programmes de recherche et de communication et conseillère scientifique en chef, contribuent à définir ces recherches.

Anne Marie MacDonald a étudié dans le monde entier et détient un diplôme de premier cycle en physiologie de l’Université McGill et de La Sorbonne (Montréal, Canada et Paris, France), un diplôme de médecine de l’Université Jagiellonian Collegium Medicum (Cracovie, Pologne) et une maîtrise ès sciences en réadaptation du cancer de l’Université de Toronto.

Parfaitement bilingue en anglais et en français, Dre MacDonald utilise son expérience pour militer en faveur d’une vie active saine et de l’autogestion des maladies chroniques. Sa carrière s’est concentrée sur ce en quoi elle croit le plus : encourager les Canadiennes et les Canadiens à mener une vie active et saine, que ce soit par des interventions en matière d’activité physique, des programmes de changement de comportement numérique ou la défense des intérêts de la santé publique. Elle vit à Oakville, en Ontario, avec son mari et sa petite fille. Quand elle ne travaille pas, elle est probablement en train de nager, de faire de la bicyclette ou de courir, ou encore de savourer un café fort avec un bon livre.

La docteure MacDonald comprend personnellement ce que cela signifie de vivre avec le DT1, et c’est ce qui nourrit sa passion pour appuyer les recherches les plus prometteuses sur le diabète.

« C’est une période palpitante pour la recherche sur le diabète. Il se passe beaucoup de choses chez nous, à un rythme accéléré. J’aime la science et je connais le diabète de type 1 (j’ai reçu le diagnostic de DT1 il y a plus de trente ans). Par conséquent, je ne pouvais pas laisser passer l’occasion de travailler avec FRDJ Canada dans un rôle de recherche important (et dans une équipe exclusivement féminine!). Ce n’est pas le moment de se tenir à l’écart et je suis donc honorée de pouvoir aider l’organisme à atteindre ses objectifs », déclare Dre MacDonald.

Sarah Linklater, Ph. D. est conseillère scientifique en chef de FRDJ Canada, où elle dirige la stratégie de recherche, les programmes de financement et les partenariats de l’organisme, et supervise les essais cliniques et les projets de recherche financés par l’organisation au Canada.

Avant de se joindre à FRDJ Canada en 2019, Sarah a travaillé dans le domaine de l’édition scientifique et médicale au Royaume-Uni pendant 11 ans, plus récemment à titre de rédactrice en chef de The Lancet Diabetes & Endocrinology, qu’elle a aidé à lancer en 2013. Elle a obtenu son doctorat en étudiant la régulation immunitaire et les approches de thérapie génique à l’Université de la Colombie-Britannique à Vancouver, et à San Raffaele Telethon Institute for Gene Therapy à Milan, en Italie.

Madame Linklater s’intéresse à tout ce qui se rapporte au diabète de type 1, à l’accès à l’insuline dans le monde et à la recherche orientée vers le patient. Elle habite avec son mari et ses deux enfants à Nanaimo, en Colombie-Britannique.

« FRDJ Canada est fière de compter un si grand nombre de femmes parmi nos chercheurs subventionnés, et tout particulièrement parmi nos stagiaires, qui deviendront la prochaine génération de chefs de file canadiens de la recherche sur le DT1. Je suis reconnaissante envers toutes les femmes mentors incroyables avec qui j’ai travaillé tout au long de ma carrière – aujourd’hui, je fais de mon mieux pour leur rendre la pareille.

C’est un tel privilège de travailler avec FRDJ! Chaque jour, je suis motivée par les progrès que nous accomplissons, par la passion de nos chercheurs et par nos relations avec la communauté du DT1 », affirme madame Linklater.

C’est une période palpitante pour la recherche sur le DT1, car de nombreuses nouvelles thérapies potentielles de modification de la maladie et des études sur les thérapies de guérison sont en cours d’essais cliniques, avec pour objectif de les commercialiser et de changer la réalité des personnes atteintes de diabète. Une bonne partie de cette recherche pourrait mener à de meilleures options de traitement pour le diabète de type 2, et avoir également des répercussions sur d’autres maladies auto-immunes chroniques, telles que la sclérose en plaques, la maladie de Crohn, la maladie cœliaque et la polyarthrite rhumatoïde.

Dre MacDonald et Linklater, Ph. D. sont les principales décideuses pour déterminer les recherches les plus prometteuses à financer, et FRDJ leur est très reconnaissante pour leurs efforts à nous aider à nous rapprocher de notre objectif d’un monde sans DT1.

****Pour en savoir plus sur les chercheuses financées par FRDJ : https://www.frdj.ca/celebrer-nos-chercheuses-a-l-occasion-de-la-journee-internationale-des-femmes/

La Fondation Brain Canada et FRDJ financent trois projets de recherche novateurs en réponse à des préoccupations de santé mentale chez les personnes atteintes de diabète de type 1

L’été dernier, la Fondation Brain Canada et FRDJ ont lancé officiellement les Subventions d’équipe Santé mentale et diabète de type 1, un programme unique qui appuie la recherche sur les interventions en réponse aux problèmes de santé mentale chez les personnes atteintes de diabète de type 1 (DT1).

Il n’est pas facile de vivre avec une maladie chronique comme le diabète. Le fardeau qu’impose le contrôle du diabète aux personnes atteintes de DT1 leur fait courir un risque accru de développer un trouble de santé mentale comme la dépression, l’anxiété, l’idéation suicidaire, les troubles alimentaires et la détresse diabétique, un terme cliniquement validé décrivant le sentiment d’impuissance, le stress, la culpabilité, l’inquiétude incessante et le déni qui sont associés au fait de vivre avec le diabète et au fardeau de l’autogestion de la maladie. Nous savons que les personnes atteintes de DT1 qui développent des troubles de la santé mentale, en particulier la dépression et la détresse diabétique, ont une qualité de vie moindre, maîtrisent moins bien leur glycémie (c.-à-d. une hausse du taux HbA1c), mesurent leur glycémie moins souvent, ont des épisodes plus fréquents ou graves d’hypoglycémie et d’acidocétose diabétique et sont hospitalisées plus souvent. En revanche, la résilience, l’autonomisation, un bon réseau de soutien et le mieux-être sont liés à une qualité de vie élevée et à une meilleure santé chez les personnes atteintes de DT1.

La santé mentale est rarement un aspect fondamental de la gestion du diabète au quotidien, et les préoccupations passent souvent inaperçues ou sont négligées jusqu’à ce qu’elles deviennent graves et difficiles à gérer. Bien que l’on sache que les interventions en santé mentale améliorent la qualité de vie et les résultats de certaines personnes atteintes de diabète, cet aspect est rarement intégré aux soins usuels.

Les Subventions d’équipe Santé mentale et diabète de type 1 parrainées par FRDJ et la Fondation Brain Canada octroient jusqu’à 250 000 $ sur deux ans pour financer le développement et la mise à l’essai de trois projets durables et évolutifs qui visent à améliorer le soutien des personnes vivant avec le DT1 et souffrant de troubles de la santé mentale au Canada. Ces stratégies pourraient améliorer la qualité de vie et les effets du diabète sur la santé des personnes atteintes du DT1.

Découvrez les trois projets :

Tricia Tang, Ph. D.

Utilisation d’une plateforme de soins virtuels pour offrir du soutien en santé mentale dirigé par des pairs à des collectivités rurales et éloignées de la Colombie-Britannique : un essai clinique randomisé fondé sur une liste d’attente de l’intervention REACHOUT

Dre Tang et son équipe à l’Université de la Colombie-Britannique utiliseront une plateforme de soins virtuels pour offrir du soutien en santé mentale dirigé par des pairs à des collectivités rurales et éloignées de la Colombie-Britannique, dans le cadre d’une intervention appelée REACHOUT, créée grâce au soutien d’une subvention précédente de FRDJ.

Compte tenu de la pénurie de professionnels de la santé mentale qui ont reçu une formation sur le DT1, les adultes qui vivent dans les régions rurales et éloignées ont le plus de mal à accéder aux services dont ils ont besoin. Cette lacune des soins de santé est la raison pour laquelle la Colombie-Britannique a fait des soins de santé mentale et des services de santé dans les régions rurales et éloignées deux des cinq priorités provinciales en soins de santé. L’équipe deDre Tang cherchera à relever trois défis en matière de traitement du diabète en Colombie-Britannique : la disponibilité, l’abordabilité et l’accessibilité du soutien en santé mentale pour les adultes vivant avec le DT1 dans des milieux aux ressources limitées.

Il a été démontré que le soutien par les pairs est une approche peu coûteuse et viable du soutien de l’autogestion à long terme. De plus, on a constaté que les interventions qui utilisent des technologies (p. ex., les plateformes de santé numériques) améliorent la santé mentale et la santé émotionnelle.

REACHOUT est une application mobile élaborée en collaboration avec des adultes atteints de DT1, des psychologues cliniciens, des ingénieurs biomédicaux, des spécialistes du comportement et des experts en santé rurale. REACHOUT utilise une technologie de santé numérique pour « stimuler » le soutien en santé mentale pour les personnes vivant avec le DT1 qui en ont le plus besoin. Si elle est fructueuse, cette approche innovante qui cherche à joindre une population « difficile à atteindre » pourra être adaptée aux enfants, aux adolescents et aux jeunes adultes atteints de DT1 en Colombie-Britannique et dans l’ensemble du Canada.

