FRDJ Canada et le Réseau de cellules souches annoncent le nouveau récipiendaire de la bourse de recherche J. Andrew McKee sur le diabète de type 1

La Dre Sing-Young Chen est chercheuse postdoctorale au Centre d’excellence de FRDJ de l’université de la Colombie-Britannique (UBC) et la deuxième récipiendaire annuelle de la bourse J. Andrew McKee sur le diabète de type 1 (DT1), financée conjointement par FRDJ Canada et le Réseau de cellules souches (RCS) du Centre d’excellence de FRDJ de l’UBC.  

FRDJ a eu le plaisir de rencontrer la Dre Chen pour la féliciter de sa nouvelle bourse et discuter de ses recherches.  

Parlez-nous un peu de votre parcours. 

J’ai obtenu mon diplôme de premier cycle à l’université de Sydney, où j’ai étudié en biochimie et en physiologie. Pendant mes études de premier cycle, j’ai eu la chance de participer à un programme de recherche d’été à l’université Vanderbilt, et c’est là que j’ai commencé à m’intéresser à la biologie des îlots de Langerhans. J’ai ensuite fait mon doctorat à l’université de Nouvelle-Galles du Sud, où j’ai étudié l’obésité et les maladies liées à l’obésité, en mettant l’accent sur la physiologie et le développement de médicaments.

Je suis actuellement en formation postdoctorale à l’UBC où j’étudie les différences entre les sexes dans les réponses des îlots au stress, dans l’espoir de mettre au point de nouveaux traitements pour le diabète de type 1.

Qu’est-ce qui vous a amené à Vancouver? 

Je voulais travailler avec les chercheurs de l’UBC, car je suivais leurs travaux depuis un certain temps et je savais que la recherche sur le DT1 y était très importante, et je voulais en faire partie. J’ai été heureuse de constater qu’en arrivant ici, j’ai tout de suite su que c’était la bonne décision. Dès le début, j’ai beaucoup appris et j’apprends encore chaque jour.

Qu’est-ce qui vous a attiré vers le diabète de type 1? 

Il s’agissait en fait d’une combinaison de curiosité scientifique et de désir de faire quelque chose qui aide les gens dans le monde.

En termes de curiosité scientifique, j’ai appris très tôt dans ma carrière que j’avais un intérêt particulier pour les cellules bêta et les îlots pancréatiques. Si nous nous arrêtons pour y réfléchir, il est incroyable que les cellules bêta puissent produire autant d’insuline en réponse à des nutriments et à d’autres stimuli, et qu’elles le fassent si bien, de manière si contrôlée. D’un point de vue purement scientifique, ils sont incessamment fascinants.

Mais d’un point de vue humain, je sais que ce travail a une réelle signification pour les gens, et comme tous les scientifiques, je voulais faire quelque chose de significatif. J’ai des amis qui vivent avec le DT1, et je n’ai qu’un aperçu des défis que cela peut représenter. Savoir que mon travail peut un jour les aider, eux ainsi que d’autres comme eux, est une chose très spéciale.

Que prévoyez-vous étudier au Centre d’excellence de FRDJ à l’UBC? 

Mes recherches sont axées sur la compréhension des différences entre les sexes en ce qui concerne la résistance des cellules bêta aux stress associés au DT1.

Dans le diabète de type 1, les cellules bêta qui sécrètent l’insuline sont soumises à de nombreux stress – par exemple, elles sont attaquées par le système immunitaire et la demande d’insuline est élevée. Les îlots pancréatiques féminins sont plus résistants à ces stress que les îlots masculins et peuvent survivre pour continuer à produire de l’insuline. Mes recherches visent à comprendre et à exploiter ces différences entre les sexes en vue de développer des thérapies cellulaires qui prospéreront dans un corps avec le DT1.

 En quoi la bourse de FRDJ-RCS aura-t-elle un impact sur votre recherche? 

La bourse rend véritablement la recherche possible. La science est un sport d’équipe qui implique beaucoup de travail en réseau et de collaboration, et j’ai été agréablement surprise par toutes les ressources et l’expertise auxquelles nous pouvons faire appel au Centre d’excellence de FRDJ et par l’intermédiaire du RCS. Cela nous aide vraiment à ne pas être limités et donc à aller là où la science nous mène.

Parfois, lors d’une réunion avec mes supérieurs, ils me disent simplement : « Francis Lynn* peut répondre à cette question », ou « nous pouvons demander à Bruce Verchere* », et c’est tellement spécial que toutes ces connaissances soient accessibles de cette manière.

*Agents de recherche du DT1 au Centre d’excellence de FRDJ

Quels ont été les aspects ou les défis les plus surprenants de votre recherche?  

J’ai toujours été consciente du fait que la littérature a une sorte de partialité dans différents domaines. Par exemple, je savais que de nombreuses recherches préexistantes n’utilisaient que des souris d’un seul sexe biologique, mais je ne me rendais pas compte de l’ampleur du problème et du fait qu’historiquement, la plupart des recherches n’intégraient presque jamais les deux sexes dans les phases initiales (avant les essais cliniques sur l’être humain). Cela a souvent été le cas pour la recherche sur le diabète. Il nous manque tellement d’informations.

Par ailleurs, j’ai appris qu’il est surprenant de constater à quel point il est nécessaire de bien dormir! La science est tellement axée sur les détails et il est tellement plus important que je ne le pensais d’être bien reposé.

Quels sont les aspects de votre travail de chercheuse que vous préférez? 

Je suis très reconnaissante d’avoir constamment l’occasion d’apprendre et de collaborer, et de pouvoir faire une différence dans le monde. La liberté d’explorer et de réaliser qu’il n’y a pas de limites à la curiosité et à l’apprentissage.

Il est rare d’avoir une carrière où l’on apprend tous les jours et où l’on se rend compte que notre curiosité peut nous mener là où nous ne l’aurions jamais imaginé.

Y a-t-il autre chose que vous aimeriez partager avec la communauté de FRDJ? 

Je suis très reconnaissante d’être ici et d’avoir l’occasion de faire un travail important et significatif et de continuer à grandir et à apprendre en tant que chercheuse et scientifique. En tant que chercheurs et en tant qu’êtres humains, nous jouons tous un petit rôle pour qu’ensemble nous puissions accomplir de grandes choses. Je me rends compte que j’ai eu beaucoup de chance grâce aux opportunités et à l’éducation que j’ai reçues, et je m’engage à contribuer de mon mieux à notre mission.

Les résultats sont sortis : Le TZIELD (teplizumab) a des bienfaits pour les personnes chez qui on vient de diagnostiquer un diabète de type 1

Dans un communiqué de presse coordonné aujourd’hui, le Dr Kevan Herold (Université de Yale) a présenté les résultats de l’essai clinique PROTECT lors de la conférence de l’International Society for Paediatric and Adolescent Diabetes (ISPAD), en même temps que la publication de l’article dans le New England Journal of Medicine et d’un communiqué de presse publié par Sanofi (qui a acquis Provention Bio en avril 2023). L’étude PROTECT a cherché à savoir si le teplizumab (nom de marque : TZIELD) peut retarder la progression du diabète de type 1 (DT1) chez les enfants et les adolescents âgés de 8 à 17 ans nouvellement diagnostiqués (stade 3 du DT1). Les résultats ont démontré que oui.

Plus de 300 participants ont pris part à l’étude, dont 217 ont reçu du teplizumab et 111 un placebo. Les résultats ont montré que :

  • Le TZIELD s’est avéré efficace pour aider les cellules bêta à mieux fonctionner, comme le montre le peptide C, qui est une mesure du fonctionnement des cellules bêta.
  • Les participants prenant le TZIELD ont eu besoin d’un peu moins d’insuline et ont eu un temps d’action légèrement amélioré par rapport au groupe placebo, mais ces résultats n’étaient pas statistiquement significatifs.
  • Le TZIELD a le potentiel de ralentir la progression du stade 3 du DT1 chez les personnes nouvellement diagnostiquées.

« Cette nouvelle étude montre que le TZIELD peut ralentir l’attaque auto-immune contre les cellules bêta productrices d’insuline chez les enfants et les adolescents qui viennent de recevoir un diagnostic de DT1 », affirme Sarah Linklater, Ph.D., conseillère scientifique en chef de FRDJ Canada.

« Il s’agit d’une nouvelle preuve que nous pouvons intervenir avec succès pendant cette fenêtre d’opportunité juste après le diagnostic, ce qui constitue une étape cruciale vers la guérison. Le ralentissement de la progression de la maladie présente également d’importants avantages pour la santé des personnes atteintes de DT1 à court et à long terme. Nous saluons l’engagement continu de Provention Bio et de Sanofi à faire progresser les thérapies modificatrices de la maladie pour les personnes atteintes de DT1. FRDJ continue de soutenir un grand nombre de recherches sur les thérapies modificatrices de la maladie, car il existe un potentiel énorme pour que ces types de traitements profitent aux personnes atteintes de la maladie! »

FRDJ soutient le développement du teplizumab depuis près de 30 ans, notamment par des subventions de recherche, un financement fédéral dans le cadre du Programme spécial de lutte contre le diabète, un investissement stratégique du Fonds DT1 de FRDJ qui a permis à Provention Bio de se lancer dans le DT1 pour la première fois, et bien plus encore.

Actuellement, le TZIELD n’est approuvé aux États-Unis par la FDA que pour les personnes atteintes du DT1 de stade 2 (prédiagnostic), qui est identifié par le biais d’un dépistage. L’utilisation de TZIELD chez les personnes dans les six semaines suivant le diagnostic de DT1 (stade 3) n’a pas été soumise à l’approbation d’un organisme de réglementation.

FRDJ Canada continuera de suivre les nouvelles concernant le TZIELD et fournira des mises à jour dès qu’elles seront disponibles.

