Diabète de type 1 (DT1) et COVID-19 : Foire aux questions

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Diabète de type 1 (DT1) et COVID-19 : Foire aux questions

27 mars 2020

 

La pandémie de la COVID-19 soulève beaucoup d’inquiétudes pour tout le monde, particulièrement les personnes vivant avec des problèmes de santé. Pour soutenir et informer la communauté du DT1, FRDJ Canada a consulté un panel d’endocrinologues canadiens (énumérés plus bas) afin de fournir des réponses à vos questions.

Tout d’abord, nous tenons à souligner l’importance d’une bonne hygiène des mains et des mesures d’éloignement social afin de réduire la propagation de l’infection.

Chaque personne vivant avec le diabète de type 1 est différente. Nous vous encourageons donc à communiquer vos besoins à votre équipe de soins – les réponses fournies plus bas ne remplacent pas l’avis de votre médecin. De plus, la situation de la COVID-19 évolue rapidement et de nouvelles informations deviennent disponibles à chaque jour. L’information plus bas est celle du 25 mars 2020.

Q : Est-ce que les personnes vivant avec le DT1 courent un plus grand risque de contracter la maladie à coronavirus (COVID-19)?

Il n’y a pas d’évidence soutenant que les personnes qui vivent avec le DT1 courent un plus grand risque d’être infectées par le SARS-CoV-2, le virus causant la COVID-19. Certains pays ont publié des rapports scientifiques déclarant que les personnes atteintes de diabète courent un plus grand risque. Cela peut être expliqué par le fait que les personnes vivant avec le diabète ont eu plus de contacts avec d’autres patients et professionnels de la santé au début de l’épidémie, lorsque l’importance de l’éloignement social n’était pas bien connue.

Q : Pourquoi le pronostic de la COVID-19 est plus défavorable chez une personne atteinte de diabète?

Selon les connaissances actuelles par rapport aux autres infections virales, si une personne atteinte de DT1 souffre de la COVID-19, les conséquences sont généralement plus sévères. C’est particulièrement le cas si cette personne présente des complications du diabète (maladies cardiovasculaires, insuffisance cardiaque, insuffisance rénale, etc.) et/ou cette personne a plus de 70 ans. De plus, la gestion de la glycémie est plus difficile lors d’une infection, rendant le traitement plus complexe. Si une personne atteinte de DT1 est atteinte de la COVID-19 et a de la difficulté avec la gestion de la maladie, elle pourrait courir un plus grand risque de produire des corps cétoniques, de développer une acidocétose diabétique, de tomber en hypoglycémie ou de développer une autre infection (bactérienne) si la glycémie est très haute.

Une grande partie de la population décédée de la COVID-19 en Chine avait le diabète – mais la plupart de ces personnes avaient probablement le diabète de type 2 puisque celles-ci sont généralement plus âgées que ceux vivant avec le diabète de type 1. Ce n’est pas encore clair si le diabète en lui-même aggrave la maladie ou si celle-ci est aggravée par les autres conditions médicales associées au diabète (maladies cardiovasculaires ou rénales). Les recherches en cours vont idéalement bientôt fournir plus d’informations sur ces incertitudes. Comme pour n’importe quelle maladie, chaque individu est différent. Nous vous encourageons à consulter votre équipe de soins afin de discuter de vos risques.

Q : Est-ce que les personnes atteintes de DT1 ont besoin de prendre des précautions supplémentaires afin d’éviter de contracter la COVID-19, outre celles recommandées pour la population générale?

L’éloignement social est crucial dans le contexte actuel afin de vous protéger et de protéger ceux autour de vous. Nous avons tous un rôle à jouer dans la réduction de l’impact de l’épidémie de la COVID-19 au Canada. Nous pouvons tous montrer l’exemple : rester à la maison autant que possible, travailler et socialiser au travers d’options virtuelles, passer une commande d’épicerie auprès d’un commerce ou d’un ami et garder une distance de 2 m entre vous et les autres personnes si vous devez sortir. Si vous aviez prévu des rendez-vous dans une clinique, S.V.P vérifier auprès de votre équipe de soins s’il est possible d’obtenir une consultation téléphonique ou virtuelle. Veuillez reporter vos tests de routine à moins que vous ayez clairement un besoin urgent.

Si vous avez de la difficulté avec la gestion de votre glycémie et avez des complications comme une maladie cardiaque ou rénale, ou si vous êtes plus âgés (~60 ans et plus), nous vous recommandons de considérer des mesures additionnelles pour minimiser l’exposition potentielle au virus. Si vous avez une hémoglobine glyquée élevée (>9%), vous pourriez aussi envisager de vérifier plus souvent votre glycémie. En collaborant avec votre équipe de soins (par téléphone ou par vidéo), vous pourriez réduire sécuritairement votre glycémie dans les prochaines semaines tant que la COVID-19 reste un problème, puisque réduire votre hémoglobine glyquée pourrait diminuer l’impact de la COVID-19 si vous contractez la maladie.