Dr Peter Selby

Soins complets basés sur des technologies pour les jeunes adultes atteints de diabète de type 1 (DT1) souffrant de détresse diabétique

Le Dr Selby et son équipe du Centre de toxicomanie et de santé mentale (CAMH) à Toronto, réunissent des experts en santé mentale et en traitement du DT1 et des personnes qui vivent avec le DT1 afin d’élaborer conjointement une solution à la détresse diabétique, accessible et acceptable pour les personnes atteintes de DT1, leurs soignants et les professionnels de la santé. Le programme s’adresse aux adultes de 18 à 29 ans, un groupe disproportionnellement vulnérable à la détresse diabétique. La voix du patient occupera une place prépondérante tout au long du projet.

Ce projet s’appuiera sur la littératie numérique de cette population pour donner à distance (au moyen de vidéoconférences, d’appels téléphoniques et de messages texte) une intervention efficace, qui sera prise en charge et dirigée par des experts en santé mentale et en DT1. Les participants seront invités à participer au programme, qui comprendra huit séances planifiées, complétées par le soutien d’un accompagnateur de soins et de pairs.

Dans le cadre de l’évaluation de l’intervention, les chercheurs examineront la faisabilité et l’acceptabilité du programme, ainsi que son efficacité à réduire la détresse diabétique. Ils mesureront également l’effet sur l’autogestion du diabète, la glycémie globale et les épisodes d’hypoglycémie.

FRDJ s’est engagée à soutenir et à créer un cadre global pour les traitements et les soins de santé mentale pour toutes les personnes vivant avec le DT1 au Canada. Le soutien de FRDJ dans le cadre de ce projet représente un autre pas dans cette direction.

Dre Marie-Eve Robinson

Enseignement de l’autocompassion aux adolescents atteints de diabète de type 1 afin de réduire la détresse diabétique : essai clinique randomisé

L’autocompassion consiste à se traiter soi-même comme le ferait un ami ou un être cher en faisant preuve de bonté et de compréhension envers soi. L’autocompassion étant une aptitude qui s’apprend, la Dre Robinson et son équipe du Centre hospitalier pour enfants de l’est de l’Ontario croient que cette approche pourrait atténuer la détresse diabétique et d’autres problèmes de santé mentale chez les jeunes atteints de DT1. L’étude vise à évaluer l’efficacité d’un programme d’autocompassion pleine conscience à atténuer la détresse diabétique chez des jeunes de 12 à 17 ans atteints de DT1. Le programme d’autocompassion pleine conscience comportera des séances ou des ateliers virtuels hebdomadaires de 1,5 heure pendant huit semaines, sous la direction d’un animateur qualifié. On y abordera diverses pratiques d’autocompassion, comme la gestion d’émotions difficiles et le développement d’une voix intérieure bienveillante. L’équipe s’attend à ce que les symptômes d’anxiété, de dépression, de troubles alimentaires et d’idéation suicidaire soient moindres au sein du groupe d’autocompassion pleine conscience que dans le groupe témoin. Cette étude pourrait réduire la détresse diabétique, le problème de santé mentale le plus fréquent chez les jeunes atteints de DT1, en augmentant leur autocompassion. Au bout du compte, l’équipe a l’intention de militer en faveur de l’inclusion de programmes semblables dans les soins usuels pour les jeunes dans l’ensemble du Canada, ce qui aura une incidence directe sur leur santé mentale et leur contrôle glycémique.

Les Subventions d’équipe Santé mentale et diabète de type 1 parrainées par FRDJ et la Fondation Brain Canada sont rendues possibles grâce au Fonds canadien de recherche sur le cerveau (FCRC), une entente novatrice conclue par le gouvernement du Canada (par l’entremise de Santé Canada), la Fondation Brain Canada et FRDJ Canada.

Selon ses propres mots

Christine MacGibbon : Étudiante à l’université, ancienne danseuse et mannequin

Diagnostic à l’âge de 9 ans

Le parcours de combattante de Christine contre le DT1 a commencé il y a 24 ans. Il a représenté un moment déterminant pour elle et sa famille, car la maladie a eu des répercussions immenses sur le plan émotionnel et physique.

Dans sa vie personnelle et professionnelle, Christine est naturellement devenue une militante, consciente que la connaissance peut servir d’outil pour informer et finalement transformer la façon dont nous traitons et gérons le diabète. Elle croit que la santé est plus qu’un état physique et constitue plutôt la somme des facettes émotionnelles, mentales, physiques, spirituelles, financières et sociales de la vie d’une personne.

Par conséquent, son objectif consiste à militer avec FRDJ pour chaque facette du diabète de manière holistique afin d’améliorer la qualité de vie et de guider d’autres personnes atteintes de DT1 ainsi que leurs familles.

Lettre à une version plus jeune de moi-même

Chère petite Christine,

Je sais que tu as peur et que tu es un peu perdue. Tu as 9 ans, le médecin annonce à tes parents que le résultat « est positif » et tu peux sentir les larmes couler sur ton visage. Tu viens de recevoir un diagnostic de diabète de type 1 à l’hôpital Sick Kids et tu as pensé que tu ne pourrais plus jamais consommer de sucre et que tu allais mourir. Tu as l’impression que tu es à l’origine de cette maladie et que tu es à blâmer. Il y a une infinité d’aiguilles qui te piquent et les médecins font peur. Tu es loin de te douter que la fille qui se trouve au bout du couloir, dans le même programme de formation sur le diabète, deviendra ta meilleure amie. Le retour à l’école sera difficile. Les autres enfants ne comprendront pas et penseront que tu trouves des excuses lorsque tu dois prendre des pauses pour les collations, vérifier ta glycémie et manquer l’école. Tu te sentiras exclue et, à cause de l’insuline, tu prendras du poids plus vite que prévu. On t’intimidera, on te traitera « d’hippopotame » au cours de danse parce que tu es plus ronde que les autres filles de ton âge. Même si la pompe à insuline que tu portes te rend malade et te rend différente des autres, elle deviendra l’un de tes plus grands superpouvoirs. Je sais que tu veux oublier ton diagnostic et ne plus subir de régime draconien parce que tu as envie de t’intégrer.

À 15 ans, refuser de prendre de l’insuline pour pouvoir maigrir conduira à l’autorestriction insulinique et éventuellement à des complications telles que la gastroparésie, l’ostéoporose, les calculs rénaux et les déficiences visuelles. Obtenir une couverture pour l’insuline, les bandelettes réactives et les services paramédicaux sera difficile. Les systèmes de soins de santé et les lieux de travail te discrimineront parce que tu es handicapée. Ta santé mentale se détériorera à cause de l’auto-stigmatisation de la vie avec le diabète (épuisement du diabète). Il sera difficile de trouver une aide en matière de santé mentale en raison des exigences d’âge, de l’emplacement et des listes d’attente.

Tu finiras par te faire admettre dans un service psychiatrique où tu apprendras enfin des mécanismes d’adaptation et bénéficieras de la thérapie dont tu as besoin. Ce sera la meilleure décision de ta vie et tu te sentiras comme la super héroïne que tu as toujours été, après tout. Les rendez-vous galants sont difficiles à cause de la stigmatisation, mais tu rencontreras quelqu’un qui deviendra ton complice et t’aidera à te rendre compte à quel point tu es belle. L’amour est puissant. Je veux que tu saches que tout va bien. Tu n’incarnes pas ta maladie. On t’aime toujours et tu es compétente. Même si tu te fais intimider à cause de ton diabète et que tu te sens isolée, tu ne dois pas laisser le « monstre du diabète » prendre le contrôle de ta vie. Un pouvoir immense vient avec de grandes responsabilités et, dans le cas du diabète, l’insuline, une alimentation nutritive et l’exercice physique te donnent ton ou tes superpouvoirs. Cela prend du temps de trouver la dose d’insuline qui te convient et d’écouter ton corps. Il peut y avoir de mauvais jours, mais ne pense jamais que c’est de ta faute. Prends les choses comme elles viennent, un jour à la fois. Laisse ton insuline faire partie de tes soins personnels et de ta routine. Cela t’aidera à devenir la super héroïne de ta propre vie et à exploiter tes plus grands pouvoirs et ton potentiel. Obtiens de l’aide le plus tôt possible. Le diabète touche tout le monde, y compris tes parents et tes frères et sœurs. Si j’avais su qu’il existait des groupes de soutien en ligne pour les parents et les enfants, j’aurais pu trouver un(e) « ami(e) de jour » et ne pas me sentir seule. Il est difficile pour tes parents de ne pas être parfois intransigeants sur ton diabète, mais sache que cela provient du fait qu’ils se soucient de ta santé. Le diabète n’est pas forcément synonyme de perte d’enfance et il existe des moyens de mieux contrôler la gestion de ton diabète, pour que tes parents n’aient pas à se sentir si anxieux 24 heures sur 24, 7 jours sur 7.

Tu n’es pas seule et il existe de nombreux organismes pour t’aider à composer avec les facteurs de stress physiques, mentaux et financiers du diabète. Il y a ainsi la Fondation de la recherche sur le diabète juvénile (FRDJ), Diabète Canada, SickKids, le Centre de toxicomanie et de santé mentale (CAMH) et la Mental Health Helpline. Tu ignores que, parmi les défis que tu as dû affronter au cours de ton parcours avec le diabète, tu t’élèveras au-dessus de tout et trouveras ta voix en devenant une militante du diabète. Tu te rendras compte à quel point tu es puissante. Tu t’inscriras au programme de baccalauréat en santé et société avec une mineure en psychologie à l’Université York et tu feras campagne afin d’obtenir des appuis pour la santé mentale des diabétiques, l’accessibilité ainsi que l’éducation à la maladie et sa prévention.