Renforcer les capacités pour l’avenir de la recherche sur le diabète de type 1

La formation de la prochaine génération de chercheurs et de cliniciens dans le domaine du diabète de type 1 (DT1) est un objectif central de la stratégie de recherche mondiale de FRDJ. Le soutien de ces nouveaux leaders est essentiel pour assurer la poursuite de la recherche sur le DT1 et pour faciliter la transformation des données actuelles en traitements améliorés et en thérapies de guérison de demain. FRDJ cherche à attirer et à retenir les esprits les plus brillants dans le domaine du DT1 tout au long de leur parcours pour devenir des chercheurs indépendants.

Les stagiaires en recherche sont généralement considérés comme des chercheurs qui ne mènent pas encore de travaux de recherche de manière indépendante. Il peut s’agir d’étudiants en maîtrise ou en doctorat, de chercheurs postdoctoraux ou de cliniciens-chercheurs débutants. Les stagiaires sont à bien des égards le moteur de la recherche, car ce sont souvent eux qui mènent les activités de recherche pratique dans le laboratoire ou qui interagissent avec les patients dans la clinique.

Le processus

Le parcours pour devenir un chercheur indépendant peut être long et difficile – et nécessite un financement substantiel. Après un baccalauréat, qui nécessite de trois à quatre ans de cours universitaires de premier cycle, un stagiaire peut s’inscrire à une maîtrise axée sur la recherche. Elle dure généralement de deux à trois ans et comprend des cours, des recherches indépendantes suivies de près par un superviseur (un professeur d’université occupant un poste d’enseignement) et un projet de thèse. Certains programmes permettent à un étudiant en maîtrise de passer au programme de doctorat après un an, sinon l’inscription au doctorat se fait après l’obtention de celle-ci. Au Canada, le programme de doctorat dure de quatre à cinq ans et permet aux étudiants d’approfondir un domaine de recherche spécifique, de mener des recherches originales, de collaborer avec des mentors et des pairs et de présenter leurs résultats lors de conférences. Ils suivent des cours, passent des examens complets et rédigent une thèse qui apporte de nouvelles connaissances dans leur domaine.

FRDJ finance actuellement six étudiants au doctorat par l’entremise du Réseau canadien de formation en recherche sur les îlots de Langerhans (RCFRI). Ces étudiants sont encadrés par des chercheurs renommés dans le domaine du DT1, ce qui renforce la réputation du Canada en matière de recherche sur les îlots de Langerhans et contribue à assurer l’avenir de la recherche.

« FRDJ est depuis longtemps un chef de file en matière de soutien à la recherche sur le diabète et veille également à ce que la prochaine génération ait les compétences nécessaires pour avoir un impact positif sur la recherche, le traitement et la mobilisation des connaissances sur le diabète. Le Réseau de recherche et formation sur les îlots du Canada (R2FIC) a la chance de s’associer à FRDJ pour soutenir des possibilités de formation améliorées pour les étudiants diplômés et les boursiers postdoctoraux qui contribuent à la recherche importante sur le diabète par leur travail et représentent les futurs chefs de file de la recherche sur le diabète au Canada. » – Patrick MacDonald, PhD, professeur à l’université de l’Alberta et directeur du Réseau de recherche et formation sur les Îlots du Canada (R2FIC).

Après avoir obtenu leur doctorat, de nombreux chercheurs poursuivent des études postdoctorales afin d’acquérir la formation spécialisée et l’expertise nécessaires pour obtenir un poste de titulaire dans le monde universitaire, un poste de clinicien-chercheur dans un hôpital de recherche ou un poste de scientifique au sein d’une entreprise. Ces bourses peuvent durer d’un à cinq ans. Les postdoctorants travaillent en étroite collaboration avec des chercheurs établis dans un laboratoire ou une institution spécifique, ce qui leur permet de perfectionner leurs compétences en matière de recherche, d’élargir leur réseau scientifique et de produire des publications de recherche à fort impact.

« Les bourses de FRDJ ont transformé ma carrière scientifique, en me permettant de poursuivre mes idées de recherche, d’entrer en contact avec la communauté du DT1 et, ultimement, de me propulser sur le chemin de l’innovation dans le but d’améliorer la vie des personnes atteintes du DT1. » – Heather Denroche, PhD, directrice du développement préclinique, Integrated Nanotherapeutics, Inc. et ancienne titulaire d’une bourse postdoctorale avancée de FRDJ

Les stagiaires en recherche peuvent également être sur la voie de devenir cliniciens-scientifiques (c’est-à-dire un médecin pratiquant qui mène également des recherches). Dans ce cas, les stagiaires obtiendront un baccalauréat, suivront des études de médecine, puis, au cours de leur formation en résidence, ils pourront bénéficier de bourses de recherche ou d’un programme de clinicien-chercheur. Ils consacreront leur temps à la formation clinique et la formation à la recherche, souvent en vue d’obtenir une maîtrise ou un doctorat (en plus de leur doctorat en médecine).

La contribution

Non seulement les stagiaires effectuent une grande partie de la recherche pratique menée par un chercheur indépendant, mais ils apportent souvent de nouvelles compétences, de nouveaux points de vue et des idées novatrices au laboratoire. La diversité de leurs origines, de leurs expériences et de leurs points de vue peut conduire à des approches nouvelles et à des solutions créatives aux questions de recherche. Les stagiaires contribuent en effectuant des analyses documentaires complètes pour rester à jour avec les derniers développements dans leur domaine. Ils analysent les recherches existantes afin d’identifier les lacunes, d’affiner les hypothèses et de concevoir des expériences qui s’appuient sur les travaux antérieurs. Les stagiaires gèrent souvent des projets spécifiques au sein du laboratoire et jouent un rôle essentiel dans la publication de la recherche (c’est-à-dire des manuscrits ou des articles de journaux). Au fur et à mesure que les stagiaires progressent dans leur carrière, les stagiaires plus expérimentés peuvent avoir un rôle de mentor auprès des nouveaux membres du laboratoire. Ils offrent des conseils, du soutien et une formation, favorisant ainsi une culture de l’apprentissage et de la croissance.

Les postes de stagiaires sont généralement financés par des subventions de recherche, des bourses et des prix. FRDJ soutient les stagiaires de plusieurs façons – par des bourses spécialement attribuées aux stagiaires pour le salaire et le soutien à la recherche, par des subventions de recherche accordées à des chercheurs établis qui servent souvent à soutenir les stagiaires qui effectuent la recherche subventionnée, et par des partenariats avec des programmes comme le R2FIC afin d’étendre les fonds gouvernementaux aux stagiaires.

En 2022, le financement des donateurs a permis de soutenir plus de 40 subventions de recherche par l’intermédiaire de FRDJ. Ces fonds financent en grande partie les coûts primaires de la recherche, à savoir le personnel.   Au cours des quelque 40 subventions accordées, les fonds de FRDJ ont permis d’apporter un soutien à :
·        33 boursiers postdoctoraux;
·        47 étudiants au doctorat;
·        21 étudiants à la maîtrise; et
·        15 stagiaires professionnels, y compris des techniciens de laboratoire.
 
« Les stagiaires sont l’élément vital de la recherche en laboratoire, car ils stimulent l’innovation et élargissent les horizons de la découverte scientifique. Ayant participé aux collectes de fonds de FRDJ depuis mon diagnostic de DT1 dans mon enfance, et étant maintenant stagiaire dans un laboratoire financé par FRDJ, je comprends totalement l’immense valeur de leur soutien inébranlable. Le financement de la recherche par des organismes comme FRDJ est essentiel non seulement pour soutenir, mais aussi pour former la prochaine génération de scientifiques au cœur du laboratoire. Ce privilège unique, associé à mes liens personnels profonds avec FRDJ, a non seulement enrichi nos efforts scientifiques, mais alimente également la promesse d’un avenir où les percées dans le traitement et la prévention du diabète sont à notre portée ». – Lindsay Pallo, Candidat au doctorat à l’université de la Colombie-Britannique, financé en partie par le Centre d’excellence de FRDJ et par des subventions de recherche accordées à son superviseur, le Dr Bruce Verchere.
Développement de carrière

Si la recherche est au centre des préoccupations des stagiaires, le développement de carrière et le mentorat font partie intégrante de la formation. L’objectif final est de permettre au stagiaire d’occuper un poste de chercheur indépendant, que ce soit en tant que professeur d’université, clinicien scientifique ou au sein de l’industrie et de la recherche privée.

Le passage du statut de stagiaire à celui d’indépendant peut être très difficile. Le financement de la recherche est principalement obtenu par le biais de subventions concurrentielles qui s’appuient sur des antécédents en matière de financement de la recherche – le succès engendre le succès. FRDJ aide à soutenir cette transition en finançant des chercheurs nouvellement indépendants au moyen de bourses de développement de carrière. Ces bourses pluriannuelles soutiennent le nouveau programme de recherche indépendant des chercheurs, avec un soutien pour de nouveaux équipements, des ressources et une aide salariale si nécessaire. Dans le cas des bourses pour cliniciens-chercheurs (BCCE), le financement permet aux chercheurs de consacrer du temps à leurs activités de recherche afin qu’ils puissent consacrer leurs ressources limitées à la recherche plutôt qu’à la pratique clinique pendant qu’ils s’établissent.

Faire progresser la thérapie de remplacement cellulaire – Dr Andrew Pepper
« Grâce au soutien essentiel de FRDJ, mon laboratoire s’efforcera de préserver l’héritage du protocole d’Edmonton tout en inaugurant une nouvelle ère de transplantation cellulaire », explique Andrew Pepper, PhD, professeur adjoint au département de chirurgie de l’université de l’Alberta et récipiendaire d’une bourse de développement de carrière de FRDJ
Examen des obstacles à la technologie du diabète – Dre Alanna Weisman
« Je pense que notre recherche permettra d’identifier les domaines à améliorer pour les gouvernements, les fournisseurs de soins de santé et les personnes vivant avec le diabète de type 1. J’espère que nous assisterons à des changements de politique afin de faciliter l’accès de tous aux technologies. » – Alanna Weisman, MD, PhD, endocrinologue et clinicienne-chercheuse, Leadership Sinai Centre for Diabetes; professeure adjointe à l’université de Toronto
Pourquoi consacrer l’argent des donateurs à la formation?