Q : Mon enfant vit avec le DT1 – court-il un plus grand risque par rapport aux autres enfants qui n’ont pas le DT1?

De façon générale, les enfants infectés par la COVID-19 ont des symptômes légers. Aucune évidence n’a encore été publiée par rapport aux enfants avec le DT1 et la COVID-19. Cependant, des témoignages de l’Europe suggèrent que les enfants atteints de DT1 présentent eux aussi des symptômes légers. Ces enfants pourraient donc recevoir des soins appropriés tout en demeurant à la maison.

Toutefois, les enfants et les jeunes ne sont pas immunisés aux complications sérieuses de la maladie. Il est donc important de prévenir une éventuelle acidocétose diabétique (une condition sérieuse et dangereuse), une hypoglycémie sévère et la déshydratation. Durant une période de maladie, il est important de vérifier plus souvent la glycémie et les corps cétoniques (cétones). Il est également important de suivre les directives et de communiquer avec votre équipe locale de diabète si nécessaire. Nous vous recommandons de vous assurer que les fournitures pour les tests de cétones (urine et/ou bandelettes de sang) n’ont pas expiré, et d’être prêt à donner de l’insuline à action rapide supplémentaire, si nécessaire, si votre enfant a une glycémie et des cétones élevées   ̶   aussi souvent que toutes les 3-4 heures si indiquées. Nous vous recommandons de suivre les directives de gestion de la maladie dans votre clinique du diabète. Par exemple, voici un lien utile pour des renseignements sur la gestion des maladies du Conseil provincial de l’Ontario pour la santé maternelle et infantile. Des détails supplémentaires en anglais et en français peuvent également être consultés ici.

Q : Notre approvisionnement d’insuline au Canada court-il un risque? Qu’en est-il des fournitures ou des appareils pour le diabète?

Jusqu’à présent, nous n’avons connaissance d’aucune interruption de la chaîne d’approvisionnement pour les médicaments, y compris l’insuline, ou pour les appareils liés au diabète. Pour une liste des avis de fabricants spécifiques, veuillez visiter frdj.ca/coronavirus. Toutefois, la disponibilité de certains médicaments (y compris l’insuline) dans les pharmacies individuelles est affectée car de nombreux consommateurs ont demandé plus de médicaments qu’à l’habitude. Nous continuons de surveiller la situation et de fournir des informations et du soutien. Si vous ne pouvez pas obtenir d’insuline, nous vous recommandons de contacter directement l’équipe de service clientèle de votre fabricant d’insuline.

Q : J’ai entendu dire que certains médicaments antihypertenseurs (IECA et / ou ARA) pourraient augmenter mon risque de contracter la COVID-19. Est-il sécuritaire de continuer à prendre ces médicaments?

Il n’y a aucune bonne preuve pour nous dire que ces médicaments aggravent le risque de développer la COVID-19 ou les conséquences une fois infecté (voir une déclaration en anglais d’Hypertension Canada du 13 mars 2020 ici). Si votre médecin a commencé l’un de ces médicaments afin de protéger votre cœur ou vos reins, vous devriez continuer à le prendre, sauf si vous avez de la diarrhée, des vomissements ou si vous êtes déshydraté, auquel cas consultez votre équipe soignante pour obtenir des conseils.

Q : Et l’ibuprofène?

Malgré certaines suggestions dans les médias que l’ibuprofène devrait être évité avec la COVID-19, il n’y a pour l’instant aucune preuve suggérant qu’il est dangereux, bien que certaines autorités sanitaires (comme le NHS au Royaume-Uni) recommandent l’acétaminophène comme premier choix pour traiter une fièvre avec soupçon de la COVID-19. Cependant, pour toute personne qui prend de l’ibuprofène pour d’autres conditions (telle que l’arthrite), il n’est pas nécessaire d’arrêter à ce moment. Les patients atteints d’un dommage rénal avancé doivent être prudents quant à l’utilisation de l’ibuprofène en général et cette situation s’applique également à la situation actuelle. Certains capteurs de lecteurs de la glycémie en continu (y compris Dexcom G4 et G5, Medtronic Enlite et peut-être d’autres) sont affectés par l’acétaminophène et font en sorte que le capteur affiche une lecture plus élevée que la véritable glycémie au cours des 3-4 heures après avoir pris une dose régulière. Ainsi, si vous utilisez l’un de ces capteurs et soupçonnez que vous pourriez avoir la COVID-19, nous vous recommandons d’utiliser une méthode de surveillance de la glycémie alternative (glycémie capillaire) si vous prenez de l’acétaminophène.

Q : Comment puis-je aider ma famille à apprendre et à se préparer pour la COVID-19?