Cela va être une sacrée aventure, ma petite. Rappelle-toi juste que l’insuline s’avère ton ultime super pouvoir. Ta famille t’aimera toujours et fera de son mieux pour te soutenir. Et tu ne seras jamais seule avec ton acolyte, les services paramédicaux et l’alliance secrète des super-héros du diabète qui s’encouragent mutuellement, tandis que nous combattons un monstre du diabète à la fois.

Affectueusement,

Christine

FRDJ pour la Journée Bell Cause pour la cause

Tous les ans, Bell tient sa campagne #BellCausepourlacause afin d’accroître la sensibilisation du public et de faire tomber les préjugés entourant la santé mentale au Canada.

Vivre avec le diabète de type 1 (DT1), que ce soit vous, votre enfant ou un proche, a des impacts qui s’étendent bien au-delà de la santé physique. Les effets du stress d’avoir à gérer une maladie chronique, du diagnostic jusqu’à même des décennies plus tard, ont des conséquences directes sur le bien-être général. Les problèmes de santé mentale sont courants chez les personnes atteintes de DT1, quel que soit leur âge.

La Journée #BellCausepourlacause aura lieu le 26 janvier 2022. Nous profitons de cette journée à la grandeur du pays pour souligner et insister sur l’importance des traitements pour les problèmes de santé mentale, dont ceux qui affligent les personnes atteintes ou touchées par le DT1.

Vivre avec le DT1

Le DT1 est une maladie auto-immune chronique qui peut être diagnostiquée à tout âge, mais plus couramment durant l’enfance.

Les personnes atteintes de DT1 doivent suivre un plan de traitement strict à vie qui exige de surveiller constamment la glycémie, de calculer les glucides et de prendre de l’insuline plusieurs fois par jour pour rester en vie. La maladie est incurable et l’insuline est le seul traitement.

Le DT1 peut entraîner des effets sur la santé mentale, émotionnelle et psychosociale

Les défis de santé mentale figurent parmi les problèmes de santé les plus répandus qui affligent les Canadiennes et les Canadiens aujourd’hui. Lorsqu’il faut composer avec une maladie chronique comme le DT1 en plus, les sentiments d’anxiété, de stress et de dépression sont souvent amplifiés.

Le DT1 entraîne fréquemment des effets sur le bien-être émotionnel, social et comportemental d’une personne tout le long de sa vie, lesquels sont regroupés sous le terme de santé psychosociale. Une jeune personne atteinte de DT1 sur cinq souffre d’anxiété, et comparativement aux personnes qui ne sont pas aux prises avec cette maladie, les personnes atteintes de diabète sont plus susceptibles de souffrir de dépression ou de développer des troubles alimentaires.

Le diabète est une maladie qui ne se voit pas. Les personnes qui en sont atteintes se sentent isolées et seules, surtout les enfants et les adolescents.

Les soins de santé traditionnels pour le DT1 sont principalement axés sur le contrôle du glucose afin d’éviter les complications possibles qui y sont liées. Les défis de santé mentale qui viennent avec la maladie sont souvent négligés, ce qui peut entraîner des risques pour la santé.

Plusieurs personnes atteintes de DT1 souffrent de « détresse diabétique », un terme pour décrire le sentiment d’impuissance, le stress, la culpabilité, les inquiétudes interminables et le déni qu’entraîne la nécessité de constamment gérer soi-même la maladie et de maintenir un équilibre. 

Nous savons aussi que les besoins non satisfaits en matière de problèmes de santé mentale peuvent entraîner une hausse du taux HbA1c et des risques de complications. Malgré cela, les soins de santé mentale demeurent sous-estimés par le système de santé au Canada pour les personnes atteintes de DT1.

Que fait FRDJ Canada pour combler les lacunes dans les soins de santé mentale pour les personnes atteintes de DT1

En janvier 2021, FRDJ Canada a lancé sa Campagne pour accélérer de 100 millions $. Cette campagne comprend une approche à six piliers pour le financement des recherches et d’autres programmes qui accélèrent les progrès vers des thérapies de guérison et améliorent la vie des personnes atteintes de DT1 aujourd’hui. L’un des piliers de cette campagne est consacré aux problèmes de santé mentale et à l’élargissement du soutien offert à la communauté du DT1.

La stratégie de FRDJ Canada en matière de santé mentale fut officiellement présentée à la fin de septembre 2021.

Cette initiative audacieuse comprend cinq domaines d’action au départ : financer des recherches pour mettre au point des interventions psychosociales, éduquer les fournisseurs de soins de santé sur les enjeux psychosociaux en matière de diabète, soutenir l’octroi de bourses de recherches postdoctorales à des psychologues cliniciens en formation, offrir un soutien et des ressources aux personnes atteintes de DT1 et développer et lancer un programme de formation virtuelle sur le diabète pour les fournisseurs de soins de santé mentale autorisés.

FRDJ développera et lancera également un répertoire pour mettre en contact la communauté du diabète avec des fournisseurs de soins qui comprennent les besoins particuliers de santé mentale de cette population.

FRDJ s’associera à diverses organisations de diabète et de santé mentale, dont celles qui apportent un soutien aux personnes atteintes de diabète de type 2.  

Le programme de formation virtuelle sur le diabète et les soins de santé mentale pour les fournisseurs de soins de santé mentale sera amorcé plus tard cette année. Si vous êtes un professionnel de la santé mentale et que vous souhaitez en apprendre davantage, veuillez nous écrire à mentalhealthstrategy@jdrf.ca

Ressources additionnelles offertes par FRDJ

Du moment du diagnostic à des années de vie plus tard, pouvoir entretenir des liens avec la communauté et d’autres personnes touchées par le DT1 offre un soutien crucial et rappelle aux gens qu’ils ne sont pas seuls.

Pour aider à soutenir la communauté du DT1 partout au pays et favoriser son essor, FRDJ a mis en place une solide équipe d’engagement communautaire qui s’affaire à offrir les sources de soutien suivantes :

  • Notre série de discussions virtuelles Parlons DT1 – laquelle comprend des conversations animées par des personnes bénévoles atteintes de DT1 et offre une plateforme sécuritaire pour favoriser les échanges entre les participants.
  • Parlons DT1 – un programme de mentorat qui offre un soutien personnalisé aux familles touchées par le DT1 par des bénévoles formés qui ont vécu les mêmes expériences.
  • Notre programme de défense d’intérêts avec nos jeunes ambassadeurs – offert aux enfants de 4 à 18 ans qui souhaitent partager leurs expériences avec le DT1, inspirer leurs collectivités, accroître la sensibilisation au DT1 et se joindre à des centaines d’enfants d’un bout à l’autre du pays qui aident FRDJ à amasser des fonds pour une guérison.
  • Notre section Ressources pour la santé mentale.

Lors de la Journée #BellCausepourlacause, et dans nos efforts pour combattre les préjugés entourant les problèmes de santé mentale, nous reconnaissons que la santé psychosociale et mentale est un élément clé de la santé en général et qu’elle doit être intégrée à un plan de soins de santé global pour toutes les personnes atteintes de DT1 au Canada.

Une année en revue : Pourquoi le défense des droits est important

Pourquoi la défense d’intérêts est importante 

La force motrice de la stratégie de relations gouvernementales et de défense d’intérêts de FRDJ vise à aider les décideurs du Canada à comprendre les répercussions du diabète de type 1 (DT1) et ce qui doit être fait pour améliorer la vie des personnes touchées par la maladie. Nous mettons le DT1 à l’ordre du jour du gouvernement en participant activement au processus décisionnel législatif et en donnant une voix aux enjeux les plus pressants auxquels fait face la communauté du DT1.  

Bilan de l’année 

En 2021, nous avons cherché à renouveler les investissements continus dans la recherche sur le DT1 par le biais du Partenariat pour vaincre le diabète FRDJ-IRSC, à élargir l’accès au crédit d’impôt pour personnes handicapées et à appuyer la création d’un cadre national pour le diabète. Le gouvernement fédéral a annoncé son engagement envers ces trois enjeux dans le budget de 2021 et a démarré le processus de leur mise en œuvre. 

À l’échelle provinciale, notre campagne Accès pour tous a permis d’accroître l’accès, l’accessibilité financière et l’utilisation de technologies avancées pour la surveillance du glucose grâce à une nouvelle couverture publique en Colombie-Britannique, au Manitoba et en Saskatchewan. De plus, un élargissement des programmes de pompe à insuline au Manitoba et en Saskatchewan signifie que davantage de personnes peuvent accéder à ces dispositifs. 

Ce travail ne serait pas possible sans nos bénévoles incroyables et passionnés. Nous continuons toujours à monter notre réseau communautaire de défense d’intérêts dans le but de réussir à parvenir à l’Accès pour tous pour un plus grand nombre de Canadiens affectés par le DT1. 

Réalisations fédérales 
  • Le gouvernement du Canada a renouvelé le financement pour le Partenariat pour vaincre le diabète FRDJ-IRSC 
  • Le cadre national pour le diabète, à savoir Diabète 360⁰, les améliorations du CIPH également apportées dans le budget de 2021  
  • Donner vie au progrès : Symposium de recherche sur le diabète de type 1 a attiré 228 participants dont le personnel de Santé Canada, les chercheurs, les cliniciens, les organismes de lutte contre le diabète et autres organismes. 
Réalisations provinciales 
  • Les consultations en ligne de la communauté de la Colombie-Britannique pour l’Accès pour tous a attiré 128 participants (y compris une douzaine de députés de la Colombie-Britannique) – Tous les députés ont envoyé par courriel une vidéo récapitulant l’événement et contenant des extraits de celui-ci. 
  • Des présentations au parti libéral et au caucus du NPD de la Colombie-Britannique 
  • Un élargissement de l’accès à la couverture des pompes à insuline dans deux provinces – Manitoba (jusqu’à l’âge de 25 ans) et Saskatchewan (tous les âges) 
  • Nouvelle couverture pour les glucomètres continus dans quatre provinces – dont le Manitoba (jusqu’à l’âge de 25 ans), le Saskatchewan (jusqu’à l’âge de 18 ans), le Québec et la Colombie-Britannique (tous les âges mais avec des critères d’admissibilité et un seul fournisseur) 

Il reste encore beaucoup de travail à accomplir et nos efforts de défense d’intérêts, ainsi que ceux de la communauté du DT1, continueront à se concentrer sur le choix des patients, l’accessibilité universelle et l’amélioration des vies aujourd’hui. 