Le financement des stagiaires est l’un des investissements les plus rentables que FRDJ puisse faire!  Les contributions des stagiaires à la recherche en cours sont inestimables, et les stagiaires soigneusement sélectionnés par FRDJ deviennent souvent de futures superstars dans le domaine du DT1, qui deviennent les mentors de leurs propres stagiaires exceptionnels.  En finançant des stagiaires et en les encourageant à rester dans le domaine de la recherche sur le DT1, votre argent nous aide à assurer un avenir radieux à la recherche sur le DT1.

Pour soutenir ces futurs leaders de la recherche sur le DT1, veuillez contacter Jen Bavli à jbavli@jdrf.ca

Pour de plus amples renseignements sur les stagiaires en recherche soutenus par FRDJ Canada, veuillez communiquer avec research@jdrf.ca

Où sont-ils aujourd’hui?
ChercheurBourse de recherche postdoctoralePoste actuel
Dre Heather DenrocheBourse postdoctorale (2014-2017) et bourse postdoctorale avancée (2018-2022)Directrice du développement préclinique, Integrated Nanotherapeutics, Inc.
Développement de nouveaux nanomédicaments pour traiter les maladies immunitaires telles que le T1D.
Dre Adriana MiglioriniBourse postdoctorale avancée (2018-2021)Associée de recherche, McEwen Stem Cell Institute (University Health Network)
Développement de cellules souches pluripotentes humaines comme source de cellules productrices d’insuline pour les personnes atteintes de DT1.
Dr Dan LucianiBourse de développement de carrière (2013-2019)Professeur associé, Université de Colombie-Britannique, recherche sur les cellules bêta dérivées de cellules souches
Dre Anne PesenackerBourse postdoctorale (2014-2017), Bourse postdoctorale du RCEC (2017-2018)Bourse de développement de carrière, University College London, Royaume-Uni
Recherche sur la fonction auto-immune dans l’arthrite et le DT1.
Dre Yasaman AghazadehBourse postdoctorale du RCEC (2016-2017)Professeure adjointe, Institut de recherches cliniques de Montréal (IRCM)
Dr Ahmad HaidarBourse postdoctorale (2013-2016)Professeur associé, Université McGill
Recherche sur les technologies du diabète et les thérapies à l’insuline
Dr Francis LynnBourse postdoctorale (2007-2010) et bourse de développement de carrière (2011-2016)Professeur associé, Université de la Colombie-Britannique; chercheur, BC Children’s Hospital; responsable de la recherche, Centre d’excellence de FRDJ à l’université de la Colombie-Britannique.
Thérapies à base de cellules souches pour guérir le DT1.
Dre Emmeline HeffernanBourse postdoctorale du RCEC (2014-2016)Pédiatre, Royal Belfast Hospital for Sick Children
Dre Kate VerbeetenBourse postdoctorale du RCEC (2018-2019)Endocrinologue pédiatrique, cabinet privé, Toronto
Dr Ashish MarwahaBourse postdoctorale du RCEC (2014-2015)Professeur adjoint, Université de Calgary, généticien spécialisé dans la recherche en immunologie fondamentale et membre de CanScreenT1D : Consortium de recherche sur le dépistage de FRDJ et des IRSC
Dre Jennifer BruinBourse postdoctorale (2011-2015)Professeure associée, Université de Carleton
Facteurs environnementaux affectant le développement du DT1
Dr Pat MacDonaldBourse de développement de carrière (2009-2014)Professeur, Université de l’Alberta; Chaire de recherche du Canada en biologie des îlots; directeur de l’IsletCore de l’Alberta Diabetes Institute; responsable du Réseau de recherche et formation sur les îlots du Canada (R2FIC), qui étudie la production d’insuline à partir des cellules des îlots.
Dr Reza B. JaliliBourse postdoctorale (2011-2014)Directeur des sciences in vivo, Aspect Biosystems
Développement de biomatériaux immunoprotecteurs.
Dr James SurapisitchatBourse postdoctorale (2010-2012)Directeur scientifique médical régional pour l’oncologie chez Merck Pharmaceuticals
Dr Majid MojibianBourse postdoctorale (2010-2012)Responsable de la modélisation in vivo, Institut de recherche de l’Hôpital pour enfants de la Colombie-Britannique
Dr Pedro GeraldesBourse postdoctorale avancée (2009-2012)Professeur, Université de Sherbrooke; Chaire de recherche du Canada sur le diabète et les complications vasculaires
Dre Sylvie LesageBourse de développement de carrière (2008-2011)Professeure, Université de Montréal, recherche sur la génétique des populations de cellules du système immunitaire
Dr James JohnsonBourse de développement de carrière (2005-2010)Professeur, Université de la Colombie-Britannique; responsable de la recherche sur la biologie des îlots de Langerhans au Centre d’excellence de FRDJ à l’université de la Colombie-Britannique
Dre Cristina NostroBourse postdoctorale (2008-2010)Scientifique principale au McEwen Stem Cell Institute (University Health Network); professeure agrégée, Université de Toronto.
Thérapies à base de cellules souches pour guérir le DT1.
Dre Lucy MarzbanBourse postdoctorale (2005-2007)Professeur agrégée, Université du Manitoba, recherche sur la mort des cellules bêta
Dr Tim KiefferBourse de développement de carrière (2001-2006)Professeur, Université de Colombie-Britannique, recherche sur les cellules bêta dérivées de cellules souches
Dr Gregory KorbuttBourse de développement de carrière (2000-2005)Professeur, Université de l’Alberta; directeur scientifique, Alberta Cell Therapy Manufacturing Facility; membre de l’équipe initiale du protocole d’Edmonton.
Dre Janette DufourBourse postdoctorale (2001-2003)Professeure, Texas Tech University
Recherche d’options de protection pour les cellules de transplantation d’îlots de Langerhans

Allarta, une jeune entreprise ontarienne en sciences de la vie, reçoit un prix de la part de FRDJ International pour faire avancer ses travaux pour la création d’une thérapie de guérison fonctionnelle du diabète de type 1.

Hamilton (Ontario, Canada) et New York (NY)  – Le 3 octobre 2023, Allarta Life Science, une société de médecine régénérative basée à Hamilton, en Ontario, a annoncé qu’elle avait reçu un prix de FRDJ International (l’organisation mère de FRDJ Canada), qui pourrait s’élever à 800 000 $USD à l’achèvement des étapes de recherche et de développement.

Allarta a été cofondée en 2019 par le professeur de chimie de l’Université McMaster, le Dr Harald Stover et la responsable STEM Maria Antonakos, MBA, et utilise la science des polymères et de nouveaux hydrogels pour faire progresser les thérapies cellulaires pour le diabète de type 1 (DT1).

La thérapie à base de cellules souches constitue un vaste domaine de recherche sur la guérison du DT1. L’objectif de la thérapie cellulaire est de remplacer les cellules bêta détruites chez une personne atteinte de DT1, leur permettant ainsi de produire à nouveau de l’insuline. Cela permettrait de réduire ou d’éliminer la quantité d’insuline externe nécessaire à une personne atteinte de DT1 (par injection, stylo ou pompe) pendant des mois, voire des décennies.

L’un des principaux obstacles qui empêchent les thérapies cellulaires de devenir une réalité pour les personnes atteintes de DT1 est la nécessité d’un traitement immunosuppresseur systémique continu (similaire à une transplantation d’organe comme un rein ou un foie). Pour résoudre ce problème, Allarta a développé une plateforme d’hydrogel qui offre une protection immunitaire aux cellules bêta transplantées. L’avantage concurrentiel d’Allarta réside dans ses hydrogels synthétiques conçus pour permettre une bonne connexion métabolique des cellules transplantées tout en les protégeant du système immunitaire de l’hôte.

La subvention financera directement le travail continu d’Allarta visant à accroître la durabilité et à éviter la nécessité de la suppression immunitaire systémique dans les transplantations actuelles d’îlots et de cellules bêta pour guérir le DT1. Des études précliniques seront menées avec des îlots de porcs et des cellules bêta dérivées de cellules souches afin de déterminer si elles peuvent survivre sans immunosuppression.

« Protéger les cellules transplantées contre le rejet immunitaire sans recourir à une immunosuppression systémique chronique demeure l’une des principales barrières à l’application généralisée des thérapies à base de cellules d’îlots pour guérir le diabète de type 1. S’attaquer à ce problème est une priorité essentielle pour FRDJ afin que ces thérapies puissent être pleinement mises en œuvre », affirme Jaime Giraldo, Ph.D., directeur adjoint de la recherche à FRDJ International. « L’approche d’Allarta est bien alignée avec notre stratégie de recherche, et nous sommes impatients de travailler avec eux pour tester la capacité de ces matériaux uniques à protéger les cellules productrices d’insuline implantées après la transplantation. »

FRDJ Canada est très enthousiaste à l’idée de voir une entreprise canadienne recevoir cette subvention de l’industrie et être à la pointe de la technologie des cellules souches en tant que possible remède pour le diabète de type 1. Nous communiquerons tout résultat des études précliniques dès qu’ils seront disponibles.