Les familles doivent trouver des moyens appropriés de parler à leurs enfants de la pandémie et d’enseigner ou de renforcer les comportements de santé importants qui réduisent les risques d’exposition. Chaque famille doit trouver ses propres solutions pour s’adapter aux restrictions telles que l’éloignement social ou la quarantaine. Une ressource utile peut être trouvée ici (en anglais seulement).

Q : Dois-je éviter d’assister à des rendez-vous médicaux en personne dès maintenant?

Il est préférable de contacter votre équipe de soins locale pour obtenir des conseils. De nombreuses cliniques proposent des rendez-vous par téléphone ou par appel vidéo pour minimiser le risque de contracter la COVID-19, ainsi que pour retarder les tests de routine. Rassurez-vous, s’il y a une urgence, vos équipes pourront vous rencontrer. Il n’est tout simplement pas recommandé que de grands groupes de personnes se rassemblent actuellement dans les établissements de santé.

Pour plus d’informations sur la prévention de la COVID-19, comment se préparer et quoi faire si vous pensez présenter des symptômes de la COVID-19, veuillez visiter frdj.ca/coronavirus.

Nous remercions sincèrement le Dr Farid Mahmud (professeur agrégé, pédiatrie, endocrinologie, Hospital for Sick Children), le Dr Rémi Rabasa-Lhoret (professeur de médecine et de nutrition à l’Institut de recherches cliniques de Montréal (IRCM) et le Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM)), le Dr Bruce Perkins (professeur de médecine, endocrinologie, Université de Toronto), et le Dr Peter Senior (professeur de médecine, division d’endocrinologie, Université de l’Alberta) pour avoir offert leur expertise.

Diabète de type 1 (DT1) et COVID-19 : Foire aux questions

31 mars, 2020

La pandémie de la COVID-19 soulève beaucoup d’inquiétudes pour tout le monde, particulièrement les personnes vivant avec des problèmes de santé. Pour soutenir et informer la communauté du DT1, FRDJ Canada a consulté un panel d’endocrinologues canadiens (énumérés plus bas) afin de fournir des réponses à vos questions.

Tout d’abord, nous tenons à souligner l’importance d’une bonne hygiène des mains et des mesures d’éloignement social afin de réduire la propagation de l’infection.

Chaque personne vivant avec le diabète de type 1 est différente. Nous vous encourageons donc à communiquer vos besoins à votre équipe de soins – les réponses fournies plus bas ne remplacent pas l’avis de votre médecin. De plus, la situation de la COVID-19 évolue rapidement et de nouvelles informations deviennent disponibles à chaque jour. L’information plus bas est celle du 25 mars 2020.

Q : Est-ce que les personnes vivant avec le DT1 courent un plus grand risque de contracter la maladie à coronavirus (COVID-19)?

Il n’y a pas d’évidence soutenant que les personnes qui vivent avec le DT1 courent un plus grand risque d’être infectées par le SARS-CoV-2, le virus causant la COVID-19. Certains pays ont publié des rapports scientifiques déclarant que les personnes atteintes de diabète courent un plus grand risque. Cela peut être expliqué par le fait que les personnes vivant avec le diabète ont eu plus de contacts avec d’autres patients et professionnels de la santé au début de l’épidémie, lorsque l’importance de l’éloignement social n’était pas bien connue.

Q : Pourquoi le pronostic de la COVID-19 est plus défavorable chez une personne atteinte de diabète?

Selon les connaissances actuelles par rapport aux autres infections virales, si une personne atteinte de DT1 souffre de la COVID-19, les conséquences sont généralement plus sévères. C’est particulièrement le cas si cette personne présente des complications du diabète (maladies cardiovasculaires, insuffisance cardiaque, insuffisance rénale, etc.) et/ou cette personne a plus de 70 ans. De plus, la gestion de la glycémie est plus difficile lors d’une infection, rendant le traitement plus complexe. Si une personne atteinte de DT1 est atteinte de la COVID-19 et a de la difficulté avec la gestion de la maladie, elle pourrait courir un plus grand risque de produire des corps cétoniques, de développer une acidocétose diabétique, de tomber en hypoglycémie ou de développer une autre infection (bactérienne) si la glycémie est très haute.

Une grande partie de la population décédée de la COVID-19 en Chine avait le diabète – mais la plupart de ces personnes avaient probablement le diabète de type 2 puisque celles-ci sont généralement plus âgées que ceux vivant avec le diabète de type 1. Ce n’est pas encore clair si le diabète en lui-même aggrave la maladie ou si celle-ci est aggravée par les autres conditions médicales associées au diabète (maladies cardiovasculaires ou rénales). Les recherches en cours vont idéalement bientôt fournir plus d’informations sur ces incertitudes. Comme pour n’importe quelle maladie, chaque individu est différent. Nous vous encourageons à consulter votre équipe de soins afin de discuter de vos risques.