Selon ses propres mots.  

Anne Pettigrew, défenseure interne de FRDJ, explique pourquoi elle fait du bénévolat 

Novembre est le mois national de la sensibilisation au diabète (MNSD) ! Le MNSD revêt une signification différente pour chaque personne atteinte ou touchée par le DT1. Le DT1 est une maladie très personnelle et individuelle, et il n’y a pas deux personnes atteintes de diabète de type 1 qui soient exactement les mêmes en ce qui concerne la manière dont elles gèrent leur diabète, les technologies qu’elles utilisent ou leur histoire personnelle. Nous sommes tous des individus qui souffrent de la même maladie. C’est la raison pour laquelle il est logique que le MNSD revête une signification légèrement différente pour chacun d’entre nous. 

Personnellement, j’ai l’impression que s’il y avait un moment idéal pour faire entendre ma voix sur le DT1, ce serait durant le mois consacré à la sensibilisation au diabète. Cependant, si novembre est un mois où je fais entendre ma voix sur le DT1, c’est également un mois où je médite tranquillement sur mon parcours, sur tout ce que j’ai accompli et sur tout ce qu’il me reste à faire. Pour moi, le MNSD constitue un moment de fierté, d’émerveillement, de réflexion et de deuil, tout à la fois. Il s’agit d’un mois en dents de scie, parfois effrayant, mais je l’attends chaque année avec impatience car c’est – pour moi du moins – l’occasion idéale de défendre les intérêts du DT1. 

La défense d’intérêts est plus efficace lorsqu’elle est personnalisée pour le défenseur. Ceci est particulièrement vrai lorsque la défense d’intérêts concerne quelque chose d’aussi individuel que le DT1. Pour cette raison, lorsque je parle du DT1 afin de le faire connaître, je m’assure que mes propos sont très personnels. Je raconte mon histoire, je parle de mes expériences personnelles et je défends les enjeux du DT1 qui me tiennent à cœur et que je connais le mieux. 

Cela ne veut pas dire que l’un des nombreux problèmes auxquels les personnes atteintes de DT1 font face est plus important que les autres. Le DT1 est une maladie à multiples facettes, tridimensionnelle, qui exige beaucoup d’une personne – financièrement, émotionnellement, mentalement, physiquement et en matière de temps. Aucune de ces exigences n’est moins valable qu’une autre pour être défendue.  

Il existe de nombreuses façons tout aussi importantes de simplifier la gestion du DT1 grâce à un plus grand appui de la part du gouvernement, des communautés et des fournisseurs de soins de santé ; mais, avec autant de problèmes à régler, cela représente beaucoup trop pour un seul défenseur. C’est pourquoi la défense d’intérêts doit être personnelle – il y a environ 300 000 personnes atteintes de DT1 au Canada, chacune d’entre nous ayant sa propre histoire qui mérite d’être racontée et chacune d’entre nous étant affectée différemment par des aspects comme le prix de l’insuline, l’accès à la technologie médicale et le fardeau physique et mental que représente la vie avec cette maladie. Une seule personne ne peut pas raconter 300 000 histoires de manière à laisser une impression durable ; c’est beaucoup plus efficace si chacun d’entre nous s’attache à raconter sa propre histoire.  

Par exemple, j’utilise un glucomètre continu pour assurer une gestion plus sûre et plus facile de mon diabète, et ces dispositifs ne sont pas couverts par le gouvernement provincial de l’Ontario où je réside. Cela a des conséquences personnelles sur moi et sur mon diabète, alors il m’est facile de participer à la campagne Accès pour tous de FRDJ en expliquant aux représentants du gouvernement de l’Ontario pourquoi les glucomètres continus devraient être financés par la province. L’astuce pour personnaliser votre défense d’intérêts consiste à choisir quelques aspects clés du DT1 sur lesquels se concentrer et à vous assurer que ces aspects vous tiennent à cœur. 

Une dernière façon de garantir l’efficacité et les effets de votre défense d’intérêts consiste à vous assurer de le faire d’une manière qui vous permette de rester dans votre zone de confort – la défense d’intérêts est personnelle, le MNSD est personnel et le DT1 est personnel. Il n’existe pas qu’une seule bonne façon de faire entendre sa voix sur le DT1. Vous pouvez communiquer avec un représentant de votre gouvernement local pour parler du DT1, publier des messages sur les réseaux sociaux au sujet du DT1 ou parler du DT1 à votre famille et à vos amis.  

Quoi que vous fassiez pour marquer ce Mois national de la sensibilisation au diabète, peu importe comment vous militez et où vous en êtes dans votre parcours de DT1, FRDJ se trouve à vos côtés ! 

Anne Pettigrew, bénévole et défenseure de FRDJ 

Diagnostiquée deux semaines avant son 12ème anniversaire. 

Vous souhaitez devenir un défenseur de FRDJ comme Anne ? Inscrivez-vous ici. 

Lancement par FRDJ d’une nouvelle stratégie de santé mentale pour soutenir les Canadiens atteints du diabète de type 1

Pour les 300 000 Canadiens vivant avec le diabète de type 1 (DT1), chaque jour apporte son lot de défis — des défis que bien des gens ignorent. Les personnes atteintes du DT1 doivent suivre un plan de traitement astreignant tout au long de leur vie, qui comprend la surveillance constante de la glycémie, le comptage des glucides et la prise d’insuline plusieurs fois par jour pour demeurer en vie. En raison de ce lourd fardeau d’autogestion et d’autres facteurs tels que la stigmatisation sociale, les personnes vivant avec le diabète de type 1 sont plus susceptibles d’éprouver des problèmes de santé mentale que leurs pairs qui n’en sont souffrent pas.

Cependant, il existe actuellement de nombreuses lacunes dans les connaissances, le système de soins de santé et le soutien communautaire qui font que cet aspect essentiel de la gestion du diabète est souvent négligé. C’est pourquoi FRDJ Canada est heureuse d’annoncer qu’elle a lancé une campagne de financement de deux millions de dollars visant exclusivement à soutenir l’élaboration de sa première stratégie en matière de santé mentale.

L’année 2021 souligne le 100e anniversaire de la découverte de l’insuline au Canada. Plus tôt cette année, en l’honneur de cet anniversaire, FRDJ Canada, le plus important bailleur de fonds philanthropique des recherches sur le diabète de type 1 (DT1) au pays, a lancé sa Campagne pour accélérer de 100 millions $ pour bâtir sur un long héritage de recherches canadiennes exceptionnelles sur le diabète, d’accélérer la découverte de guérisons et d’améliorer la vie des personnes atteintes du diabète de type 1. La campagne adopte une approche à six piliers pour financer de manière agressive la recherche de guérisons, afin de pouvoir aider les personnes atteintes du DT1 à vivre plus sainement dès maintenant. — et étant donné l’importance de la santé mentale pour le DT1, elle est au centre de l’un des piliers de la campagne. Le DT1 ne prend jamais un jour de repos, et sa gestion sans interruption, associée aux inquiétudes concernant les complications liées au diabète, peut avoir des répercussions sur la santé mentale et émotionnelle. Comparativement aux personnes non atteintes, les personnes vivant avec le DT1 sont plus susceptibles de souffrir de dépression ou de développer un trouble de l’alimentation,1-3, et un jeune sur cinq atteint du DT1 souffre d’anxiété4.

C’est pourquoi nous lançons une stratégie pour la santé mentale

« Je vais bien, mais je ne suis pas heureux. Nous avons compris les choses — en grande partie — après dix longues années. Le diabète m’épuise beaucoup, émotionnellement et physiquement, et me gêne chaque jour. J’ai beaucoup pleuré, j’ai été frustrée, triste et en colère. Le diabète occupe une grande partie de ma capacité émotionnelle et j’en ai assez… Le diabète me fait sentir que je ne suis pas à la hauteur, mais je fais de mon mieux. »

– Maryna Ell, une jeune adulte vivant avec le DT1

Bien que la santé mentale soit un élément crucial de la gestion holistique du diabète, elle est souvent négligée prise à la légère dans les soins du diabète. Les rendez-vous de routine avec les personnes vivant avec le DT1 sont souvent concentrés sur les aspects urgents des soins du diabète, comme la gestion de la glycémie, et n’ont pas le temps d’aborder le bien-être émotionnel et la santé mentale. De plus, il n’y a qu’un petit nombre de fournisseurs de soins de santé mentale au Canada qui se spécialisent dans les besoins de la communauté du DT1.

Présentement, il n’existe aucune procédure normalisée pour l’identification, le dépistage et l’aiguillage en ce qui a trait aux problèmes de santé mentale chez les personnes atteintes du DT1. Enfin, la recherche dans le domaine de la santé mentale et du DT1 est terriblement sous-financée.