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Au sujet de FRDJ Canada

FRDJ Canada est le plus important organisme de bienfaisance qui finance la recherche sur le diabète de type 1 (DT1) au Canada. Notre mission est d’accélérer les percées révolutionnaires pour guérir, prévenir et traiter le DT1 et ses complications. Notre organisation a vu le jour grâce à l’initiative de personnes impliquées dans leur communauté qui collaborent à l’échelle régionale pour assurer une plus grande efficacité et un impact optimal des collectes de fonds, et qui unissent leurs efforts à l’échelle nationale afin de mobiliser le pouvoir des ressources, de la passion et de l’énergie. Nous collaborons avec des institutions académiques, des gouvernements, des entreprises et des partenaires du secteur afin de développer et de mettre en œuvre une série de thérapies novatrices pour les personnes atteintes de DT1. Notre personnel et nos bénévoles à la grandeur du Canada et cinq sociétés internationales affiliées se dévouent à défendre la cause, à inspirer l’engagement communautaire et à transmettre notre vision commune d’un monde sans DT1. Pour plus d’information, visitez frdj.ca.

Contacts pour les médias 
Ruth Kapelus
Gestionnaire nationale du contenu et des relations avec les médias, FRDJ Canada
Tél. : 647.789.2322
Courriel : rkapelus@jdrf.ca
235 boul. Yorkland, bureau 1201, Toronto (Ontario) M2J 4Y8
frdj.ca

Une étude suggère que le sémaglutide augmente la production d’insuline chez les personnes atteintes de diabète de type 1 nouvellement diagnostiquées

Le sémaglutide, dont les noms de marque sont Ozempic®, Rybelsus® et Wegovy®, fait la une partout. Il est approuvé par Santé Canada pour aider les personnes atteintes de diabète de type 2 (DT2) à gérer leur glycémie. Il diminue également le risque d’événements cardiovasculaires et aide à la perte de poids. Selon un commentaire récent publié dans le New England Journal of Medicine [abonnement requis] par des chercheurs de la State University of New York à Buffalo, il pourrait également aider les personnes nouvellement diagnostiquées avec le diabète de type 1 (DT1) à produire plus d’insuline.

Qu’est-ce que le sémaglutide?

Le sémaglutide est un peptide similaire au peptide de type glucagon (GLP-1) naturel. Il aide les personnes atteintes de DT2 de diverses manières, notamment en stimulant la production d’insuline. Ces médicaments sont commercialisés depuis le début des années 2000.

Grâce à des décennies de recherches soutenues par FRDJ, nous savons que la plupart des personnes ayant reçu un diagnostic de DT1 ont encore des cellules bêta fonctionnelles. Elles ne produisent plus la quantité d’insuline nécessaire au fonctionnement de l’organisme, mais elles existent.

La préservation de ces cellules bêta, leur maintien en bonne santé et en vie et, éventuellement, l’augmentation de leur nombre et de leur fonction grâce à des thérapies modificatrices de la maladie constituent l’une des principales priorités de FRDJ en matière de financement de la recherche.

 Résultats de l’étude

Les chercheurs de cette étude, qui reçoivent actuellement des fonds de FRDJ (par l’entremise de JDRF International aux États-Unis) pour étudier l’utilisation du sémaglutide à un stade plus avancé de la maladie afin de faciliter le contrôle de la glycémie, ont administré le médicament à 10 personnes. Ces personnes étaient âgées de 21 à 39 ans et se trouvaient au stade 3, soit au stade initial du DT1. Ils ont commencé un traitement au sémaglutide dans les trois mois suivant le diagnostic, dans le but de préserver la fonction des cellules bêta. Neuf personnes ont été testées positives pour le GAD, un anticorps qui peut indiquer la présence d’une auto-immunité pour le DT1; une personne a été testée positive pour l’IA-2, un autre auto-anticorps du DT1. Au bout de plusieurs mois, les dix personnes n’ont plus eu besoin de s’administrer de l’insuline au moment des repas et six des participants n’ont plus eu besoin d’insuline basale au bout de six mois. De plus, les participants ont constaté une augmentation du peptide C, ce qui montre que leur corps produit plus d’insuline après avoir suivi le traitement.

Quelle est la prochaine étape?

Ces résultats sont excitants, mais il reste encore beaucoup de travail à faire.

L’étude soulève d’autres questions pour les chercheurs. Quel est l’effet de l’utilisation du sémaglutide pour augmenter la production d’insuline par les cellules bêta restantes? Il est possible que cela ajoute un stress supplémentaire à ces cellules. Les chercheurs doivent encore déterminer l’effet de ce stress au-delà de la durée de l’étude. Les cellules bêta continueront-elles à produire de l’insuline ou la production d’insuline diminuera-t-elle comme c’est généralement le cas avec le DT1? Tous ces éléments doivent être examinés dans le cadre d’une étude de suivi de plus grande envergure, avec un groupe de contrôle.

Les GLP-1 sont une priorité pour FRDJ

FRDJ joue un rôle central dans la découverte et le développement des GLP-1 depuis des décennies et a financé de nombreuses études visant à mieux comprendre cette hormone, son fonctionnement et la façon dont elle peut être utilisée pour aider les personnes atteintes de DT1. FRDJ estime que le sémaglutide est extrêmement prometteur pour améliorer le contrôle de la glycémie et atténuer les complications cardiaques et rénales chez les personnes atteintes de DT1 au stade 4, ou DT1 établi.

Ce travail se poursuit aujourd’hui. Plusieurs essais cliniques financés par FRDJ visent à déterminer comment les personnes atteintes de DT1 établi peuvent en bénéficier. Cela inclut notamment les recherches menées par le Dr Viral Shah au Barbara Davis Center de l’université du Colorado—et en collaboration avec trois autres grands centres de soins du diabète (Henry Ford Hospital, Iowa Diabetes et Oregon Health & Science University)—qui étudie comment le sémaglutide peut être bénéfique aux personnes atteintes de DT1 et d’obésité qui utilisent des systèmes de pancréas artificiel (PA).

Il n’y a actuellement aucun essai clinique sur le sémaglutide pour le DT1 en cours au Canada.

Ces médicaments sont également étudiés par le Fonds DT1 de FRDJ. i2O Therapeutics, société du portefeuille du Fonds DT1, développe plusieurs produits utilisant les GLP-1, initialement pour le DT2, y compris un dispositif GLP-1 rechargeable et implantable qui délivre l’hormone pendant six mois, une forme orale de GLP-1 à action prolongée, ainsi qu’un GLP-1 oral combiné à l’amyline (une autre hormone pancréatique importante).

De plus, Code Bio, une société du portefeuille du Fonds DT1, a exploré le GLP-1 pour cibler les cellules bêta en vue de l’administration ciblée de médicaments. 

FRDJ Canada continuera de surveiller les résultats des études sur le GLP-1 et d’en partager les mises à jour dès qu’elles seront disponibles.

Nouvelle bourse de clinicien-chercheur émergent (BCCE) de FRDJ Canada décernée à la Dre Alanna Weisman

La bourse de clinicien-chercheur émergent de FRDJ Canada (BCCE) est destinée à offrir un soutien crucial aux chercheurs qui prévoient poursuivre une carrière dans le domaine de la recherche clinique liée au diabète de type 1 (DT1). Les bourses sont attribuées en fin de formation ou en début de carrière pour soutenir le développement du programme de recherche indépendant du boursier. 

Ces bourses sont décernées à des cliniciens qui ont fait preuve d’une grande érudition et montrent un potentiel pour des réalisations futures dans la recherche clinique, en particulier dans les domaines nécessitant la formation unique d’un clinicien-chercheur. L’élaboration d’un programme de recherche axé sur le patient et le mentorat du boursier par un clinicien-scientifique expérimenté constituent des éléments importants de ces bourses.

La Dre Alanna Weisman est clinicienne-chercheuse et endocrinologue au Leadership Sinai Centre for Diabetes à Toronto, en Ontario, et professeure adjointe au département de médecine de l’université de Toronto. Elle a obtenu son doctorat en médecine à l’université Queen’s de Kingston, au Canada, et son doctorat en épidémiologie clinique et en recherche sur les soins de santé à l’université de Toronto.

Les recherches de la Dre Weisman portent sur l’utilisation des technologies du diabète (telles que les pompes à insuline et les systèmes de surveillance du glucose en continu et flash) au Canada. Elle se concentre principalement sur l’examen des taux d’utilisation des technologies du diabète chez les personnes issues de communautés historiquement marginalisées et sur l’identification des obstacles à l’utilisation qui peuvent être surmontés.

La Dre Weisman dirige également des études sur la faisabilité, dans le monde réel, des objectifs glycémiques recommandés dans le diabète de type 1 et examine l’impact des programmes de pompes à insuline financés par le gouvernement sur l’adoption de cette technologie chez les personnes atteintes de diabète de type 1.

À ce jour, la Dre Weisman a publié plus de 40 articles de recherche primaire dans des revues à comité de lecture.

La bourse est d’un montant de 400 000 dollars sur quatre ans et elle soutiendra la Dre Weisman en tant que clinicienne-scientifique. Sa recherche aura également des répercussions sur le programme Accès pour tous de FRDJ, qui milite auprès des gouvernements provinciaux et fédéral pour un meilleur accès aux dispositifs et à la technologie du diabète, ainsi que pour un financement accru de la recherche sur le DT1.

FRDJ a eu la chance de s’entretenir avec la Dre Weisman pour en savoir plus sur ses recherches et leur impact potentiel sur les personnes atteintes de DT1.

Comment avez-vous commencé à vous intéresser au diabète de type 1? 

 C’est l’un de mes mentors, le Dr Bruce Perkins, qui a suscité mon intérêt en premier lieu. Au début de ma formation d’endocrinologue, j’ai travaillé avec le Dr Perkins sur certains de ses projets de recherche sur le diabète de type 1 et ces expériences m’ont convaincu que je voulais poursuivre une carrière d’endocrinologue et de chercheuse. J’ai été particulièrement attirée par le diabète de type 1 en raison de mon expérience en clinique auprès de patients atteints de cette maladie. Les personnes vivant avec le diabète de type 1 étaient et sont toujours confrontées à de nombreux défis qui sont uniques à ceux du diabète de type 2, et j’ai eu le sentiment qu’il y avait de nombreux domaines dans lesquels nous pouvions nous améliorer.  