Q : Est-ce que les personnes atteintes de DT1 ont besoin de prendre des précautions supplémentaires afin d’éviter de contracter la COVID-19, outre celles recommandées pour la population générale?

L’éloignement social est crucial dans le contexte actuel afin de vous protéger et de protéger ceux autour de vous. Nous avons tous un rôle à jouer dans la réduction de l’impact de l’épidémie de la COVID-19 au Canada. Nous pouvons tous montrer l’exemple : rester à la maison autant que possible, travailler et socialiser au travers d’options virtuelles, passer une commande d’épicerie auprès d’un commerce ou d’un ami et garder une distance de 2 m entre vous et les autres personnes si vous devez sortir. Si vous aviez prévu des rendez-vous dans une clinique, S.V.P vérifier auprès de votre équipe de soins s’il est possible d’obtenir une consultation téléphonique ou virtuelle. Veuillez reporter vos tests de routine à moins que vous ayez clairement un besoin urgent.

Si vous avez de la difficulté avec la gestion de votre glycémie et avez des complications comme une maladie cardiaque ou rénale, ou si vous êtes plus âgés (~60 ans et plus), nous vous recommandons de considérer des mesures additionnelles pour minimiser l’exposition potentielle au virus. Si vous avez une hémoglobine glyquée élevée (>9%), vous pourriez aussi envisager de vérifier plus souvent votre glycémie. En collaborant avec votre équipe de soins (par téléphone ou par vidéo), vous pourriez réduire sécuritairement votre glycémie dans les prochaines semaines tant que la COVID-19 reste un problème, puisque réduire votre hémoglobine glyquée pourrait diminuer l’impact de la COVID-19 si vous contractez la maladie.

Q : Mon enfant vit avec le DT1 – court-il un plus grand risque par rapport aux autres enfants qui n’ont pas le DT1?

De façon générale, les enfants infectés par la COVID-19 ont des symptômes légers. Aucune évidence n’a encore été publiée par rapport aux enfants avec le DT1 et la COVID-19. Cependant, des témoignages de l’Europe suggèrent que les enfants atteints de DT1 présentent eux aussi des symptômes légers. Ces enfants pourraient donc recevoir des soins appropriés tout en demeurant à la maison.

Toutefois, les enfants et les jeunes ne sont pas immunisés aux complications sérieuses de la maladie. Il est donc important de prévenir une éventuelle acidocétose diabétique (une condition sérieuse et dangereuse), une hypoglycémie sévère et la déshydratation. Durant une période de maladie, il est important de vérifier plus souvent la glycémie et les corps cétoniques (cétones). Il est également important de suivre les directives et de communiquer avec votre équipe locale de diabète si nécessaire. Nous vous recommandons de vous assurer que les fournitures pour les tests de cétones (urine et/ou bandelettes de sang) n’ont pas expiré, et d’être prêt à donner de l’insuline à action rapide supplémentaire, si nécessaire, si votre enfant a une glycémie et des cétones élevées   ̶   aussi souvent que toutes les 3-4 heures si indiquées. Nous vous recommandons de suivre les directives de gestion de la maladie dans votre clinique du diabète. Par exemple, voici un lien utile pour des renseignements sur la gestion des maladies du Conseil provincial de l’Ontario pour la santé maternelle et infantile. Des détails supplémentaires en anglais et en français peuvent également être consultés ici.

Q : Notre approvisionnement d’insuline au Canada court-il un risque? Qu’en est-il des fournitures ou des appareils pour le diabète?

Jusqu’à présent, nous n’avons connaissance d’aucune interruption de la chaîne d’approvisionnement pour les médicaments, y compris l’insuline, ou pour les appareils liés au diabète. Pour une liste des avis de fabricants spécifiques, veuillez visiter frdj.ca/coronavirus. Toutefois, la disponibilité de certains médicaments (y compris l’insuline) dans les pharmacies individuelles est affectée car de nombreux consommateurs ont demandé plus de médicaments qu’à l’habitude. Nous continuons de surveiller la situation et de fournir des informations et du soutien. Si vous ne pouvez pas obtenir d’insuline, nous vous recommandons de contacter directement l’équipe de service clientèle de votre fabricant d’insuline.

Q : J’ai entendu dire que certains médicaments antihypertenseurs (IECA et / ou ARA) pourraient augmenter mon risque de contracter la COVID-19. Est-il sécuritaire de continuer à prendre ces médicaments?

Il n’y a aucune bonne preuve pour nous dire que ces médicaments aggravent le risque de développer la COVID-19 ou les conséquences une fois infecté (voir une déclaration en anglais d’Hypertension Canada du 13 mars 2020 ici). Si votre médecin a commencé l’un de ces médicaments afin de protéger votre cœur ou vos reins, vous devriez continuer à le prendre, sauf si vous avez de la diarrhée, des vomissements ou si vous êtes déshydraté, auquel cas consultez votre équipe soignante pour obtenir des conseils.