« Les problèmes de santé mentale représentent collectivement l’un des problèmes de santé les plus répandus qui touchent les Canadiens aujourd’hui. Lorsqu’on y ajoute une maladie chronique comme le DT1, les sentiments d’anxiété, de stress et de dépression sont souvent amplifiés, ce qui peut nuire à la santé physique. La pression de la santé mentale témoigne clairement que cette maladie a sur les personnes vivant avec le DT1 et les lacunes évidentes dans les soins, qu’il est temps d’agir et c’est pourquoi nous recueillons 2 millions de dollars et lançons notre première stratégie de santé mentale. »

– Dre Sarah Linklater, directrice scientifique de FRDJ Canada

Nos projets pour répondre aux besoins

« La santé mentale doit faire partie intégrante des soins, surtout pour les adolescents atteints de diabète. Il y a tellement de pression sur le plan social, scolaire et hormonal, qu’il est difficile de trouver quelqu’un qui comprend la difficulté de gérer le diabète en plus de tout cela. »

Jenna, jeune ambassadrice de FRDJ, qui a reçu un diagnostic de DT1 à l’âge de 12 ans

L’idée de la stratégie en matière de santé mentale de FRDJ Canada consiste à élargir et à créer de nouvelles avenues pour que les enfants, les adolescents et les adultes atteints de diabète aient accès à un soutien en santé psychosociale et à des services de santé mentale, pour finalement améliorer la qualité de vie et les résultats pour la santé.

La stratégie comprendra de multiples initiatives axées sur trois domaines principaux : le financement de la recherche sur la santé mentale et le DT1, l’information et l’éducation des fournisseurs de soins de santé et l’élaboration de nouveaux programmes pour soutenir la communauté du DT1. Plusieurs initiatives, dont des possibilités de financement de la recherche et l’élaboration d’un nouveau programme de formation virtuelle sur le diabète à l’intention des prestataires de soins de santé mentale canadiens autorisés, sont déjà en cours.

« J’ai commencé à fournir des services psychologiques aux personnes vivant avec le diabète en 1985. À l’époque, je ne faisais partie que d’un petit nombre de prestataires canadiens de services de santé mentale ayant une expertise en matière de diabète. Trente-cinq ans plus tard, presque rien n’a changé. La plupart des personnes vivant avec le diabète sont confrontées à des défis psychosociaux qui ont un effet négatif sur leur santé et leur qualité de vie. Les problèmes psychosociaux sont parmi les plus grandes lacunes en matière de soins dans la gestion du diabète. »

Dr Michael Vallis, psychologue agréé et professeur associé, médecine familiale, Université Dalhousie, Halifax, N.-É.

Avec l’aide des donateurs et de nos partenaires initiaux, dont Brain Canada, BD, iA Groupe Financier, Canucks for Kids et The Leona M. and Harry B. Helmsley Charitable Trust, FRDJ est bien placée pour prendre l’initiative de combler les lacunes en matière de soins et de s’attaquer à l’un des plus importants problèmes de santé auxquels sont confrontés les Canadiens atteints de diabète.

Grâce au soutien supplémentaire des donateurs et des partenaires, FRDJ peut se permettre d’offrir une approche unifiée pour aider les familles du Canada à surmonter les difficultés et à composer avec le DT1.

Faits et chiffres

Les personnes atteintes du DT1 sont plus susceptibles de souffrir de troubles de santé mentale que leurs pairs qui n’en sont pas atteints :

  • La prévalence de la dépression est 3 fois plus élevée chez les personnes atteintes du DT1 que chez les personnes non diabétiques, les femmes présentant des taux plus élevés que les hommes1.
  • Les adolescentes atteintes du DT1 sont 2,4 fois plus susceptibles de développer un trouble de l’alimentation, et plus de 30 % des femmes atteintes du DT1 auraient restreint leur consommation d’insuline pour contrôler leur poids.2,3
  • Un jeune sur cinq atteint d’un DT1 est anxieux4.
  • La moitié des adultes atteints de DT1 éprouvent une « détresse liée au diabète », un terme clinique pour décrire l’impuissance, le stress, la culpabilité, les inquiétudes incessantes et le déni qui accompagnent la vie avec le diabète et le fardeau de l’autogestion5.
  • Les problèmes de santé mentale chez les personnes atteintes de diabète sont associés à de plus mauvais résultats, notamment un contrôle glycémique moins bon6-9 des hypoglycémies plus fréquentes et plus sévères10 et des acidocétoses diabétiques (ACD) plus fréquentes,6 une fréquence accrue des complications du diabète11.

***

Pour en savoir plus sur le partenariat avec FRDJ Canada et obtenir plus de détails sur notre stratégie en matière de santé mentale, ou pour partager votre histoire sur les effets du DT1 sur votre santé psychosociale et votre bien-être émotionnel, veuillez communiquer avec nous :

mentalhealthstrategy@jdrf.ca

Références

1) Roy T et Lloyd CE. Épidémiologie de la dépression et du diabète : un examen systématique. Journal des troubles affectif. 2012. 142 Suppl : S8-21.

2) Goebel-Fabbri, A. Diabète et troubles de l’alimentation. J Diabetes Sci Technol. 2008. Mai; 2: 530-532.

3) Hanlan ME et al. Troubles de l’alimentation et alimentation désordonnée dans le diabète de Type 1 : Prévalence, dépistage et options de traitement. Curr Diab Rep. 2013. Sep 12:10.1007/s11892-013-0418-4.

4) Herzer M et Hood KK. Symptômes d’anxiété chez les adolescents atteints de diabète de type 1 : Association avec la surveillance de la glycémie et le contrôle glycémique. J Pediatr Psychol. 2010. May ; 35 : 415-425.

5) Vallis M et al. Deuxième étude sur les attitudes, les souhaits et les besoins du diabète (DAWN2) : Comprendre les résultats psychosociaux liés au diabète chez les Canadiens atteints de diabète. Can J Diabète. 2016. Juin ; 40 : bv234-41.

6) Plener PL et al. Dépression, contrôle métabolique et antidépresseurs chez les jeunes patients atteints de diabète de type 1. Pédiatre Diabète 2015 ; 16 : 58-66.

7) Corathers SD et al. Améliorer le dépistage de la dépression chez les adolescents atteints de diabète de type 1. Pédiatrie. 2013. 132 : e1395-402.

8) Lustman PJ et al. Dépression et mauvais contrôle glycémique : une revue méta-analytique de la littérature. Soins du diabète 2000. 23:934-942.

9) Strandberg RB et al. Relation longitudinale entre la détresse émotionnelle spécifique au diabète et le suivi de l’HbA1c chez les adultes atteints de diabète sucré de type 1. Médecine diabétique. 2015. 32 : 1304-10.

10) Katon WJ et al. Association de la dépression avec un risque accru d’épisodes hypoglycémiques sévères chez les patients diabétiques. Annales de médecine familiale. 2013. 11 : 245-50.

11) de Groot M et al. Association de la dépression et des complications du diabète : une méta-analyse. Médecine psychosomatique 2001. 63 : 619-630.

Le retour à l’école et l’hypoglycémie

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Commencer une nouvelle année scolaire peut être très stressant, même sans souffrir du diabète, en particulier pendant une pandémie. De nombreux élèves ont suivi leurs cours virtuellement l’année dernière, cet automne pourrait donc être la première fois qu’ils suivront des cours dans une école, un cégep ou une université, et ce depuis plus d’un an.

Peu importe le niveau, reprendre la routine scolaire demande beaucoup de préparation et de planification. Il est toujours bon d’avoir prévu un plan qui comprend des numéros d’urgence ainsi que des informations sur l’insuline et la façon de traiter les bas et les hauts niveaux de sucre dans le sang.

Dans le meilleur des mondes, tous les enseignants et le personnel de l’établissement scolaire comprendraient comment gérer le diabète de type 1. Puisque rien n’est parfait, la communication est essentielle. Il est important de rencontrer et de former les enseignants sur le diabète de type 1 ainsi que de renseigner les étudiants sur le diabète, la gestion et la reconnaissance des signes d’hypoglycémie. Ceci aidera les enfants à se sentir à l’aise pour le retour à l’école et, surtout, les gardera en sécurité et en bonne santé, peu importe ce que la journée scolaire apporte.


L’hypoglycémie peut être causée par l’un des facteurs suivants1 :

  • Ne pas suivre votre plan de repas, comme sauter ou retarder un repas
  • Faire trop d’exercice ou faire de l’exercice pendant une longue période sans manger de collation ou sans ajuster l’insuline avant de faire de l’exercice
  • Trop d’insuline ou un changement du moment de la prise d’insuline
  • Stress (tests, examens, etc.)
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Il est important de toujours ÊTRE PRÊT !

Fournissez toujours au personnel de l’école du glucose à action rapide comme des comprimés, des gels et du liquide Dex4, et ce, dans l’éventualité où les niveaux de sucre dans le sang d’une personne tomberaient sous la barre du 4 mmol/L. Si les enseignants remarquent une différence de comportement liée aux signes d’hypoglycémie ou que les enfants ressentent l’un des signes avant-coureurs d’hypoglycémie, vérifiez la glycémie et traitez-la sans délais. En cas d’indisponibilité d’un lecteur de glycémie, mais que l’on soupçonne une hypoglycémie, traitez-la immédiatement.

Pour traiter la glycémie, il faut manger ou boire du sucre à action rapide tel que1 :

Attendez ensuite 15 minutes, puis vérifiez à nouveau le niveau de glycémie.

Une hypoglycémie pouvant survenir à tout moment, il est important de se préparer à l’avance. Les produits de glucose de Dex4 aident à augmenter le niveau de glucose RAPIDEMENT.

Les produits de glucose Dex4 sont :

  • À action rapide
  • Prémesurés pour que vous sachiez exactement combien de glucose vous consommez
  • Sans matières grasses
  • Sans caféine, sans gluten et sans cholestérol
  • Offerts sous de nombreuses saveurs délicieuses.