Pouvez-vous décrire votre domaine actuel de recherche sur le DT1?

Mes recherches se concentrent actuellement sur deux domaines principaux. Le premier domaine concerne la recommandation largement répandue selon laquelle les adultes atteints de diabète de type 1 doivent atteindre un objectif glycémique spécifique (une valeur d’hémoglobine A1c inférieure ou égale à 7,0 %). J’ai analysé les données des soins de santé en Ontario pour un grand nombre d’adultes atteints de diabète de type 1 afin de déterminer les tendances de l’hémoglobine A1c au fil du temps et d’essayer de comprendre les facteurs à l’origine de cet écart entre ce qui est recommandé et ce qui se passe réellement dans le monde réel. Le deuxième domaine vise à comprendre comment les technologies telles que les pompes à insuline ou les systèmes de surveillance du glucose en continu sont utilisés au Canada et comment cela est lié aux différentes politiques de financement de ces dispositifs. 

Quels sont les obstacles à l’utilisation des technologies du diabète dans les communautés marginalisées? 

 Cette question n’a pas encore été étudiée au Canada, et il est important de le faire en raison du caractère unique de notre système de santé. Dans d’autres pays, certains obstacles ont été le coût de ces dispositifs, le manque d’accès en raison du lieu de résidence ou du type d’équipe de soins du diabète qu’ils consultent, ou encore le fait que les dispositifs ne soient pas recommandés en premier lieu en raison d’idées préconçues sur les personnes capables d’utiliser les technologies ou non.  

Quelles nouvelles interventions visant à améliorer les conditions pour les personnes vivant avec le diabète prévoyez-vous voir émerger de cette recherche?
Je pense que notre recherche permettra d’identifier les domaines à améliorer pour les gouvernements, les fournisseurs de soins de santé et les personnes vivant avec le diabète de type 1. J’espère que nous assisterons à des changements de politique afin de faciliter l’accès de tous aux technologies. Je m’attends à ce que nous développions de nouveaux outils et de nouvelles stratégies pour les fournisseurs de soins de santé et les patients, que nous pourrons intégrer dans les cliniques afin de les sensibiliser aux avantages des technologies du diabète et de les rendre plus faciles à utiliser.  

Campagne pour accélérer : Un labeur d’amour pour vaincre le monstre du DT1

Voici un billet de blogue de notre invité Ryan MacDonald, coprésident bénévole de la Campagne pour accélérer de 100 millions $ de FRDJ Canada, une audacieuse campagne de FRDJ pour recueillir 100 millions de dollars d’ici 2025 afin d’accélérer la recherche qui permettra de vaincre le monstre qu’est le diabète de type 1 (DT1). Le soutien généreux des donateurs alimente notre campagne pour nous aider à atteindre notre objectif. Ryan fait le point ci-dessous et explique pourquoi il est bénévole auprès de FRDJ.  

Pourquoi je copréside la Campagne pour accélérer

Je m’appelle Ryan MacDonald et je suis le père d’un fils atteint de diabète de type 1. Luke, aujourd’hui âgé de 13 ans, a été diagnostiqué alors qu’il n’avait que cinq ans. C’est une période de notre vie que nous n’oublierons jamais. Son petit corps ne se comportait pas normalement, et nous ne savions pas pourquoi jusqu’à ce que les médecins nous annoncent une nouvelle dévastatrice. Luke est atteint de DT1, ce qui nous plonge immédiatement dans une nouvelle réalité pleine d’inconnues, d’injections, de surveillance constante et d’inquiétude. Depuis, notre famille s’est engagée auprès de FRDJ et de la communauté du DT1. Ce n’est pas une communauté dont nous avons demandé à faire partie, mais nous sommes très reconnaissants pour le soutien qu’elle nous apporte, pour la résilience qu’elle nous enseigne et pour notre ambition collective de trouver une thérapie de guérison. Luke et les personnes atteintes de DT1 m’inspirent chaque jour par leur courage, et c’est l’une des raisons pour lesquelles je m’engage à travailler avec FRDJ pour trouver une thérapie de guérison.

La famille Oliver est l’une des incroyables familles impliquées au sein de cette communauté. Peter Oliver était mon coprésident de campagne, mon confident et mon ami. Ce fut un véritable honneur de coprésider la campagne avec Peter pendant plus de deux ans, avant qu’il ne décède malheureusement en 2022. Peter avait une énergie charismatique et sincère qui motivait tout le monde à travailler encore plus fort pour trouver des thérapies de guérison pour cette maladie. Il était lui aussi père d’une personne atteinte de DT1 et était désireux de créer un meilleur avenir pour sa fille, Vanessa, qui est également l’une des principales bénévoles de la campagne. 

Comme les premiers fondateurs de FRDJ dans les années 1970, nous sommes un groupe de familles et de membres de la communauté du DT1 dont les vies sont à jamais changées par cette maladie qui sévit 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, et qui ne veulent rien de plus que de dépasser notre objectif de 100 millions de dollars et d’accélérer la découverte d’une thérapie de guérison. Peter n’a jamais ralenti ses efforts de collecte de fonds en plus de 30 ans, et nous poursuivrons son précieux héritage. Pour Peter et les 300 000 Canadiennes et Canadiens touchés par le DT1, je m’engage à aider FRDJ et mes collègues bénévoles à dépasser l’objectif de notre campagne. C’est une promesse que nous tiendrons pour Peter et pour tous ceux qui vivent avec le DT1.

Où nous en sommes aujourd’hui

De généreux donateurs nous ont aidés à obtenir un succès incroyable dès le début de la campagne. Les leaders de l’industrie ont pris l’initiative de relever des défis dans les industries de l’immobilier commercial et de la gestion de patrimoine, galvanisant ainsi le monde des affaires canadien. La campagne Écrivons à nouveau l’histoire a permis de sensibiliser le public et de recueillir des dons records pour FRDJ. Le don de 10 millions de dollars de la Fondation Temerty, la plus importante contribution d’un seul donateur à la recherche sur le DT1, nous a permis de franchir le cap des 72 millions de dollars recueillis à ce jour. Cet effort national est un formidable témoignage de la communauté, et nous en sommes très reconnaissants.

Mais aujourd’hui, il est temps de nous remettre au défi. Nous avons besoin du soutien continu de notre communauté. Notre campagne est une campagne de dons majeurs, ce qui signifie que les 100 millions de dollars seront recueillis grâce à des dons de 5 000 dollars ou plus, afin d’atteindre notre objectif audacieux en cinq ans et d’avoir le plus grand impact possible sur la communauté du DT1. Ces dons peuvent être faits par un seul donateur, une famille, une entreprise, une fondation ou un groupe qui donne collectivement le montant total en une seule fois.

Ce que soutient la campagne

Les dons de la campagne sont nécessaires pour alimenter notre mission, en accélérant des initiatives telles que :

Un partenariat de contrepartie avec le gouvernement fédéral par le biais du Partenariat pour vaincre le diabète FRDJ-IRSC dans le cadre duquel les Instituts de recherche en santé du Canada versent une contribution équivalente à tous les investissements des donateurs dans ce partenariat. Ce partenariat soutient 19 projets à fort impact dans les domaines de la recherche sur les cellules souches, de la santé mentale et bien plus encore, ainsi qu’un nouveau consortium national de recherche sur le dépistage au Canada. 

Lorsque je pense au traumatisme qu’a représenté le diagnostic de mon fils par les médecins, je ne peux qu’imaginer à quel point la situation aurait été moins effrayante et moins dangereuse si on lui avait d’abord fait subir un dépistage des auto-anticorps du DT1. Et comme les entreprises développent aujourd’hui des médicaments qui peuvent retarder, voire prévenir la maladie, les enfants et les adultes porteurs d’auto-anticorps du DT1 peuvent vivre des années plus sereines. Les dons majeurs au partenariat entre la FRDJ et les IRSC ont le pouvoir de le faire. 

Nouvelles bourses de recherche et essais cliniques au Canada et dans le monde entier. Le financement de FRDJ aide la recherche à atteindre l’étape des essais cliniques. FRDJ fait également la promotion de tous les essais sur le DT1 au Canada, qu’ils soient financés ou non par FRDJ. La recherche clinique est le meilleur moyen d’accélérer le passage des découvertes scientifiques du laboratoire aux patients. De nombreuses équipes scientifiques d’essais cliniques comprennent de nouveaux chercheurs en diabétologie qui apportent des idées nouvelles et originales ou qui appartiennent à des entreprises en démarrage financées par des donateurs. 

Pensez à la façon dont la pandémie a enflammé le domaine médical et amené de nouveaux chercheurs à accélérer les essais cliniques pour le vaccin de la COVID. Les dons au pilier de la recherche mondiale de FRDJ ou au Fonds DT1 accélèrent l’innovation à l’échelle mondiale afin de trouver plus rapidement des thérapies de guérison et des traitements contre le DT1. 

Le premier Centre d’excellence FRDJ au Canada à l’université de la Colombie-Britannique, qui se concentre sur la recherche de thérapies de guérison. Des chercheurs de renommée mondiale de la Colombie-Britannique collaborent de manière unique pour accélérer les thérapies de guérison. Les donateurs qui soutiennent le Centre par des dons de 25 000 dollars et plus sont présentés sur un magnifique mur permanent des donateurs à l’UBC.

Je me suis rendu à Vancouver l’année dernière pour visiter le Centre et j’ai été époustouflé par l’ampleur et le rythme de la recherche sur la guérison. Cela me donne tellement d’espoir pour Luke de voir son diabète guéri dans le futur!  