Q : Et l’ibuprofène?

Malgré certaines suggestions dans les médias que l’ibuprofène devrait être évité avec la COVID-19, il n’y a pour l’instant aucune preuve suggérant qu’il est dangereux, bien que certaines autorités sanitaires (comme le NHS au Royaume-Uni) recommandent l’acétaminophène comme premier choix pour traiter une fièvre avec soupçon de la COVID-19. Cependant, pour toute personne qui prend de l’ibuprofène pour d’autres conditions (telle que l’arthrite), il n’est pas nécessaire d’arrêter à ce moment. Les patients atteints d’un dommage rénal avancé doivent être prudents quant à l’utilisation de l’ibuprofène en général et cette situation s’applique également à la situation actuelle. Certains capteurs de lecteurs de la glycémie en continu (y compris Dexcom G4 et G5, Medtronic Enlite et peut-être d’autres) sont affectés par l’acétaminophène et font en sorte que le capteur affiche une lecture plus élevée que la véritable glycémie au cours des 3-4 heures après avoir pris une dose régulière. Ainsi, si vous utilisez l’un de ces capteurs et soupçonnez que vous pourriez avoir la COVID-19, nous vous recommandons d’utiliser une méthode de surveillance de la glycémie alternative (glycémie capillaire) si vous prenez de l’acétaminophène.

Q : Comment puis-je aider ma famille à apprendre et à se préparer pour la COVID-19?

Les familles doivent trouver des moyens appropriés de parler à leurs enfants de la pandémie et d’enseigner ou de renforcer les comportements de santé importants qui réduisent les risques d’exposition. Chaque famille doit trouver ses propres solutions pour s’adapter aux restrictions telles que l’éloignement social ou la quarantaine. Une ressource utile peut être trouvée ici (en anglais seulement).

Q : Dois-je éviter d’assister à des rendez-vous médicaux en personne dès maintenant?

Il est préférable de contacter votre équipe de soins locale pour obtenir des conseils. De nombreuses cliniques proposent des rendez-vous par téléphone ou par appel vidéo pour minimiser le risque de contracter la COVID-19, ainsi que pour retarder les tests de routine. Rassurez-vous, s’il y a une urgence, vos équipes pourront vous rencontrer. Il n’est tout simplement pas recommandé que de grands groupes de personnes se rassemblent actuellement dans les établissements de santé.

Pour plus d’informations sur la prévention de la COVID-19, comment se préparer et quoi faire si vous pensez présenter des symptômes de la COVID-19, veuillez visiter frdj.ca/coronavirus.

Nous remercions sincèrement le Dr Farid Mahmud (professeur agrégé, pédiatrie, endocrinologie, Hospital for Sick Children), le Dr Rémi Rabasa-Lhoret (professeur de médecine et de nutrition à l’Institut de recherches cliniques de Montréal (IRCM) et le Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM)), le Dr Bruce Perkins (professeur de médecine, endocrinologie, Université de Toronto), et le Dr Peter Senior (professeur de médecine, division d’endocrinologie, Université de l’Alberta) pour avoir offert leur expertise.

Une lettre à la communauté du DT1 de Dave Prowten, président et chef de la direction de FRDJ

25 mars 2020

 
Bonjour,
 
J’ai été ébloui au cours des dernières semaines par la force, la résilience et la générosité que vous, membres de notre famille FRDJ, avez démontrées. Nous sommes si privilégiés de pouvoir compter sur votre fidèle soutien. Merci infiniment!
Grâce à vous, FRDJ offre aux personnes qui vivent avec le diabète de type 1 (DT1) des ressources et un soutien pour traverser cette période difficile. Voici ce que nous avons fait jusqu’à maintenant :
  • Nous avons mis à jour notre page d’information sur le DT1 et la COVID-19, et nous avons mis sur pied un mécanisme pour répondre à vos questions par courriel.
  • Nous organisons des événements en ligne régulièrement pour vous permettre de poser des questions à des experts sur le DT1 et la COVID-19. Une séance Facebook Live avec l’un de nos chercheurs et endocrinologue, Dr Rémi Rabasa-Lhoret.
  • Nous travaillons avec nos partenaires dans l’industrie à assurer que les personnes atteintes de DT1 continuent d’avoir accès aux fournitures pour le diabète dont elles ont besoin. 
  • Nous avons mis sur pied un groupe d’experts médicaux d’un bout à l’autre du pays qui peuvent être consultés sur le virus et le DT1. 
Tandis que nous nous efforçons tous de stopper la propagation de la COVID-19, les défis quotidiens de la vie avec le DT1 demeurent. Notre engagement à améliorer la santé et la qualité de vie des personnes atteintes de DT1 est plus fort que jamais. Avec votre aide, nous continuerons de soutenir les besoins à court et à long terme des personnes qui vivent avec le DT1 et de leurs familles.
En cette période où il faut maintenir un éloignement social, il est plus important que jamais de garder le contact.  Nous sommes là pour vous et nous pensons à vous.
 