Ressources supplémentaires :

La Diabetes Hope Foundation soutient des programmes de mentorat pour les jeunes. Des systèmes d’amis sont disponibles, pour plus de renseignements, visitez www.diabeteshopefoundation.com/mentor-biographies (site en anglais)

1 Comité d’experts sur les lignes directrices de pratique clinique de l’Association canadienne du diabète. Canadian Diabetes Association 2013 Clinical Practice Guidelines for the Prevention and Management of Diabetes in Canada. Can J Diabetes 2013;37(suppl 1):S1-S212.

Déni de responsabilité :

Les informations dans cet article sont fournies à titre informatif seulement et ne constituent pas un substitut à un avis médical professionnel.

Relevez le Blue Balloon Challenge

Cet été, Medtronic® invite les Canadiennes et les Canadiens à relever le Blue Balloon Challenge bleu pour sensibiliser les gens à la difficulté de trouver un équilibre entre les hauts et les bas de la vie avec le diabète de type 1 (DT1).  

Les personnes atteintes de DT1 doivent prendre 300 décisions et plus par jour pour maintenir leur taux de glycémie dans un écart cible. Celles-ci comprennent de faire des choix quand vient le temps de manger, de boire, de faire des exercices, de dormir, et bien plus encore. Le DT1 ne prend jamais de pause, il est toujours là, et il est souvent invisible aux yeux des autres.

C’est ce qui a motivé Medtronic à lancer ce défi en demandant aux gens d’essayer de faire des tâches de tous les jours tout en maintenant un ballon dans les airs. Le ballon est un moyen de montrer combien la vie avec le DT1 est complexe. 

Lancez le défi à vous-même, à vos amis et à votre famille! Filmez-vous pendant que vous effectuez une activité de tous les jours en maintenant un ballon bleu dans les airs afin de montrer à quoi ressemble la recherche constante d’équilibre lorsqu’on vit avec le DT1. Publiez votre défi sur les médias sociaux à l’aide des mots-clics #blueballoonchallenge et #FRDJCanada.

Étiquetez trois amis (ou plus!) pour les inviter à relever le défi.

OPTIONEL : Étiquetez @MedtronicDiabetesCanada sur votre message et courez la chance de voir votre défi publié sur les médias sociaux de Medtronic Diabète Canada!

Nous avons hâte de voir vos photos et vos vidéos et de les partager sur les plateformes de médias sociaux de FRDJ.

FRDJ remercie Medtronic Diabète Canada de nous inclure avec Diabète Canada à titre de partenaires du Blue Balloon Challenge et d’aider à amasser des fonds et à sensibiliser les gens au DT1 partout au pays.

Regardez la vidéo du Blue Balloon Challenge de Medtronic ici.

Donateur sous les projecteurs : Le Défi 100 de l’immobilier commercial

FRDJ a lancé la Campagne pour accélérer de 100 millions $ dans le cadre du 100e anniversaire de la découverte de l’insuline – une initiative audacieuse pour aider à libérer les gens une fois pour toutes du monstre qu’est le diabète de type 1 (DT1). Bien que la pandémie ait posé des défis à l’ensemble de l’industrie, des personnes qui travaillent dans le secteur de l’immobilier commercial se sont mobilisées pour aider FRDJ à atteindre son ambitieux objectif de collecte de fonds.

John O’Bryan, bénévole de FRDJ, a lancé le Défi 100 en demandant à 100 dirigeants du secteur de l’immobilier commercial de contribuer pour atteindre un objectif de 1 million $. Appuyé par des bénévoles de la campagne – Yogini Narine, Vanessa Oliver, Fred Rubinoff, Peter Senst, et Chris Tambakis – et plus de 100 collègues d’un bout à l’autre du Canada, l’objectif a été atteint! 

Leurs contributions seront égalées dans le cadre du partenariat de FRDJ avec les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC). Le résultat : la formidable somme de 2 millions $ pour tracer la voie vers une guérison du DT1.

FRDJ a discuté avec John pour savoir ce qui l’a motivé à organiser ce défi, et pourquoi il est si important pour lui et ses camarades bénévoles d’aider à mettre KO le monstre du DT1.

*Remarque : certaines réponses ont été modifiées pour les préciser et les résumer.

FRDJ : Comment en êtes-vous venu à vous impliquer auprès de FRDJ?

John O’Bryan : Je n’ai pas de lien personnel avec le diabète. Pour moi, c’était le fait qu’une organisation (CBRE) où j’occupais le poste de président et encore celui de président honoraire aujourd’hui, était très engagée envers le Roulons. J’ai participé la première année et j’ai adoré – j’ai aimé rencontrer les gens, j’ai aimé l’événement et j’ai aimé le fait de rassembler une variété de gens dans l’industrie. Et après, Dave (Prowten, président et chef de la direction de FRDJ) m’a téléphoné juste avant les fêtes pour me parler des plans du 100e anniversaire. C’est après cette conversation que j’ai décidé de participer à la Campagne pour accélérer.

FRDJ : Comment est venue l’idée de la campagne du Défi 100?

John O’Bryan : J’ai compris la signification du 100e anniversaire, et il semblait tout naturel de faire le lien avec un objectif de 100 millions $. Le chiffre était assurément très ambitieux.

J’ai eu l’idée de ce concept inspiré du chiffre 100, soit celui de demander à 100 dirigeants du secteur de l’immobilier de contribuer à l’atteinte d’un objectif de 1 million $. J’ai ensuite contacté Dave pour lui présenter la campagne du Défi 100 et lui demander son avis quant à l’intérêt que pourrait avoir FRDJ envers cette initiative.  

FRDJ : Comment avez-vous fait pour l’organiser aussi rapidement?

John O’Bryan : J’en ai parlé à des amis. Ken Silva à CBRE a dit que si j’embarquais dans cette campagne, il le ferait aussi. Et Yogini Narine dans son équipe de direction a aussi manifesté son désir de participer et d’aider en ce qui a trait à la logistique. Ils m’ont offert beaucoup de soutien et leur aide fut déterminante.

Je voulais faire participer les gens du côté de la collecte de fonds chez FRDJ, les bénévoles qui font partie de l’industrie de l’immobilier : Chris Tambakis, Vanessa Oliver et Fred Rubinoff, et je les connais tous. J’ai préparé une liste de noms, essayant d’en inscrire environ 50. Nous sommes allés de Terre-Neuve-et-Labrador en Colombie-Britannique, et dans toutes les provinces au Canada où nous sommes représentés.

L’idée n’était pas de faire participer les entreprises, mais les gens. Il s’agissait essentiellement de dons personnels, mais en fait, une industrie entière s’est ralliée pour cette campagne et j’ai pensé que cela pourrait en inspirer d’autres.  

Je crois qu’à cause de la pandémie, les gens étaient prêts à participer à quelque chose d’utile. Je pense que les gens étaient très réceptifs à ce message à ce moment-là.  

La vitesse, pour être honnête, m’a surpris. Je crois qu’elle est le résultat d’une combinaison de la cause et du lien que nous avions avec ces personnes, surtout la communauté de l’immobilier. Je travaille dans cette industrie depuis 1972. La communauté a toujours été merveilleuse et chaleureuse, et encore plus les dernières années. Elle m’a accueilli à titre d’immigrant et elle a évolué au point où elle est devenue une force majeure du bien.

FRDJ : En quoi cette campagne du Défi 100 est-elle particulièrement unique?

John O’Bryan : Dans une certaine mesure, je ne crois pas qu’elle soit unique. J’ai remarqué que lorsqu’on est frappé par une tragédie dans la vie, comme par un cancer, une maladie du cœur, le diabète, on devient très engagé envers la cause et parfois, c’est difficile de comprendre pourquoi les autres ne le sont pas autant que nous. C’est une évidence toute simple quand on y pense, les gens se sentent interpellés par la cause.  

La partie la plus facile des conversations que j’ai eues est qu’il n’est pas vraiment nécessaire d’expliquer le diabète aux gens. Si le diabète ne touche pas votre famille, il touche assurément une personne dans votre entourage. Il y a eu des situations où j’ai terminé un appel téléphonique et que j’en avais un autre prévu et que j’ai dû annuler parce que les appels étaient très émotifs.  

FRDJ : Qu’espérez-vous de la Campagne pour accélérer?

John O’Bryan : L’espoir est de faire avancer les choses pour les gens. L’espoir est là, malgré les hauts et les bas des recherches, et que rien n’est jamais facile quand on travaille avec des maladies, vous voulez seulement améliorer la vie des personnes.

Si vous vivez au Canada et que vous avez atteint un certain niveau de réussite dans vos affaires, vous êtes une toute petite partie de la population au Canada, et encore plus petite de la planète. Vous vous trouvez dans une situation privilégiée. Je crois que beaucoup de personnes ressentent cela et le croient et qu’elles recherchent des moyens d’y donner un sens. Et l’un de ces moyens est de redonner. La meilleure expression qui me vient à l’esprit est de donner au suivant. Aider les autres. Faire de son mieux pour tendre la main et aider.   

Par cette campagne, vous tentez d’amasser 100 millions $, et vous commencez avec 10 000 $. C’est le point de départ. Il faut commencer quelque part. Pour moi, c’est la logique sur laquelle s’appuie la campagne du Défi 100. Si vous pouvez recueillir 1 million $, il n’en reste plus que 99 après. Et lorsque les autres campagnes commencent à donner des résultats, l’objectif de 100 millions $ peut sérieusement être à votre portée. Les gens étaient vraiment ravis de contribuer massivement.  