Accès pour tous, le programme de FRDJ Canada qui collabore avec la communauté du DT1 pour défendre auprès des gouvernements provinciaux et fédéral une meilleure couverture des dispositifs, un meilleur accès aux traitements et un meilleur financement de la recherche. Depuis le lancement du programme, les donateurs ont aidé nos défenseurs à améliorer la couverture des dispositifs de traitement du diabète (glucomètres avancés et pompes à insuline) dans huit provinces et ont inspiré le financement de la recherche au niveau fédéral. Le soutien continu des donateurs contribuera à éliminer les inégalités en réduisant les frais à la charge du patient, en garantissant le choix du patient et en réduisant ou en éliminant les urgences liées au diabète, allégeant ainsi la pression sur le système de soins de santé.

Je vis actuellement en Alberta avec ma famille, mais j’ai grandi au Cap-Breton, en Nouvelle-Écosse. Les deux provinces ont leurs propres défis à relever en matière de soins de santé. En Alberta, nous avons la chance que les défenseurs de FRDJ aient fait pression pour que des changements soient apportés à la couverture des pompes à insuline et des glucomètres avancés, ce qui signifie que le dispositif technologique de mon fils sera couvert jusqu’à ce qu’il ait au moins 18 ans. Mais en Nouvelle-Écosse, aucune couverture n’existe pour les glucomètres avancés, et les gens doivent payer de leur poche ces appareils coûteux ou continuer à utiliser la méthode moins fiable de la piqûre au doigt. 

Stratégie pour la santé mentale de FRDJ pour le DT1 afin de combler les lacunes critiques en matière de soutien. Les personnes atteintes de diabète sont plus susceptibles d’éprouver des problèmes de santé mentale tels que la dépression, l’anxiété et les troubles de l’alimentation, et elles pourraient bénéficier d’interventions visant à prévenir ou à traiter de tels problèmes. Mais les soins de base pour le diabète ne prennent pas toujours en compte les problèmes de santé mentale, et ce, malgré le fait qu’il est démontré qu’ils nuisent à la gestion physique de la maladie. Les donateurs à cette stratégie répondent directement à ce besoin vital et mal desservi dans les soins de santé canadiens en finançant des études de recherche testant différentes interventions en matière de santé mentale, en soutenant des initiatives d’éducation et en investissant dans un Programme de formation bilingue Santé mentale + diabète pour les fournisseurs de soins de santé mentale canadiens qui peuvent ensuite demander à figurer dans notre répertoire national où les personnes vivant avec le DT1 peuvent entrer en contact avec un fournisseur de santé mentale dans leur région.

Au-delà du fardeau écrasant que représente la prise en charge personnelle, le diabète peut être stigmatisé au point de mettre la vie en danger. Mon fils avait l’habitude d’éteindre ses alarmes glycémiques à l’école pour éviter d’attirer l’attention sur lui, ce qui aurait pu avoir des conséquences désastreuses. L’impact du DT1 sur la santé mentale est profond, et je suis très heureux que les Canadiennes et les Canadiens se rallient à ce domaine critique des soins du diabète. 

Nous avons plus que jamais besoin de sympathisants pour nous aider à atteindre notre objectif de 100 millions de dollars et nous rapprocher d’un monde enfin débarrassé de ce monstre qu’est le diabète de type 1. Nous ne pouvons pas y arriver sans vous.

Vous pouvez me contacter à l’adresse ryan@jdrf.ca ou contacter Nicole Robson, vice-présidente de la philanthropie chez FRDJ, à l’adresse nicole@jdrf.ca pour en savoir plus sur la façon dont vous pouvez soutenir la Campagne pour accélérer de 100 millions $.

Au nom de ma famille et de la famille de FRDJ, je vous remercie!

Warrior Hill – une nouvelle entreprise de vêtements athlétiques conçus pour les personnes atteintes de diabète de type 1

50 % des bénéfices vont à FRDJ

Warrior Hill a été fondée par une famille dont un parent et un enfant vivent avec le diabète de type 1 (DT1), qui ont une passion pour le sport et un engagement à aider les personnes atteintes de diabète à donner le meilleur d’elles-mêmes.

Lorsque Luke, le fils de Lisa et Aaron Hill (qui vit lui-même avec le DT1), a reçu son diagnostic de DT1, ils savaient qu’ils voulaient qu’il continue à faire du sport, quelque chose qui était important pour lui.

C’est ainsi qu’ils ont créé Warrior Hill, une entreprise spécialisée dans les vêtements de performance pour les athlètes atteints de diabète. Ils estiment que chacun devrait avoir la possibilité de donner le meilleur de lui-même, quel que soit son état de santé. Ils ont conçu une gamme de produits de haute qualité, axés sur la sécurité et spécifiquement adaptés aux besoins uniques des athlètes diabétiques.

Ils espèrent que ces chandails rendront la vie un peu plus facile aux athlètes atteints de DT1, mais surtout que cela aidera à trouver un jour des thérapies de guérison pour cette maladie. Warrior Hill est fière de s’associer à FRDJ Canada pour travailler ensemble à un monde sans diabète de type 1.

FRDJ a pu se réunir avec Lisa Hill pour parler de sa mission et de ce qui l’a poussée à créer ses produits pour les personnes atteintes de DT1.

FRDJ : Qu’est-ce qui vous a poussé à choisir FRDJ comme organisme de bienfaisance?

Lisa : Aaron a reçu son diagnostic de DT1 en premier. Luke a reçu le sien il y a quatre ans. Nous nous sommes sentis très soutenus par FRDJ. Nous avons participé à la clinique du diabète pendant une semaine à l’hôpital avec Luke, et nous avons reçu le Sac de l’espoir par l’intermédiaire du conseiller, et nous avons eu Rufus, que Luke a adoré. Il avait 10 ans (il en a 14 aujourd’hui) et il adorait l’ourson et le livre d’histoires. Je me suis inscrite à leur programme de soutien entre pairs Parlons DT1, et un autre parent m’a appelée, ce qui m’a vraiment aidée à surmonter certaines difficultés. Ensuite, en famille, nous avons commencé à faire du bénévolat pour FRDJ. Aaron avait un programme de soccer et nous avons fait des dons par l’entremise de ce programme. Nous avons commencé à participer à de nombreux événements, nous avons été la famille présentée au gala de Vancouver, nous avons participé à la Marche.

Ainsi, lorsque l’entreprise a grandi, nous avions déjà établi une relation organique avec FRDJ et nous savions que c’était le match idéal.

FRDJ : Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur votre histoire familiale personnelle?

Lisa : Aaron a été bouleversé par le diagnostic de Luke. Aaron était adulte lorsqu’il a été diagnostiqué (il avait 38 ans), et il a assumé lui-même une grande partie du diagnostic et de la maladie. Mais il savait à quel point il est difficile de vivre avec une telle maladie, même s’il a fait preuve de stoïcisme et de ténacité face au diagnostic. Donc, lorsque Luke a reçu son diagnostic, il était dévasté, sachant à quel point le DT1 est éprouvant – physiquement et mentalement, émotionnellement. Mais il croit qu’il a été diagnostiqué en premier pour aider Luke à mieux se préparer à la vie avec le diabète.

Nous avons remarqué les signes chez Luke : la léthargie, les vomissements après un repas riche en glucides, le manque d’énergie – il est passé d’un enfant super actif à cela. Nous avions un glucomètre d’Aaron, et nous avons donc pu le tester à jeun et après un repas, et lorsque le chiffre s’est avéré très élevé, nous l’avons emmené directement à l’hôpital.

Parce que nous savions ce qu’il fallait rechercher, nous avons détecté le DT1 de Luke très tôt, heureusement il n’a pas eu d’ACD (acidocétose diabétique) et n’a pas eu à rester à l’hôpital. 

Bien sûr, j’ai été bouleversée par le diagnostic d’Aaron, mais on savait qu’il pourrait le supporter. C’est un dur à cuire, il peut y faire face. Mais lorsqu’il s’agit de votre enfant, c’est un tout autre sentiment. Et cela a été plus difficile pour nous lorsque Luke a reçu son diagnostic.

Mais pour Aaron, il (et nous) se sentait beaucoup plus préparé à savoir comment gérer le diabète de Luke. Ce n’était pas nouveau pour nous. S’il y a une lueur d’espoir, c’est que le fait d’avoir été le premier permet à Aaron d’aider Luke dans son parcours. Savoir, c’est pouvoir. 

FRDJ : Pouvez-vous nous expliquer un peu plus comment fonctionnent les vêtements Warrior Hill?

Lisa : Pour faire une histoire courte, mon fils Luke fait beaucoup de sport, il joue au soccer et au basketball à haut niveau, en plus du baseball, mais nous avons toujours trouvé cela difficile avec lui, parce que s’il enlevait sa pompe, il avait des poussées d’adrénaline, et nous devions lutter contre ces hausses de glycémie pendant longtemps après. Il est plus difficile de faire baisser des hausses de glycémie que de faire monter des baisses de glycémie. Il se sentait comme s’il avait la grippe, était léthargique et, bien sûr, cela affectait son jeu.

Nous avons cherché, mais nous n’avons rien trouvé, alors je lui ai fabriqué un chandail qui pouvait contenir sa pompe lorsqu’il portait son uniforme. 

La nécessité est la mère de l’invention, et c’est ainsi que j’ai créé le chandail pour lui. Les produits que nous vendons par l’intermédiaire de Warrior Hill ont évolué au cours des deux dernières années, au cours desquelles nous avons testé les tissus, l’étanchéité, l’emplacement des pompes. Il s’agit d’une poche spéciale légèrement rembourrée, située entre les omoplates. Il a été prouvé que c’est l’un des emplacements les plus sûrs pour une pompe à insuline lors de la pratique d’un sport de contact. Vous pouvez porter votre maillot par-dessus et la pompe reste en place. Luke peut désormais jouer à un niveau plus élevé. Cela a tout changé. Le basal qui était perdu pendant le jeu faisait monter sa glycémie si haut qu’il nous fallait des heures pour la faire redescendre. Ce chandail peut être porté sous un maillot, ou un chandail d’équipe, ou même seul.