Prenez soin de vous,
 
Dave Prowten
Président et chef de la direction
FRDJ Canada
 
 
 
 
 

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Nouveau glucagon nasal  maintenant offert au Canada

 

Un pancréas artificiel à deux hormones offre l’espoir d’une meilleure gestion du diabète DT1

 

DT1 et coronavirus : Ce que vous devez savoir

 

 

 

 

 

 

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Baisse sévère de glycémie? Prenez BAQSIMI! – Un nouveau glucagon nasal pour l’hypoglycémie sévère maintenant offert au Canada

25 mars 2020 

Contenu commandité par Eli Lilly Canada

Eli Lilly Canada est heureuse d’annoncer l’homologation et la mise en marché de BaqsimiMC, un nouveau traitement de secours en cas d’hypoglycémie sévère. Lilly démontre ainsi sa volonté d’offrir aux patients des solutions thérapeutiques pour simplifier la prise en charge de l’hypoglycémie sévère. Cette formulation, qui a été inventée au Canada, est en voie de changer la vie de personnes atteintes du diabète partout dans le monde. Baqsimi (poudre pour administration nasale de glucagon à 3 mg) a été approuvé par Santé Canada à titre de spécialité médicale et il est donc possible de se le procurer avec ou sans ordonnance en pharmacie. Baqsimi est indiqué pour le traitement des réactions hypoglycémiques sévères pouvant survenir dans la prise en charge du diabète de type 1 ou de type 2 chez les patients prenant de l’insuline, lorsqu’une altération de la conscience empêche la prise de glucides par voie oralei . Baqsimi se présente sous forme de vaporisateur nasal compact facile à transporter et il ne nécessite aucune manipulation de reconstitution. Il est indiqué chez les enfants de 4 ans et plus et est maintenant largement disponible dans les pharmacies partout au Canada.

Chez les personnes atteintes du diabète qui sont sous insulinothérapie, la crainte d’une baisse du taux de sucre (hypoglycémie) est constamment présente. Lorsque la chute de la glycémie est importante (hypoglycémie sévère), elles sont incapables de s’administrer le traitement elles-mêmes et ont besoin de l’aide d’une autre personne. Chez les personnes atteintes du diabète de type 1 ou de type 2 qui prennent des médicaments comme l’insuline, un épisode hypoglycémique sévère peut être causé par une multitude de facteurs, notamment le fait de ne pas manger suffisamment, de faire trop d’exercice ou de consommer de l’alcool, ou encore la prise inadéquate d’antidiabétiques.ii

« La peur quotidienne d’un épisode d’hypoglycémie sévère et la complexité associée à l’injection de glucagon sont source d’anxiété pour la personne vivant avec le diabète et pour ses proches, affirme Dave Prowten, président-directeur général de la Fondation de la recherche sur le diabète juvénile. L’accès à un nouveau traitement de secours qui peut être administré facilement en une seule vaporisation nasale par un proche aidant permettra d’alléger ce lourd fardeau, et peut-être de sauver des vies ».

Baqsimi est une forme de glucagon prêt à l’emploi qui ne nécessite aucune reconstitution ni aucun amorçage. Il est administré en une seule dose fixe que l’on vaporise dans le nez, où il est absorbé. Il n’a pas besoin d’être réfrigéré et peut être conservé à une température allant jusqu’à 30 °C (86 °F) dans le tube fourni sous pellicule plastique.

Pour obtenir de plus amples renseignements à propos de Baqsimi et pour être préparé en cas d’épisode d’hypoglycémie sévère, nous vous invitons à consulter le site https://www.baqsimi.ca/fr

RÉFÉRENCES

i Monographie canadienne de Baqsimi – septembre 2019.

ii Diabetes Canada – Severe Hypoglycemia – consulté le 17 janvier – (en anglais seulement) https://www.diabetes.ca/health-care-providers/clinical-practice-guidelines/chapter-14#panel-tab_FullText

 

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Une lettre à la communauté du DT1 de Dave Prowten, président et chef de la direction de FRDJ  

 

Un pancréas artificiel à deux hormones offre l’espoir d’une meilleure gestion du diabète DT1

 

DT1 et coronavirus : Ce que vous devez savoir

 

 

 

 

 

 

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Un pancréas artificiel novateur à deux hormones offre l’espoir d’une meilleure gestion du diabète de type 1

5 mars 2020

Le diabète de type 1 (DT1) est une maladie auto-immune souvent difficile à gérer. Malgré les récentes percées dans les dispositifs médicaux et outils éducatifs novateurs, plusieurs personnes atteintes de DT1 sont souvent aux prises avec des fluctuations des taux de glycémie qui peuvent entraîner des risques de complications, dont l’hypoglycémie et l’hyperglycémie. L’ajout d’un traitement complémentaire à celui de l’insuline pourrait bientôt changer cela.