FRDJ remercie John O’Bryan et ses collaborateurs de l’industrie de l’immobilier commercial pour leurs incroyables contributions à la Campagne pour accélérer. L’offre de jumelage des dons permettra de consacrer 2 millions $ à des recherches vitales sur le diabète de type 1. John espère inspirer d’autres industries à organiser des défis similaires.

DT1 en été

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L’été approche et après un long hiver canadien, nous sommes plusieurs à avoir hâte de passer du temps à l’extérieur. Mais la saison estivale requiert de planifier différemment lorsque vient le temps de gérer le diabète de type 1 (DT1).    

Voici quelques conseils et des suggestions pour vous aider à profiter pleinement des journées de soleil.

Sécurité liée à la COVID-19

Les provinces et les territoires ont chacun leur plan de sécurité et de réouverture pour la Covid-19. Nous suggérons de consulter le site Web de l’autorité sanitaire de votre province ou territoire pour obtenir des informations sur la taille des rassemblements, à l’intérieur, à l’extérieur et sur les balcons, de même que dans les autres emplacements récréatifs.

5 conseils pour gérer le DT1 durant l’été

  • Restez bien hydraté. Le temps chaud peut rapidement entraîner une déshydratation. Buvez de l’eau toute la journée pour éviter les hausses marquées de la glycémie causées par la déshydratation.
  • Vérifiez votre glycémie fréquemment. Le temps chaud peut entraîner des variations imprévisibles dans les taux de glycémie.
  • Protégez vos accessoires. Couvrez votre pompe et conservez votre insuline au frais. La chaleur peut réduire l’efficacité de l’insuline et entraîner des défaillances dans les pompes. L’insuline commence à se détériorer à 38 degrés Celsius et plus. Des étuis réfrigérants spécifiquement conçus pour l’insuline sont offerts pour vous aider à conserver votre réserve d’insuline. 
  • Apportez des collations. Avant de partir en voyage ou en excursion cet été, assurez-vous d’apporter des collations pour éviter une baisse de glycémie. Essayez autant que possible de respecter votre horaire de repas.
  • Faites de l’exercice le matin ou le soir et privilégiez les moments où il fait plus frais durant la journée pour faire des activités à l’extérieur. Faire de l’exercice lors de temps chaud peut entraîner un épuisement par la chaleur et compliquer la tâche pour rester dans un écart sain. Portez attention à la transpiration. Trop d’humidité peut endommager certaines pompes, il faut donc la vérifier pendant l’entraînement.

Il est aussi très important de mettre un écran solaire. Tout le monde devrait protéger sa peau contre les rayons UV néfastes, mais avec le DT1, cela devient encore plus important. Les coups de soleil entraînent un stress pour le corps et peuvent causer des hausses marquées de la glycémie. Appliquez un écran solaire avec un FPS de 30 et plus.

La science de l’été

La chaleur peut entraîner des hausses et des baisses inattendues de la glycémie. De même, la déshydratation est courante durant l’été et peut aussi entraîner des hausses marquées de la glycémie parce que le glucose se concentre davantage dans le sang en raison de la diminution du débit sanguin dans les reins. 

La chaleur peut aussi entraîner une baisse de la glycémie. Lorsque les températures s’élèvent, les vaisseaux sanguins se dilatent, ce qui accélère l’absorption d’insuline et augmente le risque d’hypoglycémie. Ceci survient surtout lors de la pratique d’exercice puisque l’entraînement augmente déjà le débit sanguin.

Il est essentiel de rester hydraté et de se réfugier à l’ombre ou à l’intérieur pour prendre une pause si vous avez trop chaud.  

Liste de vérification pour les voyages d’été

L’été est synonyme d’escapades! Si vous prévoyez une sortie d’un jour, ou une excursion plus longue dans un chalet ou une maison de plage, voici quelques éléments à envisager d’apporter :

  • Lettre du médecin avec une autorisation écrite de voyager avec de l’insuline et des seringues (recommandé).
  • Insuline (et des seringues ou des stylos injecteurs, selon ce que vous utilisez).
  • Bandelettes de test
  • Lancettes
  • Bandelettes de test de cétone
  • Collations en cas de besoin
  • Glucagon d’urgence
  • Accessoires pour tous les appareils de diabète que vous utilisez : glucomètre, glucomètre continu, glucomètre flash, pompe à insuline.
  • Deux fois plus de médicaments et d’accessoires dont vous croyez avoir besoin (juste au cas où!).

Pour les personnes qui utilisent une pompe à insuline, plusieurs fabricants offrent de prêter des appareils pour les voyages. Envisagez d’en demander un pour avoir une solution de rechange en cas de besoin.

Pour les personnes qui prennent l’avion, apportez tout ce qui est indiqué ci-haut, surtout l’insuline, dans un bagage à main. Les médicaments doivent être préparés et placés dans un sac en plastique transparent pour passer à la sécurité de l’aéroport. Ne laissez pas d’insuline ou un glucomètre continu ou flash dans un bagage consigné puisque le cargo peut subir des températures extrêmes et ainsi endommager vos appareils avant d’atterrir.

Comment prendre de l’alcool de manière sécuritaire avec le DT1

Le DT1 ne devrait pas vous empêcher de siroter un margarita ou une bière bien froide.

Gardez à l’esprit que votre consommation d’alcool, surtout sous le soleil, peut nuire à la capacité de votre corps à régulariser la température. De manière générale, favorisez les options à faible teneur en sucre, restez hydraté (avec de l’eau!) et ne buvez pas d’alcool le ventre vide.

Pour plus d’informations sur l’alcool et le DT1 : https://breakthrought1d.ca/alcohol-t1d/

Avec un peu de planification supplémentaire, vous pourrez profiter pleinement de l’été et des joies qui viennent avec!


Joseph et Rosalie Segal et leur famille font un don important pour contribuer au financement du Centre d’excellence de FRDJ à UBC

Joseph Segal, âgé de 96 ans, est un vétéran de la Seconde Guerre mondiale et un célèbre magnat des affaires. En tant que fondateur des magasins Fields et président de Kingswood Capital Corporation, Joseph Segal a construit un empire impressionnant mais sa plus grande réussite réside peut-être dans la philanthropie de sa famille. Récemment, FRDJ a bénéficié de l’incroyable générosité de sa famille, en recevant une contribution de 1 million de dollars afin de financer le Centre d’excellence de FRDJ à l’université de la Colombie-Britannique, dans le cadre de sa Campagne pour accélérer.

Ce Centre sera le premier du genre au Canada, parmi seulement quatre autres dans le monde. À Vancouver, des chercheurs de niveau international sont prêts à faire passer des traitements à l’étape des essais cliniques pour la guérison du DT1 et avoir une incidence positive sur d’autres maladies auto-immunes.

Le Centre d’excellence de FRDJ changera la donne pour la recherche sur le DT1. Joseph et Rosalie Segal et leur famille ont contribué à enclencher ce changement.

FRDJ a eu l’occasion de parler à Joseph et à son petit-fils Danny Miller de ce qui les a poussés à faire cette contribution. Voir l’entrevue ci-dessous datant du 13 mai 2021 :
FRDJ :  Mr Segal, veuillez nous en dire plus sur les causes qui vous tiennent à cœur et pour quelle raison ?

Joseph Segal : Je pourrais le résumer en un seul mot : tout.

Nous estimons que toutes les causes qui ont un caractère authentique sont importantes. Je pourrais donc dire la santé mentale, je pourrais dire l’hôpital général de Vancouver, je pourrais dire l’éducation parce que l’éducation est la réponse à la plupart des tragédies dans le monde. Chaque cause a donc son importance.

Cependant, il y a d’autres causes que la plupart des gens négligent, lorsque vous faites face à une situation – une personne qui a besoin d’un peu d’aide – peut-être 5 000 $, peut-être 3 000 $, peut-être 10 000 $ ; et elle ne sait pas vers qui se tourner. Elle n’a nulle part où aller. Ce sont les causes qui se cachent sous la surface et ce sont ces causes qui sont importantes parce qu’elles donnent à la personne un peu d’encouragement. La personne sent que vous vous intéressez à elle. Ce sont les causes qui passent inaperçues. Mais ce sont les causes qui ont le même impact que celles pour lesquelles tout le monde donne.

Donc, vous devez avoir quelqu’un vers qui vous pouvez vous tourner et qui vous donnera un coup de main. C’est simple. Et cette partie indispensable de la société est, dans une large mesure, négligée.

FRDJ : Mr Segal, pourquoi le fait de donner est-il important pour vous personnellement ?

Joseph Segal : Vous avez l’obligation de donner, dans la société, parce que vous avez vraiment envie de le faire. C’est une situation différente de celle qui consiste à donner parce que vous devez le faire.

Je me souviens de l’époque où je n’avais pas beaucoup d’argent et ma première contribution importante s’élevait à 100 000 $, ce qui correspondait à la valeur de ma maison. Mais j’ai pensé que j’allais la récupérer. Il ne s’agit donc pas de dire « je donne », mais de dire « je donne ce que je peux ».

La personne qui donne 2 000 $ est tout aussi importante que celle qui donne 1 million de dollars car personne ne donne quelque chose qui va lui manquer. Mais le donateur qui a fait un don de 2 000 $ va probablement le ressentir plus que ceux qui ont fait un don d’ 1 million de dollars.

FRDJ : Mr Segal, comment Rosalie et vous décidez de vos choix de financement ?

Joseph Segal : La plupart des gens réfléchissent et essaient de déterminer si c’est important ou non. Cela fera 73 ans que je suis marié, le mois prochain, et en 73 ans, je n’ai jamais, jamais eu de divergence d’opinion ou de discussion à propos d’un organisme de bienfaisance que nous avons décidé de soutenir. Elle a des organismes de bienfaisance auxquels je ne pense même pas à apporter mon soutien. J’ai des organismes de bienfaisance, prends une décision, m’engage et respecte mon engagement. C’est tout. Nous le faisons ensemble.