Je pense que beaucoup de personnes atteintes de DT1 ont peur de porter leur pompe pendant l’activité, ou simplement de faire de l’exercice avec leur pompe – mais il y a tellement de recherches et d’études qui montrent que vous serez plus performant lorsque vous la portez.

Warrior Hill est donc née de la volonté des parents de trouver une solution pour leur enfant.

Le sport a toujours été l’une de mes plus grandes angoisses. Le fait de savoir qu’il peut maintenant porter sa pompe l’aide beaucoup et il n’aurait tout simplement pas la possibilité de pratiquer les sports qu’il fait et à son niveau sans celle-ci. Nous ne voulons jamais qu’il manque des parties dans les équipes dans lesquelles il joue – le sport fait partie intégrante de sa vie et l’aide à la fois physiquement et mentalement.

Il n’est pas juste que les enfants soient mis à l’écart à cause de leur diabète, c’est pourquoi cette solution peut les aider à jouer aussi, et au niveau qu’ils souhaitent.

FRDJ : Y a-t-il autre chose que vous souhaitez partager avec la communauté du DT1 qui lira cet article?

Lisa : En tant que parent d’une personne atteinte de DT1, j’ai voulu, pour nous et notre entreprise Warrior Hill, aborder également la question de la santé mentale. Le simple fait de garder son corps en mouvement est très important pour la santé physique et mentale. Nous ne voulons pas que quelqu’un se prive de ce qu’il aime par peur du diabète. Il existe des outils que vous pouvez utiliser, des repas, le comptage des glucides, l’éducation sur les aliments à manger avant l’exercice. S’il vous plaît, ne laissez pas le diabète vous arrêter. Nous voulons aider toutes les personnes atteintes de DT1 à atteindre leurs objectifs et à devenir des athlètes si elles le souhaitent. 

Je l’ai vu avec mon fils. Il participe à des tournois de football et de basketball et ne rate rien à cause du diabète. C’est ce que nous espérons offrir à tous les Canadiens qui vivent avec cette maladie. Et nous soutiendrons FRDJ qui s’efforce de faciliter la vie des personnes atteintes de DT1 tout en aidant à financer la recherche qui nous rapproche d’un monde sans diabète de type 1. 

Pour en savoir plus sur Warrior Hill et ses vêtements athlétiques pour les personnes atteintes de diabète de type 1, veuillez visiter : warriorhill.ca

Glucagon nasal ou injectable pour les enfants atteints de DT1

Contenu reproduit avec l’autorisation de : type1better.com/fr/

Malgré les efforts pour maintenir la glycémie d’un enfant dans la cible, l’imprévisibilité des événements de la vie peut mener à un épisode d’hypoglycémie sévère pour lequel il vaut mieux être préparé. Le risque d’hypoglycémie sévère est plus élevé chez les enfants vivant avec le DT1 que chez les adultes vivant avec la même condition. Cette différence s’explique par le fait que les enfants peuvent être moins conscients de leurs symptômes et moins portés à en parler. Lors d’un épisode d’hypoglycémie, si votre enfant n’est pas en mesure d’ingérer en toute sécurité des comprimés de glucose ou du jus de fruit, quelqu’un devra lui administrer du glucagon, une hormone qui augmente le taux de glucose dans le sang. Avant 2019, le glucagon ne pouvait être administré que par injection, mais il est désormais également disponible sous forme de vaporisateur nasal pour les personnes âgées de 4 ans et plus. Lorsque préparées et administrées selon les recommandations d’usage, les deux formes ont une efficacité similaire. Cependant, plusieurs études suggèrent qu’en situation d’urgence la préparation et l’administration du glucagon ne sont pas toujours optimales, ce qui peut nuire à l’efficacité du traitement.

Une étude récente menée au Québec a examiné l’efficacité du glucagon nasal par rapport au glucagon injectable pour les parents, les tuteurs et les intervenants du milieu scolaire qui ne sont pas familiers avec l’administration du glucagon. Dans cette étude, les participants ont été invités à regarder deux courtes vidéos de deux minutes chacune sur l’utilisation de ces deux formes de glucagon. Trois mois après, ils ont participé à une mise en situation dans laquelle ils devaient administrer les deux sortes de glucagon dans un contexte stressant.

L’étude a démontré que le glucagon nasal était plus rapide et plus facile à administrer et avait plus de chance d’être administré avec succès que le glucagon injectable. 

De nombreuses erreurs ont été commises au moment d’administrer le glucagon injectable comme oublier d’éliminer l’air de la seringue, injecter seulement le diluant sans essayer de le mélanger à la poudre de glucagon ou encore donner une dose complète au lieu d’une demi-dose, requise dans le cas d’un enfant. Certains participants ont même tenté d’administrer de l’insuline. Les erreurs dans l’administration du glucagon nasal ont été plus rares (p. ex., ne pas avoir poussé le piston jusqu’au bout).Le glucagon nasal semble donc montrer de nombreux avantages comparativement au glucagon injectable, en particulier avec le contexte scolaire qui entoure les enfants vivant avec le DT1.  Cependant, il est important de rappeler ici que le glucagon nasal est approuvé seulement pour les enfants de 4 ans et plus, et que le glucagon injectable est donc le seul traitement disponible pour les plus jeunes. 

Les vidéos utilisées pour l’étude peuvent être visionnées, téléchargées et partagées à l’aide des liens suivants :

Hypoglycémie sévère

L’hypoglycémie sévère se produit lorsque la glycémie chute de façon importante (souvent en dessous de 2,8 mmol/L) et que l’on observe chez la personne une incapacité à demander de l’aide et à administrer le traitement par elle-même. Chez les adolescents et les adultes, on parle d’un épisode où la personne aurait été incapable de traiter l’hypoglycémie seule. Les symptômes peuvent varier, mais comprennent généralement des tremblements, une sudation excessive, une confusion, une irritabilité et, dans certains cas, une perte de connaissance qui peut comporter des convulsions.

L’hypoglycémie sévère est souvent décrite comme un moment effrayant, paniquant, alarmant et dangereux devant lequel les personnes, en particulier les êtres chers, se sentent démunies et pas assez préparées. Un peu plus de 10 % des personnes qui vivent avec le DT1 ont un épisode d’hypoglycémie sévère chaque année. Il est donc important d’être vigilant face aux symptômes d’hypoglycémie et avoir un plan d’action afin de pouvoir intervenir rapidement en cas de chute importante du taux de sucre.

Le glucagon doit être utilisé en cas d’hypoglycémie sévère si la prise de sucre par la bouche n’est pas possible (incapacité à avaler, perte de connaissance). Il s’agit d’un traitement d’urgence qui permet de « relâcher/libérer » toutes les réserves de glucose (sucre) présentes dans le foie. Il faut attendre entre 5 et 20 minutes après l’administration pour que la glycémie remonte en haut de 4,0 mmol/L. 

Références :

  • Yue-Pei Wang et al., Comparison of Intranasal and Injectable Glucagon Administration among Pediatric Population Responders. Manuscript accepted in Diabetes Technology and Therapeutics.
  • Madar, Houssein et al. Influence of severe hypoglycemia definition wording on reported prevalence in adults and adolescents with type 1 diabetes: a cross-sectional analysis from the BETTER patient-engagement registry analysis. Acta diabetologica vol. 60,1 (2023): 93-100. https://link.springer.com/article/10.1007/s00592-022-01987-9
  • Brazeau, Anne-Sophie et al. Self-reported severe and nonsevere hypoglycemia in type 1 diabetes: population surveillance through the BETTER patient engagement registry: development and baseline characteristics. Canadian journal of diabetes vol. 46,8 (2022): 813-82. https://www.canadianjournalofdiabetes.com/article/S1499-2671(22)00134-4/fulltext

Nouveaux développements dans les thérapies à base de cellules d’îlots de Langerhans pour le diabète de type 1

Pancreatic Islet Cells

Une partie importante du financement de FRDJ Canada sert à soutenir les recherches axées sur la guérison pour le diabète de type 1 (DT1). L’une de ces voies est celle des thérapies de remplacement des cellules souches qui remplacent les cellules bêta responsables de la production d’insuline tuées par le processus auto-immun au cours du DT1. L’objectif est d’implanter de nouvelles cellules bêta qui pourront un jour recommencer à produire de l’insuline chez une personne atteinte de DT1, réduisant, voire éliminant, le besoin d’insuline administrée de l’extérieur, soit par une pompe, un stylo ou des injections quotidiennes multiples. Il existe deux sources principales de cellules productrices d’insuline : les cellules pancréatiques de donneurs décédés et les îlots de Langerhans dérivés de cellules souches humaines. 

À la fin du mois de juin 2023, la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis a approuvé le Lantidra™ de CellTrans, la première thérapie cellulaire autorisée aux États-Unis, pour une utilisation chez les adultes incapables d’obtenir des taux de glycémie moyens en raison d’épisodes actuels et répétés d’hypoglycémie sévère.

Cette thérapie utilise les îlots de Langerhans d’un donneur décédé et les implante chez des personnes atteintes de DT1 souffrant d’hypoglycémies sévères et répétées. Cette thérapie, tout comme une greffe d’organe, nécessite l’utilisation de médicaments immunosuppresseurs.  

Par ailleurs, Eli Lilly and Company a annoncé un accord pour acquérir Sigilon Therapeutics, une société biopharmaceutique publique avec laquelle elle travaillait en partenariat depuis 2018 pour développer des thérapies à base de cellules d’îlots de Langerhans encapsulées pour le DT1. Ces thérapies cellulaires incluent SIG-002, une thérapie cellulaire encapsulée qui utilise Afibromer™, un biomatériau conçu pour protéger du système immunitaire les cellules productrices d’insuline dérivées de cellules souches.