Le pancréas artificiel (aussi connu comme étant un système à boucle fermée) est une technologie prometteuse qui consiste en un système de dispositifs qui reproduit de très près la fonction régulatrice du glucose d’un pancréas en santé. Le système, composé d’un glucomètre continu, d’une pompe à insuline et d’un algorithme informatique, permet à ces appareils de communiquer et d’automatiser l’administration d’insuline en réponse aux besoins d’une personne en temps réel. Les systèmes de pancréas artificiel actuellement offerts automatisent l’insuline basale et exigent encore des utilisateurs de s’administrer des bolus manuellement à l’aide de leur pompe à insuline, mais la recherche travaille au développement d’un système entièrement automatisé. Une approche vers un tel système consiste à incorporer des hormones ou des médicaments supplémentaires.      

Ahmad Haidar, Ph. D.

 

Dr Laurent Legault

 

Dr  Jean-Franҫois Yale

 

Dr Michael Tsoukas

 

Ahmad Haidar, Ph. D., les docteurs Laurent Legault, Michael Tsoukas et Jean-François Yale, membres d’une équipe de chercheurs financés par FRDJ à l’Université McGill (Montréal), sont les premiers à tester l’ajout de la pramlintide (une forme synthétique de l’amyline, une hormone sécrétée avec l’insuline par un pancréas en santé) dans un système de pancréas artificiel – un traitement combiné (en anglais seulement) qui selon leur hypothèse, pourrait aider les patients à atteindre un contrôle optimal du glucose pendant la journée. Des études précédentes ont démontré que la pramlintide empêche l’augmentation subite de la glycémie après un repas par son effet sur la digestion et la libération d’autres hormones. La pramlintide, laquelle est déjà approuvée et offerte aux États-Unis, peut être prise au moyen d’injections, mais est rarement utilisée. Dans cette étude, les chercheurs ont entrepris de tester les effets de la pramlintide lorsqu’elle est administrée avec de l’insuline dans un système de pancréas artificiel.

Taux de glycémie de personnes qui portent un pancréas artificiel contenant seulement de l’insuline comparativement à un pancréas artificiel avec de l’insuline et la pramlintide. Les taux de glycémie au départ étaient entre 5 et 10 mmol/L. Adapté de Haidar et al, Diabetes Care 2020, 43 : 597-606.

Les chercheurs ont mené un essai clinique pour tester leur hypothèse auprès d’adultes atteints de DT1 qui portaient des systèmes de pancréas artificiel avec ou sans pramlintide durant les visites à la clinique à l’Institut de recherche du Centre de santé de l’Université McGill. Les résultats de l’essai clinique ont démontré que l’ajout de la pramlintide à une insuline à action rapide dans un système de pancréas artificiel améliore le contrôle du glucose comparativement à l’insuline à action rapide seulement, sans accroître les risques d’hypoglycémie. Dans la prochaine phase de leur recherche, M. Haidar et son équipe mènent un autre essai clinique pour tester si le pancréas artificiel avec de l’insuline et la pramlintide parvient à éliminer le besoin de compter les glucides pour les adolescents et les adultes atteints de DT1.

Cette recherche prometteuse sur le traitement complémentaire à l’insuline nous rapproche d’une gestion moins accaparante du DT1 et d’une meilleure qualité de vie.

 

 

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Une lettre à la communauté du DT1 de Dave Prowten, président et chef de la direction de FRDJ  

 

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DT1 et coronavirus : Ce que vous devez savoir

 

 

 

 

 

 

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Voici les délégués de la Journée de mobilisation 2020 au Manitoba!

4 mars 2020

Le 11 mars 2020, des délégués atteints de diabète de type 1 (DT1) vont parler aux députés manitobains de l’impact du DT1 sur leur vie et de l’importance d’étendre la couverture des pompes à insuline aux personnes de tous âges. En ce moment au Manitoba, il faut avoir moins de 18 ans pour être admissible au programme des pompes à insuline.

Notre Journée de mobilisation au Manitoba est indispensable à l’obtention de financement gouvernemental pour la recherche sur le DT1 et une meilleure sensibilisation des gens à la maladie. Les délégués se portent à la défense de la cause, représentent des millions de personnes vivant avec le DT1 et sont résolus à utiliser leur voix pour susciter le changement.  

Nous sommes très heureux de vous présenter nos huit finalistes qui seront délégués à la Journée de mobilisation 2020 au Manitoba!