Il n’y a jamais eu de divergence d’opinion sur ce qui est nécessaire car si la cause est juste, peu importe qui prend la décision. Si vous le pouvez, vous soutenez la cause à hauteur de vos envies.

FRDJ : Mr Segal, qu’est-ce qui vous a amené à devenir notre premier donateur au Centre d’excellence de FRDJ à UBC ?

Joseph Segal : Il y a de nombreuses raisons pour lesquelles je l’ai fait mais la première raison, c’est que ça en vaut la peine.

De nombreuses causes sont universelles et le diabète est universel. C’est un pas important vers la résolution d’un problème majeur. C’est comme le vaccin contre la COVID-19. Si vous ne l’aviez pas, qu’est-ce que vous auriez ? Le chaos dans le monde entier. Il ne s’agit donc pas de devoir trouver une solution mais de vouloir trouver une solution à l’un des problèmes les plus importants de la société. Le diabète juvénile est une chose et puis, quand vous devenez adulte, vous avez toujours le diabète parce qu’il n’y a pas de solution à ce problème. Parce que j’ai côtoyé un ou deux membres de ma famille qui ont souffert du diabète et que c’est une maladie débilitante si on ne la gère pas. Les gens qui n’en sont pas atteints ne comprennent probablement pas la nécessité de la gérer correctement.

Donc, vous ne faites pas seulement un bon travail, vous répondez à un besoin important de la communauté et si vous réussissez, s’ils trouvent juste un petit remède – un remède partiel – ouvrez la fenêtre et laissez entrer l’air frais, voilà ce que vous essayez de faire.

Une fois que vous avez trouvé une solution, vous améliorerez la vie de tant de personnes, alors voilà la raison.

FRDJ: Mr Segal, une composante majeure du Centre d’excellence, c’est de faire preuve de souplesse et de s’adapter à l’évolution de la recherche. Comment cette adaptabilité s’aligne-t-elle sur votre éthique professionnelle ?

Joseph Segal : Si vous souhaitez réussir dans la vie, vous avez besoin de faire preuve de souplesse. Vous pouvez emprunter une route et vous dire « je suis sur la bonne route » et vous pouvez parcourir 100 km et ensuite vous dire « je suis peut-être sur la mauvaise route ». Donc, quand vous faites de la recherche, et je ne suis pas familier avec la recherche mais je peux imaginer que lorsque vous faites de la recherche, vous allez trouver quelque chose que vous n’aviez pas prévu. Et peut-être que cela ouvre une toute nouvelle voie et que vous poursuivez cette voie au lieu de l’autre.

Sans souplesse, cela peut prendre deux fois plus de temps pour trouver la réponse et trouver la voie.

Vous devez aussi être optimiste. Vous devez avoir la conviction que la mission dans laquelle vous êtes engagé aura une fin dont vous serez satisfait. Et si tous vos chercheurs ont la même attitude, alors leur profession donnera des résultats.

FRDJ : Mr Segal, d’où vient votre système de valeurs philanthropiques et comment l’avez-vous transmis à votre famille ?

Joseph Segal : Lorsque nous nous sommes mariés, il y a 73 ans, je n’avais rien, j’étais dans l’Armée et j’étais à l’étranger en Europe (Belgique, Allemagne). Lorsque je suis revenu et que j’ai vu ma femme, j’ai dit « Voilà la fille de mes rêves » et je l’ai épousée. Nous avons tous deux donné l’exemple à nos enfants et, heureusement, ils ont la même attitude. Ils sont impliqués dans différents domaines et différentes communautés. Je l’attribue entièrement à ma femme.

Je n’ai pas de paroles de sagesse. Tout ce que je sais, c’est que vous avez une cause. La cause est légitime, la cause est vitale et si nous pouvons aider un peu à faire progresser la recherche et la compréhension de cette maladie, alors nous aurons contribué au monde.C’est comme Banting (et Best) avec l’insuline.

Je ne vous dis pas cela pour vous impressionner. C’est l’attitude avec laquelle j’ai vécu toute ma vie.

Le petit-fils de Joseph et de Rosalie, Danny Miller, est le coprésident de la campagne du Centre d’excellence et son fils Cody est atteint du DT1 :
FRDJ : Mr Miller, comment est-ce que le sens de la générosité de vos grands-parents vous a inspiré ?

Danny Miller : Eh bien, comment ne pas s’en inspirer ?

J’ai souvent entendu grand-père dire que peu importe si c’est 2 000$ ou 2 million de dollars, il faut donner ce qu’on peut si la cause en vaut la peine. Et c’est tout à fait vrai. Ce qui semble peu pour moi peut représenter une énorme différence pour quelqu’un d’autre et cela est toujours resté dans un coin de ma tête. J ‘essaie donc de vivre de cette façon, tout comme ma femme Jennifer et nos enfants.

C’est vraiment inspirant de constater la générosité et le fait qu’aucune cause ne soit trop petite ou trop insignifiante, tant qu’elle est valable et authentique, il est alors important de la soutenir. C’est ce que j’ai appris.

FRDJ : Mr Miller, que représente le Centre d’excellence pour vous ?

Danny Miller : La liberté. Le fait de pouvoir se détendre et de ne pas s’inquiéter de ce qui va arriver à mon enfant à tout moment.

Vancouver est déjà une plaque tournante mondiale de la recherche sur le diabète de type 1, donc la possibilité de réunir tous les chercheurs de niveau international et de faire en sorte que 1+ 1 = 3, c’est quelque chose que je ne pouvais pas NE PAS soutenir.

C’est quelque chose que nous devions soutenir parce que le besoin est tout simplement trop évident. Si vous prenez une cause importante et que vous réunissez les meilleures personnes et les aidez à travailler ensemble encore mieux, alors il n’y a que de bonnes choses qui pourront arriver.

À mes grands-parents, je vous l’ai déjà dit avant, merci beaucoup d’avoir pris l’initiative de ce projet parce que cela est vraiment important pour moi et Jen et mes parents et Cody et ses frères. C’est vraiment une cause très importante et je vous remercie.


FRDJ remercie Joseph et Rosalie Segal ainsi que leur famille pour leur incroyable générosité. Leurs contributions permettront d’accélérer les recherches les plus prometteuses pour trouver des remèdes et nous aideront à créer un jour un monde débarrassé du diabète de type 1.

Cent ans d’innovation au Canada : le Prix Leonard créé par Lilly inspire la nouvelle génération

Le Canada occupe une place particulière dans l’histoire de l’insuline. En effet, c’est à l’Université de Toronto que les scientifiques Banting et Best en ont fait la découverte en 1921. Avant cette découverte, la vie des personnes diabétiques était souvent écourtée, et le diabète était souvent synonyme de mort. La découverte de l’insuline a révolutionné le traitement du diabète et augmenté l’espérance de vie, en plus de changer des vies.  

Un siècle plus tard, Lilly est heureuse de présenter le Prix Leonard, qui marque le 100e anniversaire de la découverte de l’insuline. Afin de commémorer cet événement important, Lilly a lancé la campagne Leonard, inspirée de la vie de Leonard Thompson, qui a été la première personne diabétique à être traitée avec succès par l’insuline en 1922, alors qu’il n’avait que 14 ans.  

Depuis, cette innovation canadienne a fait beaucoup de chemin. Par exemple, tout récemment, notre esprit d’innovation a mené à la mise au point du premier glucagon nasal au monde pour le traitement de l’hypoglycémie sévère. Lilly est fière de souligner l’évolution du traitement du diabète et de l’insuline au cours du dernier siècle – ainsi que les progrès qui sont encore à venir – tout en rendant hommage au courage de Leonard Thompson et de millions d’autres personnes dont la vie a été changée à jamais par l’avènement de l’insuline.  

Le Prix Leonard ne se borne pas à célébrer les réalisations passées; il vise aussi à reconnaître les progrès réalisés dans le développement de l’insuline et d’autres traitements contre le diabète, et à s’en servir comme inspiration pour persévérer.  

Un gagnant sera choisi dans chacune des cinq catégories. Une subvention de 20 000 $ US sera versée au nom du lauréat au programme Life for a Child, une initiative internationale qui vient en aide aux enfants diabétiques dans plus de 43 pays. Les catégories sont les suivantes : 

  • Adolescents/jeunes adultes : Personnes âgées de 18 à 25 ans atteints de diabète ou entretenant un lien étroit avec une personne touchée par le diabète 
  • Défenseurs/professionnels de la défense des intérêts des patients : Défenseurs actifs des intérêts des personnes atteintes de diabète, soit par leurs propres moyens ou au sein d’un organisme établi 
  • Endocrinologues/médecins de soins primaires : Professionnels de la santé spécialisés en endocrinologie ou qui agissent comme médecin de soins primaires auprès de personnes diabétiques 
  • Éducateurs en diabète et personnel infirmier spécialisé dans le diabète : Éducateurs en diabète et personnel infirmier spécialisé dans les soins aux personnes diabétiques 
  • Chercheurs : Professionnels qui se consacrent à la recherche dans le domaine des soins liés au diabète (domaine thérapeutique, technologie ou autre) 

Les demandes pourront être soumises au moyen d’un formulaire en ligne dès que le site Web du Prix Leonard sera accessible à la fin juin – www.lilly.ca/en-CA/stories/caring/insulin-centennial. Les gagnants seront annoncés le 14 novembre 2021, à l’occasion de la Journée mondiale du diabète. 

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