Pour Lilly, cette acquisition est l’aboutissement d’années de partenariat pour le développement de SIG-002. Rogerio Vivaldi, M.D., PDG de Sigilon, affirme que « Lilly est bien placé pour appliquer ses capacités cliniques et techniques de pointe à l’exploitation du plein potentiel de SIG-002 pour le bénéfice des patients et de leurs soignants. »

Outre le Fonds DT1 de FRDJ, Eli Lilly a également investi dans Seraxis, une jeune entreprise financée par du capital-risque qui met au point des thérapies cellulaires de remplacement des îlots de Langerhans pour le DT1. 

Le Lantidra, développé par CellTrans, est dirigé par José Oberholzer, M.D. Il est titulaire d’une subvention de JDRF International et membre du Consortium de remplacement des cellules de FRDJ. FRDJ a décerné au Dr Oberholzer un financement important depuis 2006 pour ses travaux sur les thérapies de remplacement dérivées de cellules souches. JDRFI a également accordé à Daniel Anderson, Ph.D., et à Robert Langer, Sc.D., plus de 20 millions de dollars de financement depuis 2004 pour aider à soutenir le développement de l’Afibromer, le matériau utilisé dans le SIG-002.

En quoi cela peut-il aider les personnes atteintes de DT1?

Le développement de thérapies à base de cellules d’îlots de Langerhans est essentiel à la stratégie de FRDJ visant à trouver des thérapies de guérison pour le DT1, et cette nouvelle s’inscrit dans une longue tradition de soutien de FRDJ aux chercheurs universitaires à l’origine de ces thérapies. 

Il s’agit d’une nouvelle excitante car elle représente la première voie commerciale approuvée pour la thérapie cellulaire qui, jusqu’à présent, n’était qu’expérimentale (c’est-à-dire par le biais d’essais cliniques). CellTrans n’a pas encore fourni de détails sur la disponibilité commerciale ou la couverture d’assurance et son utilisation n’est actuellement approuvée qu’aux États-Unis. 

L’acquisition de Sigilon par Lilly est un signe d’intérêt de la part d’une des plus grandes sociétés pharmaceutiques au monde pour le développement de thérapies à base de cellules d’îlots de Langerhans—une autre société pharmaceutique de premier plan qui travaille à la recherche de thérapies de guérison pour le DT1. Cela inclut également les activités de remplacement des îlots de Langerhans dérivés de cellules souches, à la fois du partenariat de Novo Nordisk avec Aspect Biosystems et de la mise à jour positive de Vertex à l’ADA, ainsi que, du côté de l’immunologie, l’acquisition de Provention Bio par Sanofi. 

L’approbation du Lantidra par la FDA et l’accord de Lilly pour l’acquisition de Sigilon représentent deux percées pour les thérapies de guérison. 

FRDJ Canada poursuit actuellement de multiples approches thérapeutiques pour guérir le DT1, et le Fonds DT1 a fait 37 investissements dans des sociétés soutenues par du capital-risque ayant des programmes pour le DT1 depuis son lancement en 2016, avec plus de 20 programmes de guérison actifs en cours de développement. Grâce au Fonds DT1, FRDJ continuera de soutenir et de poursuivre ces options afin d’aider à mettre ces thérapies qui changent la vie à la disposition d’un plus grand nombre de personnes, et ce, plus rapidement.

Utilisation du SGC pendant la grossesse 

Pregnant woman using a Continuous Glucose Monitor

Une étude financée par FRDJ de 2013 à 2016 a montré que l’utilisation d’un système de surveillance du glucose en continu (SGC) pendant la grossesse chez les personnes atteintes de diabète de type 1 (DT1) se traduit par des grossesses et des bébés en meilleure santé. L’étude CONCEPTT a examiné l’utilisation de SGC pendant la grossesse chez plus de 300 personnes atteintes de DT1. L’utilisation d’un SGC pendant et avant la grossesse s’est traduite par 100 minutes supplémentaires par jour avec une glycémie dans un intervalle sain, par rapport à la non-utilisation d’un SGC.  

Les résultats soutiennent l’utilisation des SGC pour améliorer les résultats néonataux (c’est-à-dire la santé du nouveau-né). Les bébés nés de personnes atteintes de DT1 et utilisant un SGC étaient moins susceptibles de souffrir d’hypoglycémie après l’accouchement, et deux fois moins susceptibles de présenter des complications ou de nécessiter des soins intensifs. Les résultats primaires ont été publiés dans The Lancet le 15 septembre 2017 : Continuous glucose monitoring in pregnant women with type 1 diabetes (CONCEPTT): a multicentre international randomised controlled trial. 

Ces résultats ont influencé le changement de politique au Royaume-Uni, en Australie et aux États-Unis, ainsi que les recommandations au Canada visant à permettre à toutes les femmes enceintes atteintes de DT1 d’avoir accès à des SGC.  

2019 : Le Royaume-Uni, l’Australie et les États-Unis recommandent tous l’utilisation de SGC pour améliorer les résultats de l’HbA1c chez les personnes enceintes atteintes de DT1. 

2020 : Toutes les personnes enceintes atteintes de DT1 au Royaume-Uni se voient proposer des SGC en temps réel financés pour gérer le diabète pendant la grossesse.  

2021 : Recommandation dans la ligne directrice de Diabète Canada : « Chez les personnes enceintes atteintes de diabète de type 1, le SGC en temps réel devrait être utilisé pour augmenter le temps dans la cible et réduire chez les nourrissons le risque de surpoids, d’hypoglycémie néonatale et d’admissions en soins intensifs >24 heures. »  

2022 : Tous les Australiens vivant avec le DT1 peuvent désormais avoir accès à des dispositifs SGC subventionnés, suite à l’élargissement de la CGM Initiative par le gouvernement albanais. 

Ces jalons démontrent l’impact que les donateurs de FRDJ peuvent avoir sur l’avancement des progrès qui améliorent la vie des personnes atteintes de DT1.  

Grâce au financement de la recherche et à la défense des intérêts de FRDJ, de véritables changements ont été apportés pour améliorer la vie des personnes atteintes de DT1. Un grand merci à tous les sympathisants de FRDJ qui ont rendu cela possible. 

Les études de suivi des enfants nés de participants à l’étude initiale se poursuivront grâce au financement des IRSC.  

Changements à la disponibilité du glucagon au Canada

Announce importante Disponibilité du glucagon au Canada
Qu’est-ce que le glucagon? 

Le glucagon est une hormone qui aide le foie à libérer du glucose pour augmenter la glycémie. Il peut être administré par injection, par stylo auto-injectable ou par vaporisateur nasal.

Le glucagon est généralement utilisé lorsqu’une personne atteinte de diabète de type 1 (DT1) est incapable d’avaler des liquides ou de la nourriture en raison de symptômes graves d’hypoglycémie (faible taux de glucose dans le sang), notamment une somnolence extrême, une perte de conscience ou des convulsions. Il est important d’avoir du glucagon à portée de main en cas d’urgence et de s’assurer que les autres (en particulier les personnes s’occupant d’enfants atteints de DT1) savent où il se trouve et comment l’utiliser.

Changements à la disponibilité du glucagon au Canada 

Le 10 juillet 2023, Novo Nordisk a annoncé qu’elle cessait de commercialiser ses produits de glucagon au Canada, qu’il s’agisse du flacon ou de la boîte de flacons GlucaGen ou du GlucaGen Hypo Kit. Cette décision fait suite à l’annonce par Santé Canada, en avril 2023, que le glucagon (glucagon pour injection, source ADNr) fait l’objet d’une pénurie de niveau 3.  En août 2022, Eli Lilly and Company a annoncé l’arrêt de la distribution de son kit de glucagon d’urgence sur tous les marchés, la dernière date de distribution prévue ayant été fixée à juin 2023. Eli Lilly s’est ensuite retiré complètement du secteur du glucagon en avril 2023, lorsqu’il a cédé son produit de glucagon intranasal Baqsimi à Amphastar Pharmaceuticals. Cette transaction devrait être finalisée à l’automne 2023.

En réponse à la pénurie de niveau 3, Santé Canada a collaboré avec Amphastar afin d’obtenir le statut de « médicament désigné » pour son produit injectable générique de glucagon. Ce statut permet aux médicaments approuvés dans d’autres pays (dans ce cas, le glucagon d’Amphastar est approuvé par la FDA) de bénéficier d’une « importation et d’une vente exceptionnelles » au Canada en cas de pénurie de médicaments.

Novo Nordisk a consulté étroitement Santé Canada au cours du processus de prise de décision concernant l’arrêt de la vente du glucagon au Canada et nous sommes confiants que les Canadiens ne seront pas privés d’accès au glucagon. Selon la demande historique, l’offre actuelle de produits de glucagon de Novo Nordisk au Canada (distribués par Paladin Labs) devrait durer jusqu’en février 2024. Pour plus d’information sur la commande de produits, veuillez contacter le service à la clientèle de Paladin Labs Inc. au 1 866 340-1112. Si vous avez des questions concernant les renseignements médicaux, veuillez contacter l’équipe du service à la clientèle de Novo Nordisk au 1 800 465-4334.

Options pour le glucagon au Canada 

À partir de juillet 2023, les options pour le glucagon au Canada sont les suivantes : 

Il est important de toujours disposer de sources de sucre à action rapide facilement accessibles lorsque l’on vit avec le DT1, comme des comprimés de glucose ou de dextrose, des boissons gazeuses avec sucre complet (non diète), des jus de fruits ou même du sucre de table.

FRDJ Canada fournira des mises à jour sur la disponibilité des produits de glucagon dès qu’elles seront disponibles. 

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