Tyler Polonuk

Âge : 17 ans

East Saint Paul, MB

 

Ashlynn Argo​

Âge : 16 ans

Sunnyside, MB

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Julia Hird

Âge : 19 ans

Winnipeg, MB

 

Ellen Karr

Âge : 71 ans

Winnipeg, MB

 

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Leah Wiebe

Âge : 54 ans

Steinbach, MB

 

Jenna Basson

Âge 34 ans

The Pas, MB

 

Spencer Christie

Âge 19 ans

Winnipeg, MB

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Noah Silvaggio

Âge : 17 ans

Winnipeg, MB

 

Participez à nos journées de mobilisation en vous inscrivant pour devenir défenseur de FRDJ! Votre voix aidera à plaider en faveur de la recherche sur le DT1 et à mieux faire connaître la communauté du DT1.

Pour plus d’informations sur la Journée de mobilisation 2020 de FRDJ au Manitoba, visitez frdj.ca/defense-de-interets.

 

Aperçu des consultations prébudgétaires de 2020

3 mars 2020

Le 3 mars, FRDJ Canada a accueilli la publication du rapport du Comité permanent des finances et ses recommandations pour s’attaquer à l’épidémie du diabète. Lisez notre communiqué de presse ici.

Le président et chef de la direction de FRDJ, Dave Prowten, a récemment témoigné devant le Comité permanent des finances dans le cadre de ses consultations prébudgétaires de 2020. Angie Sullivan, mère d’un enfant atteint de diabète de type 1 (DT1), a également témoigné au nom de FRDJ.  

Les deux ont livré un témoignage éloquent et convaincant à l’appui de nos recommandations pour le budget de 2020 et d’une nouvelle proposition des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) de célébrer en 2021 l’anniversaire de la découverte de l’insuline par la création d’un fonds de recherche sur le diabète de 100 millions de dollars.

Recommandation d’#AccèsPourTous présentée au ministre des Finances de l’Ontario

4 mars 2020

Elle était la plus jeune dans la pièce et tout l’auditoire l’a chaudement applaudie. Anne Pettigrew, 14 ans, a fait une présentation impressionnante et convaincante à l’occasion des consultations prébudgétaires qui ont eu lieu à Scarborough, en Ontario, le mois dernier.  

Anne a présenté une recommandation d’#AccèsPourTous au ministre des Finances, Rod Philips, au ministre des Services aux aînés et de l’Accessibilité, Raymond Cho, et au député provincial de la circonscription, Aris Babikian, et raconté comment le système de surveillance du glucose en continu (SGC) lui a sauvé la vie à plus d’une occasion.  

« Ma famille peut faire des sacrifices et choisir de me l’offrir [cet appareil]. Tout le monde n’a cependant pas ce luxe. Les personnes atteintes de diabète de type 1 qui ne peuvent pas faire les sacrifices ont tout de même besoin de cette technologie, ont tout de même besoin de vivre en sécurité en ce qui concerne leur santé et méritent tout de même de vivre. Les SGC sauvent des vies. »

Qu’est-ce que le processus de présentation prébudgétaire et pourquoi est-il important?

Tous les ans, avant le cycle budgétaire, les Ontariens sont invités à soumettre leurs réflexions, leurs idées et leurs recommandations pour participer à l’orientation du budget provincial. Le gouvernement offre plusieurs possibilités aux particuliers, aux entreprises et aux organisations de participer à ce processus. Les mémoires, les présentations orales, les réponses à des sondages et les commentaires généraux sont acceptés vers la fin de l’automne et au début de l’hiver, avant la publication du Budget officiel au printemps. C’est là une occasion importante de dire directement au gouvernement ce qui importe le plus aux yeux des quelques 96 000 personnes et plus atteintes de diabète de type 1 dans la province.  

FRDJ y a vu une possibilité de nous faire entendre collectivement et a soumis une recommandation écrite pour s’assurer de l’étude de notre demande.  

La présentation d’Anne n’a pas seulement fait valoir l’importance des appareils de pointe pour la surveillance du glucose afin d’aider les gens à vivre mieux, elle a aussi souligné la valeur financière de cet investissement pour le gouvernement. L’hypoglycémie grave coûte à elle seule plus de cinq millions de dollars par an au système de santé ontarien et aggrave le problème des soins de santé de couloir. Le financement de ces technologies répond à un besoin médical non comblé et il est indispensable pour que cesse la médecine de couloir parce qu’il allégera le fardeau économique qu’impose le diabète à notre système de santé.

La présentation d’Anne.

C’est votre tour maintenant. Dites à votre député comment le financement provincial des SGC et des FSG aidera les personnes atteintes de diabète de type 1 à vivre mieux, en meilleure santé et en sécurité. Cliquez ici pour lui envoyer un message dès maintenant – et vous joindre au mouvement.